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Après les présidentielles, le défi de l’Algérie entre 2009/2014 en Algérie, une gestion maitrisée d ela crise économique


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Docteur Abderrahmane MEBTOUL Professeur d’Université , Expert International 1.-Cette présente contribution est une synthèse de mes interviews à l’Agence France presse AFP (reproduit Paris France in le Monde- l’hebdomadaire le Point- Courrier International- Transaction d'Algérie 6/9 avril 2009) et à Focus –Algérie( en vidéo) reproduit par le Nouvel Observateur Paris France 9 avril 2009. C’est que l’élection présidentielle est terminée avec sa réélection sans surprise du président Abdelaziz Bouteflika. Mais les mêmes problèmes subsistent face à une crise mondiale inégalée depuis la seconde guerre mondiale et qui touche indirectement, pas le système financier déconnecté de l’économie mondiale, et il ne faut pas s’en réjouir, l’Algérie étant mono exportateur d’hydrocarbures. Certes l’Algérie dispose de 140 milliards de dollars de réserves de change, de près de 55 milliards de dollars dans un fonds de régulation des recettes, et affiche une dette publique externe de moins de 600 millions de dollars pour un taux de chômage de moins de 12%, selon des chiffres officiels, 4,5% de taux d’inflation. Mais selon certains organismes internationaux le taux de chômage pour 2008 dépasse 20% et le taux d’inflation 12%, le dernier rapport sur le développement humain du conseil économique et social versant dans l’autosatisfaction, étant largement biaisé. L'Algérie reste donc très dépendante des hydrocarbures (98% des recettes en devises), et importe l'essentiel de ses besoins en produits et services, dont la facture a augmenté de 300% entre 2002 et 2008 (39 milliards de dollars), selon des données officielles. Le président A. Bouteflika, a lancé durant le plan de soutien à la relance économique estimé à plus de 160 milliards de dollars entre 2004/2008, grâce à la manne pétrolière (recettes de 77 milliards de dollars en 2008) avance un autre plan de développement de 150 milliards de dollars pour les cinq prochaines années. Mais la poursuite de cette politique d'investissements massifs, par la dépense publique n'a pas réduit la dépendance du pays vis-à-vis des hydrocarbures, loin de potentialités énormes de l’Algérie. Espérons mieux pour notre pays entre 2009/2014. 2. Car, l’économie mondiale selon le **I, la Banque mondiale, si les thérapeutiques préconisées s’avèrent efficaces ne retrouvera son niveau d’avant la crise (l’OCDE table sur un taux de croissance entre moins 0,1% et 0 % en 2010) pas avant 2013/2014, et il ne faut pas s’attendre à un cours du pétrole d’environ 78/80 dollars, cours correspondant à la couverture des dépenses actuelles pas avant cette date et ce sous réserve de la stabilisation du dollar. Aussi la période 2009/2014 pour l’Algérie sera une gestion de la crise impliquant une efficacité et une nouvelle équipe gouvernementale , des restrictions budgétaires ,des allocations ciblées d’investissent conciliant l’efficacité économique(production et exportation hors hydrocarbures) et la nécessaire cohésion sociale, loin de la logique rentière de la période 2004/2008 mue essentiellement par la dépense monétaire via la dépense publique sans se préoccuper de la maîtrise de la qualité et des coûts l'impact économique et social n'ayant pas été proportionnel aux dépenses(taux de croissance moyen 2004/2008 inférieur à 3% et inférieur à 2% en 2009).Le tout sera subordonné par les piliers du développement du XXIème siècle, l’Etat de droit, la tolérance par le dialogue des cultures , une nouvelle gouvernance par la réhabilitation du management stratégique politique , de l'entreprise et des institutions, par une libéralisation maîtrisée grâce au rôle central de l’Etat régulateur,évitant l’instabilité juridique, le manque de cohérence et de visibilité dans la politique économique, et l’étatisme source de la bureaucratie centrale et locale pouvoir numéro un en Algérie et de la corruption qui s’est socialisée en Algérie, démobilisant toute énergie créatrice,du fait d'une concentration excessive du revenu national au profit de rentes spéculatives destructrices de richesses. Sans oublier le dialogue social et la revalorisation du savoir, donc la ressource humaine élément vital, si l’on veut atténuer des tensions sociales de plus en plus criardes qui pourraient apparaître et ce fin 2011, début 2012, si le cours du pétrole fluctue entre 50/60 dollars, et avec plus d’intensité si le cours fluctue entre 40/50 dollars début 2011 toujours à prix constants du dollar 1,30 dollar un euro et une inflation mondiale inférieure à 2/3% AM NB- Voir Interviews du Docteur Abderrahmane MEBTOUL à l’Agence France presse AFP(reproduit Paris France in le Monde- hebdo le Point- Courrier International- Transaction d'Algérie 6/9 avril 2009) Et problèmes socio-économiques de l’Algérie 2009/2014 vidéo Focus Algérie reproduit par le Nouvel Observateur Paris France 9 avril 2009.

 

 

Vendredi 10 Avril 2009

associationadem@yahoo.fr

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