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Omar Bongo, la mort du doyen de la Françafrique


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Sa disparition, à 73 ans, marque la fin d'une saga africaine intimement liée à la France. Il laisse un pays sous-développé mais des intérêts gigantesques aux mains d'un clan désuni.

 

Papa est mort. Avec la disparition d'Omar Bongo, à l'âge de 73 ans, c'est bien davantage que le doyen des chefs d'États africains qui quitte la scène. C'est un dinosaure qui tire sa révérence, le dernier des Mohicans, la figure la plus emblématique d'un système, la Françafrique, qu'il résumait mieux que nul autre, avec son cortège d'intérêts croisés, de liens occultes et d'affaires souvent pas très claires. Une page d'histoire se tourne. Significativement, la mort du «plus vieil ami africain de la France» survient à un moment crucial des relations entre l'ancienne puissance coloniale et le continent noir.

 

Depuis deux ans, à l'Élysée, Nicolas Sarkozy fait de la «rupture» la pierre angulaire de ses relations avec l'Afrique. Mais on ne met pas si facilement au rencard un vieux crocodile, surtout quand il s'appelle Bongo. «Et que voulez-vous que l'on fasse, on ne peut pas le tuer tout de même ?», s'indignait récemment un ministre de la République à qui l'on objectait qu'en dépit de l'aggiornamento annoncé, les vieilles habitudes continuaient d'avoir la vie dure avec certains dirigeants africains. Une image, diffusée à l'époque en boucle sur les chaînes de télévision gabonaises, témoigne de l'influence jamais démentie d'Omar Bongo dans le «village» franco-africain : celle de Nicolas Sarkozy, parmi bien d'autres obligés, rendant visite au «vieux» dans sa suite d'un palace parisien durant la campagne présidentielle. Le jour même de son élection, le successeur de Jacques Chirac à l'Élysée appelait l'inamovible président gabonais pour le remercier de ses avis et de ses conseils.

 

Autre signe parlant, la cohorte des ministres français se pressant, en mars dernier, aux obsèques de la première dame du Gabon, Edith Lucie, la fille du président congolais Denis Sassou Nguesso décédée d'un cancer après une longue hospitalisation au Maroc. C'est qu'au fil des décennies, Bongo a su se rendre incontournable, incarnant la stabilité, l'allié fidèle à l'ONU, à la tête d'un pays hébergeant quelque 10 000 ressortissants français et une base militaire.

 

De Gaulle, Pompidou, Giscard d'Estaing, Mitterrand : au pouvoir depuis 1967, Omar Bongo les a tous pratiqués avec connivence. Mais au-delà, les réseaux de ce «frère» éminent de la Grande Loge nationale française s'étendaient à toutes les sphères politiques et médiatiques. Il savait tout sur tous, sa meilleure assurance-vie : «Je ferais couler beaucoup de gens», disait-il, en guise de menace à peine voilée.

 

Au printemps 2008, une de ses colères a de toute évidence coûté son poste au ministre de la Coopération Jean-Marie Bockel, pour des propos un peu trop abrupts contre la Françafrique. On a beaucoup prêté au «doyen», comme le financement de bien des campagnes électorales, sans jamais le prouver. On ne prête qu'aux riches, dit-on. Or Omar Bongo était très, très riche.

 

«Blanc comme nègre» face aux affaires

 

C'est ainsi une autre coïncidence de voir partir le président gabonais alors que se multiplient contre lui les accusations de détournements d'argent public. Selon Transparence international France et l'association Sherpa, les «biens mal acquis» par le président gabonais recouvriraient quelque 70 comptes bancaires ouverts en France au nom de sa famille et 33 biens immobiliers prestigieux, dont une dizaine d'appartements à Paris, équivalant à plus de 150 millions d'euros. Deux plaintes, déposées par ces associations, ont été classées sans suite en 2007 et 2008 par le parquet. Celui-ci pourrait faire appel d'une troisième plainte, déposée par un homme d'affaires français emprisonné en 1996 à Libreville à la suite d'un différend commercial avec le chef de l'État gabonais. Ce dernier se proclamait «blanc comme nègre», dans un livre d'entretiens (Grasset 2001).

 

Son long parcours relève de la saga africaine. Né sous le nom d'Albert-Bernard Bongo le 30 décembre 1935 dans une bourgade de la province du Haut-Ogoué, rebaptisée plus tard Bongoville, ce Téké (l'ethnie bantoue minoritaire) fait ses études primaires et secondaires au Congo. Après son service militaire, il devient un agent subalterne des services secrets français et travaille aussi comme commis des postes.

 

Mais l'ambitieux Bongo saura tracer sa voie jusqu'aux plus hautes destinées dans le sillage du premier président du Gabon indépendant, Léon Mba. En 1960, Bongo est son vice-président et son bras droit avant de lui succéder après sa mort en 1967, avec la bénédiction du grand manitou des «affaires africaines et malgaches» à l'Élysée, Jacques Foccart.

 

En 1968, il fonde le Parti démocratique gabonais, parti unique jusqu'à l'instauration en 1990 d'un pluralisme de façade. Jusqu'au bout, Omar Bongo est resté l'unique détenteur d'un pouvoir dont il fut la clé de voûte. Habile et madré, il n'a pas son pareil pour verrouiller une campagne électorale (les scrutins se déroulent à échéance régulière) et monnayer le ralliement de ses opposants ou les museler. L'homme sait aussi se muer en caméléon quand il le faut. Pour obtenir une audience avec Paul VI, il se fait baptiser catholique. En 1973, il se convertit à l'islam et devient El Hadj Omar Bongo Ondimba, afin, dit-on, de s'attirer les bonnes grâces des pays de l'Opep, en majorité musulmans…

 

Omniprésence de la famille

 

Le 27 novembre 2005, il est réélu avec 79 % des suffrages lors d'élections que l'opposition juge entachées de fraudes massives. Imperturbablement, le «doyen» donne une fois de plus raison aux affiches qui s'étalent partout dans le pays : «Bongo, j'en veux toujours plus !»

 

Le nerf de la guerre, il est vrai, ne lui a jamais manqué. Peuplé de 1,3 million d'habitants seulement, l'«émirat gabonais» est un pays riche de son pétrole, de sa filière bois et de ses gisements de manganèse et de fer. En quarante ans de règne, toutefois, Omar Bongo n'aura que très modérément fait fructifier cette manne. Malgré ses immenses ressources naturelles, le pays se classe toujours 123e sur 177 au classement de l'indicateur de développement humain des Nations unies. Près d'un demi-siècle de pouvoir ne lui aura pas laissé le temps de construire plus de 900 kilomètres de routes…

 

Impeccablement sanglé dans ses costumes Smalto ou drapé dans une cape à la Mandrake, Omar Bongo ne boudait pas la scène diplomatique. On le retrouvait en médiateur dans nombre de conflits et de différends africains, toujours prompt à endosser la tenue du sage que lui valait de facto son ancienneté parmi ses pairs.

 

Autre clé du système Bongo, son clan. Au gouvernement comme dans l'administration, l'économie ou les médias, la famille du président est omniprésente. L'homme, il est vrai, n'a jamais ménagé sa virilité, la rumeur publique allant jusqu'à lui attribuer plusieurs dizaines d'enfants. Proche parmi les proches, sa fille Pascaline dirige son cabinet. Le mari de celle-ci, Paul Toungui, est ministre de l'Économie et des Finances. Le fils préféré du président, Ali, souvent présenté comme un possible successeur, est ministre de la Défense. «Il n'y aura pas de dynastie Bongo», se plaisait-il à dire. À voir. Même si le baobab est à terre, il est fort probable que l'après-Bongo portera, d'une façon ou d'une autre, la marque du clan.

 

Le Figaro.

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Le défunt président gabonais n'avait pas le souci de ses citoyens. Il a bien servi les intérêts de ses hommes, de la France et des hommes politiques français. Il a aussi enrichi ses proches et son entourage immédiat vus les nombreux patrimoines achetés rubis sur ongle en France et en Suisse sans parler des comptes bancaires bien garnis laissés en "jachère" pour ses vieux jours et ceux de sa famille et proches et dont la justice française n'a pas encore dit son dernier mot de toutes cette richesse accumulée depuis des années grâce à la manne pétrolière et de son ange gardien "Elf Aquitaine". Le peuple gabonais quant à lui reste le dindon de la farce.

 

Un tyran est mort et c'est une grande joie. Mais beaucoup de Gabonais ont peur que le fils d'Omar Bongo, Ali, prenne la tête du pays. Le peuple souhaite une élection libre, que la loi soit respectée dans tout son ensemble. Beaucoup déplorent que la presse française parle tant de son fils, Ali Bongo, comme successeur. L'État français veut un Bongo bis pour pérenniser sa politique "colonisatrice" d'accaparemment des ressources naturelles que regorge le Gabon.

La population est dans la crainte. Elle redoute que le fils ne prenne le pouvoir par la force alors qu'il n'a aucune légitimité au sein de ses concitoyens.

 

Le flou regne désormais pour la succession du defunt Bongo et certains craignent un éclatement du pays à la "somalie".

 

Les éléctions anticipées sont la seule issue à la préservation de quelques acquis démocratiques du moins ce qui en reste.

 

gk.

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Le défunt président gabonais n'avait pas le souci de ses citoyens. Il a bien servi les intérêts de ses hommes, de la France et des hommes politiques français. Il a aussi enrichi ses proches et son entourage immédiat vus les nombreux patrimoines achetés rubis sur ongle en France et en Suisse sans parler des comptes bancaires bien garnis laissés en "jachère" pour ses vieux jours et ceux de sa famille et proches et dont la justice française n'a pas encore dit son dernier mot de toutes cette richesse accumulée depuis des années grâce à la manne pétrolière et de son ange gardien "Elf Aquitaine". Le peuple gabonais quant à lui reste le dindon de la farce.

 

Un tyran est mort et c'est une grande joie. Mais beaucoup de Gabonais ont peur que le fils d'Omar Bongo, Ali, prenne la tête du pays. Le peuple souhaite une élection libre, que la loi soit respectée dans tout son ensemble. Beaucoup déplorent que la presse française parle tant de son fils, Ali Bongo, comme successeur. L'État français veut un Bongo bis pour pérenniser sa politique "colonisatrice" d'accaparemment des ressources naturelles que regorge le Gabon.

La population est dans la crainte. Elle redoute que le fils ne prenne le pouvoir par la force alors qu'il n'a aucune légitimité au sein de ses concitoyens.

 

Le flou regne désormais pour la succession du defunt Bongo et certains craignent un éclatement du pays à la "somalie".

 

Les éléctions anticipées sont la seule issue à la préservation de quelques acquis démocratiques du moins ce qui en reste.

 

Et dire que

.... cinq minutes avant

.... de mourir

.... il etait encore vivant

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Guest MARCEL
Le défunt président gabonais n'avait pas le souci de ses citoyens. Il a bien servi les intérêts de ses hommes, de la France et des hommes politiques français. Il a aussi enrichi ses proches et son entourage immédiat vus les nombreux patrimoines achetés rubis sur ongle en France et en Suisse sans parler des comptes bancaires bien garnis laissés en "jachère" pour ses vieux jours et ceux de sa famille et proches et dont la justice française n'a pas encore dit son dernier mot de toutes cette richesse accumulée depuis des années grâce à la manne pétrolière et de son ange gardien "Elf Aquitaine". Le peuple gabonais quant à lui reste le dindon de la farce.

 

Un tyran est mort et c'est une grande joie. Mais beaucoup de Gabonais ont peur que le fils d'Omar Bongo, Ali, prenne la tête du pays. Le peuple souhaite une élection libre, que la loi soit respectée dans tout son ensemble. Beaucoup déplorent que la presse française parle tant de son fils, Ali Bongo, comme successeur. L'État français veut un Bongo bis pour pérenniser sa politique "colonisatrice" d'accaparemment des ressources naturelles que regorge le Gabon.

La population est dans la crainte. Elle redoute que le fils ne prenne le pouvoir par la force alors qu'il n'a aucune légitimité au sein de ses concitoyens.

 

Le flou regne désormais pour la succession du defunt Bongo et certains craignent un éclatement du pays à la "somalie".

 

Les éléctions anticipées sont la seule issue à la préservation de quelques acquis démocratiques du moins ce qui en reste.

 

gk.

 

Bonjour Ami.

C'est vrai que c'était un tyran

de la pire éspèce.Je me rappelle

une fois à Ben-Aknoun(séminaire de l'OAT)

j'avais refusé de lui serrer la main.

C'était l'étonnement général

mais je m'en foutais.

Il est mort dans la clinique la plus

prestigieuse de Barcelone.

 

AU SUIVANT.

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As tourists, who travel in China for their first time, most are willing to spend their first destination of China Vacations is Tibet to see the beautiful highland and its temple. In Dagze County 60 kilometers to the east of Lhasa, one of the famous attractions of Tibet Vacations, Gandan Monastery is one of the three great monasteries in Lhasa and one of the six great monasteries of the Gelug Sect. Gandan means happiness and contentedness in Tibetan. The Ganden Monastery was built in early 15th century and the main buildings include the Coqen Hall, the Chamber of Zonggaba and the College of Yangbajian. Built in the 8th century, Samye Monastery was the first Buddhist monastery to be founded in Tibet. It is also notable as the site of the "Great Debate" (792-794) between the Indian Mahayanists and Chinese Chán (Zen) Buddhists.Samye is famous for its sacred mandala design: the central temple symbolizes the legendary Mount Meru, center of the universe. It is a popular pilgrimage destination for Tibetan Buddhists, some of whom travel on foot for weeks to reach it. The first Tibetan monks were ordained here after examination, and are referred to as the Seven Examined Men. Over the centuries Samye has been associated with various schools of Tibetan Buddhism. The best time for trekking to enjoy your China Tour in Tibet is from May to Nov. it is also the scarce snow-covered period for quite a number of pilgrims and to go out trekking travelers. This ltinerary is well-known for trekking for Tibet Travel,usually one way .it is the most classic route to climb the saddle back ( 4800m). along the way ,you can see the most beautiful scenery ,such as broad Brahmaputra River and snow-capped mountains .

 

 

 

Omar Bongo, la mort du doyen de la Françafrique

 

 

il s'est réincarné et fait apparamment dans un autre registre...

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