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La femme aux bras coupés.


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Elle avait un robot pour mixer, un robot pour moudre, un robot pour malaxer, un robot pour faire du jus et un robot pour faire de la pâte à pain. Elle avait aussi, un micro onde pour quand elle est fatiguée et ne veut manger que du surgelé. Elle avait une cuisinière à plaques chauffantes. Elle avait un frigo américain, qui était aussi grand qu’un F2 de HLM. Elle avait un four «turc» pour le pain. Un éplucheur automatique pour les pommes de terre. Elle avait aussi, acheté un carton de soupe «marocaine» toute préparée et à laquelle elle ne devait ajouter que de l’eau et laisser chauffer à petit feu, en remuant de temps en temps. Elle aimait les surgelés, non pas à cause de leur goût, mais parce qu’elle aimait faire la grasse matinée. Elle avait aussi, une femme de ménage, qui venait deux fois par semaine lui faire le ménage et la poussière. Elle disposait aussi d’une machine à laver, d’un lave-vaisselle, d’une essoreuse, de tout les produits miraculeux «lave vite» et n’avait même pas des enfants à charge, pour prétexter la fatigue, ou le surmenage. Son mari mangeait dehors à midi, prenait son café dans les cafés et ne revenait à la maison que très tard vers le soir, pour l’écouter raconter sa journée et s’en dormir en rêvant d’une autre femme capable de faire plus que des omelettes. Dans le catalogue de nos traditions, cela s’appelle une femme aux bras cassés. On, ne peut ni en fabriquer des enfants, ni un avenir, ni une maison, ni un bon dîner. Seulement la regarder et se demander tout le temps que fait-elle avec son temps puisqu’elle ne fait rien que ne rien faire?

M.M

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Elle avait un robot pour mixer, un robot pour moudre, un robot pour malaxer, un robot pour faire du jus et un robot pour faire de la pâte à pain. Elle avait aussi, un micro onde pour quand elle est fatiguée et ne veut manger que du surgelé. Elle avait une cuisinière à plaques chauffantes. Elle avait un frigo américain, qui était aussi grand qu’un F2 de HLM. Elle avait un four «turc» pour le pain. Un éplucheur automatique pour les pommes de terre. Elle avait aussi, acheté un carton de soupe «marocaine» toute préparée et à laquelle elle ne devait ajouter que de l’eau et laisser chauffer à petit feu, en remuant de temps en temps. Elle aimait les surgelés, non pas à cause de leur goût, mais parce qu’elle aimait faire la grasse matinée. Elle avait aussi, une femme de ménage, qui venait deux fois par semaine lui faire le ménage et la poussière. Elle disposait aussi d’une machine à laver, d’un lave-vaisselle, d’une essoreuse, de tout les produits miraculeux «lave vite» et n’avait même pas des enfants à charge, pour prétexter la fatigue, ou le surmenage. Son mari mangeait dehors à midi, prenait son café dans les cafés et ne revenait à la maison que très tard vers le soir, pour l’écouter raconter sa journée et s’en dormir en rêvant d’une autre femme capable de faire plus que des omelettes. Dans le catalogue de nos traditions, cela s’appelle une femme aux bras cassés. On, ne peut ni en fabriquer des enfants, ni un avenir, ni une maison, ni un bon dîner. Seulement la regarder et se demander tout le temps que fait-elle avec son temps puisqu’elle ne fait rien que ne rien faire?

M.M

 

t'as pas citer le fer à repasser, son mari ne porte que des T-shirt et pantalons en jean peut etre :rolleyes:

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Guest SmiChou
Elle avait un robot pour mixer, un robot pour moudre, un robot pour malaxer, un robot pour faire du jus et un robot pour faire de la pâte à pain. Elle avait aussi, un micro onde pour quand elle est fatiguée et ne veut manger que du surgelé. Elle avait une cuisinière à plaques chauffantes. Elle avait un frigo américain, qui était aussi grand qu’un F2 de HLM. Elle avait un four «turc» pour le pain. Un éplucheur automatique pour les pommes de terre. Elle avait aussi, acheté un carton de soupe «marocaine» toute préparée et à laquelle elle ne devait ajouter que de l’eau et laisser chauffer à petit feu, en remuant de temps en temps. Elle aimait les surgelés, non pas à cause de leur goût, mais parce qu’elle aimait faire la grasse matinée. Elle avait aussi, une femme de ménage, qui venait deux fois par semaine lui faire le ménage et la poussière. Elle disposait aussi d’une machine à laver, d’un lave-vaisselle, d’une essoreuse, de tout les produits miraculeux «lave vite» et n’avait même pas des enfants à charge, pour prétexter la fatigue, ou le surmenage. Son mari mangeait dehors à midi, prenait son café dans les cafés et ne revenait à la maison que très tard vers le soir, pour l’écouter raconter sa journée et s’en dormir en rêvant d’une autre femme capable de faire plus que des omelettes. Dans le catalogue de nos traditions, cela s’appelle une femme aux bras cassés. On, ne peut ni en fabriquer des enfants, ni un avenir, ni une maison, ni un bon dîner. Seulement la regarder et se demander tout le temps que fait-elle avec son temps puisqu’elle ne fait rien que ne rien faire?

M.M

 

Elle l'était, elle le vivait, elle le faisait et maintenant ?

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