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Une connerie de plus des pays arabes.


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Devant Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, qui assistait au débat malgré la présence d'el-Béchir, ce dernier a appelé ses «frères arabes» à rejeter et annuler le mandat d'arrêt lancé contre lui. Une demande à laquelle ceux-ci ont accédé en fin de journée, en affirmant, dans une déclaration lue par le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, leur «solidarité avec le Soudan et (leur) rejet des décisions de la CPI contre le président Béchir».

 

Donnant le ton du soutien arabe, le président syrien, Bachar el-Assad, a déclaré que «ce qui arrive au Soudan aujourd'hui est la même chose que ce qui est arrivé en Palestine au début du siècle dernier et dont nous payons encore le prix», à savoir un complot ourdi par l'Occident, selon un sentiment répandu dans le monde arabe. Après avoir écouté le président soudanais, Ban Ki-moon l'a prié d'annuler l'expulsion du Darfour de 13 ONG internationales, décidée par Khartoum en riposte au mandat d'arrêt émis contre el-Béchir par la CPI. Si Ban Ki-moon n'a pas commenté la venue d'el-Béchir à Doha, un diplomate onusien a, en revanche, justifié la présence du secrétaire général de l'ONU par le fait que « le Soudan était un pays membre des Nations unies, alors que la CPI est un organisme judiciaire indépendant qui n'interdit pas à l'ONU de traiter avec le Soudan ».

 

Attendu comme celui de la réconciliation, ce sommet arabe aura déçu. D'abord par l'absence d'Hosni Moubarak. Le raïs égyptien manifeste ainsi son mécontentement face au Qatar, qui prit «des positions anti-égyptiennes» en janvier durant la guerre d'Israël à Gaza. Doha et sa chaîne al-Jezira avaient critiqué Le Caire pour avoir reçu la ministre israélienne des Affaires étrangères, deux jours seulement avant le lancement de l'offensive de Tsahal.

 

Malgré le récent rapprochement entre la Syrie et l'Arabie saoudite, le monde arabe reste divisé, en particulier sur la question palestinienne. Derrière Riyad, le bloc modéré continue de s'opposer aux durs, emmenés par le Qatar et la Syrie, qui ont appuyé le Hamas face à Israël. A la veille de l'investiture du gouvernement Nétanyahou, Bachar el-Assad a ainsi dénoncé «l'arrivée d'un gouvernement extrémiste» reflet d'une «société israélienne (qui) n'est pas prête pour la paix». Habitué aux esclandres, le bouillant colonel Kadhafi, de son côté, a interpellé le roi Abdallah d'Arabie saoudite - «protégé des États-Unis» - avant d'aller visiter un musée, et de, finalement, rencontrer le monarque, sous l'égide de l'émir du Qatar.

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Devant Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, qui assistait au débat malgré la présence d'el-Béchir, ce dernier a appelé ses «frères arabes» à rejeter et annuler le mandat d'arrêt lancé contre lui. Une demande à laquelle ceux-ci ont accédé en fin de journée, en affirmant, dans une déclaration lue par le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, leur «solidarité avec le Soudan et (leur) rejet des décisions de la CPI contre le président Béchir».

 

Donnant le ton du soutien arabe, le président syrien, Bachar el-Assad, a déclaré que «ce qui arrive au Soudan aujourd'hui est la même chose que ce qui est arrivé en Palestine au début du siècle dernier et dont nous payons encore le prix», à savoir un complot ourdi par l'Occident, selon un sentiment répandu dans le monde arabe. Après avoir écouté le président soudanais, Ban Ki-moon l'a prié d'annuler l'expulsion du Darfour de 13 ONG internationales, décidée par Khartoum en riposte au mandat d'arrêt émis contre el-Béchir par la CPI. Si Ban Ki-moon n'a pas commenté la venue d'el-Béchir à Doha, un diplomate onusien a, en revanche, justifié la présence du secrétaire général de l'ONU par le fait que « le Soudan était un pays membre des Nations unies, alors que la CPI est un organisme judiciaire indépendant qui n'interdit pas à l'ONU de traiter avec le Soudan ».

 

Attendu comme celui de la réconciliation, ce sommet arabe aura déçu. D'abord par l'absence d'Hosni Moubarak. Le raïs égyptien manifeste ainsi son mécontentement face au Qatar, qui prit «des positions anti-égyptiennes» en janvier durant la guerre d'Israël à Gaza. Doha et sa chaîne al-Jezira avaient critiqué Le Caire pour avoir reçu la ministre israélienne des Affaires étrangères, deux jours seulement avant le lancement de l'offensive de Tsahal.

 

Malgré le récent rapprochement entre la Syrie et l'Arabie saoudite, le monde arabe reste divisé, en particulier sur la question palestinienne. Derrière Riyad, le bloc modéré continue de s'opposer aux durs, emmenés par le Qatar et la Syrie, qui ont appuyé le Hamas face à Israël. A la veille de l'investiture du gouvernement Nétanyahou, Bachar el-Assad a ainsi dénoncé «l'arrivée d'un gouvernement extrémiste» reflet d'une «société israélienne (qui) n'est pas prête pour la paix». Habitué aux esclandres, le bouillant colonel Kadhafi, de son côté, a interpellé le roi Abdallah d'Arabie saoudite - «protégé des États-Unis» - avant d'aller visiter un musée, et de, finalement, rencontrer le monarque, sous l'égide de l'émir du Qatar.

 

les arabes doivent soutenir el bachir , ne serait ce que par principe, c'est pas le pire e nos dirigeant quand meme, apres on parle bien des arabes cad du grand n'importe quoi ou on discute a la fois d'israel du soudan, des guerres intestines et plein de zou3ama.

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