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Plus de 10 milliards de dollars échappent au fisc chaque année en Algérie


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mercredi 17 juin 2009.

 

Les PME en Algérie étouffent, elles n’arrivent plus à lutter contre le marché informel qui, pratiquement, leur croque leur chiffre d’affaires.

 

C’est le cri d’alarme lancé mardi lors du Forum d’El Moudjahid par des chefs de PME qui appellent du pied une intervention énergique des pouvoirs publics pour assainir le secteur.

 

Experts et économistes se sont accordés à dire, lors de ce forum, que le développement des PME algériennes passe par une lutte efficace contre le marché informel et un soutien accru pour exporter leurs produits.

 

La création de nouvelles PME et le développement de celles qui existent déjà exigent également une facilitation de l’accès au financement ainsi qu’un accompagnement notamment au cours des premières années de leur création, estiment-ils.

 

« L’administration doit jouer à la fois le rôle de facilitateur et de contrôleur en faveur des PME », estime une chef d’entreprise, Mme Nacera Haddad, selon laquelle « il n’est pas utile de créer de nouveaux dispositifs de financement des PME et que ceux qui existent déjà suffisent à condition de les rendre plus efficaces ».

 

La problématique est claire, autant pour les investisseurs qui ont monté des PME légères, le plus souvent familiales, que pour l’Etat : comment rivaliser avec les produits importés à bas coût, le plus souvent des produits achetés en gros et au rabais, et particulièrement les importations de Chine.

 

Les produits contrefaits, importés à coup de milliards de dollars, rivalisent aujourd’hui avec ceux des PME algériennes, qui n’arrivent pas à placer durablement leurs produits sur le marché national.

 

Plus que le coût qui est dissuasif, il y a surtout la qualité et la compétitivité des produits des PME algériennes qui posent problème. A l’export, les produits algériens n’arrivent pas à dépasser nos frontières, malgré les accords de mise à niveau, notamment conclus dans le cadre des avenants de l’accord d’association avec l’Union européenne.

 

Les programmes MEDA, qui devaient permettre aux entreprises algériennes de se mettre à niveau par rapport au marché européen et de fonctionner selon des normes de production, de rendement et de vente très pointues, n’ont jusqu’à présent rien donné.

 

Pire, l’orientation générale est au tout à l’import, ce qui pénalise lourdement les PME algériennes, mal équipées pour mener une guerre de tranchées de longue haleine aux produits importés, d’Europe et d’ailleurs.

 

Mais pour l’économie nationale, cela a un chiffre : plus de 10 milliards de dollars échappent au fisc.

 

Car, selon le président du Forum des chefs d’entreprises, M. Réda Hamiani, les revenus du secteur informel, notamment celui des artisans et de la chaîne des petites PME non déclarées, totaliseraient 17% des revenus nationaux, se situant entre 300 et 600 milliards de dinars, soit 13% du PIB hors hydrocarbures.

 

Ce secteur engendre un manque à gagner pour les recettes budgétaires de l’Etat estimé à 162 milliards de dinars, dont 42 milliards de dinars des revenus d’IRG et 120 milliards de dinars des revenus des organismes de sécurité sociale, précise M. Hamiani.

 

Le président de la Chambre algérienne de commerce et de l’industrie (CACI), M. Brahim Bendjaber, estime de son côté que plus de « 10 milliards de dollars de chiffres d’affaires d’entreprises et d’artisans activant dans le secteur informel échappent au contrôle de l’administration fiscale », un montant « qui devrait générer des recettes fiscales entre 3 et 6 milliards de dollars ».

 

Il est évident que le secteur informel est très dynamique, et les PME non déclarées arrivent à placer leurs produits sur un marché d’ailleurs non réglementé.

 

Les raisons de cette situation qui lamine la situation des PME algériennes, incapables autant de s’assurer d’importantes parts de marché sur le plan national que de placer leurs produits à l’international, sont multiples : le manque de dynamisme des PME, les blocages de l’administration, la bureaucratie et le manque de crédits d’investissement, sur fond de fiscalité à sens unique.

Les PME algériennes sont asphyxiées également... par la fiscalité à l’algérienne.

 

Le Quotidien d’Oran

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10 milliars de dollars qui devaient rentrer dans les caisses de l'état pour subvenir aux besoins des citoyens en matière de couverture sociale .

 

10 milliars que les escrocs et les spéculateurs partagent entre eux avec la bénédiction et la complicité d'un nombre important de fonctionnaires de l'état et la protection de beaucoup d'hommes forts en algérie.

 

Il est temps que ca change, vous ne trouvez pas?

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  • 6 months later...
mercredi 17 juin 2009.

 

Les PME en Algérie étouffent, elles n’arrivent plus à lutter contre le marché informel qui, pratiquement, leur croque leur chiffre d’affaires.

 

C’est le cri d’alarme lancé mardi lors du Forum d’El Moudjahid par des chefs de PME qui appellent du pied une intervention énergique des pouvoirs publics pour assainir le secteur.

 

Experts et économistes se sont accordés à dire, lors de ce forum, que le développement des PME algériennes passe par une lutte efficace contre le marché informel et un soutien accru pour exporter leurs produits.

 

La création de nouvelles PME et le développement de celles qui existent déjà exigent également une facilitation de l’accès au financement ainsi qu’un accompagnement notamment au cours des premières années de leur création, estiment-ils.

 

« L’administration doit jouer à la fois le rôle de facilitateur et de contrôleur en faveur des PME », estime une chef d’entreprise, Mme Nacera Haddad, selon laquelle « il n’est pas utile de créer de nouveaux dispositifs de financement des PME et que ceux qui existent déjà suffisent à condition de les rendre plus efficaces ».

 

La problématique est claire, autant pour les investisseurs qui ont monté des PME légères, le plus souvent familiales, que pour l’Etat : comment rivaliser avec les produits importés à bas coût, le plus souvent des produits achetés en gros et au rabais, et particulièrement les importations de Chine.

 

Les produits contrefaits, importés à coup de milliards de dollars, rivalisent aujourd’hui avec ceux des PME algériennes, qui n’arrivent pas à placer durablement leurs produits sur le marché national.

 

Plus que le coût qui est dissuasif, il y a surtout la qualité et la compétitivité des produits des PME algériennes qui posent problème. A l’export, les produits algériens n’arrivent pas à dépasser nos frontières, malgré les accords de mise à niveau, notamment conclus dans le cadre des avenants de l’accord d’association avec l’Union européenne.

 

Les programmes MEDA, qui devaient permettre aux entreprises algériennes de se mettre à niveau par rapport au marché européen et de fonctionner selon des normes de production, de rendement et de vente très pointues, n’ont jusqu’à présent rien donné.

 

Pire, l’orientation générale est au tout à l’import, ce qui pénalise lourdement les PME algériennes, mal équipées pour mener une guerre de tranchées de longue haleine aux produits importés, d’Europe et d’ailleurs.

 

Mais pour l’économie nationale, cela a un chiffre : plus de 10 milliards de dollars échappent au fisc.

 

Car, selon le président du Forum des chefs d’entreprises, M. Réda Hamiani, les revenus du secteur informel, notamment celui des artisans et de la chaîne des petites PME non déclarées, totaliseraient 17% des revenus nationaux, se situant entre 300 et 600 milliards de dinars, soit 13% du PIB hors hydrocarbures.

 

Ce secteur engendre un manque à gagner pour les recettes budgétaires de l’Etat estimé à 162 milliards de dinars, dont 42 milliards de dinars des revenus d’IRG et 120 milliards de dinars des revenus des organismes de sécurité sociale, précise M. Hamiani.

 

Le président de la Chambre algérienne de commerce et de l’industrie (CACI), M. Brahim Bendjaber, estime de son côté que plus de « 10 milliards de dollars de chiffres d’affaires d’entreprises et d’artisans activant dans le secteur informel échappent au contrôle de l’administration fiscale », un montant « qui devrait générer des recettes fiscales entre 3 et 6 milliards de dollars ».

 

Il est évident que le secteur informel est très dynamique, et les PME non déclarées arrivent à placer leurs produits sur un marché d’ailleurs non réglementé.

 

Les raisons de cette situation qui lamine la situation des PME algériennes, incapables autant de s’assurer d’importantes parts de marché sur le plan national que de placer leurs produits à l’international, sont multiples : le manque de dynamisme des PME, les blocages de l’administration, la bureaucratie et le manque de crédits d’investissement, sur fond de fiscalité à sens unique.

Les PME algériennes sont asphyxiées également... par la fiscalité à l’algérienne.

 

Le Quotidien d’Oran

 

bonjour,

desolé de vous le rappeller, pas mal de capitaux investis on echappé a l'impot!

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bonjour,

desolé de vous le rappeller, pas mal de capitaux investis on echappé a l'impot!

 

Le problème actuel en Algérie, c’est qu’il y a trop dévasions fiscal, car la fiscalité est trop importante,

Si on utilise la courbe de Laffer, que je crois corresponds vraiment a la situation actuelle

Le résulta sera le suivant : si on réduit le taux d’imposition, la mase sera moins importante vis-à-vis des contribuables, le nombre de contribuable va augmenter et l’évasion dévaler et au total les recettes fiscale seront plus attractifs

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Systémique

 

C'est le système Algérien dans sa globalité qui "marche" comme ça.

10 milliards qui échappent au FISC celà ne veut absolument rien dire car ces 10 milliards (à supposer que ce chiffre soit vrai) sont répartis ailleurs en commissions et en revenus "non déclarés" et se traduisent par des somptueuses villas ici et ailleurs, des voitures sde luxes et autres signes de richesse :mdr:.

Mais je pense que cette question n'a pas à être posée en ces termes puisque on nne peut même pas parler de 10 ou 20 milliards car personne n'a les bases réelles pour "balancer" ce chiffre :mdr:

Celà me rappelle les fameux 26 milliards que nous a balancés un ex-premier ministre :mdr::mdr::mdr:

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10 milliars de dollars qui devaient rentrer dans les caisses de l'état pour subvenir aux besoins des citoyens en matière de couverture sociale .

 

10 milliars que les escrocs et les spéculateurs partagent entre eux avec la bénédiction et la complicité d'un nombre important de fonctionnaires de l'état et la protection de beaucoup d'hommes forts en algérie.

 

Il est temps que ca change, vous ne trouvez pas?

 

Oui, c'est vrai, vous avez raison, c'est intolérable...

:Lighten:J'ai une idée.

 

Faut créer un Front de Libération National, qui va balayer et foutre dehors tous ceux qui profitent du peuple algérien, qui lui font "suer le burnous" et qui ne redistribuent rien des richesses du pays... des colons en quelque sorte.

 

Ainsi l' Algérie gagnera son indépendance et tous ses fils et ses filles vivront dans l'opulence et le bien-être grâce aux richesses du pays...

Qu'en pensez-vous ???

:mdr:

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Oui, c'est vrai, vous avez raison, c'est intolérable...

:Lighten:J'ai une idée.

 

Faut créer un Front de Libération National, qui va balayer et foutre dehors tous ceux qui profitent du peuple algérien, qui lui font "suer le burnous" et qui ne redistribuent rien des richesses du pays... des colons en quelque sorte.

 

Ainsi l' Algérie gagnera son indépendance et tous ses fils et ses filles vivront dans l'opulence et le bien-être grâce aux richesses du pays...

Qu'en pensez-vous ???

:mdr:

 

je vois de qui tu parle:mdr: les redressements existent heureusement:D

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  • 3 weeks later...

je rigole quand je lis des trucs comme ça , vous parler de pme

alors messieurs les representants de pme :rolleyes:

excuser moi cela me fait marrer dabord qu'ils commence payer des impots

car en algerie je crois le seul qui paye des impots est le salarié qui est prelevé sur salaire mais les autres a part la corruption celle don je parle a chaque fois

qui emmerde le citoyen au quotidien alors il ce pligne des non declarés

ces messieurs des pme ;)ho mon clavier a glissé

j'ai cotoyer pour affaires des mecs comme ça ils ne pensent qu'au kasch

ils exploitent leurs salariés ,et ça ose s'appeler investisseur ou patron

mais ils n'arrivent meme pas a la cheville des patrons europeen

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