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Clôture Du Débat Parlementaire Autour Du Plan D’action Du Gouvernement


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Les vérités crues de Nordine Aït-Hamouda

 

S’il y a bien un député à qui il ne déplairait pas de déplaire au Premier ministre et, à l’occasion, au président de l’Assemblée populaire nationale, c’est bien Nordine Aït- Hamouda. Intervenant hier en plénière de l’Assemblée, dans le cadre du débat autour du plan d’action du gouvernement, le député du RCD s’en est pris, sans ménagement aucun, à l’exécutif et au pouvoir qu’il représente et aux nombreux courtisans et thuriféraires du régime.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Trêve de ronronnements parlementaires hier à l’Assemblée populaire nationale. Le député Nordine Aït- Hamouda, dont le parti avait quelques polémiques à solder avec le pouvoir, notamment à propos du drapeau noir qu’il a hissé sur les frontons de ses sièges à la veille du scrutin présidentiel, s’est chargé de mettre la dose d’intensité nécessaire à un débat parlementaire demeuré jusque-là sans relief. L’élu du RCD a choisi d’ajuster une réplique réfléchie à ceux qui ont voué aux gémonies le parti pour cette histoire de drapeau noir. Il a commencé par dire que le parti ne renie pas son initiative. «Nous avons hissé le drapeau noir, oui, nous l’assumons», a-t-il martelé. S’en est suivi après un véritable réquisitoire à l’encontre du régime et du pouvoir qui l’incarne aujourd’hui. «Est-ce protéger les valeurs et les symboles de la Révolution que de faire subir le sort que l’on connaît à Medeghri et Mecili ? Est-ce protéger les valeurs et les symboles de la nation que de faire subir le sort que l’on sait à Mohamed Boudiaf, à Hocine Aït-Ahmed et Moufdi Zakaria ?» s’est-il interrogé, apostrophant le Premier ministre. «Est-ce protéger les valeurs de la nation que d’arrêter, le 5 juillet 1985, fête de l’Indépendance, des enfants de chouhada qui ont voulu déposer une gerbe de fleurs sur les tombes des martyrs ?» a-t-il ajouté, poursuivant : «La semaine dernière, le Centre culturel algérien à Paris a refusé d’accueillir la célébration de l’anniversaire de l’auteur de l’hymne national, Moufdi Zakaria, mort en exil. L’hommage a été rendu non pas en Algérie mais en France en l’absence de l’ambassadeur d’Algérie à Paris et en présence de l’ambassadeur de France en Algérie». L’estocade portée par Aït- Hamouda au pouvoir ne se limite pas à ceux-ci. Il l’a sertie d’autres exemples de manquement au devoir patriotique. «Où étiez-vous lorsqu’en 1993, Saïd Sadi appelait à la résistance contre le terrorisme ? Où étiez-vous lorsque le terrorisme coupait les têtes ? Où étaient toutes ces organisations qui parlent aujourd’hui au nom du peuple ? Certains ont fui, d’autres se sont mis au couchez-vous. » En guise de conclusion à ce rappel, chargé inéluctablement de vérités, Nordine Aït-Hamouda lâchera : «Les Algériens, aujourd’hui, savent qui nous sommes et savent qui vous êtes.» La plaidoirie intensive de Aït-Hamouda ne finit cependant pas là. Elle s’est poursuivie, puisant dans l’actualité récente du pays. Le député du RCD remet au goût du jour l’affaire Khalifa. «Monsieur le Premier ministre, vous dites combattre la corruption, la dilapidation des deniers publics, comment expliquer alors qu’un condamné dans l’affaire Khalifa à deux années de prison en soit sorti au bout de deux mois, doté d’un passeport pour aller s’établir au Canada ? Comment expliquer qu’aucun responsable n’ait été condamné dans l’affaire ?» Le député RCD n’a pas manqué de poser la question sur l’énigmatique présence médiatique des chefs terroristes et leur absence aux nombreux procès qui leur sont intentés. «Où sont Hattab et El-Para ? Nous, au RCD, on ne sera jamais les attachés de presse de Hassan Hattab, de Abderrazak El Para. Je crains de découvrir un jour à travers la télévision qu’ils ont bénéficié de pension de moudjahidine », a-t-il dit. Et pour mettre un contraste au tableau, il a rappelé à l’adresse du ministre de la Solidarité, la bastonnade qui a été portée aux handicapés récemment, lorsqu’ils voulurent réclamer leurs droits. «Est-ce cela la solidarité nationale ?» Et pour clore sa diatribe, Nordine Aït-Hamouda a lâché : «Les jeunes bravent la mort au large parce qu’ils ne supportent plus de vivre parmi vous.» Outre le député du RCD, un député du FNA a eu à exprimer ses doutes quant aux trois millions d’emplois promis dans le plan quinquennal précédent. «Ce sont des emplois précaires. Il faudra qu’une commission enquête sérieusement sur cela», a-t-il dit. Les interventions des députés ont été closes hier et ce matin. Place aux réponses du Premier ministre. Le vote interviendra dans l’après-midi.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir)

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Franchement, il a dit haut ce que la majorité du ghachi algerien pense bas.

 

J'attend avec impatience les réponses de Ouyahia et surtout du voleur de présidence Bouteflika.

 

C'est drole, ce n'est qu'en Angerie que si tu voles un oeuf on te met en prison et si tu vole un troupeau de boeuf on te donne un passeport diplomatique et on t'envoie au canada purger ta peine dans les meilleurs hotels.

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