Royce 10 Posted April 8, 2009 Partager Posted April 8, 2009 J'ai noté un fait trés négatif chez le conscient des Algériens, qui est la crainte de critiquer le "sacré", ou ce qui a réussi à s'ériger comme "saint". En évoquant dans parfois "des débats de quartier" les conflits qui opposaient les Khoulafas errachidines: comme ommeyades contre hachémites, comme Ali contre Othmane (radia ellahou anhouma), je remarquais de l'indignation, et même de la colère chez mes interlocuteurs, me reprochant d'avoir OSé évoquer des défauts chez des "saints", des défauts qui ont d'ailleurs bcp déstabilisé l'essort politique de l'Islam. Telle est je crois la réaction des ALgériens lorsqu'on évoque aussi les conflits qui opposaient les Moudjahidines, dont le plus important était celui des "Insiders": les montagnards: Benboul3id, 3abass Laghrour, Colonel Amirouche, Si Elhawas, contre les Outsiders, ceux qu'on appelle l'armée des frontières, tels que Boumedienne et sa compagnie. LEs premiers sont saints, parce qu'ils sont tombés sur le champ d'honneur; le deuxième l'est devenu grâce sa politique de pompage de l'égo algérien. Je connaissais les causes du conflit, mais ce que j'ignorais c'était l'ampleur qu'à pris ce conflit aprés l'indépendance. J'ai découvert cet article du Time magazine, datant de 1964, qui parle de plus de 11000 rebelles, dont 9000 aux Aurès sous le commandement du colonnel Chaabani et 2000 en kabylie, sous la coupe d'Ait hmad, qui allaient déclencher la guerre civile. L'article est en Anglais biensûr: The Man on the Mountain - TIME Juste une question: que reste-t-il des Insiders? Citer Link to post Share on other sites
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