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emeute a Berriane Algerie


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19 Mai, 2008

 

Les révélations sur la corruption coïncident avec les émeutes de Chlef puis de Berriane. Hasard ? Oh, non ! Plutôt un résultat de cause effet : la corruption est signe d’incurie et de mauvaise gestion ; l’incurie engendre la pauvreté et le désespoir.

 

Qui peut le nier ? Que le vent de l’émeute souffle à nouveau sur les quatre coins de l’Algérie est symptomatique non seulement d’un profond malaise social mais d’un point de non retour. L’émeute et autres manifestations de rue sont comme le signe d’un grand et définitif accablement. Aussi grand que la colère. Immense. Immense et imprévisible.

 

A la mesure du mépris du pouvoir.

 

Où allons-nous ?

 

Ainsi, note un confrère, on croyait pourtant avoir tout vu avec ces jeunes harraga qui se jettent dans l’écume des vagues incertaines dans l’espoir d’échouer quelque part au Nord dans une incroyable mésaventure humaine. Mais le « génie » de nos dirigeants qui ont complaisamment tourné le dos aux souffrances du peuple nous a offert cette image insoutenable d’un jeune Algérien en détresse s’automutilant devant le portail d’une administration. C’était l’autre jour à Tizi Ouzou. Et c’est une première dans la liste noire de la « non-assistance à jeunesse en danger », qu’un Algérien en vienne à se larder le corps à coups de couteau pour attirer l’attention. Un geste de désespoir qui constitue à lui seul un baromètre de l’Etat de la jeunesse dans un pays qui exhibe avec arrogance ses milliards de dollars apparemment inutiles.

 

Ce n’est certainement pas verser dans l’alarmisme que de noter un désarroi social sans précédent en Algérie.

 

Le divorce pouvoir-société a pris une tournure dramatique.

 

Le retour de la protestation sous cette forme violente dénote qu’un pas a été franchi en direction d’une dissidence générale et virulente en face de laquelle le pouvoir n’a pas de réponse. Depuis des mois que les fonctionnaires protestent, personne n’a osé les recevoir. Qu’auraient-ils à leur répondre, car la question est celle-ci : qu’avez-vous fait de l’argent du pétrole ?

 

Alors, la seule réponse qu’oppose le régime est la force. Les syndicalistes autonomes qui donnent une belle leçon de solidarité et de démocratie sont « accueillis » par la matraque et le gourdin. C’est le tarif syndical pour qui ose défier l’ordre établi. Qu’il soit jeune chômeur, enseignant, médecin ou universitaire, de Chlef, de Berriane, d’Oran, de Timimoun, de Tizi, de Beni Abbès ou d’Alger, le protestataire n’a droit qu’à un traitement : la pression ou la répression. L’Etat qui a vocation à écouter ses citoyens semble avoir perdu sa mission élémentaire. Il n’en n’a plus les ressorts et les moyens.

 

Le mépris attise la colère.

 

C’est pour cela que la rue gronde en ce printemps… noir.

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offert cette image insoutenable d’un jeune Algérien en détresse s’automutilant devant le portail d’une administration. C’était l’autre jour à Tizi Ouzou.

 

il s'est auto-mutiler pour diviser l'algerie!!!!

"je pense comme un" baathiste"

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19 mai 2008

 

ALGER (AFP) — Le calme est revenu lundi matin à Berriane (à 500 km au sud d’Alger) après trois jours d’affrontements entre deux communautés rivales qui ont fait deux morts, ont indiqué à l’AFP des habitants et les autorités d’Alger.

 

“D’importantes forces de police et de gendarmerie quadrillent la ville actuellement. Des policiers sont postés devant les édifices publics. Le calme est revenu, mais la situation demeure tendue”, a déclaré au téléphone un habitant qui a requis l’anonymat.

 

Les forces de l’ordre ont établi un cordon de sécurité autour des quartiers touchés par les émeutes pour empêcher les deux communautés rivales, les Chaanba, d’origine arabe, et les Mozabites, d’origine berbère, de s’affronter à nouveau, selon la même source.

 

Le ministre algérien de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, a confirmé que la situation dans la ville était “totalement calme”, ajoutant que “les premières mesures prises étaient de restaurer la sérénité” dans la zone.

 

“Ces évènements ont commencé entre des groupes de jeunes dans les quartiers de Berriane, dont certains étaient cagoulés”, a-t-il précisé.

 

La ville de Berriane, dans la région de Ghardaïa, compte quelque 40.000 habitants.

 

Selon les services de sécurité, les affrontements ont fait deux morts: un résident atteint vendredi par un tir de sommation de la police et un homme de 70 ans, atteint samedi par un projectile lancé par des manifestants. Les affrontements ont fait une trentaine de blessés.

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