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La lecture n'est pas le loisir favoris des algériens!


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Nous avançons à reculons, la lecture n’est pas le loisir favori des Algériens. Ils préfèrent pour les moments d’oisiveté de la journée (80%, y compris pour les fonctionnaires), flâner dans les rues, regarder passer les gens affairés, taquiner et plaisanter entre potes, adossés à un mur… Je ne parle pas des trabendistes qui sont absorbés par le besoin pressant de faire des sous pour être mieux que le voisin. Ils veulent démontrer, s’il en fut, à leur manière que cela ne sert à rien de faire des études. Etre médecin, professeur, ingénieur c’est être prolétaire.

 

Il y a à coté d’eux quelques dizaines de milliers de politiciens de “rue” (en disant de rue, je veux dire qu’ils ne savent rien de la science politique, qu’ils confondent avec la tromperie, le vol et la connivence). Ces derniers se tiennent informés de toutes les combines pour engranger des avantages, se montrer à la télévision ou parler à la radio. Ils disent invariablement tout le bien qu’ils pensent du travail qu’ils font eux et les autres. Ils ne ratent aucune occasion de profiter des programmes décidés soit pour les relances soit pour les assainissements…et enfin il y a la crème des crèmes, les arrivistes milliardaires dont certains ne savent pas lire, les plus illuminés d’entre eux sont des autodidactes qui appliquent des recettes comme ils appliquent les tables de multiplications et d’additions pas de divisions ni de soustraction.

 

Ne leur demander pas de résoudre des équations à plusieurs inconnus, pour cela ils se remettent à leurs mentors (général, ministre et autres) qui leur trouvent des remèdes. Leurs positions influentes et inflexibles leur permettent de tout régler, y compris de ne pas être poursuivi en justice, ni recevoir l’IGF etc..

Et quand ils donnent, dans leur tête d’oiseau ils ne font que prêter. Les récipiendaires le savent, ils jouent le jeu et ils leur rendent bien.

 

 

Tout ce monde ne lit pas, il a autre chose à faire. La nourriture de l’esprit, ils s’en moquent. Ils prennent l’exemple sur les “nuls” devenus stratèges industriels, sur des hommes de troupe (gros comme des porcs) devenus généraux, des “ouvriers” administratifs, des patrons d’organismes publics et des PDG …

Tout ce monde ne lit pas, il en a que faire des livres et du savoir. Les plus avisés ne font que semblant, ils se limitent aux titres pour pouvoir en citer aux occasions et ça leur suffit. Leur cerveau d’oiseau ne peut contenir beaucoup de savoir et de culture.

 

Alors que dans les sociétés développées, on tente d’atteindre 100% de réussite scolaire, on forme les handicapés pour ne pas les laisser en marge de la société, on ouvre des instituts spécialisés, des labos de recherche, on renforce les universités etc… En somme on encourage le savoir, on développe la prospective et on dessine l’avenir. Ils font tout pour former les hommes et élever leur niveau de connaissance et de culture et pour cela le livre est important. Nous, nous ignorons ce qui fera que demain sera maîtrisé, on s’occupe du cirque, alors qu’on connaît tout le manège et où il aboutira.

 

 

 

Par Mohand

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Nous avançons à reculons, la lecture n’est pas le loisir favori des Algériens. Ils préfèrent pour les moments d’oisiveté de la journée (80%, y compris pour les fonctionnaires), flâner dans les rues, regarder passer les gens affairés, taquiner et plaisanter entre potes, adossés à un mur… Je ne parle pas des trabendistes qui sont absorbés par le besoin pressant de faire des sous pour être mieux que le voisin. Ils veulent démontrer, s’il en fut, à leur manière que cela ne sert à rien de faire des études. Etre médecin, professeur, ingénieur c’est être prolétaire.

 

Il y a à coté d’eux quelques dizaines de milliers de politiciens de “rue” (en disant de rue, je veux dire qu’ils ne savent rien de la science politique, qu’ils confondent avec la tromperie, le vol et la connivence). Ces derniers se tiennent informés de toutes les combines pour engranger des avantages, se montrer à la télévision ou parler à la radio. Ils disent invariablement tout le bien qu’ils pensent du travail qu’ils font eux et les autres. Ils ne ratent aucune occasion de profiter des programmes décidés soit pour les relances soit pour les assainissements…et enfin il y a la crème des crèmes, les arrivistes milliardaires dont certains ne savent pas lire, les plus illuminés d’entre eux sont des autodidactes qui appliquent des recettes comme ils appliquent les tables de multiplications et d’additions pas de divisions ni de soustraction.

 

Ne leur demander pas de résoudre des équations à plusieurs inconnus, pour cela ils se remettent à leurs mentors (général, ministre et autres) qui leur trouvent des remèdes. Leurs positions influentes et inflexibles leur permettent de tout régler, y compris de ne pas être poursuivi en justice, ni recevoir l’IGF etc..

Et quand ils donnent, dans leur tête d’oiseau ils ne font que prêter. Les récipiendaires le savent, ils jouent le jeu et ils leur rendent bien.

 

 

Tout ce monde ne lit pas, il a autre chose à faire. La nourriture de l’esprit, ils s’en moquent. Ils prennent l’exemple sur les “nuls” devenus stratèges industriels, sur des hommes de troupe (gros comme des porcs) devenus généraux, des “ouvriers” administratifs, des patrons d’organismes publics et des PDG …

Tout ce monde ne lit pas, il en a que faire des livres et du savoir. Les plus avisés ne font que semblant, ils se limitent aux titres pour pouvoir en citer aux occasions et ça leur suffit. Leur cerveau d’oiseau ne peut contenir beaucoup de savoir et de culture.

 

Alors que dans les sociétés développées, on tente d’atteindre 100% de réussite scolaire, on forme les handicapés pour ne pas les laisser en marge de la société, on ouvre des instituts spécialisés, des labos de recherche, on renforce les universités etc… En somme on encourage le savoir, on développe la prospective et on dessine l’avenir. Ils font tout pour former les hommes et élever leur niveau de connaissance et de culture et pour cela le livre est important. Nous, nous ignorons ce qui fera que demain sera maîtrisé, on s’occupe du cirque, alors qu’on connaît tout le manège et où il aboutira.

 

 

 

Par Mohand

 

J'ai ete vire

.... par une fille

.... quans elle a constate

.... que je ne lisais

.... que VSD et Play Boy

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Guest Didine RAYAN

Alors que dans les sociétés développées, on tente d’atteindre 100% de réussite scolaire, on forme les handicapés pour ne pas les laisser en marge de la société, on ouvre des instituts spécialisés, des labos de recherche, on renforce les universités etc… En somme on encourage le savoir, on développe la prospective et on dessine l’avenir. Ils font tout pour former les hommes et élever leur niveau de connaissance et de culture et pour cela le livre est important. Nous, nous ignorons ce qui fera que demain sera maîtrisé, on s’occupe du cirque, alors qu’on connaît tout le manège et où il aboutira.

 

dommage, dommage et dommage.

pauvre algérie. Je pleure mon pays.

Y'en a mare des flagorneurs qui se foutent de nos gueules à longeur de journée avec leurs discours moralisateurs. Leurs rejetons étudient sous d'autres cieux plus épanouis sur la science et le savoir

A bas la vermine!

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Euuh, je sais que cela n a pas grand rapport avec le topic mais, saviez vous que l oeuvre de Abou Al Alaa Al Maari, Risalatu el Ghofrane (Lettre de pardon) fut interdite en Algerie en Novembre 2007, sous ordonnance de l autre C** de ministre des affaire religieuse ???

En Algerie, au 21eme sciecle, on en est a censurer un livre du 10eme sciecle!!!!

Bientot on brulera des livre chez nous, en attendant d etre assez murs et pieux pour envoyer au bucher leurs auteurs :mad:

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Alors que dans les sociétés développées, on tente d’atteindre 100% de réussite scolaire, on forme les handicapés pour ne pas les laisser en marge de la société, on ouvre des instituts spécialisés, des labos de recherche, on renforce les universités etc… En somme on encourage le savoir, on développe la prospective et on dessine l’avenir. Ils font tout pour former les hommes et élever leur niveau de connaissance et de culture et pour cela le livre est important. Nous, nous ignorons ce qui fera que demain sera maîtrisé, on s’occupe du cirque, alors qu’on connaît tout le manège et où il aboutira.

 

dommage, dommage et dommage.

pauvre algérie. Je pleure mon pays.

Y'en a mare des flagorneurs qui se foutent de nos gueules à longeur de journée avec leurs discours moralisateurs. Leurs rejetons étudient sous d'autres cieux plus épanouis sur la science et le savoir

A bas la vermine!

La dernière phrase résume toute la situation qui a induit que l'analphabétisme se répande en Algérie à grande échelle.

 

L'école fondamentale a été designée par ses mémes responsables qui ont conduit le pays vers la ruine en matière d'éducation.Aucun bilan honnéte et objectif n'a été fait pour ce systéme (école fondamentale).

 

Un ministre qui passe son temps à faire des réformes sans se soucier des objectifs à atteindre ( si objectif y en a) ne peut en aucun cas assurer à nos enfants une formation selon les standards moyens.

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Euuh, je sais que cela n a pas grand rapport avec le topic mais, saviez vous que l oeuvre de Abou Al Alaa Al Maari, Risalatu el Ghofrane (Lettre de pardon) fut interdite en Algerie en Novembre 2007, sous ordonnance de l autre C** de ministre des affaire religieuse ???

En Algerie, au 21eme sciecle, on en est a censurer un livre du 10eme sciecle!!!!

Bientot on brulera des livre chez nous, en attendant d etre assez murs et pieux pour envoyer au bucher leurs auteurs :mad:

 

:furious:

Pays à la con...

Je crois que ça répond au sujet

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  • 5 weeks later...

mais je me pose vraiment cette question, à travers ce qu'on voit dans notre société, l'influence de l'occidentalisation sur notre jeunesse, qui est loin d'être le seul problème sociale que nous avons , mais la question fondamentale est "où est notre culture, pourquoi les jeunes ne s'intéressent plus à rien ? "

Maintenant, je ne pense pas que le problème est dans les lieux de culture comme les theatres et les bibiothèques, on est même pas à ce stade, des choses plus simple, on peut apprendre en parlant entre nous, les sujets de discussions, je me demande tout jours ce qu'ils se disent à longueur de journée. Je ne parle pas non plus du prix Goncourt toute la journée, mais de la géopolitique, de l'économie, ou même du sport..c'est pas mal d'avoir une culture sportive...pas parler du Mouloudia bien sur:)..

 

Même la télé dont vous parliez, elle peut être un moyen d'apprendre, j'ai beaucoup appris, des émissions littéraire, des documentaires, ou les débats télévisés, on apprends à analyser, à réfléchi, à débattre, à convaincre, avec le temps c'est devenu une passion, regarder un écrivain ou un homme politique (pas algerien bien sur), l'écouter, se dire que j'aimerai pouvoir m'exprimer ainsi, avec cette précision, cette rigueur, ce ton, cette culture...et avec le temps, on apprends de cela..il faut lire aussi, mais je vous assure que la majorité des livres que j'ai lu, je les ai acheté à 50 ou 100da, chez les vendeurs de livres d'occasions, par terre dans les rues d'Alger, on y trouve des merveilles !

 

Mais, star academy, les fringues, les potins, lancez un sujet comme ça et vous verrez, vous serez étonnez de la précision !

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Il y a longtemps que la culture en Algérie est en état de décomposition avancée vue l'inexistence de salles de cinéma, de théâtre, de bibliothèques, de manifestations à caractère musical et tous ce qui rend l'individu épanoui. Un peuple sans culture c'est comme une femme stérile, elle donne rien.

 

La lecture est le parent pauvre de la culture.

 

D'après une enquête menée par une ONG occidentale le tirage des journaux et magazines en Algérie dépasse très largement le nombre de lecteurs. Voilà un constat qui reflète l'image réelle de la misère culturelle que vit notre jeunesse.

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Il y a longtemps que la culture en Algérie est en état de décomposition avancée vue l'inexistence de salles de cinéma, de théâtre, de bibliothèques, de manifestations à caractère musical et tous ce qui rend l'individu épanoui. Un peuple sans culture c'est comme une femme stérile, elle donne rien.

 

 

D'accord avec toi!

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on dit que les livres coutent beaucoup trop chers en algerie, c'est peut-etre vrai! mais pourtant un tat d'autres choses peu utils on leur trouve de l'argent. a vrai dire, nous les algeriens on a pas trop l'intention de changer,, comme nous par exemple les etudiants, on prefere acheter des fringues et autres avec notre bourse au lieu d'un bookin. mais il n'y a pas que çà, c'est vrai qu'un livre est fait pour s'instruire mais quand meme il faut avoir un minimum d'instruction pour pouvoir lire et COMPRENDRE certains livres. or, nous les algeriens, on ne maitrise aucune langues, ni arabe ni français, on sait juste mariner le français avec l'arabe et le resultat est desastreux. faut voir les commentaires des algeriens dans certaines emissions télé algeriennes ou etrangeres, c'est toujours "euhhh,haja mliha, euhh çà fi plaisiiir"

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helas ..mile fois helas !!! le constat est terrible ...le spectacle d'un algerien en train de bouquiner est tellement rare ... moi même sur mes trois enfant seule la dernière s'intéresse a ma bibliothèque que j'ai amassé au temps jadis quand le bouquin valait 10 da ..( j'en achetait par dizaine )....

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  • 2 weeks later...
Nous avançons à reculons, la lecture n’est pas le loisir favori des Algériens. Ils préfèrent pour les moments d’oisiveté de la journée (80%, y compris pour les fonctionnaires), flâner dans les rues, regarder passer les gens affairés, taquiner et plaisanter entre potes, adossés à un mur… Je ne parle pas des trabendistes qui sont absorbés par le besoin pressant de faire des sous pour être mieux que le voisin. Ils veulent démontrer, s’il en fut, à leur manière que cela ne sert à rien de faire des études. Etre médecin, professeur, ingénieur c’est être prolétaire.

 

Il y a à coté d’eux quelques dizaines de milliers de politiciens de “rue” (en disant de rue, je veux dire qu’ils ne savent rien de la science politique, qu’ils confondent avec la tromperie, le vol et la connivence). Ces derniers se tiennent informés de toutes les combines pour engranger des avantages, se montrer à la télévision ou parler à la radio. Ils disent invariablement tout le bien qu’ils pensent du travail qu’ils font eux et les autres. Ils ne ratent aucune occasion de profiter des programmes décidés soit pour les relances soit pour les assainissements…et enfin il y a la crème des crèmes, les arrivistes milliardaires dont certains ne savent pas lire, les plus illuminés d’entre eux sont des autodidactes qui appliquent des recettes comme ils appliquent les tables de multiplications et d’additions pas de divisions ni de soustraction.

 

Ne leur demander pas de résoudre des équations à plusieurs inconnus, pour cela ils se remettent à leurs mentors (général, ministre et autres) qui leur trouvent des remèdes. Leurs positions influentes et inflexibles leur permettent de tout régler, y compris de ne pas être poursuivi en justice, ni recevoir l’IGF etc..

Et quand ils donnent, dans leur tête d’oiseau ils ne font que prêter. Les récipiendaires le savent, ils jouent le jeu et ils leur rendent bien.

 

 

Tout ce monde ne lit pas, il a autre chose à faire. La nourriture de l’esprit, ils s’en moquent. Ils prennent l’exemple sur les “nuls” devenus stratèges industriels, sur des hommes de troupe (gros comme des porcs) devenus généraux, des “ouvriers” administratifs, des patrons d’organismes publics et des PDG …

Tout ce monde ne lit pas, il en a que faire des livres et du savoir. Les plus avisés ne font que semblant, ils se limitent aux titres pour pouvoir en citer aux occasions et ça leur suffit. Leur cerveau d’oiseau ne peut contenir beaucoup de savoir et de culture.

 

Alors que dans les sociétés développées, on tente d’atteindre 100% de réussite scolaire, on forme les handicapés pour ne pas les laisser en marge de la société, on ouvre des instituts spécialisés, des labos de recherche, on renforce les universités etc… En somme on encourage le savoir, on développe la prospective et on dessine l’avenir. Ils font tout pour former les hommes et élever leur niveau de connaissance et de culture et pour cela le livre est important. Nous, nous ignorons ce qui fera que demain sera maîtrisé, on s’occupe du cirque, alors qu’on connaît tout le manège et où il aboutira.

 

 

 

Par Mohand

 

 

je pense que le problème est d'ordre culturo-socio-largonotique ! doit on regarder les néologismes de la lecture dans une analyse herméneutique d'aprés l'étude freudienne de la personne de kikegarde tout en utilisant les mots idoines dans l'écriture d'un essai ou doit on rester au niveau d'une analyse quantique des livres ? :eek::eek::eek::eek:

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