Acceptez nos excuses, Monsieur Abderrezak !

[etoileadam 10]

Abderrezak El Para, emboîtant le pas à Hassan Hattab –si j’ose dire- appelle ses frères des montagnes à déposer les armes et à réintégrer la grande machine à laver les crimes qu’est devenue la maison Algérie. Dans sa lettre, l’ancien parachutiste de Biskra explique son geste par le fait qu’il ne reconnait plus le GSPC dans lequel il a combattu. Aujourd’hui, nous dis ce grand soldat, il y a dérive. Avant, précise t-il la larme à l’œil, nos cibles, c’était les militaires et les forces de sécurité. Aujourd’hui, le GSPC s’attaque indifféremment aux militaires et aux civils, femmes, enfants et vieillards. Et çà, le soudard au cœur tendre ne le supporte plus ! Merde alors ! Il était moins une que je sorte mon paquet de Kleenex et que je lui essuie ses larmes, en écrasant au passage les miennes. Voilà qu’officiellement, dans des communiqués rédigés et diffusés à partir de résidences dépendant de l’état algérien, des chefs tangos nourris, blanchis par ce même Etat se disent nostalgiques du temps où le GSPC frappait les bonnes cibles. Leur repentir n’est pas motivé par la volonté d’expier leurs anciens crimes, 43 militaires assassinés par le groupe El Para à Theniet El-Abed en 2003, pour ne citer que cette tuerie, mais juste suscité par des « erreurs de ciblage » de plus en plus récurrentes et qui ne servent plus la cause islamiste. Je ne sais pas pour vous, mais moi, dès aujourd’hui, je prépare mes excuses. Je vais soigneusement les rédiger, les mettre en mémoire dans mon ordinateur et les tenir prêtes. Car le temps où il nous faudra nous confondre en excuses devant le valeureux Monsieur Abderrezak n’est pas loin. C’est parfaitement dans la logique de ce pays où les trains regardent passer les vaches !

 

Le Fumeur de thé

Ta cervelle s'arrête

[Guest Didine RAYAN]

le criminel qui a zigouillé les algériens avec une rare violence, qui a pillé les douars, et canardé nos bidasses durant les années 90, se rend compte en 2OO9.

 

Enfant de P..., qu'il creve en prison

De toute façon l'Allemagne l'attend au tournant d'une amnestie