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Exécution Du Colonel Chabani


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L’exécution du colonel Mohamed Chabani, le 3 septembre 1964 au matin, en application de la peine capitale prononcée la veille à son encontre, reste inéluctablement l’une des mauvaises pages de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Des historiens s’y sont intéressés mais aucune des versions des faits qu’ils ont eu à transcrire n’a produit autant d’effet médiatique que le témoignage, en 2008, du président Chadli Bendjedid. Le propos de Chadli fait encore débat aujourd’hui.

Sofiane Aït-Iflis Alger (Le Soir) - Les révélations du président Chadli Bendjedid sur l’exécution du plus jeune colonel de la Révolution, Mohamed Chabani, ne manquèrent pas de susciter un vif intérêt chez les médias nationaux. A El-Tarf, un certain 27 novembre 2008, Chadli Bendjedid, auquel on ne connaît pas une propension à la dissertation publique, jeta, en effet, un véritable pavé dans la mare. Il relata, avec le souci du détail, le procès, la condamnation et l’exécution du colonel Chabani. Le témoignage de Chadli valait car il était lui-même membre du tribunal désigné la veille du procès par le président Ahmed Ben Bella. Il avait siégé aux côtés de Ahmed Bencherif, Saïd Abid, Bensalem Abderrahmane et Ahmed Draia. Le tribunal sous la présidence d’un magistrat civil (Zertal) avait siégé dans une base militaire, dans la wilaya d’Oran. Chadli, un demi-siècle plus tard après les faits, ressentit le besoin de faire son témoignage. Un témoignage qui sentait comme un fort ingrédient pour des polémiques qu’il ne devait pas rater de soulever, tant il cita des acteurs toujours en vie, notamment le colonel Bencherif et l’ancien président Ahmed Ben Bella. «Boumediene m’a informé que Ben Bella avait demandé de le (Chabani, ndlr) condamner à la peine de mort (…), nous avons tout fait pour que le président revienne sur sa décision», affirma Chadli qui, par un tel propos, accabla franchement le président Ben Bella. Saïd Abid, qui s’en serait pris à deux reprises pour ramener Ben Bella à un meilleur sentiment, à un peu d’indulgence, était rabroué d’une manière peu amène. Il s’était fait insulter comme un malpropre, avait témoigné Chadli. L’opinion qui s’attendait à une prompte réaction de Ben Bella sur lequel pesait la grave accusation d’avoir ordonné l’exécution de Chabani suite à un simulacre de procès, où le verdict a été fixé d’avance, n’aura, en définitive, que le silence certainement gêné de l’ancien président. Ben Bella ne jugea pas utile de répliquer à Chadli, encore moins s’expliquer sur ce dramatique épisode de l’histoire post-indépendance. Avec le passage par les armes du colonel Chabani, le pouvoir, sous Ben Bella, consommait sa première exécution de l’Algérie indépendante. Crime d’Etat ? Forcément même si s’en ressentent encore des relents d’exécution vengeresse. Jeune colonel de la Révolution, Mohamed Chabani était âgé de 30 ans au moment de son exécution. Il avait chapeauté la Wilaya VI historique dès 1958, à la mort du colonel Si El-Houes. Il était condamné et exécuté, deux années après l’indépendance, au motif qu’il s’était rendu l’auteur d’une tentative de sécession. Le pouvoir lui tenait grief pour son aversion pour les officiers de l’ALN qui ont déserté l’armée française. Au congrès du FLN en 1964, il avait déclaré qu’il fallait procéder au nettoyage de l’armée des éléments infiltrés connus pour leur appartenance à la France coloniale. Cette position tranchée lui a valu des inimitiés nombreuses. Mais fallait-il pour autant l’exécuter de la manière que l’on sait désormais ?

S. A. I.

le soir d'algerie.20/05/2009

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L’exécution du colonel Mohamed Chabani, le 3 septembre 1964 au matin, en application de la peine capitale prononcée la veille à son encontre, reste inéluctablement l’une des mauvaises pages de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Des historiens s’y sont intéressés mais aucune des versions des faits qu’ils ont eu à transcrire n’a produit autant d’effet médiatique que le témoignage, en 2008, du président Chadli Bendjedid. Le propos de Chadli fait encore débat aujourd’hui.

Sofiane Aït-Iflis Alger (Le Soir) - Les révélations du président Chadli Bendjedid sur l’exécution du plus jeune colonel de la Révolution, Mohamed Chabani, ne manquèrent pas de susciter un vif intérêt chez les médias nationaux. A El-Tarf, un certain 27 novembre 2008, Chadli Bendjedid, auquel on ne connaît pas une propension à la dissertation publique, jeta, en effet, un véritable pavé dans la mare. Il relata, avec le souci du détail, le procès, la condamnation et l’exécution du colonel Chabani. Le témoignage de Chadli valait car il était lui-même membre du tribunal désigné la veille du procès par le président Ahmed Ben Bella. Il avait siégé aux côtés de Ahmed Bencherif, Saïd Abid, Bensalem Abderrahmane et Ahmed Draia. Le tribunal sous la présidence d’un magistrat civil (Zertal) avait siégé dans une base militaire, dans la wilaya d’Oran. Chadli, un demi-siècle plus tard après les faits, ressentit le besoin de faire son témoignage. Un témoignage qui sentait comme un fort ingrédient pour des polémiques qu’il ne devait pas rater de soulever, tant il cita des acteurs toujours en vie, notamment le colonel Bencherif et l’ancien président Ahmed Ben Bella. «Boumediene m’a informé que Ben Bella avait demandé de le (Chabani, ndlr) condamner à la peine de mort (…), nous avons tout fait pour que le président revienne sur sa décision», affirma Chadli qui, par un tel propos, accabla franchement le président Ben Bella. Saïd Abid, qui s’en serait pris à deux reprises pour ramener Ben Bella à un meilleur sentiment, à un peu d’indulgence, était rabroué d’une manière peu amène. Il s’était fait insulter comme un malpropre, avait témoigné Chadli. L’opinion qui s’attendait à une prompte réaction de Ben Bella sur lequel pesait la grave accusation d’avoir ordonné l’exécution de Chabani suite à un simulacre de procès, où le verdict a été fixé d’avance, n’aura, en définitive, que le silence certainement gêné de l’ancien président. Ben Bella ne jugea pas utile de répliquer à Chadli, encore moins s’expliquer sur ce dramatique épisode de l’histoire post-indépendance. Avec le passage par les armes du colonel Chabani, le pouvoir, sous Ben Bella, consommait sa première exécution de l’Algérie indépendante. Crime d’Etat ? Forcément même si s’en ressentent encore des relents d’exécution vengeresse. Jeune colonel de la Révolution, Mohamed Chabani était âgé de 30 ans au moment de son exécution. Il avait chapeauté la Wilaya VI historique dès 1958, à la mort du colonel Si El-Houes. Il était condamné et exécuté, deux années après l’indépendance, au motif qu’il s’était rendu l’auteur d’une tentative de sécession. Le pouvoir lui tenait grief pour son aversion pour les officiers de l’ALN qui ont déserté l’armée française. Au congrès du FLN en 1964, il avait déclaré qu’il fallait procéder au nettoyage de l’armée des éléments infiltrés connus pour leur appartenance à la France coloniale. Cette position tranchée lui a valu des inimitiés nombreuses. Mais fallait-il pour autant l’exécuter de la manière que l’on sait désormais ?

S. A. I.

le soir d'algerie.20/05/2009

 

ben, que peux tu espérer d'une personne qui a vendu l'Algerie a l'Égypte!!

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ben, que peux tu espérer d'une personne qui a vendu l'Algerie a l'Égypte!!

 

J'ai tjs la photo de Chabani le matin de son éxecution:

C'est peut-être la plus grosse erreur que Ben Bella a commis, Dieu le jugera sur ses vrai intentions.

Ce qui est sûr c'est que c'était une vraie perte pour l'Algerie et s'ils avait suivit ses conseils : nous aurions eu moins de turbulences à causes des taupes françaises, enfoullies dans nos entrailles, et qui ne nous laissent point :ni nous unir ni nous développer.

 

Ben Bella n'a pas pour autant vendu l'ALGERIE à l'Egypte.L'Egypte de 62 n'était pas celle d'Aujoudh'ui et l'Algerie avait besoin de soutien et l'Egypte était l'un de de ces soutients et pas plus.Tu lui en veux, peut être parcequ'iol n'a pas était chercher le soutien de la France.

Alors ne te transforme pas d'un petit" rien en grand donneur de leçons" et profitant par la même occasion: pour remuer le couteau dans la plaie, et espérer nous faire entretuer encore une fois , en cherchant à crééer des vengences qui ne sont que l'apanage d'un esprit tribale, sous domination haineuse étrangére.

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Guest MARCEL

 

J'ai tjs la photo de Chabani le matin de son éxecution:

C'est peut-être la plus grosse erreur que Ben Bella a commis, Dieu le jugera sur ses vrai intentions.

Ce qui est sûr c'est que c'était une vraie perte pour l'Algerie et s'ils avait suivit ses conseils : nous aurions eu moins de turbulences à causes des taupes françaises, enfoullies dans nos entrailles, et qui ne nous laissent point :ni nous unir ni nous développer.

 

Ben Bella n'a pas pour autant vendu l'ALGERIE à l'Egypte.L'Egypte de 62 n'était pas celle d'Aujoudh'ui et l'Algerie avait besoin de soutien et l'Egypte était l'un de de ces soutients et pas plus.Tu lui en veux, peut être parcequ'iol n'a pas était chercher le soutien de la France.

Alors ne te transforme pas d'un petit" rien en grand donneur de leçons" et profitant par la même occasion: pour remuer le couteau dans la plaie, et espérer nous faire entretuer encore une fois , en cherchant à crééer des vengences qui ne sont que l'apanage d'un esprit tribale, sous domination haineuse étrangére.

 

ENCORE VOUS ET VOS SALADES,DECIDEMENT!!!!

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Guest MARCEL
Selon des anciens

... Chabani a ete execute

... parce qu'il mettait

... le chabanais dans le

... systeme de boumdiene

 

Elle est bonne celle-là.

Ça mérite un Don Pérignon.:mdr::mdr:

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J'ai tjs la photo de Chabani le matin de son éxecution:

C'est peut-être la plus grosse erreur que Ben Bella a commis, Dieu le jugera sur ses vrai intentions.

Ce qui est sûr c'est que c'était une vraie perte pour l'Algerie et s'ils avait suivit ses conseils : nous aurions eu moins de turbulences à causes des taupes françaises, enfoullies dans nos entrailles, et qui ne nous laissent point :ni nous unir ni nous développer.

 

Ben Bella n'a pas pour autant vendu l'ALGERIE à l'Egypte.L'Egypte de 62 n'était pas celle d'Aujoudh'ui et l'Algerie avait besoin de soutien et l'Egypte était l'un de de ces soutients et pas plus.Tu lui en veux, peut être parcequ'iol n'a pas était chercher le soutien de la France.

Alors ne te transforme pas d'un petit" rien en grand donneur de leçons" et profitant par la même occasion: pour remuer le couteau dans la plaie, et espérer nous faire entretuer encore une fois , en cherchant à crééer des vengences qui ne sont que l'apanage d'un esprit tribale, sous domination haineuse étrangére.[/quote

toi qui essaye de choisir ses maitres !!

moi j'emmerde la main mise de la France et j'emmerde celle de l'Égypte.

tu es comment celui qui trouve sa sœur entraine de se faire violé ,, au lieu de l'aider ,il cherche de kel nationalité est le violeur!!!

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toi qui essaye de choisir ses maitres !!

moi j'emmerde la main mise de la France et j'emmerde celle de l'Égypte.

tu es comment celui qui trouve sa sœur entraine de se faire violé ,, au lieu de l'aider ,il cherche de kel nationalité est le violeur!!!

 

 

 

Toi et tes acolytes : Marcel le clochard de Barcelone-zombretto- le voleur de Hamri-et ton dernier Royce l'icervelé de derniére minute: vous évoluez tous dans des égoûts sans issus - Comme vous êtes des bidons vides au lieu d'arguementer vous insultez siedkoum.

Mais je n'ai vraiment pas beaucoup de temps comme vous en ce moment pour vous satisfaire,je vous promets inchallah que vous ne perdez rien pour attendre : je vous satisferais, surtout vous " HAMSCALU, et Marcel vous m' avez insulté comme jamais quelqu'un ne l'a fait durant toute ma vie, et vous ne me connaissez même pas, et alors qu'on ne fait que discuter dans ce forum donc je vous dis à plus tard : bandes de lâches!!! .

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Toi et tes acolytes : Marcel le clochard de Barcelone-zombretto- le voleur de Hamri-et ton dernier Royce l'icervelé de derniére minute: vous évoluez tous dans des égoûts sans issus - Comme vous êtes des bidons vides au lieu d'arguementer vous insultez siedkoum.

Mais je n'ai vraiment pas beaucoup de temps comme vous en ce moment pour vous satisfaire,je vous promets inchallah que vous ne perdez rien pour attendre : je vous satisferais, surtout vous " HAMSCALU, et Marcel vous m' avez insulté comme jamais quelqu'un ne l'a fait durant toute ma vie, et vous ne me connaissez même pas, et alors qu'on ne fait que discuter dans ce forum donc je vous dis à plus tard : bandes de lâches!!! .

 

C'est quoi "icervelé"? sauf si c'est écervelé. je n'ai fait que poster un article d'un journal sérieux. T'as un problèmes sérieux dans ta vie? Tu souffres d'une maladie? Dis-le nous que nous puissions t'aider!

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Guest MARCEL
Du Veuve Clicqot

.... 1923

.... ca ferait l'affaire

 

J'AI LÀ TOUT DE SUITE "CAVA" ANA DE CODORNIU de Cataluña.

Quand tu veux ZOMBRETO.

 

PS/On va peut être inviter ANDALOU.Avec l'Alcool,il nous chantera TAHIA BOUMEDIENNE.

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J'AI LÀ TOUT DE SUITE "CAVA" ANA DE CODORNIU de Cataluña.

Quand tu veux ZOMBRETO.

 

PS/On va peut être inviter ANDALOU.Avec l'Alcool,il nous chantera TAHIA BOUMEDIENNE.

Un mec qui

.... idolatre le sordide

.... ne peut pas apprecier le bon vin

.... Arriba Espana!!!!

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Au congrès du FLN en 1964, il avait déclaré qu’il fallait procéder au nettoyage de l’armée des éléments infiltrés connus pour leur appartenance à la France coloniale.

l'histoire ne manquera pas de lui donner raison.

 

par ailleurs arretez vos diatribes les gars, le sujet est assez serieux pour le confiner a une vulgaire querelle de voisines de paliers.

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Guest MARCEL
Un mec qui

.... idolatre le sordide

.... ne peut pas apprecier le bon vin

.... Arriba Espana!!!!

 

 

IL COLLECTIONNERA LES BOUCHONS

A LA SANTE DE ZOMBRETO,ULAC SMAH ET MARCEL

VIVA BARÇA.

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Toi et tes acolytes : Marcel le clochard de Barcelone-zombretto- le voleur de Hamri-et ton dernier Royce l'icervelé de derniére minute: vous évoluez tous dans des égoûts sans issus - Comme vous êtes des bidons vides au lieu d'arguementer vous insultez siedkoum.

Mais je n'ai vraiment pas beaucoup de temps comme vous en ce moment pour vous satisfaire,je vous promets inchallah que vous ne perdez rien pour attendre : je vous satisferais, surtout vous " HAMSCALU, et Marcel vous m' avez insulté comme jamais quelqu'un ne l'a fait durant toute ma vie, et vous ne me connaissez même pas, et alors qu'on ne fait que discuter dans ce forum donc je vous dis à plus tard : bandes de lâches!!! .

:mdr::mdr::mdr::mdr:

le 13 juin a l'aéroport d'Alger arrivé a 15 h vol air Algérie provenance de lille.

quand te veux .

je te donnerai des détaille en privé si te veux .

un homme normalement constitué il me fait pas peur , un idolâtre comme toi encore moins.

au fait boubou est mort et Dieu ne meurt jamais!!!!

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  • 2 years later...
Guest D. ESSERHANE
L’exécution du colonel Mohamed Chabani, le 3 septembre 1964 au matin, en application de la peine capitale prononcée la veille à son encontre, reste inéluctablement l’une des mauvaises pages de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Des historiens s’y sont intéressés mais aucune des versions des faits qu’ils ont eu à transcrire n’a produit autant d’effet médiatique que le témoignage, en 2008, du président Chadli Bendjedid. Le propos de Chadli fait encore débat aujourd’hui.

Sofiane Aït-Iflis Alger (Le Soir) - Les révélations du président Chadli Bendjedid sur l’exécution du plus jeune colonel de la Révolution, Mohamed Chabani, ne manquèrent pas de susciter un vif intérêt chez les médias nationaux. A El-Tarf, un certain 27 novembre 2008, Chadli Bendjedid, auquel on ne connaît pas une propension à la dissertation publique, jeta, en effet, un véritable pavé dans la mare. Il relata, avec le souci du détail, le procès, la condamnation et l’exécution du colonel Chabani. Le témoignage de Chadli valait car il était lui-même membre du tribunal désigné la veille du procès par le président Ahmed Ben Bella. Il avait siégé aux côtés de Ahmed Bencherif, Saïd Abid, Bensalem Abderrahmane et Ahmed Draia. Le tribunal sous la présidence d’un magistrat civil (Zertal) avait siégé dans une base militaire, dans la wilaya d’Oran. Chadli, un demi-siècle plus tard après les faits, ressentit le besoin de faire son témoignage. Un témoignage qui sentait comme un fort ingrédient pour des polémiques qu’il ne devait pas rater de soulever, tant il cita des acteurs toujours en vie, notamment le colonel Bencherif et l’ancien président Ahmed Ben Bella. «Boumediene m’a informé que Ben Bella avait demandé de le (Chabani, ndlr) condamner à la peine de mort (…), nous avons tout fait pour que le président revienne sur sa décision», affirma Chadli qui, par un tel propos, accabla franchement le président Ben Bella. Saïd Abid, qui s’en serait pris à deux reprises pour ramener Ben Bella à un meilleur sentiment, à un peu d’indulgence, était rabroué d’une manière peu amène. Il s’était fait insulter comme un malpropre, avait témoigné Chadli. L’opinion qui s’attendait à une prompte réaction de Ben Bella sur lequel pesait la grave accusation d’avoir ordonné l’exécution de Chabani suite à un simulacre de procès, où le verdict a été fixé d’avance, n’aura, en définitive, que le silence certainement gêné de l’ancien président. Ben Bella ne jugea pas utile de répliquer à Chadli, encore moins s’expliquer sur ce dramatique épisode de l’histoire post-indépendance. Avec le passage par les armes du colonel Chabani, le pouvoir, sous Ben Bella, consommait sa première exécution de l’Algérie indépendante. Crime d’Etat ? Forcément même si s’en ressentent encore des relents d’exécution vengeresse. Jeune colonel de la Révolution, Mohamed Chabani était âgé de 30 ans au moment de son exécution. Il avait chapeauté la Wilaya VI historique dès 1958, à la mort du colonel Si El-Houes. Il était condamné et exécuté, deux années après l’indépendance, au motif qu’il s’était rendu l’auteur d’une tentative de sécession. Le pouvoir lui tenait grief pour son aversion pour les officiers de l’ALN qui ont déserté l’armée française. Au congrès du FLN en 1964, il avait déclaré qu’il fallait procéder au nettoyage de l’armée des éléments infiltrés connus pour leur appartenance à la France coloniale. Cette position tranchée lui a valu des inimitiés nombreuses. Mais fallait-il pour autant l’exécuter de la manière que l’on sait désormais ?

S. A. I.

le soir d'algerie.20/05/2009

 

et depuis, la justice a été mise aux ordres

on dit que Ben Bella a proféré une insulte indigne à l'égard de Salah Abid ' I Fuck ta ma mère, fais ce que je t'ai dit''

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