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Ce n'est pas une surprise : jeudi 17 mai, la grande majorité des Algériens a boudé les urnes des élections législatives. Selon les résultats officiels, le taux de participation n'a pas dépassé 35 %, un chiffre que nombre d'observateurs sur place estiment, en outre, gonflé par les autorités. Cette abstention massive témoigne du peu d'intérêt des Algériens pour un scrutin législatif sans enjeu, le troisième depuis celui qui, au début des années 1990, vit les islamistes arriver aux portes du pouvoir et le pays sombrer dans la "sale guerre".

 

Il est vrai que, à Alger, la réalité du pouvoir est détenue par le chef de l'Etat et une poignée de responsables des services de sécurité. Le Parlement n'est qu'une chambre d'enregistrement contrôlée par le pouvoir exécutif. Les électeurs le savent parfaitement. Jamais, pourtant, depuis l'indépendance de l'Algérie, en 1962, le taux de participation n'avait été aussi faible. Lors des législatives précédentes, il était officiellement de 46 %.

 

La vraie surprise de ce scrutin est venue d'ailleurs. A la suite de bourrages d'urnes, de violences et d'incidents divers provoqués par le Front de libération nationale (FLN), l'ancien parti unique, la Commission nationale de surveillance des élections s'est adressée au chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, pour lui demander de "mettre fin aux abus graves", qui ont "dépassé les limites des cas isolés". C'est une première, significative. Car le président de cette commission, Saïd Bouchaïr, n'est autre que l'ancien président du Conseil constitutionnel. En 1997, lors d'élections locales entachées, elles aussi, de fraudes massives, le même homme n'avait rien trouvé à y redire. Il avait entériné la mascarade électorale et les partis avaient protesté en vain.

Qu'un homme du sérail comme M. Bouchaïr se manifeste aujourd'hui publiquement témoigne que la guerre de succession est lancée en Algérie. Niée par son entourage, occultée par les médias, la maladie du chef de l'Etat est un secret de Polichinelle. Dans l'ombre, des clans s'activent pour lui trouver un successeur acceptable par l'armée et les services de sécurité.

 

 

C'est dans ce contexte que l'émoi de la commission doit s'analyser. Elle est un signal de défiance envoyé au patron du FLN, l'actuel premier ministre, Abdelaziz Belkhadem. L'homme inquiète certains milieux sécuritaires, qui le jugent trop proche des islamistes. Les "décideurs", comme on appelle en Algérie ceux qui détiennent le pouvoir, ne sont pas tous disposés à voir le chef du gouvernement succéder à M. Bouteflika le jour où il disparaîtra. La bataille de succession est bel et bien engagée. Elle l'est comme d'habitude, à l'abri des regards des citoyens et hors tout processus un tant soit peu démocratique. Il est malheureusement difficile d'imaginer que le pouvoir puisse ainsi regagner la confiance des Algériens.

 

Le Monde

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Ce n'est pas une surprise : jeudi 17 mai, la grande majorité des Algériens a boudé les urnes des élections législatives. Selon les résultats officiels, le taux de participation n'a pas dépassé 35 %, un chiffre que nombre d'observateurs sur place estiment, en outre, gonflé par les autorités.

 

Cette abstention massive témoigne du peu d'intérêt des Algériens pour un scrutin législatif sans enjeu, le troisième depuis celui qui, au début des années 1990, vit les islamistes arriver aux portes du pouvoir et le pays sombrer dans la "sale guerre".

Je pense que cette abstention témoigne d'une part la démission du peuple, plusieurs fois avérée, de la Chose politique, de manière générale,

 

et d'autre part, le fait que le peuple, encore que dans les conditions les meilleures, s'est toujours interressé plus au Elections de "personnes" que de "Partis", notamment, les Communales et les Présidentielles.

 

L'Indicateur relatif à la participation populaire aux élections législatives de ce mois n'est pas le même devant être pris en tant que tel, comme indicateur d'analyse des prochaines élections des collectivités locales.

 

Il est vrai que, à Alger, la réalité du pouvoir est détenue par le chef de l'Etat et une poignée de responsables des services de sécurité. Le Parlement n'est qu'une chambre d'enregistrement contrôlée par le pouvoir exécutif.

Je ne pense pas que le Parlement soit tout à fait contôlé par la même main.

Qu'il soit totalement contrôlé, celà est possible, mais par des Courants claniques antagonistes qui font que le Pouvoir ne soit pas uni et ne soit pas en situation d'équilibre stable.

 

Parcontre, le Pouvoir dont il est question ici, à savoir celui qui représente réellement l'Exécutif, a changé de mains, même s'il est encore détenu, en partie, par cette "poignée de responsables des services de sécurité" (pour reprendre les termes de 'LE MONDE'

 

Cette poignée a bien été l'objet d'une refonte presque totale mais surtout en "Quantité". Elle s'est vue amputée, de 'manière scientifique' de la majorité de son ancienne composition. Ce qui rend la nouvelle configuration du Pouvoir cohérente mais davantage sujette à être désiquilibrée.

 

La vraie surprise de ce scrutin est venue d'ailleurs. [..]

Qu'un homme du sérail comme M. Bouchaïr se manifeste aujourd'hui publiquement témoigne que la guerre de succession est lancée en Algérie.

Si l'on parle de "guerre", ce serait entre qui et qui ?

La guerre est bien là, mais tout est dans le fait d'entrevoir de qui s'agit il ;)

 

Niée par son entourage, occultée par les médias, la maladie du chef de l'Etat est un secret de Polichinelle. Dans l'ombre, des clans s'activent pour lui trouver un successeur acceptable par l'armée et les services de sécurité.

Je pense que chaque clan, ou chacun des deux clans, (tout dépend) cherchent à se trouver le 'Candidat ' le plus à même de leur permettre d'asseoir leur autorité, pour les uns, et de récupérer leur pouvoir, pour les autres.

 

C'est dans ce contexte que l'émoi de la commission doit s'analyser. Elle est un signal de défiance envoyé au patron du FLN, l'actuel premier ministre, Abdelaziz Belkhadem. L'homme inquiète certains milieux sécuritaires, qui le jugent trop proche des islamistes. Les "décideurs", comme on appelle en Algérie ceux qui détiennent le pouvoir, ne sont pas tous disposés à voir le chef du gouvernement succéder à M. Bouteflika le jour où il disparaîtra.

Que Belkhadem inquiète, honnêtement, j'en ris.

Que Belkhadem inquiète certains mileux sécuritaires, alors là j'en doute fort.

 

Parcontre, que Ouyahia inquiète, je dirais Oui,

 

 

 

Enfin, J'ai toujours pensé et cru, depuis le coup d'Etat scientifique du 08 avril 2004 que la période 2004 - 2009 devait constituer pour les nouveaux pôles du Pouvoir une période de transition où il ont plus qu'intérêt à renforcer leur acquis post-electoral, et se donner les moyens IRREVERSIBLES de cohésion de la nouvelle configuration et de se permettre une Sortie des affaires politiques sans risque d'effet Boomerang.

 

Electriquement,

 

 

 

 

PS : Admin, j'ai répondu au journaliste du Journal LE Monde ;)

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PS : Admin, j'ai répondu au journaliste du Journal LE Monde ;)

 

Je sais bien mon frère ! :04:

Je te remercie pour cette analyse bien que parfois il est difficile de comprendre où est-ce que tu veux en venir dans la mesure où tu utilises un ton un peu enigmatique pour parler des choses qui ne sont pas faites pour être dites dans un forum ;)

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Je sais bien mon frère ! :04:

Je te remercie pour cette analyse bien que parfois il est difficile de comprendre où est-ce que tu veux en venir dans la mesure où tu utilises un ton un peu enigmatique pour parler des choses qui ne sont pas faites pour être dites dans un forum ;)

Justement, je voudrais ne pas faire dans l'énigme, mais je ne sais comment :D

 

L'essentiel, est que, je pense, tout le monde sait de qui il s'agit quand je parle de nouveaux et anciens propriétaires

 

Ceux qui ont été déchus sont représentés par Larbi belkhir..

 

Sans doutes contrairement à ce que beaucoup contesteraient.

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admin, j'aurais aimé qu'a la fin de ton post, tu mette genre d'un sondage avec commentaire, nous somme ici en tant que forumistes un echantillon de la société civile, et ça aurait eté bien de connaitre l'opinion de nos amis ici présent (s'ils l'accéptent bientot) sur les scrutins en général ici en algérie.

j'te propose ce sondage si tu veux bien:

 

Avez-vous voté ??

si oui, comment s'est porté votre choix?

si non, quelles sont les raisons de votre abstention?

 

voila, si tu le trouve intéréssant, met le, sinon, ma3lich j'vais pleurnicher dans mon coin la-bas :D

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admin, [...]

 

j'te propose ce sondage si tu veux bien:

 

Avez-vous voté ??

si oui, comment s'est porté votre choix?

si non, quelles sont les raisons de votre abstention?

 

voila, si tu le trouve intéréssant, met le, sinon, ma3lich j'vais pleurnicher dans mon coin la-bas :D

je ne réponds pas à la place de Admin, mais en fait, tu peux créer un Topic avec sondage rewind en insérant ces questions

 

Cordialement

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