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un topic pour dire n'importe nawak II


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la signature de celeste.

 

Au printemps le sommeil ne cesse dès l'aurore

 

Partout se font ouïr les gazouillis d'oiseaux

 

La nuit s'achève enfin dans le souffle des eaux,

 

Qui sait combien de fleurs seront tombées encore?

 

Mao Haojan

 

moi je sais combien de fleurs seront tombees encore.AUCUNE.

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Et bien tu as tors car les fleurs tombent à chaque automne et au printemps les arbres fleurissent

Les femmes passent par ces saisons et elles se fanent laissons comme trace que leur histoire qui témoignera de leur beauté

Les épines des roses témoignent elles des marques du temps qui rident nos fronts

Ahh mon cher oran comme ce sujet me touche et me tracasse ………

Mais il est l’heur pour moi que je m’y fasse car comme les mes amies les roses je ne puis y échapper ….

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voila je veux sortir pr aller voir quelqu un mais je ne sais quoi dire a mon pere par peur de me faire recaler

 

snifffffffffffffff jen ai marre

 

jaime pas les mensonges!!!!

 

en plus il pleut fait chier prquoi etre une femme:!: et surtt prquoi etre maghrebine pf

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  • 2 weeks later...

Youpiii ! Un topic pour dire n'importe quoi ! Tiens, c'est le fun, j'ai pas sommeil et je me demandais, justement, où est-ce que je pourrais écrire n'importe quoi. Ben, y a des nuits comme ça. Une sorte de démangeaison au bout des doigts qui m'empêche d'aller me coucher. Deux cas, alors : Ou je prends mon carnet noir et j'enfile quelques notes. Ou je me mets devant l'ordi et je caresses le clavier.

 

C'est comme maintenant. Minuit passé. Et pas sommeil. Hier aussi, pas sommeil. C'est vrai qu'hier j'ai fait une longue sieste l'après-midi, because la platitude des marchés. Dieu que les marchés boursiers sont tranquilles ce début de juin. Rien ne bouge, l'once d'or oscille entre 665$ et 675$, le baril de pétrole est au neutre à quelques 64$, les biotechs foutent rien et les technos sont dans un profond sommeil. Y a les matériaux mais c'est pas fort comme mouvement, l'uranium aussi, mais les titres ne suivent pas le spot, et la spéculation dessus est assez dangereuse... Anyway, c'est juste pour dire que quand le travail est ennuyeux, ben, je fais la sieste. Et un peu de vélo aussi. Une heure au max.

 

Et hier, à peine 20 minutes en vélo. Soudain sans une goutte d'avertissement, l'orage, le déluge. Je me suis précipité dans une entrée menant à un bungalow et à son garage ouvert...

 

- Excusez-moi, puis-je m'abriter un instant ?

 

Je pédalais sur le Boulevard Gouin, direction ouest... Dans le garage, un homme, un chiffon à la main, astiquait un de ces mini-tracteurs qui servent à tondre le gazon. L'engin, de couleur rouge, visiblement neuf, étincelait déjà de tous ses chromes mais ce n'était pas assez, l'homme continuait de le lustrer, reculant parfois d'un pas, comme le peintre décolle de son chevalet pour juger de l'ensemble, il penchait la tête pour déjouer les reflets et revenait frotter une tache invisible...

 

- Belle machine, dis-je poliment. Elle est neuve ?...

 

- Deux semaines. Elle était à 6000$, mais je l'ai eue pour 5200$...

 

- Vous avez grand de terrain ?

 

- Assez, oui. Tout ça, tout ce qui est coupé, voyez ? Je viens juste de finir.

 

Il me montrait un espace tondu ras, grand comme deux terrains de football...

 

- Ciel mais ça doit prendre un temps fou ?

 

- Deux jours! Et deux tanks d'essence ! Avec le plus petit tracteur que j'avais avant ça me prenait trois jours, c'est pour ça que j'ai changé...

 

- Pourquoi en couper si grand ?

 

- C'est plus beau... Regardez le petit coin que j'ai oublié près de la grange ? Les mauvaises herbes et les autres cochonneries là bas ? Eh bien c'était comme ça à la grandeur, avant que je coupe...

 

La pluie continuait de tomber. Il reprit la toilette de son tracteur. Je l'observais à la dérobée: un homme d'un certain âge, ordinaire, moyen. Rien de spécial. Un nord-américain de 50-55 ans...

 

- Comment faisait-on avant, je veux dire avant la tondeuse à gazon ?

 

- Mon père coupait à la faux. Mais il coupait beaucoup moins grand. C'était moins propre...

 

En reprenant la piste, je me disais que quand cet homme-là était un enfant, dans les années 50, on commençait à annoncer la civilisation des loisirs. Il y avait ceux qui disaient que le progrès libérerait l'homme du travail. Et il y avait ceux, pas du tout d'accord, qui prédisaient que le progrès asservirait l'homme à la machine... Moi, à l'époque, je disais rien parce que j'étais pas venu au monde encore. Mais aujourd'hui, je m'étonne que personne n'avait prévu que le progrès porterait l'homme à tondre de plus en plus de gazon autour de chez lui. Personne n'avait prévu que le progrès enchainerait l'homme à son propre ennui.

 

Ben voilà, plus de démangeaisons. Je vais pouvoir dormir. Bonne nuit.

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  • 9 months later...

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