gkader 10 Posted May 31, 2009 Partager Posted May 31, 2009 Tout le monde connaît ça et surtout, dans les villes de l’intérieur de l’Algérie et les petits villages: comment passer son permis, quand on est une femme? Célibataire, mariée ou, encore pire, divorcée. Les auto-écoles ayant compris, certains emploient des femmes moniteurs pour les candidates femmes, mais ce n’est pas toujours évident. Là où, il n’y a pas de monitrices, c’est tout simplement impossible pour une femme algérienne de monter seule dans une voiture, avec un inconnu et de se balader sur les routes avec lui. Les solutions ne manquent pas, mais ne sont pas très pratiques. Certains moniteurs, conscients des mentalités et des risques de «réputation» pour la femme, qui veut apprendre à conduire, embarquent en même temps une autre femme, ou même deux. Cela crée de curieux encombrements mais c’est mieux. Pour un simple permis de conduire, la femme doit bien se conduire et ne pas griller sa réputation, être étiquetée comme débauchée ou voir ses chances d’un bon mariage réduit à la circonférence du volant. C’est dire que la vie n’est pas facile pour l’Algérienne: si en Arabie Saoudite les femmes ne conduisent pas, chez nous elles doivent d’abord bien se conduire pour pouvoir le faire. Et même avec un permis de conduire, cela n’est pas évident: toutes les femmes au volant savent qu’on les agresse, on leur grille la priorité et qu’on les considère comme des intruses ou comme des ennemies. On se souvient de l’époque où, chaque femme, qui travaillait était accusée d’avoir volé l’emploi d’un homme. Aujourd’hui, chaque femme, qui conduit est accusée d’avoir pris le volant d’un Algérien, ou de gêner la route de celui qui a déjà une voiture. M.M Citer Link to post Share on other sites
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