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Le Bac des femmes n’est pas le Bac des hommes.


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Si après l’Indépendance, c’était le bac, ou les chèvres pour les garçons, pour les filles algériennes, c’était le bac ou l’enterrement. Peu d’Algériennes de la génération Rotana se souviennent de ce que représentait le bac pour les femmes algériennes. Pas seulement l’accès aux études supérieures et à l’université, mais surtout, l’accès à la Vie. Les études pour les filles algériennes ont été un pari et il fallait du courage pour tenir tête à des siècles de ségrégation sexuelle, à de lourdes traditions et à une mentalité encore très nationale. Une fille, qui poursuivait ses études était condamnée d’avance par le tribunal des préjugés et était vue comme une candidate à la débauche, plutôt que comme une candidate à l’égalité des chances. Et à chaque réussite, il fallait saluer le courage de ces pères de femmes algériennes, qui ont su dire non à la pesanteur et aux que dit-on, pour que leurs filles ne finissent pas en cuisinières, mais en médecins, avocates et institutrices. Encore aujourd’hui, les études pour une Algérienne ont ce sens de la liberté, plutôt que celui de l’apprentissage du Savoir. Dans les écoles et les universités, les filles algériennes gardent la main haute sur les meilleures moyennes et les superbes réussites par défi. Elles ne finiront pas toutes chirurgiennes et trop souvent, ces belles prouesses n’empêcheront pas des carrières interrompues par les mariages et le retour au douar, mais le jeu valait le sacrifice. C’est pourquoi encore aujourd’hui, s’il faut saluer la réussite d’un Algérien au bac par des you-yous, il faut saluer la réussite d’une algérienne par un hymen national.

 

M.M

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Guest kastor
Encore aujourd’hui, les études pour une Algérienne ont ce sens de la liberté, plutôt que celui de l’apprentissage du Savoir. Dans les écoles et les universités, les filles algériennes gardent la main haute sur les meilleures moyennes et les superbes réussites par défi.

M.M

 

aujourd'hui, a mon sens, justement, ce n est pas tellement un defi, et ça na pas le sens de se liberer, pourkoi?

déja, le taux de réussite chez les filles est plus élevée, ça prouve que ce n'est pas rare qu'une fille réussisse, ce qui fait que cette liberté et ce défi qui était recherchée juste aprés l'independance, est aujourd'hui , disons, à la portée de tout le monde, en plus de quelques facteurs qui ont banaliser le bac

et je crois que c'est cette génération de femme d'aprés 62 qui a préparé le terrain à la génération actuelles.

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je crois que y'a une mauvaise lecture des statistiques , il est dit qu'il y'a beaucoup plus d'étudiantes que d'étudiants dans les universités, il y'a sa , mais y'a aussi le fait que les femmes sont plus nombreuse en Algérie , il y'a même des régions ,ou il y'a 1 homme pour 11 femmes (quand mon prof ma montré les chiffres j'ai été subjugué)

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