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Bonsoir Mont du désert,

 

Je comprend que cela te blesse et j'en suis désolée...reconnais tout de même, que certains écrits du coran (concernant les femmes, les enfans, les non-croyants...) puissent aussi m'être intolérables.

 

S'envoyer un ou deux posts pour rire un peu, n'a rien de dangereux...nous le paierons peut-être, va savoir...cela n'engage que nous :D

En revanche, de nombreux hommes se servent de ces écrits, pour justifier leurs actes.

Je le reprécise, ce ne sont que quelques versets relevés dans le coran, il y en a d'autres...et tu le sais...

 

Le coran, considère que l'homme et la femme sont égaux, uniquement dans leur soumission à Dieu. Dans ce cas seulement, il (le coran) s'adressera aux croyants, homme et femme.

C'est ainsi, tu ne peux le nier, c'est écrit.

Alors, tu peux apporter des citations que tu as relevé dans d'autres livres, pour ma part, je te cite les écrits du coran...

Le coran a été écris par des hommes, pour des hommes et cela arrange bien certains hommes d'aujourd'hui...;)

 

t'as quoi contre les femmes allongees et soumises? :mdr:

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Salam 'alaycoum.

 

Je vais reproduire ici ce que j'ai rédigé à propos de la femme musulmane, désolé pour le gros pavé, mais au moins ça répondra aux 90% des accusations portées à son encontre!

 

La femme Musulmane en Islam: Réfutation des mensonges et attaques contre nos soeurs, mères, épouses, cousines, tantes, etc.

 

As'Salamu Alaykum wa Rahmatullâhi wa Barakatuh,

 

Voici un article que j'ai rédigé (en procédant à des compilations, des recherches, des développements personnels, etc.) à propos de la Femme en Islam, qui est bien souvent incomprise, et prise pour cible de toute part. Pour vous, il est temps que la vérité soit rétablie à votre sujet. C'est pourquoi j'ai entrepris cette démarche intellectuelle, car elle est des plus importantes.

 

Qu'Allah (SWT) Le Très-Haut, vous vienne en aide, vous accorde Ses Bienfaits, la Bonne Guidée, Sa Bénédiction, Sa Protection, et qu'Il vous ouvre les portes du Paradis. Amin Ajma'in.

 

Aujourd'hui, la Femme Musulmane est assaillie de toute part, ce qui fait qu'elle est la cible privilégiée des islamophobes, et des leaders du capitalisme. Si elle est tant critiquée et agressée, c'est bien parce qu'elles sont l'exemple même de la femme modèle, dans le sens où, elles ont une responsabilité envers l'éducation des enfants, administrer les affaires de la maison, aider et épauler son mari (et inversement). Le fait qu'elles soient pudiques, qu'elles raisonnent, qu'elles se soumettent à Allah et non à la société de consommation (et manipulation) et sont le pilier central du bien être de la famille et de la société, dérange fortement les tenants du capitalisme, qui ne veulent qu'une seule chose; que l'homme et la femme deviennent impudique, irresponsable, et les transformer en des êtres vulnérables, qui seront condamnés à se contenter d'agir comme un robot, et de consommer sans cesse sans n'avoir leur mot à dire, ni de véritable de choix de liberté.

 

Nous assistons depuis près d'un siècle, à un formatage des esprits, et à une inversion des valeurs. La femme désirant restée chaste et pieuse, est rabaissée et agressée psychologiquement tous les jours. Il en va de même pour l'homme, car actuellement, l'homme qui désire se préserver pour le mariage commence à être mal perçu.

 

C'est ainsi que l'adultère, le divorce, l'impiété, qui durant des millénaires étaient considérés comme des valeurs et des actes illicites et néfastes, sont en train de devenir des valeurs "saines" et licites. Tandis que la pudeur et la fidélité (et le mariage), sont aujourd'hui mal vus dans certaines régions du monde occidental.

 

Depuis mai 1968, on assiste à une dégradation des moeurs tant du côté des femmes que des hommes. Cette idéologie veut retirer la féminité de la femme et la masculinité de l'homme. Provoquer un désordre et changer la nature profonde de ces 2 êtres. Tout cela n'a évidemment qu'un seul but; les intérêts économiques d'une oligarchie, au sommet du pouvoir en Occident.

 

Ainsi, la femme est transformée en un objet sexuel, ayant pour seul but de vendre son corps, en lui retirant toute spiritualité et valeur humaine. Quant à l'homme, c'est un cas similaire, bien que moins mis en avant comme objet sexuel, mais tout aussi dénué de spiritualité et de dignité. Nous pouvons aussi parler d'abrutissement de la masse, qu'il s'agisse de la femme ou de l'homme, la plupart d'entre eux ne prennent plus le temps de se concentrer sur l'essentiel, et placent tous leurs efforts sur des discussions ou des activités inutiles, comme parler de voitures, de la mode, du foot, des derniers potins sur les stars du moment...Tout ça, dans l'unique but de les éloigner de ce qui est vital et essentiel, et qu'ils évitent soigneusement de réfléchir sur le(s) véritable(s) sens et buts de la vie. Ils sont devenus comme des morts-vivants.

 

 

Mais beaucoup ne voient pas encore, toutes les conséquences que cela a engendré pour le moment, et qui seront encore bien plus catastrophiques dans le futur.

Il y a une augmentation d'hommes et de femmes au chômage, d'hommes et de femmes qui finissent par se suicider, des enfants qui grandissent sans père et/ou sans mère, des dépressions, des meurtres, etc.

 

Ce changement, qui est contre la nature intérieure de la femme et de l'homme provoque non seulement des problèmes internes, mais aussi externes, qui touchent toute la société, qui ne sait plus comment s'en protéger.

 

Et aujourd'hui, les dernières femmes valeureuses qui résistent, sont en grande partie les femmes Musulmanes (autrement, il y a aussi les femmes hindoues, qui portent le sari. Pour les femmes chrétiennes, elles ont, elles aussi, subi une multitude de manipulations déguisées, pour les éloigner de la piété et des valeurs nobles, du moins pour la majorité d'entre elles). Leur Foi et leur Raison sont une protection contre ses attaques visant à les rabaisser. On comprend donc, mieux cet acharnement systématique qui sévisse constamment contre les femmes Musulmanes (et même non-musulmanes). Sans le savoir, nous subissons tous les jours un lavage de cerveau, pour que notre esprit et conscience soient formatés et endormis. L'Islam au contraire, veulent que les femmes et les hommes jouent un rôle dynamique au sein de la société. Ainsi, la Femme tout comme l'Homme tiennent un rôle capital, pour le bien-être de la société. Pour cette raison, l'Islam accorde à la famille une place primordiale. Car une société ne fonctionne pas correctement si la famille, qui en est son centre, ne fonctionne pas comme il se doit.

 

Comme l'a dit le Prophète de l'Islam, il s'en prendra à ceux qui s'en prennent aux droits de la femme ou de l'orphelin (cité dans un hadith authentique)! Mais aujourd'hui, dès qu'une personne tente de se soulever contre les injustices commises envers une femme, un orphelin, ou un opprimé, il est méprisé, traité de tous les noms, et attaqué.

 

Les femmes musulmanes sont la moitié de notre communauté! Elles sont, au même titre que les hommes, la base même de la société. Et leurs détracteurs l'ont très bien compris. En attaquant la femme musulmane, ils s'attaquent par la même occasion, à l'homme musulman et à la Religion. Pour détruire une société, il faut détruire le couple, dont la femme est la moitié. Et c'est cela qu'ils souhaitent faire. Il faut donc impérativement, informer les hommes et les femmes des dangers et des pièges qui les guettent.

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L'époque pré-islamique

 

Avant l'Islam, les peuples regardaient la femme, comme si elle était un animal ou comme si elle faisait partie des biens que l'homme possède. Les arabes de l'ère pré-islamique (jahilieh), que l'on s'est accordé à appeler la période de l'ignorance, considéraient la femme telle une source de scandale et certains d'entre eux enterraient leurs filles vivantes! Les femmes étaient vendues comme esclaves, ne jouissaient d'aucun droits fondamentaux. Elle ne pouvait pas refuser la demande en mariage d'un homme (mariage forcé). Elle n'avait pas de droits sur son mari, pas de droits à l'héritage, ni au divorce, ni même donner son mot à dire. Cependant, quelques rares exceptions existaient, c'est-à-dire que seules certaines femmes privilégiées possédaient certains droits et bénéficiaient de conditions convenables (et parfois privilégiées) mais cela ne concernait que quelques rares femmes. La majorité étant dans la situation décrite auparavant.

 

Lorsque l'Islam éclaira par sa lumière les obscurités de l'ignarisme, il avait protégé la femme de toute injustice et cardait ses droits en tant que fille, mère ou épouse. Et qui d'entre nous n'a pas lu le célèbre hadith du prophète (pslp): "le paradis est sous les pieds des mères", ou encore "le contentement de Dieu est du contentement de la mère et du père."

 

Ainsi, l'Islam a mis en valeur l'humanité de la femme en imposant une législation qui protège sa dignité et garde son honneur. Par exemple, le port du voile, loin d'être considéré comme une contrainte, est une véritable mise en valeur de la femme.

En effet, ne voit-on pas que les meilleures perles sont protégées dans des coquilles? La réalité du voile n'est pas seulement un outil de protection pour la femme mais aussi de la mise en valeur de sa respectabilité et de sa beauté féminine...

De nos jours, l'Occident, tout en prétendant donner la liberté à la femme, ne fait que l'exploiter jusqu'à la moelle: dans cette conception matérialiste, la femme est devenue un produit publicitaire... Et tout cela se fait aux dépens de la dignité de la femme et de sa morale.

Cette vision de la femme n'a pas tardé à causer la chute fatale de la femme et son désengagement total vis-à-vis de ses capacités sentimentales et affectives. Ceci a entraîné la désintégration progressive de la famille et de toute la société.

La femme occidentale de nos jours joue le rôle de mannequin sans vie et sans humanité, et même si quelques exceptions existent, ceci n'empêche pas que la règle générale et la conception de l'homme occidental concernant la femme du fait que celle-ci soit un objet dont la valeur dépend énormément de ses qualités physiques...

Ce constat étant fait, allons, chers lecteurs, voir ce qu'il en est de la femme musulmane. Et quand on parle de la femme musulmane il faut entendre par là, le modèle que Dieu, à Lui pureté, nous a demandé de suivre.

 

L'Islam est la première religion a avoir autorisé le divorce lorsque la poursuite du mariage devient impossible, mais bien entendu et tant mieux elle ne le favorise pas.

Alors que le christianisme par exemple, refuse formellement le divorce. Il n'est possible sous aucune condition, il est définitif dès sa célébration.

 

 

Verset suivant lequel, sur le plan spirituel, femmes et hommes en Islam ont un statut égal devant Allah:

 

«Alors Dieu révéla: Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes , les hommes pieux et les femmes pieuses , les hommes sincères et les femmes sincères ……..les hommes chastes et les femmes chastes, les hommes et les femmes qui invoquent souvent Dieu – à tous ceux-là, Dieu réserve son pardon et un grandiose salaire.» (Coran 3, 35).

 

L'Islam indique aux croyants, le comportement qu'ils doivent observer, vis à vis des femmes:

 

Le Messager d’Allah (Que la paix et la Bénédiction soit sur lui) a dit:

"Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes, et je suis d’entre vous le meilleur avec les miennes" [Rapporté par At-Tirmidhi].

 

"..Et Je (Allah) Garantie une maison dans le plus haut degré du paradis à celui qui adopte un bon comportement" (Rapporté par Abu Dawoud, n°4800)

Ce hadith démontre que le Musulman (et la Musulmane) se doit d'adopter un bon comportement, y compris envers les femmes.

 

 

Le prophète Muhammad (saws) a dit:"O seigneur! Je mettrai dans la gêne ceux qui s’en prennent aux droits des deux faibles: l’orphelin et la femme."

 

Ici, le Prophète Muhammad (saws), précise l'importance de l'orphelin et de la femme, et que celui qui tente de s'en prendre à leurs droits, sont non seulement des personnes injustes qui commettent là un acte répréhensible et mauvais, mais qui en plus de cela, se verront juger durement par Allah, pour leurs mauvaises actions (injustes) commis envers l'orphelin ou la femme.

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L'émancipation de la femme

 

Par rapport au statut de la femme précédant la Révélation islamique on peut affirmer que celle-ci lui a accordé une considération systématiquement méconnue jusque là. Sous l'égide de la foi nouvelle, l'élément féminin put jouir de droits personnels, éducationnels et successoraux, dont elle demeura longtemps privés.

 

Gustave Le Bon affirmera que «l'islamisme a relevé la condition de la femme et nous pouvons ajouter que c'est ici la première religion qui l'ait relevée…; toutes les législations antiques ont montré la même dureté pour les femmes….; la situation légale de la femme mariée, telle qu'elle est réglée par le Coran et ses commentateurs, est bien plus avantageuse que celle de la femme européenne".(1)

 

La majorité des exégètes du Livre s'accordent pour dire que tous les versets coraniques relatifs aux devoirs et aux droits de l'homme, concernent également la femme, sauf contre-indication formelle. Pour corroborer cette affirmation, ces juristes citent souvent le Hadith affirmant que "la femme est la sœur germaine (ou la moitié) de l'homme", c'est-à-dire son égale devant la loi. D'autre part, le Prophète a tenu à mettre en relief la personnalité de la femme en acceptant solennellement son acte d'allégeance. Lui-même chérissait ses femmes et ses filles montrant un contre exemple à des gens qui «suffoquaient» à l'annonce de la naissance d'une fille et qui allaient même jusqu'à l'enterrer vivante:

"Lorsqu'on annonce à l'un d'entre eux la bonne nouvelle (de la naissance) d'une fille, son visage noircit et il suffoque (de colère)." (Coran 16 (et 81), 58)

 

- Dans toute gestion d'ordre civil, économique ou personnel, la femme jouit de capacités et de droits inconditionnels. Elle peut hériter, donner, léguer, contracter une dette, acquérir, posséder en propre, passer un contrat, attaquer en justice et administrer ses biens. Elle a aussi le droit de choisir librement le compagnon de sa vie ou d'acquiescer à un tel choix, de se remarier après veuvage, ce dernier droit n'a été reconnu à la femme occidentale que bien tardivement. Au sein du foyer, elle a plein pouvoir. Elle a le droit à l'éducation au même titre que l'homme, le droit de garder son nom de jeune fille, le droit de divorcer (13 siècle avant l'occident).

 

La double part d'héritage reconnue à l'homme s'explique par le fait que toutes les charges familiales lui incombent alors que la femme en est totalement exemptée; elle peut disposer entièrement et en toute quiétude de ses biens, aussi opulents soient-ils, le mari n'ayant aucun droit sur ceux-ci. Non seulement le mariage impose au mari logement, habillement, nourriture, aide ménagère, mais l'entretien de toute la famille au sens large (sa mère ou ses sœurs en cas de veuvage, par exemple). Cet héritage représente un apport extraordinaire compte tenu du fait que la femme auparavant n'avait droit à aucune part. Les musulmanes ont d'ailleurs héritées bien avant leurs consœurs occidentales (au IXXe siècle), ces dernières pouvant d'ailleurs être déshéritées selon le bon vouloir de celui qui rédige le testament.. chose qui ne peut avoir lieu en Islam: ce droit est inaliénable. L'abroger reviendrait à laisser libre cours à de nombreux et éventuels abus. Par ailleurs, aucun verset n'indique qu'il est interdit de favoriser la femme de son vivant, si l'on craint, eu égard à certaines conditions contextuelles, que celle-ci soit lésée.

 

- La femme musulmane sut profiter de l'esprit libéral de la législation islamique. Et s'imposa très vite dans la vie cultuelle de la communauté musulmane. A moins de 20 ans, Aïcha, fille du ler Khalife et épouse du Prophète, élevée selon les nouveaux principes, par sa profonde érudition fut une des plus brillantes figures de l'époque: les compagnons du Prophète venaient la consulter sur les questions juridiques, historiques, littéraires et même médicales. Des femmes juges dans les marchés sont déjà connues au temps d'Omar, 2ème Khalife. Une majordome abbasside rendait des jugements, un jour par semaine(2) Plus tard, on connaît Oum Derda qui donnait des cours publics dans la Mosquée de Jérusalem, auxquels assistait l'Emir Omeyyade Soleiman Chafii, chef d'une des quatre écoles juridiques de l'Islam ; on connaît aussi la célèbre Noufissa, maîtresse de conférences au Caire. Ibn Hajar, un des célèbres imams de l'Islam, sera formé avec cinquante de ses condisciples à l'école d'Aïcha El Hambalia ainsi qu'à celle de Zeineb, auteur des traités en droit et en Hadith. Dans ses oeuvres biographiques, Ibn Hajar cite plus de quinze cents femmes parmi lesquelles figurent des juristes et des "savantes". Assakhaoui consacre tout un volume(3) aux intellectuelles du IXè siècle de l'hégire dont plusieurs originaires de Fez. Ibn Assakir fut le disciple de 81 femnes "âlem"(4) ainsi qu'Ibn Athir El Ed-Dhahabi, lequel préfère la femme traditionniste qui serait - d'après lui - plus scrupuleuse que son collègue du sexe masculin. Citant une femme de Fès, El Aliya, fille de Taib ben Kirane, qui donnait des cours de logique à la mosquée andalouse, Moulieras (fit: "Une femme arabe professeur de logique ! Qu'en pensent nos géographes et nos sociologues qui ont répété, sur les tons les plus lugubres. que le Maroc est plongé dans les ténèbres d'une barbarie sans nom, dans l'océan d'une ignorance incurable ? Une intelligente marocaine plane dans les régions élevées de la sciences"(5).

 

A toute époque et en tous lieux, la femme musulmane s'est distinguée par son efficience intellectuelle. Ces grandes figures de l'Islam sont trop nombreuses pour toutes les citer. Il y eut des grandes spécialistes des traditions, des conférencières, des grammairiennes, des rhétoriciennes, des pédagogues, des auteurs de nombreux traités en jurisprudence et sciences coraniques, des directrices d'instituts, des professeurs de médecine, des sommités en théologie et en droit, des consultantes en philologie, des intervenantes auprès des princes, des juges etc…Elles ne se comptent pas non plus dans le domaine de l'esprit et de l'art : des lettrées, des poétesses, des calligraphes …

 

- La femme musulmane admise dans l'armée, non seulement en tant qu'infirmière mais comme combattante, a laissé de nombreux exemple de courage et d'héroïsme. Edouard Gibn rapporte l'anecdote saisissante de ces femmes de Damas qui, surprises par l'ennemi, alors que leurs maris combattaient loin de la ville, se défendirent vaillamment : en usant de sabres, de lances et de flèches, elles abattirent une trentaine de soldats ennemis. Dans un épisode de la célèbre bataille de Yermouk, une armée féminine improvisée à la dernière heure, fit subir à un bataillon romane, une défaite humiliante. On cite également le cas de plusieurs femmes qui ont combattu côte à côte avec leurs maris telles la nièce et la soeur du Prince Ossama, lors des Croisades en Palestine. On peut citer aussi l'exemple de Ghazala qui mit en déroute l'armée Omeyyade d'El Hajaj.

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- Le rôle de la femme musulmane dans la vie politique n'a pas été moindre non plus. Malgré ce Hadith : "Aucune réussite pour une nation qui élève une femme au rang de chef d'état", qui illustrerait surtout une limitation au droit héréditaire de la fille de succéder à son père dans le régime monarchique, les reines en Islam n'ont pas manqué. Elles ont régné non seulement sur les trônes musulmans d'Asie, d'Afrique, d'Europe, des îles d'Indonésie et des Maldives mais aussi près de la Mecque.

 

Déjà, en l'année 349 de l'Hégire l'impératrice Sati régnait à Bagdad. Cinq siècles après l'islamisation du Yemen qui avait gardé le souvenir de la reine Saba, trois reines se relayèrent à la tête du pays. On gardera en mémoire, la plus célèbre : la reine Urva qui dirigea les affaires de l'Etat et planifia les stratégies de guerre jusqu'à sa mort en 484 (l090 de l'ère chrétienne). On faisait les prières en son nom du haut des chairs des mosquées. On évoquera aussi la grande reine Alam, morte en 1150 à l'apogée de son règne et que l'on surnommait « El Horra » (celle qui ne dépend de personne). Plus tard, au XIII e siècle, Chajarat Eddor qui signifie « Arbre de perles », femme d'une grande beauté portée au pouvoir par les émirs et les mamelouks, et qui se fera couronner au Caire. C'est elle qui au printemps 1250 organisa les troupes contre le roi Louis IX qui s'attaquait à l'Egypte et planifia sa défaite. Dans l'Inde musulmane, Radia devint reine de Delhi en 1236. Bien qu'on puisse en citer encore beaucoup d'autres, on terminera par les reines indonésiennes portant des noms tels que « Couronne de l'univers » (taj al Aalam), « Lumière de l'univers » (Nour al Aalam).

 

(1) Gustave le Bon (dans la La civilisation des Arabes, p. 428-436)

(2) Arib dans son annexe à l'histoire de Tabari, p. 7 1

(3) T.XII. d'Ed- Daw Ellahim

(4) Moojam Yacout, t. 5 p. 140

(5) Le Maroc Inconnu. t. 2. p. 742.

 

 

En Occident, "l'émancipation de la femme"

 

En réalité, la femme n'est toujours pas libre. Il s'agit seulement d'une illusion trompeuse, lui faisant croire qu'elle est enfin devenue "libre". En lui faisant avaler d'une part, des tonnes de préjugés, laissant penser que durant des millénaires, toutes les femmes étaient malheureuses, maltraitées, et privée de tous les droits (ce qui était vrai dans une certaine mesure, et seulement valable dans certaines régions du monde, et non partout). Aujourd'hui, la femme pense être libre de ses choix, alors qu'elle ne fait que suivre ce que leur impose la publicité, les multinationales des entreprises de modes et de cosmétiques. Ce système illusoire leur dicte leur conduite, leur façon de pensée, leur façon de se vêtir, leur manière de se maquiller, de se rendre "belle", etc.

 

Loin de moi l'idée de généraliser, car heureusement (Al Hamdulillah), il existe encore en Occident, des femmes qui résistent, qui tentent de ne pas se laisser manipuler et influencer, et qui font preuve d'un rare courage, et qui devraient être le modèle à suivre pour les autres femmes.

 

Bien qu'il y ait eu certains progrès, et cela, nous ne pouvons pas le nier, ce "progrès" à apporter avec lui, son lot de problèmes et de conséquences. Parmi lesquels, la dépression, le gouffre financier (crédits, impossibilité de rembourser les dettes, chômage, etc.), la dissolution des liens familiaux, l'adultère, le malheur qui touche les femmes et les hommes, enfants sans parents (sans père ou sans mère), la solitude à un âge avancé, le manque de respect et de compréhension dans le couple, le manque de respect envers ses parents, le viol, l'avortement, etc.

 

Bien que le gouvernement et les organisations liées à ce "progrès" tentent de donner l'impression d'essayer de remédier aux problèmes, ils ne font que l'aggravé, car cela rentre dans leur intérêt. Ils ont tout à gagner (économiquement), lors d'un divorce (demande de crédits à la hausse, taux d'achats décuplés, etc.). Eviter que l'homme et la femme se mettent à réfléchir, les transformer en des consommateurs (acheter plus, consommer plus), etc. Tout ça est bon pour leur commerce.

Cependant, les véritables remèdes ne seront pas donnés par les mêmes organisations qui les ont mis en place. Les remèdes sont accessibles à tous et sont par-dessus tout, gratuits. Inutile de recourir à une chirurgie esthétique, de consulter un psychologue, d'acheter une tonne de produits cosmétiques.

Les solutions existent depuis toujours: Le retour aux valeurs traditionnelles. La pudeur, le respect mutuel, la spiritualité, la bonne moralité, l'équité, la justice, etc.

 

On ne peut que constater le regret des temps passés, lorsque, d'une manière générale, les hommes et les femmes s'entendaient bien, que la famille occupait une position fondamentale, que les enfants étaient bien éduqués, selon leurs capacités, que les gens avaient presque toujours cette notion de justice, de morale, d'équité, de spiritualité, d'entre-aide et de solidarité, etc.

 

 

Cette "émancipation" s'est vraiment confirmée vers la deuxième moitié du XXe siècle, quand la femme a commencé à réclamer ses droits, les mêmes que ceux des hommes à tous les niveaux. Droits qu’elle obtient petit à petit au fil des années. Parallèlement, (sous influence ou pas), naît l’idée de s’épanouir, vivre, revendiquer sa liberté, son indépendance et se détacher des mentalités des anciens naquis.

 

La femme obtint donc sa «liberté». Aujourd’hui elle fait ce qu’elle veut au nom de la liberté et de l’égalité, dispose des mêmes droits que les hommes, elle est citoyenne, elle existe et le fait savoir. Cependant, cette liberté est-elle vraiment une liberté comme on l’entend ou est-ce plutôt du libertinage? Comme on pourrait également se demander si l’émancipation de la femme n’est-elle pas en réalité une belle expression qui dissimule, pour celui qui réfléchit, l’exploitation de la femme?

Ces beaux discours n’ont en effet pas leur place ici. Ce sont en réalité que des cache-misère. Certes il y a eu un changement dans la vision de la femme, mais ce changement ne s’est pas fait véritablement à son avantage. De nos jours, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que la femme n’est toujours pas respectée comme il se doit, même s’ils veulent le faire croire. Il est vrai qu’elle a acquis une liberté; mais c’est une liberté totale, exemptée de principes, de valeurs, de pudeur ou d’honneur. Elle est passée d’un extrême à un autre, d’une absence de liberté à une liberté sans limite aux fruits amers.

 

Ils voudraient faire croire (et malheureusement, beaucoup y ont cru) qu’elle serait complètement l’égale de l’homme dans tous les points, et aurait les mêmes droits que lui, alors que curieusement, certaines inégalités entre les deux sexes persistent. Pour eux, s’épanouir signifierait l’absence de tabous. Une femme sera femme que si elle n’a pas de règles de conduite. On la pousse à s’habiller de façon très indécente dans la rue en prétendant que c’est cela être une femme épanouie et bien dans sa peau !Ils répandent la mixité partout, ce qui a pour résultat l’expansion de la perversité, des problèmes conjugaux et de graves atteintes au respect de la personne. Mais aussi la multiplication des rapports avant le mariage, qui conduit à une grossesse pénible, car non voulue et à l’accroissement préoccupant d’enfants illégitimes. La plupart des avortements sont la conséquence de tout cela. En 2002 (en France métropolitaine) 205 627 avortements ont été recensés. On constate même la multiplication d’actes immoraux tels que le viol, dont le nombre déclaré en 2001 a atteint le chiffre de 9 574 et on suppose que ceux qui ont été perpétrés, sans être ébruités, seraient de 4 à 6 fois supérieures.

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Désormais, elle est considérée comme un objet de jouissance et un passe-temps. Ballottée d’un homme à un autre, on s’en débarrasse une fois rassasié sans se soucier de son devenir et de son honneur. Pour bien réussir sans obstacles dans sa vie professionnelle, il faut qu’elle soit «ouverte à toutes propositions». Le grand savant Ibn Qayyim a dit à propos de la mixité: «Il n’y a aucun doute que la mixité est l’origine de tous maux et de toutes calamités, c’est aussi l’une des plus grandes causes du châtiment d’Allah (sur une communauté). Tout comme elle fait partie des causes de la perversion, qu’elle soit générale ou spécifique. La mixité entre hommes et femmes est la cause de la multiplication de la perversité, de la fornication, de la mort et des épidémies». En 2003, 30 000 personnes vivaient avec le sida en France, où l'on estime à 100 000 le nombre de séropositifs. 7000 personnes ont découvert leur séropositivité en 2004, contre 6 000 en 2003, selon les chiffres communiqués par l'Institut de Veille sanitaire.

 

La femme est aussi un très bon argument de vente. En effet, pour convaincre la clientèle d’acheter, il suffit de mettre une femme séduisante à côté du produit. À l’instar des demoiselles du juste prix, on la dénude chaque fois que l’occasion se présente pour la campagne d’un gel douche ou encore pour la promotion d’une voiture ! Il n’y a pas une émission de télévision qui n’ait ses collections de nunuches dévêtues, prêtes à rire à toutes sortes de blagues malencontreuses à leur sujet provenant de la gent masculine, curieusement très satisfaite ! Elle possède souvent des postes en contact avec la clientèle, comme secrétaire, vendeuse ou encore caissière, tout en l’incitant à porter des vêtements toujours plus impudiques dans le but de mieux attirer. Si elle ne le fait pas, on cherchera des femmes beaucoup plus « dociles ». Avant qu’elle soit reconnue comme ayant du talent dans quelque domaine que ce soit, il faut d’abord qu’elle soit belle, qu’elle le montre, et qu’elle joue de tout son charme.

 

En réalité, elle n’a acquis aucune liberté dans le vrai sens du terme, mais a plutôt perdu sa dignité, son humanité et sa nature première. Jadis, elle était certainement humiliée, mais faisait quand bien même partie d’une famille. Elle se mariait humblement et possédait un foyer. L’humiliation et le vice n’étaient pas apparents. Aujourd’hui, elle reste toujours humiliée, mais d’une autre manière : elle est réduite à un objet de fantasmes et de convoitises avec lesquelles on passe un peu de bon temps puis on l’oublie. La cellule familiale est quasi inexistante fragilisant ainsi, toute la société, car son rôle est primordial. Depuis cette pseudo-liberté, les vices n’ont fait qu’accroître. La femme n’a point connu d’émancipation positive, mais connaît plutôt une exploitation par des hommes sans aucun scrupule profitant d’elle pour arriver à leurs fins. De même, elle n’a toujours pas obtenu sa liberté dans le sens moral et humain du terme. Et cette soi-disant liberté ne profite qu’aux hommes, qui sont libres d’abuser impunément d’elle, sous les yeux indifférents et complices de tous. En acceptant cette situation, la femme a perdu sa féminité, sa beauté, sa douceur et sa distinction. Elle demande le respect, alors qu’elle tend la main aux irrespectueux. Comment, dès lors, peut-elle l’obtenir ? De l’autre côté, il y a l’Islam, religion de juste milieu, ne basculant dans aucun extrême "Ainsi, Nous avons fait de vous une juste communauté afin que vous soyez témoins pour les gens et que le messager soit témoin pour vous" (Coran 2, 143).

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Le Couple

 

 

Nul ne saurait contester que nous sommes gouvernés par des lois auxquelles on ne peut échapper. Des différences physiologiques et psychologiques, telles celles qui se présentent chez l'homme et la femme appellent logiquement des rôles respectifs, ceux-ci n'étant que l'expression des réalités supérieures et cosmologiques par la correspondance nécessaire des divers plans de la création.

 

Cet aspect qualitatif gommé par l'uniformisation n'est pas sans conséquence dommageable sur l'équilibre du couple, de la famille et par conséquent de la société dans sa globalité. Comment, en effet, pourrait-on tendre à l'harmonie par des attitudes contraire à l'ordre cosmique ? Reconnaître la place de chacun, c'est en élever la dignité, c'est affiner les rapports réciproques.

 

Dans le rapport homme-femme, on peut constater deux aspects:

 

 

Un aspect d'équivalence

 

L'homme et la femme ont le statut de l'être humain. Issus d'une âme unique, ils font partie de la même humanité.

 

«Humains, adorez votre Seigneur qui vous a créés…» (Coran 2, 21)

 

«Humains, nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle […] le plus digne au regard de Dieu est le plus pieux» (Coran 44, 13)

 

«Lui qui vous développe à partir d'une âme unique ; il faut donc un gîte et un réceptacle -Nous articulons nos signes pour un peuple qui comprendrait» (Coran 6, 98)

 

«elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles» (Coran 2, 187)

 

«Nous vous avons créés partenaire de couple» (Coran 78,8)

 

«De toutes choses nous avons créé un couple puissiez vous vous souvenir» (Coran 51, 49)

 

«Les femmes sont l'autre moitié des hommes» (hadith),

 

«Les femmes et les hommes sont frères et sœurs» (Hadith rapporté par l'imam Ahmed)

 

«….elles sont vos partenaires.» a dit aussi le Prophète dans son dernier sermon.

 

C'est l'aspect d'équivalence et de complémentarité qui est mis ici en exergue, car il n'y a aucune supériorité des hommes par rapport aux femmes pour tout ce qui concerne la nature humaine. Les deux sont ainsi assujettis aux mêmes lois :

 

«..Je ne laisse perdre l'action d'aucun agissant parmi vous, homme ou femme, en réciprocité…» (Coran III, 195)

 

 

 

et cette réciprocité est bien mis confirmée par de telles expressions:

 

«Les musulmans et les musulmanes…[…] les croyants et les croyantes […] ceux qui mentionnent intensément Allâh, et celles qui Le mentionnent intensément, […] ceux qui se repentent, L'adorent, célèbrent ses louanges et font le pèlerinage […] celles qui se repentent L'adorent et font le pèlerinage…»

 

Par cette égalité essentielle, l'un et l'autre pourront atteindre le même degré de Perfection (kamâl). Pour preuves en est Marie, mère de Jésus -sur lui la Paix-, Assia, femme de Pharaon et Khadija, femme du Prophète, toutes, femmes parfaites.

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Un aspect hiérarchique (et complémentaire)

 

L'âme unique a été polarisée en deux entités: mâle et femelle. Du fait que la femme est venue après l'homme dans l'ordre cosmique, elle occupe un degré (petit degré -daraja-) subordonné.

 

«Les femmes ont droit à l'équivalent de ce qui leur incombe selon les convenances. Les hommes ont toutefois sur elles préséance d'un degré» (Coran 2, 228)

 

Il ne faut y voir aucune infériorité essentielle qui serait inhérent à la nature même de la femme mais seulement un degré ontologique dû à la polarité sexuelle dans la condition naturelle. «Lui qui vous développe à partir d'une âme unique ; il faut donc un gîte et un réceptacle -Nous articulons nos signes pour un peuple qui comprendrait» (Coran 6, 98)

Un oiseau femelle et un oiseau mâle est toujours un oiseau… seule la sexualité va entraîner un rôle différent.

 

L'orgueil -qui est ignorance- ne peut rien changer à l'ordre de la création, ceci à l'encontre des femmes qui pourraient se sentir frustrées et des hommes qui pourraient en tirer vanité. S'il fallait soutenir la noblesse de la féminité, «le seul fait d'attribuer l'essence (dhat) et l'attribut (çifat) à Dieu», ces deux mots étant féminins en arabe, «ce serait suffisant, et pourrait réconforter le cœur d'une femme humiliée par celui d'entre les hommes» qui serait ignorant de ce dont il s'agit nous dit Ibn Arabi.

 

Ces deux aspects vont entraîner des fonctions différentes, harmonieuses et complémentaires.

 

Le prophète Muhammad (saws) a dit: "Si la femme prie ses cinq (prières), jeûne son mois (ramadan), préserve sa chasteté, écoute son mari: elle entrera au Paradis par la porte qu’elle souhaite." (Rapporté par Ibn Hibbâne). "Si elle écoute son mari", fait ici état d'obéissance en matière de recommandations et d'enseignements religieux, et non l'obéissance dans les péchés et tout ce qui pourrait lui porter préjudice.

 

Sur le plan spirituel

 

Si comme on l'a vu plus haut, l'homme et la femme de par leur nature essentielle identique peuvent atteindre la même perfection, par leur aspect hiérarchique, ils vont y parvenir dans le respect de leurs différences qui vont entraînés des rôles différents.

Pourrait-t-on relever qu'aucune femme n'a jamais été un Envoyé ? Dieu étant la justice même, il ne s'agit pas d'une mesure discriminatoire. C'est tout simplement parce que dans Sa Sagesse, il n'est pas, par nature, dans le rôle de la femme d'avoir la charge du semeur mais celui de dépôt et de conservation. Elle peut enseigner, conseiller, organiser, maintenir, développer, conserver -et ce au plus haut niveau-, sauf que sa qualité intérieure égale à l'homme n'entraînera pas la fonction extérieure de transmetteur de la Loi, de vivificateur par transmission du pacte. C'est la raison pour laquelle jusqu'à peu de temps encore, les fonctions sacerdotales par exemple, étaient réservées à l'homme sans aucune contestation.

 

 

Sur le plan familial

 

Homme et femme, deux possibilités, deux manière d'être qui vont se répercuter sur le comportement et la façon d'organiser la vie. Chacun va construire sa personnalité dans la fidélité à ce qui le différencie. Chacun aura une charge composée de droits et de devoirs qui modelés différemment vont s'équilibrer mutuellement. Si l'un paraît favorisé dans un domaine, l'autre sera favorisé dans un autre. La loi des compensations agit, comme partout.

 

De par sa précellence cosmique, l'homme se voit la lourde tâche de représenter l'autorité, -le terme « autorité » en arabe englobant l'idée de protection et de justice- et d'assurer les moyens de subsistance de la famille. Il s'ensuit un régime familial patriarcal où l'homme assume une direction coordinatrice et protectrice. “L'homme est gouverneur dans sa famille. Il lui sera demandé des comptes de ses responsabilités”. Cette précellence va l'obliger aussi à plus de Clémence. D'après Ibn Abbâs, ce “degré de l'homme” signifie que l'homme doit davantage fermer les yeux sur des droits qui lui reviennent, tout en s'acquittant scrupuleusement de ses devoirs vis-à-vis du conjoint. At-Tabarî relate ce que Ibn Abbâs a dit : « le “degré” (”daraja”) que Dieu a évoqué dans ce verset est que l'homme passe sur certains de ses droits dont son épouse ne s'acquitterait pas, tout en s'acquittant, lui, de tous ses devoirs vis-à-vis d'elle”(1) En contre -partie, la femme est responsable de l'équilibre familial. Elle aura tout pouvoir pour veiller à maintenir les liens conjugaux et familiaux ainsi que celui inégalable de donner la vie et de transmettre l'éducation.

 

Ibn Umar rapporte ces propos du Prophète Muhammad (saws):

 

“Chacun de vous est un berger et chacun de vous est responsable de son troupeau. L'imam est un berger et il est responsable de son troupeau. L'homme est un berger dans sa famille et il est responsable de son troupeau. La femme est une bergère dans la maison de son époux et elle est responsable de son troupeau. Le serviteur est un berger qui a charge des biens de son maître et il est responsable de son troupeau. Ainsi, chacun d'entre vous est un berger et chacun est responsable de son troupeau.” (Boukhari et Mouslim)

 

«Les hommes assument les femmes à raison de ce dont Dieu les avantage sur elles et ce dont ils font dépensent sur leurs propres biens. Réciproquement, les bonnes épouses sont dévotieuses et gardent dans l'absence ce que Dieu sauvegarde… » (Coran IV, 34)

 

«Humains prémunissez-vous envers votre Seigneur, Il vous a créés d'une âme unique, dont il tira pour celle-ci une épouse ; et de l'une et de l'autre Il a répandu des hommes en nombre, et des femmes. Prémunissez-vous envers Dieu, de qui vous vous réclamez dans votre mutuelle sollicitation, et aussi envers les matrices.» (Coran 4, 1)

 

On est à mille lieux d'un exercice tyrannique à l'encontre d'une femme qui serait brimée. Chacun en restant à son rang va contribuer à établir une unité harmonieuse ce qui, sans véritablement empiéter sur le domaine de l'autre, n'empêche nullement l'entraide. Par exemple, préserver la famille pour la femme n'est pas réduire ce superbe et immense rôle aux tâches ménagères, puisque en cela on peut avoir des gens de service et que le Prophète nous a montré l'exemple. Aïcha raconte qu “Il était au service de sa famille..(2)», « Il cousait ses vêtements, cousait ses sandales… »(3), « .. il nettoyait ses vêtements, trayait la chèvre et s'occupait de ce dont il avait besoin »(4). Il est connu aussi qu'il balayait, etc… De plus, toute contribution de la femme, dans le régime communautaire, demeure légitime, à condition, que cette contribution n'entraîne aucun déséquilibre dans la famille. En cas de guerre, elle peut même prendre part au combat. Le Prophète a dit :. “La femme est une bergère à propos du domicile conjugal et des enfants, et sera questionnée à ce sujet“(5), “N'empêchez pas les femmes de [se rendre] dans les mosquées. Leur domicile est cependant meilleur pour elles“(6) Indiquant par là que la femme, quoiqu'elle fasse, ne doit jamais oublier ses priorités. Quant au problème actuel d'avoir une activité rémunérée, Al-Qardhâwî rappelle qu'en l'absence de texte et de principe, la règle première est la permission (al-ibâha).

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Il ressort de toutes ces considération que l'homme exerce l'autorité et la femme le pouvoir, tout cela en une tendre complémentarité:

 

«C'est Lui qui vous a créé d'une âme unique, dont il tira l'épouse, pour que ce dernier trouvât auprès d'elle la paix…» (Coran 7,189)

 

«elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles» (Coran 2, 187)

 

«..Parmi Ses signes qu'Il ait créé pour vous à partir de vous-même des épouses, afin qu'auprès d'elles vous trouviez l'apaisement; qu'Il ait entre elles et vous établi affection et tendresse…» (Coran 3, 21)

 

Il ne s'agit pas là du repos du guerrier au sens péjoratif du terme mais d'un certain havre de quiétude et de béatitude que seule la nature féminine est capable de donner, garant de l'harmonie du couple puisque l'homme ne se retrouve -et donc ne s'accomplit- que dans la femme et vice-versa. C'est pourquoi la musulmane ne vit pas la protection de son mari comme une privation de liberté mais comme un accomplissement. Selon ces paroles : « Qui se connaît, connaît Son Seigneur », l'homme ne peut connaître Son Seigneur sans commencer par connaître sa propre âme. L'homme manifeste son intériorité à travers la relation avec la femme : c'est par elle qu'il va mieux se connaître et pouvoir manifester ses attributs masculins ; de même la femme ne pourra transformer en acte ses potentialités sans l'homme. De même qu'un champ ne donnera de fruits sans semence. Les relations homme-femme sont privilégiées et les plus complètes qui soient. Boukhari dit: «De cette nature primordiale de l'homme, Dieu en a délivré une deuxième personne, crée dans sa forme et l'appela femme. Dès que celle-ci apparut dans la forme de l'homme (ou comme une image de sa forme essentielle), celui-ci se pencha sur elle et elle se tourna vers lui comme vers son pays natal.» La femme est comme un miroir sur lequel il se penche pour apercevoir ce reflet divin qu'elle seule peut lui renvoyer. Il y a entre eux « un rapport de tendresse et de miséricorde semblable à celui qui existe entre le Rahim (lieu où les choses prennent leur existence - la « matrice), et le Rahmân (celui qui donne l'existence aux choses), entre lesquels il y a également un rapport tendre et miséricordieux ; néanmoins, Il t'a ordonné d'unir ce qu'Il a divisé, afin que l'acte de diviser Lui soit réservé et que celui d'unir te soir réservé. En cela, il y a pour toi une chance qui t'ennoblit par rapport au reste du monde. En effet, ce rapport tendre qui se retrouve chez les conjoints, se manifeste aussi dans les relations conjugales (sexuelles) qui impliquent (comme conséquence) les enfants. Ainsi, la miséricorde qui se manifeste (entre les conjoints), consiste en de la tendresse pour le compagnon et en nostalgie de lui qui est apaisée par sa présence…»(7)

 

(1) cf. Tafsîr at-Tabarî, Tahrîr ul-mar'a fî asr ir-rissâla, tome 5 p. 95).

(2) rapporté par Al-Bukhâri

(3) (Sahîh al-jâmi' as-saghîr, n° 4813)

(4) (As-sahîha, n° 670).

(5) (rapporté par Al-Bukhârî, n° 2416, et Muslim, n° 1829)

(6) (rapporté par Aboû Dâoûd, n° 567

(7) Sur la connaissance de la station de l'équivalence entre l'homme et la femme dans certaines demeures divines chap 324 «Futuhat-al-Makkiyah» de Moyeddin Ibn Arabi.

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Le respect de l'épouse

 

Un jour un aveugle se présenta chez 'Umar Ibn Al-Khattâb avec l'intention de se plaindre du mauvais caractère de son épouse. Tandis qu'il allait frapper à sa porte, il entendit des éclats de voix. C'était l'épouse du Calife qui criait après son époux. 'Umar ne répondait pas. Entendant cela, l'homme rebroussa chemin en disant: "Si telle est la vie de 'Umar qui est réputé pour sa rudesse et sa sévérité, et qui de plus est, le commandeur des croyants, que dire alors de la mienne!"

 

À ce moment-là, 'Umar sortit de chez lui et l'aperçut qui s'éloignait. Il l'appela et lui demanda l'objet de sa visite. L'homme lui répondit: "J'étais venu me plaindre de mon épouse, mais en entendant ce que j'ai entendu, je me suis retiré en disant: Si le commandeur des croyants vit ainsi avec son épouse, que dire alors de mon cas."

 

'Umar lui dit: "Mon frère, si je la supporte comme tu vois, c'est parce qu'elle a des droits sur moi: C'est elle, en effet, qui prépare ma nourriture, qui cuit mon pain, qui lave mes vêtements et qui allaite mes enfants, alors qu'elle n'est pas obligée de le faire! À ses côtés, mon cœur s'apaise et s'abstient de commettre l'adultère! Pour toutes ces raisons-là, je dois la supporter!"

 

L'homme dit: "C'est vrai! Il en est de même pour ma femme! " 'Umar lui dit: "Alors, supporte-là mon frère! Car la vie n'est qu'un court moment!" 'Umar (Rah) était le quatrième homme à se convertir à l'Islam, il était aussi un des fidèles compagnons de notre bien aimé Prophète Muhammad (saws). C'était le deuxième Calife, après Abû Bakr (Rah).

 

 

Le prophète (saws) a également dit: "le monde entier est une provision et la meilleure chose au monde est une femme pieuse (vertueuse)." (Hadith Sahih Muslim Livre 008, No 3465)

Les enfants (filles en particulier)

 

L'Islam encourage et ordonne aux parents de ceux-ci, de ne pas les frapper, d'être tendre et doux avec eux, de les éduquer de la manière possible, de leur apprendre les bonnes manières, de ne pas être injuste et inéquitable envers les enfants.

 

Ainsi, le Prophète Muhammad (saws) dit:

"Celui qui a une fille, ne l’accable pas, ne la blâme pas, ne fait pas de différence entre elle et son fils: Allah le fera entrer au Paradis." (Rapporté par Muslim)

 

Et dans un autre hadith, il dit aussi:

"Celui qui éduque deux filles jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge de la puberté, lui et moi ressusciterons le jour de la résurrection de cette façon (et il joignit les doigts de sa main)." (Rapporté par Muslim).

 

"Aucun père ne peut offrir de meilleur cadeau à son fils que les bonnes manières." (Rapporté par tirmizi)

 

 

 

La sexualité

 

Pour l'Islam, la continence est contraire aux lois naturelles. Selon que «De toute chose nous avons créé un couple», l'acte physique d'amour apparaît comme un retour à l'acte originaire qu'on ne saurait soustraire impunément de la portée cosmique.

Fondé sur l'harmonie préétablie et voulue des sexes, il suppose en effet, une complémentarité harmonique foncière du principe actif masculin et du principe passif féminin portés par l'homme et par la femme. C'est par l'union sexuelle, créatrice et procréatrice, source de vie, qu'elle va se manifester avec le plus vif éclat. Scellée par la tendresse, l'union de l'homme-semeur et de la femme-matrice est rédemptrice.

 

«Vos femmes sont vos champs de semailles..» (Coran)

 

«Dieu pose un regard de Miséricorde quand l'époux prend la main de l'épouse et qu'elle lui prend la main, leurs péchés s'en vont par les interstices de leurs doigts». (hadith)

 

«Quand il cohabite avec elle, les anges les entourent de la terre au zénith. La volupté et le désir ont la beauté des montagnes». (hadith)

 

«Quand la femme est enceinte, sa rétribution est celle du jeune, de la prière, du djihad». (hadiths Qanawi)

 

En Islam, la chair n'est pas contraire à l'esprit. Eve n'est pas la fautive. Adam et sa femme ont fauté ensemble; par le temps d'épreuves subies, leur faute a été pardonnée. Il n'y a donc point d'incidence sur la relation conjugale qui au contraire, par une union totale, contribuera au retour à l'Unité primordiale. «Quand l'homme et la femme deviennent un, Tu es cet Un» dit Rûmi.

 

Une relation ne sera mauvaise que si elle dépasse le cadre voulu par Dieu. Dieu n'aimant pas les goûteurs et les goûteuses, le tort du fornicateur n'est pas de méconnaître la complémentarité des sexes mais de réaliser son désir et son plaisir en dehors des limites fixées. Tout ce qui viole l'ordre du monde étant déséquilibre et désordre, satisfaction, bonheur et jouissance n'ont de Beauté qu'en conformité à l'Ordre divin.

 

 

 

La base de l’islam est la conformité avec la nature, base indispensable d’où l’on peut s’élever; l’acte sexuel est un besoin naturel qui ne se réduit pas à une technique dont le seul but serait le plaisir; il y a une notion de don réciproque (aumône qui fait qu’on ne peut se refuser l’un à l’autre) et de connaissance. Acte d’adoration, qui va de la simple satisfaction à la contemplation (selon le degré prophétique).

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L'excision

 

L'excision n'est pas islamique. Le Coran n'en dit pas un mot et aucun commandement du Prophète ne l'impose ou le recommande; lui même n'a jamais fait exciser ses filles. C'est une coutume millénaire pratiquée chez certains peuples, dont le peuple arabe. (Le Maghreb, la Turquie et l'Iran ne l'ont jamais pratiquée).

 

Toute mutilation a été prohibée. Quant à l'excision simple (ablation du demi-prépuce), le Prophète témoignait une réticence: «effleurez, n'épuisez point» (1) et même sa réprobation: «N'enlève pas. Cela sera source de plaisir pour la femme et apprécié par le mari »(2) manifestée par ces paroles lancées à une femme de Médine. L'épouse ne peut être privée d'un droit reconnu et légitime, celui d'éprouver du plaisir lors des rapports, ce qui est fondamentalement bénéfique pour l'entente du couple. Après avoir affirmé qu'il n'y a aucun fondement religieux à l'excision, Ousmane Burkinabé, jeune africaine de 28 ans affirme :

«Arrêtons de nous cacher derrière les hommes (qui bien souvent ne sont même pas au courant que leurs filles ont été excisées), les marabouts et le gouvernement. Si l'excision continue, c'est à cause des femmes. Qui les amène chez l'exciseuse ? La mère, la belle-mère, la grand-mère. Qui excise? Une femme. Les femmes sont au centre, sans s'en rendre compte, de cette pratique. Ce sont elles qui donnent son activité à l'exciseuse. Car si la femme n'amène pas sa fille, l'exciseuse n'ira pas la chercher. Quand la femme aura compris qu'elle est victime de cette tradition dont elle n'arrive pas à se débarrasser, elle se mobilisera et luttera contre la pratique. Elles sont les seules à pouvoir y mettre fin et à sauver leurs filles.»

 

(1) Ghazzali, Ih'yâ. T. I, p. 132.

(2) (rapporté par Aboû Dâoûd, n° 5271, authentifié par Al-Albânî).

 

 

Question: L'islam a-t-il ordonné une forme de circoncision pour la femme comme il l'a fait en ce qui concerne l'homme?

 

La réponse à cette question est la suivante...

 

Avant de répondre à votre question, nous voudrions rappeler qu'il existe de par le monde trois ou quatre formes de "circoncisions" féminines:

 

a) Le fait d'enlever le demi-prépuce (c'est à dire le capuchon qui recouvre la partie antérieure du gland clitoridien) ;

b) La clitoridectomie, qui consiste à enlever le clitoris lui-même ;

c) La circoncision pharaonique, où sont enlevés : le demi-prépuce, le clitoris, les petites lèvres et les grandes lèvres ;

d) L'infibulation, qui consiste à placer un anneau (fibule) entre les grandes lèvres ou à coudre ces grandes lèvres.

 

Voici ce que nous dirons maintenant par rapport à votre question:

 

1) Dans les sources musulmanes, la "circoncision" féminine (même sous sa forme a citée ci-dessus) ne fait pas l'objet d'une obligation. Les sources musulmanes ne lui ont pas non plus donné le caractère recommandé qui revient à la circoncision pour les hommes (voir Fat'h ul-bârî, tome 10 p. 419). Des Hadîths la recommandant, aucun n'est authentique (sahîh) ou bon (hassan): Awn ul-ma'bûd, dernières lignes du commentaire du Hadîth n° 5271 ; Fiqh us-sunna, tome 1 p. 33, note de page ; Tahrîr ul-mar'a, tome 6 p. 150.

 

2) Dans certaines régions du monde, une certaine forme de circoncision féminine était pratiquée, et c'était le cas en Arabie à l'époque du Prophète (sur lui la paix). Le Prophète a dit que cela devait rester dans le cadre de la forme a et ne pas prendre la forme b (ne parlons pas de la forme c ou d). Il a dit ainsi à une femme de Médine : "N'enlève pas. Cela sera source de plaisir pour la femme et apprécié par le mari" (rapporté par Aboû Dâoûd, n° 5271, authentifié par Al-Albânî).

Le savant Al-Azîm-âbâdî écrit en commentaire des mots "apprécié par le mari", employés par le Prophète: "Ceci parce que lorsque le mari fait à sa femme des attouchements sur ses lèvres et son clitoris (…), la femme en ressent du plaisir au point d'atteindre parfois l'orgasme sans qu'il y ait pénétration. En effet, cette partie du corps est très innervée et donc très délicate. C'est pour cette raison que le Prophète a ordonné de ne pas l'enlever, afin que la femme ressente du plaisir. Son mari appréciera alors d'avoir des jeux amoureux faits avec elle (…). Et tout ceci sera la cause de plus d'amour et d'entente entre l'époux et l'épouse. Tout ce que j'ai écrit là est mentionné dans les ouvrages de médecine." ('Awn ul-ma'bûd sharh sunan Abî Dâoûd, commentaire du Hadîth sus-cité).

 

La limite fixée par le Prophète a donc justement comme objectif que l'épouse ne soit pas privée d'un droit qui lui était déjà reconnu par les sources musulmanes: la satisfaction sur le plan intime. D'ailleurs le droit musulman reconnaît comme cause légitimant le divorce au profit de l'épouse le fait que son mari soit impuissant ou refuse d'avoir des relations intimes avec elle. Nous sommes donc ici exactement à l'opposé de l'objectif poursuivi dans d'autres cultures (priver la femme du plaisir qui lui revient au moment de l'acte intime).

J'avais pensé d'abord ne pas reproduire le texte de Al-Azîm Abâdî cité ci-dessus, à cause de la multitude de détails anatomiques qui y figurent, mais j'ai ensuite réalisé que le faire était nécessaire par rapport à votre question, pour prouver au moins trois choses : 1) Nos savants musulmans (ulémas) n'ont pas hésité (bien sûr en restant dans le cadre éthique voulu) à aborder des sujets tels que celui-ci. 2) Ce commentaire nous permet de voir que l'islam n'a pas comme objectif que l'homme ait une sexualité épanouie et pas la femme. 3) Comme l'a dit ce savant en commentaire des mots du Hadîth, le mari est plus heureux lorsque son épouse vit avec lui une sexualité épanouie ; comment un homme pourrait-il vouloir une ablation du clitoris de la femme afin, au contraire, que celle-ci ne ressente presque plus rien tout au long de sa vie?

 

 

Synthèse de la réponse:

 

Les sources musulmanes n'ont pas rendu obligatoire pour la femme la "circoncision" et ne lui ont pas non plus donné le caractère recommandé qui revient à la circoncision pour les hommes (même la "circoncision" féminine sous sa forme a citée plus haut). Une "forme de circoncision" pour les femmes était pratiquée chez certains Arabes avant la venue de l'islam, et le Prophète y a apporté comme restriction le fait que ne soit pas enlevé le clitoris. L'objectif est que la femme ne soit pas privée de ce qui lui revient de droit au moment des relations intimes avec son mari.

 

Allah'Ou 3alem (Allah sait mieux).

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La circoncision

 

Canoniquement et théologiquement, la circoncision ne bénéficie d'aucun statut privilégié. Sidi Khalil, grand juriste malékite a admis qu'une prière pouvait être valablement dirigée par un incirconcis. Un non musulman qui passerait à l'Islam ne serait donc pas dans la stricte obligation de le faire. On ne sait pas avec certitude quand le Prophète le fut. Certains disent qu'il l'a été à l'âge de 40 ans, d'autres qu'il l'était en naissant et d'autres encore rapproche sa circoncision de la Tahâra (purification) quant à l'âge de quatre ans, les anges extirpèrent de son cœur le signe de satan pour le remplir de la Sekina (Paix conférée par la « Présence » divine)

 

La circoncision est un acte symbolique que l'on fait remonter à Abraham qui fit la promesse de circoncire tout enfant mâle de sa postérité. (1) C'est pourquoi bien que le Coran soit muet à son sujet, dans la Sunna, elle est un acte recommandé. Circoncire, c'est naître à la conscience divine et c'est aussi tailler la chair comme on taille un arbre en vue de ses fruits et prévenir ainsi toute perte d'énergie d'une sexualité désacralisée.

 

Les juifs pratiquent la circoncision; remplacée par le baptême, nouvelle alliance, les chrétiens, depuis St Paul, s'en dispensèrent bien que Jésus ait été lui-même circoncis et que l'Eglise d'Ethiopie la pratique encore.

 

(1) Genèse XVII

 

 

Le Divorce

 

Par le contrat de mariage, on s'astreint à honorer un engagement sacré. "Quiconque se marie. s'assure la moitié de la foi"; il doit réaliser l'autre moitié par la piété (Tabarani). Sa rupture par le divorce est considéré comme «l'acte licite le plus réprouvé de Dieu» (1).

 

Ce hadith nous incite au devoir de scrupuleuse réserve vis à vis de ce qui est permis. Tout ce qui est autorisé n'est pas forcément bon. Comme en toute chose, c'est l'intention et les circonstances qui déterminent la droiture d'un acte.

- Si l'on considère que le divorce est une désunion, c'est un éloignement de Dieu, une fitna détestable aux yeux de Dieu. On ne divise pas ce que Dieu a exigé d'unir. Il est alors «..une tentation pour ceux au cœur desquels est un mal et dont le cœur est dur. En vérité les injustes sont dans une profonde divergence» (Coran XXII, 52/53)

- Si l'on considère que «l'homme a été créé faible» et «qu'à nul n'est imposé sa capacité», il peut s'avérer être un moindre mal, une concession à la faiblesse humaine.

- Si l'on considère qu'il est nécessaire, il peut être un aller vers le meilleur : ce que Dieu fait, Dieu peut le défaire. «si tous deux se séparent, à chacun Dieu suppléera de Sa Largesse: Dieu est immense et Sage.» (Coran IV, 130)

 

(1) Sunna Boukhari 68, 3 et 66, 114

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La Violence conjugale

 

A en croire certaines mauvaises langues, l'Islam prescrirait aux musulmans de battre leur femme ! Quand une société souffre de maux, il lui faut les refléter sur un bouc émissaire. La violence conjugale est -hélas- une réalité sociale en dehors de toute référence religieuse. Dans certains pays, 69 % des femmes signalent avoir subi des agressions. Six françaises meurent chaque mois sous les coups de leur mari ou concubin et une sur dix serait soumise à une relation de couple dans l'état de tension permanente, voir de peur. L'OMS indique que près de la moitié des femmes victimes d'un homicide sont tuées par leur partenaire !

 

Quand on cite un verset coranique, il faut savoir comment le texte en question s'insère dans la Révélation et dans son histoire. Il a fallu pas moins de vingt-trois années pour réformer les coutumes de l'époque anté-islamique. Après être intervenu contre le meurtre des filles, le Coran détermine le mode de conduite des hommes d'une certaine mentalité (1) vis-à-vis d'une femme quelque peu irresponsable. Dès le début de la prédication, tous les commentateurs, dont At-Tabari, ont relevé la fonction pédagogique de ce verset pour des hommes enclin à en venir très vite aux mains :

 

«…celles de qui vous craignez la rébellion, faites leur la morale, désertez leur couche, corrigez-les. Mais une fois ramenées à l'obéissance, ne leur cherchez pas prétexte.. » (Coran IV, 34), -révélé après qu'une femme se soit plainte auprès du Prophète d'avoir été giflée par son mari-

 

Il est exigé d'eux de franchir des étapes: d'abord celle de l'exhortation (et non pas l'admonestation selon les traductions de Masson et Chouraqui) puis celle de l'éloignement, la privant ainsi d'une chaleur et d'un réconfort affectif. Quant à la correction qui ne vient qu'en extrême recours, après avoir épuisé les deux autres solutions, il s'agit, selon Ibn Abbas, d'un coup symboliquement manifesté à l'aide de la branchette du siwâk.

 

Le message adressé aux hommes est on ne peut plus clair: la voie du dialogue et de la concertation avec son épouse est celle qui correspond à l'esprit qui se dégage de la Révélation, d'autant que la femme maltraitée peut porter plainte auprès du qâdi (juge musulman).

 

Mais, en fin de compte, n'y a-t-il pas meilleure preuve et meilleur exemple que celui du Messager de Dieu qui était un être de douceur, de patience, respectueux, plein de sollicitude envers les femmes et qui n'en a jamais frappé une seule? Un être qui entourait ses épouses d'égards et de bienveillance, qui jouaient même avec elles ; n'engagea-t-il pas un jour, une épreuve de course avec Aïcha? Il émit un jour cet ordre formel: " Ne frappez pas les femmes" (2). L'homme qui lève la main sur sa femme ne suit donc en aucun cas l'exemple du Prophète Muhammad qui a dit par ailleurs:

 

«Le plus parfait des croyants est celui qui a la meilleure conduite, les meilleurs d'entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs femmes»,

«Traitez donc bien vos femmes et soyez gentils envers elles, car elles sont vos partenaires» (3)

 

Dieu n'aime pas les injustes! «ceux qui suivent ce qui est équivoque par goût de l'ubiquité….» .

 

 

(1) En 1283, soit six siècles après l'arrivée de l'Islam, ne lisait-on pas, dans les énoncés juridiques des «coutumes de Beauvoisis» (Beaumanoir, France): «tout mari peut battre sa femme quand elle ne veut pas obéir à son commandement […] pourvu que ce soit modérément et sans que mort s'en suive… ». Six siècles avant, on peut constater que la musulmane a bénéficié d'un égard très particulier.

(2) (rapporté par Aboû Dâoûd, authentifié par An-Nawawî).

(3) Extrait du dernier sermon du Prophète (saws).

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La mère

 

«Abou-Horeira a dit: "Un homme vint voir l'Envoyé d'Allah et lui dit : O Envoyé d'Allah, qui a le plus de droits quant aux bonnes relations a entretenir avec quelqu'un ?" Ta mère, répondit-il." Et ensuite qui? "Ensuite ta mère, répéta-t-il "Et ensuite, qui?" Ensuite, dit-il encore ta mère "Ensuite qui ?" Ensuite ton père».

 

«Le paradis est sous les pieds des mères» a également dit le Prophète.

 

 

En Islam, la mère est magnifiée. La mère, c'est la femme, l'humble dépôt en laquelle la plénitude du miracle créateur s'est opéré, mystère de la conception, mystère qui se perpétue dans la tendresse enveloppante de la mère à l'instar du Miséricordieux qui nous fait connaître le «Trésor» en Son Essence caché. C'est tout le processus amoureux de la création.

 

Le Prophète (saws) a dit que Dieu était plus tendre qu'une mère pour Ses serviteurs. Le mot rahm (matrice) constitue la racine des mots Rahman et Rahim qui sont les deux Noms de Dieu dans l'invocation qui précède toute sourate coranique : Bismi ‘llah ar-Rahman arRahim (Au nom de Dieu le Tout Miséricordieux , le Très Miséricordieux ) , et que l'on prononce avant d'entreprendre toute action. Car la matrice est le réceptacle (principe passif) où Dieu par « kun » fait éclore toutes formes, intérieures et extérieures.

 

La communauté islamique est appelé Umma dont la racine umm signifie mère, matrice qui relie dans l'exil et en tous lieux, tous ceux qui sont « frères ».

 

La Mecque est appelée la «Mère des cités», Tabernacle de l'Absence- Présence, Centre de La Miséricorde et de la Paix.

 

 

 

Le vêtement

 

Même si on ne s’en rend plus compte, le vêtement a une emprise puissante sur l’âme: on s’identifie spontanément à son vêtement.

L’effet «mode» en est un vivant témoignage.

 

«Les vêtements forment l’ambiance immédiate de l’âme humaine, ils ont un pouvoir incalculable de purification ou de corruption. Ce n’est pas sans raison, par exemple, que dans la chrétienté, les ordres religieux ont conservé, à travers les siècles, un costume qui avait été tracé et institué par une autorité spirituelle soucieuse de choisir une tenue compatible avec la vocation de celui qui la porte. En dehors de ces exemples, on peut d’ailleurs dire, d’une façon générale, que dans toutes les civilisations théocratiques, c’est-à-dire dans toutes les civilisations à l’exception de la « civilisation » moderne, le vêtement a été plus ou moins inspiré par la conscience que l’homme est le représentant de Dieu sur la terre, et ce n’est nulle part plus vrai que dans la civilisation islamique…» (1)

 

 

Tant que les sociétés musulmanes sont demeurées homogènes conservant un mode de vie traditionnel, chaque ère ethnographique avait son propre mode vestimentaire conforme à l’Ordre.

 

- L’homme portait généralement un habit ample et couvrant, comme la djellabah, par exemple, combinaison parfaite de simplicité, de sobriété et de dignité. Il est certain que ce genre de vêtement donne une prestance inégalée et une allure sacerdotale complètement adaptée à la prière.

 

- La femme se voilait. Pendant quatorze siècles –et jusqu’à aujourd’hui pour une importante part-, les musulmanes ont porté un voile -chaque ère culturelle avait son propre voile- sans se poser de questions, ainsi qu’il leur est prescrit dans le Coran et la sunna.

 

 

Et ce, jusqu’à l’entrée du modernisme qui a entraîné, en partie, les communautés musulmanes à se séculariser, entraînant un chambardement dans le mode de vie traditionnel.

 

 

Dans son livre «l’art de l’islam», Titus burckhartdt, après avoir dit, que le corps de la femme était plus subtil, plus délicat, plus fluide et plus noble que celui de l’homme, il dit du voile: « Ce n’est pas à cause de son caractère sexuel purement physique que la femme musulmane se voile, même si cela correspond à une certaine nécessité sociale; c’est parce que son apparence physique livre en quelque sorte son âme. L’épouse qui dévoile sa beauté à l’époux est, pour la sensibilité du musulman, une image évoquant non seulement l’ivresse sensuelle mais toute ivresse dont la vague quitte les rivages pétrifiés du monde extérieur pour s’épancher vers l’illimitation intérieure. Pour le mystique, c’est l’image par excellence de la contemplation de Dieu…», que le Prophète (saws) a exprimé par «la fraîcheur de ses yeux».

 

La femme évoque donc l’intériorité, le mystère… en se dénudant, elle trahit en quelque sorte sa féminité; en se voilant, elle ne nie pas son corps mais le relègue comme l’or, dans le domaine des choses précieuses qui demeurent cachées aux yeux des foules ; ce n’est pas sans rapport avec le voilement des mystères dans les derniers temps où les passions dominantes occupent le devant de la scène. D’autant que la femme aime extérioriser et jouer de sa beauté pour plaire, droit qui lui est parfaitement reconnu –il lui est même conseillé de le cultiver- mais dans le cadre légitime de la famille. Le voile a donc aussi un aspect de lutte contre l’ego (nafs).

 

Aujourd’hui, c’est l’extériorisation, le paraître qui compte. Avec le nivellement par le bas, tout le monde doit être habillé selon un dictat pour afficher l’emblème de l’efficacité matérielle, et ce, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale qui correspond à la sécularisation de la société ; on doit avoir un « look » pour exprimer l’individualisme ; une femme doit être «sexy», femme-objet qui pense être libre. Par contre, une musulmane qui choisit librement d’être conforme à sa foi et d’être une femme à part entière est une femme asservie!

 

N’est-il pas curieux que dans des sociétés dites de «liberté», où il est permis d’avoir tous genres d'accoutrement, on prive certaines personnes du droit fondamental de s’habiller selon leur choix. Qui plus est, contrairement aux droits de l’homme qu’on brandit à tous vents, lesquels stipulent garantir la liberté religieuse ainsi que son expression. Il est quand même révélateur de relever que le port d’une micro-jupe ne soulèvent que des « Olé » alors qu’un foulard (2) -version contemporaine du voile- sur la tête provoque des «tollés» interminables. La laïcité serait-elle un bloc monolithique intégriste où l’on n’a pas le droit à la différence?

 

Faut-il donc porter le voile? Dans une époque aussi trouble et confuse que la nôtre, dans certains contextes où le voile n’a pas de fondement social, il est, en certaines circonstances très problématique de le porter. Ne faut-il donc pas se référer à ce que Abdallah ben Omar disait: «Comme nous avions prêté serment de fidélité à l’Envoyé de Dieu (saws), déclarant que nous lui obéirions, il nous dit: «Dans la mesure où vous le pourrez» (El Bûkharî 93-43, 3)

Faire comme on peut est un principe fondamental en Islam. Si donc la règle est qu’il faut le porter pour être en totale conformité avec l’ordre divin -sans excès par rapport au contexte et sans ostentation (3), l’islam étant éloigné des extrêmes-, seul Dieu Miséricordieux est à même d'apprécier et de juger de la capacité de chacune. Comme toute prescription, c’est en son âme et conscience que l’on s’y plie ou pas.

 

- En n’oubliant jamais que le meilleur vêtement - et celle qui le porte est forcément discrète et pudique- est celui de la piété:

«Ô Fils d’Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. - Mais le vêtement de la piété voilà qui est meilleur. – Autant de signes (de la puissance) de Dieu destinés à vous faire méditer.» (Coran 7, 26)

- En se sachant toujours et à jamais indigents.

La pire situation serait d'être satisfait de soi dans la désobéissance et pis encore dans l’obéissance. L’écueil dans la désobéissance est clair alors qu’il est subtil dans l’obéissance: se voir d’un œil satisfait –et forcément méprisant pour les autres- est le shirk de l’orgueil.

 

Et Dieu est plus Savant.

 

(1) Un saint soufi du XXe siècle, Martin Lings. Points Sagesse.

(2) Foulard dit “hijab” qui vient du mot arabe “hajaba”, signifiant couvrir, mettre une distance. Dans certaines régions des femmes portent le “Niqab”, pièce de tissu qui couvre le visage.

(3) “Dieu habillera de disgrâce celui qui porte des vêtements par ostentation” (hadith)

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Le voile

 

Avant tout, il est important de préciser que ce n'est pas seulement l'Islam qui encourage les femmes à porter le voile, mais le judaïsme, le christianisme et l'hindouisme également (dans une certaine mesure), encouragent la femme à se préserver, et incitent ainsi les femmes à la pudeur.

 

Précisons également, que durant la période qui précédait la venue de l'Islam, certaines formes de voiles existaient déjà.

Alors, il est utile de se poser cette question: Pourquoi cette fixation et cette diabolisation autour de l'Islam et des femmes musulmanes!? Pourquoi ne pas enfin les laisser tranquilles, au lieu de les agresser de toute part, de vous en prendre à sa dignité, son honneur, sa valeur humaine, sa pudeur!? Malgré vos procédés de manipulations et d'attaques psychologiques envers nos soeurs musulmanes, elles tiennent bon, endurent vos persécutions, et patientent avec courage et bravour. Alors, en tant qu'homme soumis à Allah (Musulman), il est du devoir de tout Musulman, de leur porter secours lorsqu'elles sont en danger, de les protéger, de veiller à ce qu'elles ne manquent de rien, de surveiller nos propos lorsque nous nous adressons à une soeur (cela est valable pour les frères également).

 

 

Deux versets du Coran traitent du voile: le verset 31 de la sourate Ennour, qui est la sourate Lumière (24), et le verset 59 de la sourate les Factions (33). Je lis la première. Allah dit à Muhammad, son prophète:

 

"Dis aux croyantes de baisser leurs regards, d’être chastes, de ne montrer que l’extérieur de leurs atours, de rabattre leurs voiles sur leurs poitrines, de ne montrer leurs atours qu’à leurs époux, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs époux."

 

Et il y a toute une suite, par rapport aux hommes qui sont interdits à la femme, c’est-à-dire qu’elle ne pourrait pas épouser. Dans le deuxième verset, il est dit:

 

"Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leurs voiles: c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées. Dieu est celui qui pardonne, Il est miséricordieux."

 

Bien que les versets du Saint-Coran ne précisent pas explicitement qu'il faut recouvrir ses cheveux, il en va surtout du degré de la Foi de la personne en question. Allah n'impose pas à une personne ce que son âme ne peut supporter. Mais Allah indique, que au plus l'homme et la femme font preuve de piété, au mieux c'est pour eux. La piété est également un signe, un indice démontrant l'Amour et la Foi que l'on éprouve envers Allah (SWT).

 

Mettre le voile c’est surtout préserver sa pudeur. Si on se replace dans le contexte de l’époque, parce que c’est ça qui est intéressant, on voit que, dans la période pré-islamique, les femmes étaient agressées sexuellement dans la rue (etaaroud). Et il fallait un signe distinctif pour distinguer les femmes musulmanes de celles qui ne l’étaient pas. Ce signe distinctif, c’était de mettre un voile sur leur poitrine, qui à l’époque était dénudée (pour certaines d'entres elles du moins).

 

Donc, le premier verset traite de la pudeur, et le second vient renforcer le signe distinctif, qui est celui de la reconnaissance, reconnaissance pour ne pas être confondue et agressée et ainsi préserver leur chasteté et piété.

 

Si on essaie de jumeler ces deux notions, la pudeur et la protection, je pose la question: Comment et pourquoi certaines personnes osent encore harceler et livrer bataille chaque fois qu'ils le peuvent aux femmes qui désirent porter le voile!? Elles peuvent ne pas le porter (et là ça ne gêne pas l'oligarchie, car coïncident avec leurs intérêts abjects); mais par contre, si elles ont la possibilité de choisir d’être pudiques et voilées, vous prenez vos glaives, et vous les pointez sur elles. Pour moi, c’est une situation incohérente. Elles n'ont donc, plus le droit à la "liberté", concept que les démocraties ventent à tout bout de chants comme étant la seule acceptable.

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Tout le tapage qui a été fait autour du foulard est un peu contradictoire avec la position des féministes qui se sont battues pour ce droit des femmes de choisir ce qu’elles veulent. Comment se fait-il que certaines contestent ou dénient ce droit de choisir aux femmes musulmanes? C’est une question sur laquelle on pourrait revenir.

 

Le Hijab sert également de neutralité, afin de ne pas privilégier les femmes les plus belles avec les moins "belles". Cela sert également à faire abstraction de leur charme, pour ne rester concentrer que sur le sujet abordé lors d'une conversation par exemple. Car l'homme comme la femme se distrait très vite, et perds le fil de la discussion, dès qu'il ou qu'elle se met à observer l'autre.

 

Le "voile" n'a jamais été fait pour rendre élégant ou agréable à regarder, et s'il n'est évidemment pas fait pour "enlaidir" non plus, il faut bien dire que son objet premier consiste précisément à neutraliser. Il est vrai qu'à l'heure actuelle, heure où la perversion prend des formes inattendues, le voile en arrive malgré tout à constituer une source de désir, pour ne pas dire plus, chez certains agités. Tout cela étant, il ne saurait aucunement être question de "mode" en la matière, chose qu'oublient ou feignent d'oublier bon nombre de "beurettes" ou de "néo-converties" cherchant à concilier l'inconciliable.

 

La seconde, c'est que l'assimilation est par définition la com-préhension du plus faible, ou de l'inférieur, par le plus fort, ou le supérieur. Elle constitue donc un principe aussi utile qu'inéluctable. Quelques proportions qu'elle prenne, quelqu'en soit la cohérence, quelque soit le "pôle" ou la qualité envisagé, l'assimilation demeure une norme* au sens strict, et cette norme est celle d'un équilibre issu d'un rapport de force. Partant de là, il apparaîtra plus aisé pour un oriental de "s'occidentaliser"** que pour un occidental de "s'orientaliser" par exemple. Plus généralement, on dira que tout individu choisit nécessairement son maître, consciemment ou non, et que ce dernier sera pour lui le principal vecteur de son identité. Reste effectivement à faire le bon choix.

 

 

Un dernier mot sur le voile. Quand ses détracteurs, et même ses partisans dans une certaine mesure, comprendront qu'il ne s'agit là ni d'un choix militant, ni d'un signe d'appartenance religieuse, la compréhension mutuelle et la "réconciliation" auront fait un progrès considérable. Le hijâb des musulmanes, le voile des chrétiennes (et pas seulement nonnes en réalité), le sari des indiennes, la perruque des juives, et même le fichu de nos grand-mères, tous ces bouts de chiffon donc, renvoient simplement à la plus basique des pudeurs ; si la pudeur est bien l'une des branches de la foi, on ne saurait pour autant résumer celle-ci à celle là.

 

 

*: La Loi est la colonne vertébrale d'une identité, abandonner telle Loi pour telle autre c'est donc abandonner nécessairement la plus grande partie de soi.

 

**: L'occidentalisation étant l'adéquation d'avec tout ce qui constitue les "valeurs" occidentales actuelles (égalitarisme, démocratisme, libéralisme : humanisme), il va de soi qu'il ne saurait nullement s'agir ici d'une "christianisation" quelconque (ce qui serait encore plus absurde au final, cette christianisation étant parfaitement inutile, voire néfaste, pour tout immigré ayant déjà une identité).

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La polygamie

 

La polygamie n'est pas islamique. Elle a pratiquement existé chez tous les peuples, usage qui perdure d'ailleurs jusqu'à aujourd'hui dans certaines régions du monde comme en Afrique noire par exemple, indépendamment de toute religion. Cette institution inscrite dans les mœurs est souvent liée à la survie des clans: on épouse au maximum pour procréer au maximum. La polygamie est une coutume, pas un précepte religieux!

 

Non seulement l'Islam ne la pas instituée, mais a eu le grand mérite de venir la réglementer, la limiter et finalement la déconseiller formellement ainsi que le démontrent ces versets:

 

«..il vous est permis d'épouser telles femmes qui vous conviendront, à raison de deux, trois ou quatre. Si vous craignez d'être partiaux, que ce soit alors une seule» (Coran 2, 4)

 

«Vous ne pourrez être équitables entre les femmes, même si vous le désirez» (Coran 4, 129)

 

De par ce dernier verset incitant à la monogamie, la majorité des musulmans en concluent qu'ils sont monogames, non malgré l'Islam, mais par l'Islam.

 

- D'une part, la Parole coranique étant prévue, par ses riches et profondes nuances, pour tous les temps, ce qui peut nous paraître décalé à certaines époques, en certains milieux et pour certaines mentalités peut être valables pour d'autres mentalités, d'autres lieux, d'autres époques en dehors de tout jugement moral. C'est l'intention et la conformité aux injonctions qui font que l'application est « morale » ou non. Rien n'est donc plus faux que l'image d'immoralité que le mot « harem » provoque encore chez certains occidentaux, chez certains chrétiens en particulier, pour lesquels la monogamie stricte renforce le symbolisme de l'amour unique. C'est une exigence qui ne correspond pas forcément aux réalités sociales. Si l'on en croit le témoignage du fameux publiciste allemand, Westermarck, grand spécialiste de l'histoire des régimes matrimoniaux dans le monde, l'église elle-même ainsi que les autorités temporelles des pays chrétiens devaient consacrer la polygamie, jusqu'au XVIlè siècle. Et dans les temps modernes, le christianisme a fermé les yeux sur certaines pratiques en Afrique noire pour pouvoir s'y implanter.

 

Il ne faut pas confondre l'aspect juridique du mariage qui est lié à l'ensemble des structures sociales et les rapports personnels d'amour et de sexualité. L'amour surmonte la passion égoïste en adhérant à un ordre sacré et cet ordre varie nécessairement selon la diversité des psychologies .

 

- D'autre part, considérant certaines situations, la polygamie contrôlée peut revêtir l'aspect d'un moindre mal. Si elle peut être source de partialité, elle ne rime pas avec débauche car elle entraîne en pratique beaucoup plus de contraintes que d'agréments: c'est déjà si difficile d'avoir une seule famille à charge ! D'autant -et il est intéressant de le souligner- que l'homme est l'Imam de la famille: celle-ci est censée constituer une unité sociale et religieuse.

 

Aujourd'hui, dans les sociétés laïques, la monogamie est inscrite dans les lois et la polygamie dans les faits, sauf qu'elle est perverse: elle n'entraîne aucune responsabilité civile privant la famille parallèle de droits pourtant inaliénables; demeurant souvent cachée, elle participe à la confusion sociale et l'accroît. On peut relater des cas de frères épousant leur demi-sœur ! Gustave Le Bon disait: "je ne vois pas en quoi la polygamie légale des Orientaux soit inférieure à la polygamie hypocrite des Européens alors que je vois très bien au contraire en quoi elle lui est supérieure".

 

Certains posent la question à savoir pourquoi une femme ne peut elle épouser plusieurs hommes? C'est pourtant simple: un même robinet peut remplir plusieurs verres, c'est toujours la même eau; plusieurs robinets remplissant un seul verre, c'est la confusion des parts.

 

Parmi les conditions requises pour avoir droit à la polygamie, on peut citer celles-ci:

 

- Que la première (jusqu'à la 4ème si le mari prend jusqu'à 4 épouses) femme soit consentante et accepte que son époux puisse prendre une autre femme. Dans le cas contraire, la femme peut demander légalement le divorce.

- Pouvoir subvenir aux besoins de toutes les femmes: Vêtements, logement, nourriture, éducation, etc.

- Être juste et équitable envers toutes les femmes. Ne faire aucune injustice ni aucune discrimination.

 

Si une seule de ces conditions (parmi d'autres) n'est pas respectée, la femme peut demander le divorce, et l'homme n'a plus le droit d'être marié à ses épouses.

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D'où viennent les problèmes des pays arabes concernant les problèmes du respect de la Femme musulmane?

 

Premièrement, si on se fie aux médias, dont des analyses fines et scrupuleuses ont prouvé qu'ils étaient tout sauf crédible et fiable quant au contenu et à l'authenticité des "informations (désinformations)" qu'ils diffusent au grand public. De là, il y a déjà une vague de préjugés qui s'est installée dans le mental des gens, et pas seulement parmi les non-musulmans occidentaux, mais même parmi la jeunesse musulmane d'aujourd'hui. C'est là, la première source de désinformation concernant le sort des femmes en Islam.

 

Ensuite, lorsqu'on observe l'Histoire, et qu'on l'étudie attentivement, on se rend compte que depuis plus d'un millénaire, les femmes et les hommes d'Europe enviaient le sort et le statut des femmes en Islam, car jouissant de tous les droits fondamentaux, contrairement aux peuples vivant en Europe. Le problème ne vient clairement pas de l'Islam, car l'Islam fut pratiqué correctement au temps du Prophète Muhammad (saws) ainsi que par les 4 Califes bien guidés (Abu Bakr, 'Umar, Othman et Ali...Qu'Allah les prenne en Miséricorde). Durant cette époque, ce sont non seulement les hommes non-musulmans mais aussi les femmes non-musulmanes qui se sont empressés de rejoindre l'Islam, car cette Religion offrait aux hommes et aux femmes des droits dont tous, pouvaient profiter pleinement et qui amenaient la paix dans le couple, au sein de la famille et enfin dans la société. L'Islam est donc le facteur premier du bien-être parmi les hommes et les femmes, et donc la famille, qui est le coeur de la société.

 

Les critiques négatives envers l'Islam et les femmes sont très récentes, issus de la fin du 20ème siècle, et début du 21ème siècle, particulièrement après les attentats du 11 septembre 2001.

Cependant, dans certaines régions à composante musulmane, lors de la période de la colonisation des terres musulmanes par la France et l'Angleterre, certaines populations, - pour se préserver de la corruption et de l'idéologie impérialiste apportée par ces deux grands empires coloniaux - ont décidé de se renfermer sur eux-même, et se sont écartés progressivement des précèptes islamiques, en adoptant et apportant des innovations (bida's) avec eux. C'est à cette époque, que les Musulmans se sont essentiellement éloignés de l'Islam, ont commencé à pratiquer des innovations, à appliquer certaines coutumes contraire à la religion islamique, comme les mariages forcés par exemple, qui sont issus de traditions pré-islamiques, et qui ont ressurgit, une fois que les envahisseurs ont pris le pouvoir parmi les Musulmans (comme à l'époque de la colonisation, aux environs du 17ème et 18ème siècle) ou encore aujourd'hui, où les grandes puissances occidentales dictent la conduite que les dictateurs des pays musulmans doivent adopter.

 

Certaines "plaintes" sont légitimes, surtout aujourd'hui, concernant le sort de certaines femmes au Moyen-Orient, mais leurs conditions sont parfois bien meilleures que les femmes vivant en Occident, où elles sont si souvent maltraitées, mal comprises, dénigrées, et subissent des discriminations. Avant de balayer devant la porte du voisin, il faut balayer devant sa porte. Et c'est dommage que la politique extérieure exercée par les USA et aussi la France spécialement, ne s'applique, apparemment, pas à eux.

 

La solution n'est absolument pas l'occidentalisation de la région (qui est fortement souhaité par les capitalistes) mais bien le retour aux fondamentaux islamiques!

La colonisation a donc été une grande perte pour les Musulmans, car dès cet instant, ils ont délaissé l'apprentissage intensive des disciplines scientifiques et religieuses, où ils étaient auparavant, les leaders incontestés durant près d'un millénaire.

 

En conclusion, les mauvais traitements que peuvent subir les femmes en terres musulmanes ne sont pas dû à l'Islam (bien au contraire), mais bien car l'Islam ne fait plus office de législation là-bas (il n'existe plus aucun Etat islamique dans le monde, depuis le démantèlement du Califat Ottoman, en 1924). Les dictateurs qui ont été mis en place et soutenus par les grandes puissances coloniales de la civilisation moderne (Grande-Bretagne, France, Israël, USA) suivent simplement la conduite qui leur est dictée par ceux-ci, et en appliquent les préceptes (qui sont anti-islamique). Car bien évidemment, ils ne veulent absolument pas que l'Islam régisse les populations musulmanes, car cela irait bien entendu, contre leurs intérêts économiques et énergétiques. Ils ont dès lors, tout intérêt à éviter l'union des pays Musulmans, le respect de la vie humaine de l'Homme et de la Femme, toute modernisation technologique et industrielle des pays Musulmans (et Africains), etc.

La solution ne viendra sûrement pas d'eux, puisqu'ils sont le problème, mais de l'Islam authentique (Coran + Sunnah). Il est temps que les Musulmans se réveillent, et portent enfin secours aux femmes et aux enfants de la communauté musulmane, et indirectement, du reste de l'humanité, car ils sont aussi, nos frères et soeurs en Humanité.

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Lorsque j'ai décidé de me rendre sur le terrain, pour me convaincre que les messages diffusés dans les médias étaient vrais, à propos des méchants arabes (musulmans&chrétiens) qui terroriseraient leurs femmes. Une fois sur place, il s'est produit en moi, une chose étonnante. J'ai été plus qu'agréablement surpris, et dérouté en même temps. De mes propres yeux, je n'avais jamais vu de couple aussi doux, tendre et respectueux (un respect mutuel en toute harmonie). C'était un amour et un respect d'une harmonie radieuse. C'était ce que l'on pouvait appeler, le véritable amour. Chose que je n'ai que trop rarement observé en Occident. C'était la réalité inversé, tout le contraire de ce que clamait tous les jours les médias...

 

Je reviens brièvement sur les "méchants Arabes". Il ne faut pas s'étonner si on leur porte image dégradante, car l'industrie cinématographique d'Hollywood, à depuis environ une cinquantaine d'années, menée une propagande intensive contre les arabes (musulmans et chrétiens). Dans chaque film où les Arabes sont présents, ils sont représentés comme des sauvages, des tyrans, des barbares sanguinaires qui maltraitent leurs femmes, martyrisent leurs enfants, etc...De là, il est facile pour le public de faire l'amalgame arabe=musulman, musulman=terroriste/méchant, etc. Mais c'est sans compter que 80% des Musulmans ne sont pas Arabes. Et que parmi les Arabes, il existe plus d'une dizaine de millions qui sont de confessions chrétiennes.

Bref, l'Islam, les Arabes et les Musulmans issus d'autres origines et d'autres horizons, sont la cible favorite depuis un siècle. Il n'est pas étonnant de trouver une multitude de mensonges, de préjugés, d'attaques, d'accusations et d'amalgames ayant pour objectif de dénigrer l'Islam à volonté sans se soucier des titulaires de cette Foi. L'Islam est le bouc-émissaire de ce 21ème siècle, comme le fut le communisme (et les Russes), les Japonais et les Chrétiens auparavant.

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Le "vilain" défaut des femmes

 

Bien loin de moi l'idée de mépriser ou de critiquer injustement les femmes, mais il faudrait aborder cette question qui une problématique en soi. Il faut dire ce qui est. Donc je me lance. Ce que j'entends par "vilain" défaut des femmes, sans en faire pour autant une généralité (car ce "problème" existe aussi chez les hommes), ce sont les propos qui sortent de notre bouche. L'Envoyé d'Allah (saws) nous a mis en garde contre la médisance et les injures que nous pourrions prononcer sans y faire attention.

 

Il faut s'abstenir le plus possible d'utiliser la parole comme un poison une attaque, car cela cause énormément de dégâts.

La femme, qui a souvent tendance a beaucoup parlé, va parfois jusqu'à médire ou calomnier une personne sans avoir réellement de raison de le faire (aucune preuve, aucun indice qui pourrait accréditer ses accusations sans fondements). Dans cette optique, Allah (SWT) dans le Saint-Coran nous a mis en garde contre ce fléau, et nous appelle à veiller à ce qui pourrait émaner de notre bouche, et le Prophète Muhammad (saws) en a fait de même, et nous faisaint constamment des rappels, afin que l'on ne l'oublie pas.

 

Ô chères Soeurs, chers Frères, faites attention aux propos que vous énoncez, ne calomniez pas, ne médisez pas, n'injuriez pas, car cela n'est que l'apanage des faibles et de Sheytan. La colère est elle aussi, un danger et une ruse de Sheytan pour semer la discorde entre plusieurs personnes. Surveillons-donc notre langue afin de ne faire que du bien, et non du mal. Ô mes chers frères, traitez bien et respectez vos épouses, vos soeurs et votre mère conformément aux enseignements d'Allah (SWT) et du Prophète Muhammad (saws). Ô mes chères soeurs, traitez-bien; époux, frères et pères, et obéissez-leur dans le bien et la droiture.

 

Et Allah nous dit en ces termes:

 

"Ô vous qui avez cru! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait." (Coran 49, 6)

 

"Les croyants ne sont que des frères. établissez la concorde entre vos frères, et craignez Allah, afin qu'on vous fasse miséricorde". (Coran 49, 10)

 

"Ô vous qui avez cru! Qu'un groupe ne se raille pas d'un autre groupe : ceux-ci sont peut-être meilleurs qu'eux. Et que des femmes ne se raillent pas d'autres femmes : celles-ci sont peut-être meilleures qu'elles. Ne vous dénigrez pas et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que "perversion" lorsqu'on a déjà la foi. Et quiconque ne se repent pas... Ceux-là sont les injustes." (Coran 49, 11)

 

"Ô vous qui avez cru! évitez de trop conjecturer [sur autrui] car une partie des conjectures est péché. Et n'espionnez pas; et ne médisez pas les uns des autres. L'un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort? (Non! ) vous en aurez horreur. Et craignez Allah. Car Allah est Grand Accueillant au repentir, Très Miséricordieux." (Coran 49, 12)

 

 

Ainsi, mes chères soeurs, afin de vous préserver de l'Enfer, Allah (SWT) et le Prophète Muhammad (saws) nous ont fortement conseillé de rester silencieux ou de dire du bien, mais ne pas tenir des propos injurieux ou blessants.

 

Et c'est en ce sens, que Muhammad (saws) dit dans un célèbre hadith: "La langue glisse plus souvent que le pied". Surveillons notre langage, et nous nous en porterons que meilleur.

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Les différences entre l'homme et la femme

 

Depuis que l'Humanité existe, il était indiscutable que l'homme et la femme avaient des disparités à plusieurs niveaux et qu'il y avait une certaine logique et cohérence dans leur rôle spécifique.

Cependant, avec l'arrivée du libéralisme, on a tenté de faire croire que l'homme et la femme étaient pareilles en tous point, qu'ils étaient égaux à tous les niveaux. Ceci est tellement absurde et risible que c'est devenu un véritable fléau. Evidemment, il fallait s'attendre à une vague de catastrophe qui toucherait et empoisonnerait toute la population. Pourquoi ce nouveau système (qui a été imposé par la force) est-il absurde? Car cela revient à renier toutes les spécifités liées à la femme seule (en tant que femme), et il en va de même pour l'homme. Par cette voie-là, il n'y a plus qu'à entrainer et endoctriner les hommes vers une féminisation, afin qu'ils deviennent de véritables consommateurs (achats régulier de produits cosmétiques, chirurgie esthétique, etc.).

 

De la part d'un observateur impartial, il est évident que la femme et l'homme ne sont pas égaux en tous points. Il s'agit là d'une évidence manifeste. Au niveau physique, anatomique, psychologique et sentimental, il existe des dissemblances entre l'homme et la femme. Qui oserait le nier? (A part les "féministes New-Age"). L'homme et la femme fonctionne différement, il est donc normal que la femme soit plus apte que l'homme dans certains domaines, et vice-versa. Cela entraine inéluctablement des responsabilités, des droits et des devoirs distincts. Cette nouvelle idéologie (le féminisme et le néo-libéralisme) grangraine la société et est bien plus préjudiciable aux femmes qu'autre chose, alors que leurs "objectifs" (bien qu'à la tête de ces mouvements, les ambitions étaient tout autre, et se situaient à mille lieux de la défense de la femme) étaient sensés défendre les droits de la femme, lui apporter une certaine sécurité et protection, et un épanouissement sans équivalents. Les résultats (officiels) escomptés au départ sont à l'opposé des résultats réels. En effet, il y a une aggravation des maux que connaissent des millions de femmes à travers l'Europe et l'Amérique du Nord (bien que cela touche aussi bien la gente masculine). Au bout du compte, les femmes tombent souvent en dépression, souffrent psychologiquement et moralement, se retrouvent perdues dans un système qui n'a fait que les renier et les rejeter, en niant leur humanité (valeur humaine). Finalement, le libéralisme n'a été qu'une vaine illusion, voulant rabaisser la femme en une "chose" sans réelle valeur (passer du vivant au "mort-vivant") dans le seul but de profiter injustement d'elles. Depuis le début, il s'agit d'une tromperie, que certains intellectuels et certaines intellectuelles ont compris depuis les débuts de ce mouvement.

 

Revenons à l'égalité homme-femme. Les sociétés traditionnelles ont généralement considérer l'égalité homme-femme dans la sphère spirituelle comme étant une réalité (ce qui est tout à fait normal), mais n'ont pas fait abstraction des réalités différencielles qu'il y a entre l'homme et la femme.

 

La femme étant plus sensible, plus sentimentale que l'homme, et possédant des caractéristiques physiques qui lui sont propres, il est normal qu'elle n'ait pas les mêmes obligations dont l'homme en a la responsabilité.

 

 

En voulant nier la réalité qui sépare les deux sexes, le libéralisme n'a fait que "tuer" la femme en tant que femme, et "tuer" l'homme en tant que tel. Changer l'essence même de ses 2 êtres n'a fini que par porter atteinte à l'homme et à sa moitié.

Pour la femme d'antant, éduquer ses enfants, être celle qui se charge des affaires de la maison étaient un honneur et un épanouissement pour elle. Cela ne veut pas dire qu'elle n'avait pas le droit de travailler. Du moment que le couple se mettait d'accord sur les responsabilités que chacun devait assumer, il n'y avait, a priori, aucun inconvénient. Car l'un comme l'autre savait quel était leur rôle respectif, et s'occupait de ce dont il avait la charge. Et la famille finissait par ne s'en porter que mieux. Il y avait une harmonie familiale, chacun avait sa place, un respect mutuel, et tout avait un sens (ce n'était que la "nature" des choses). Ainsi, les civilisations traditionnelles et plus particulièrement les religions (et spécialement l'Islam) affirment explicitement (ou implicitement) l'égalité de la femme sur le plan spirituel, mais ne font pas un trait sur les différences qui font d'elle une femme, et qui font de l'homme ce qu'il est réellement.

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Nulle doute que sur ce plan là, les valeurs traditionnelles s'avéraient parfaitement exacts contrairement aux utopies et absurdités proclamées par cette doctrine empoisonnée qu'est le libéralisme. Au sens religieux (islamique plus précisément), l'égalité ne doit pas être pris au sens moderne de ce terme, mais signifie plutôt équité. Tout comme l'enfait n'a pas les mêmes capacités que ses parents ni les mêmes devoirs, il en va de même pour l'homme et la femme, le mari et l'épouse, le père et la mère, l'oncle et la tante, etc.

 

De plus, sur quel droit imposent-t-ils ce dogme (car c'en est un) aux autres civilisations, et sur quel critère et quelle légitimité se basent t-ils pour affirmer qu'il s'agit là, d'une supériorité par rapport aux autres civilisations qui ont développé un système différent sur lequel se base leur société, qui à bien des niveaux, en Orient tout du moins, est nettement supérieur à la leur? Pourquoi devoir tout le temps tout ramener à des valeurs que seule cette idéologie adoptent et défend, alors que l'on connait très bien ses répercussions nocives et ses résultats plus que désastreux? C'est ainsi que la plupart des occidentaux pensent que tout ce qui n'est pas accepté en Occident, est forcément inhumaine, dégradant, immorale, inégalitaire, injustice, etc. Alors que ce serait plutôt le contraire.

 

Nous pouvons résumer ce mouvement et cette "réforme" comme étant un échec, qui en plus d'être une tromperie, a été et continue d'être un véritable fléau et désastre pour l'Occident, qui s'engouffrent à nouveau dans l'obscurité la plus totale. Renier et vouloir aller à l'encontre de l'essence intérieure de la femme, n'a fait que détruire la femme et lui porter un coup violent. Chacun assumera sa part de responsabilité, il en va à chacun de méditer là-dessus, et d'assumer ses actes, car nous sommes tous responsables d'une manière ou d'une autre.

 

Je m'excuse pour les raccourcis éventuels (ainsi que les digressions que j'ai pu faire) que j'ai pu prendre, mais le sujet est trop vaste pour en développer toutes les composantes, et cela n'a pas sa place dans cet article. Ce n'était que dans le but d'en résumer rapidement les problèmes qui s'en dégageait.

 

 

Pour plus d'informations, on pourra consulter avec profit les ouvrages suivants:

 

- "La différence interdite" du psychanalyste Tony Anatrella (Flammarion),

- "Le féminisme et ses dérives" de Jean Gabard (L'Herne),

- "La confusion des sexes" de Michel Schneider (Flammarion),

- "Les pères et les mères" d'Aldo Naouri.

 

Ces 4 auteurs ont ceci de commun qu'ils mettent en rapport le politiquement correct depuis 40 ans environs en ce qui concerne les différences et l'évolution du monde vers une société de marché ou de dépression sans repères.

La différence est également analysée dans un chapitre du "Divin Marché" de Dany-Robert Dufour (Denoel) qui montre comment elle (la femme) est ignorée actuellement, ce qui passe pour un progrès, alors que le propre de l'homme est d'avoir accès au symbolique par le moyen du langage et donc de devoir en passer par d'autres pour advenir à son humanité. Il doit donc consentir à un "moins à jouir", à obéir à des interdits dont le plus fondamental est l'interdit de l'inceste, celui qui "distribue les places" et articule la différence générationnelle et la différence sexuelle. Ces deux différences fondamentales sont actuellement mises à mal. Cette réflexion fait écho à l'essai du psychanalyste et psychiatre Jean-Pierre Lebrun, "La perversion ordinaire" (Denoel).

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Le prétendu retard de l'Islam (et des Musulmans) à l'Occident par rapport aux droits de la femme

 

Ce préjugé, si souvent répétés, arrivent à persuader la masse ignorante que cela deviendrait presque une vérité, si cela n'en était pas une.

 

Il y a 1400 ans, un homme, tout ce qu'il y avait de plus ordinaire (mais emprunt d'une honnêteté et d'une sincérité sans pareille reconnue par tous), avait apporté, avec l'aide d'Allah, toute une suite de réformes qui avait dans l'unique but, d'apporter les droits équitables dont devait disposer les hommes comme les femmes. Parmi lesquels, en ce qui concerne la femme; Elle pouvait dès lors hériter, donner, léguer, contracter une dette, acquérir, posséder en propre, passer un contrat, attaquer en justice, administrer ses propres biens, divorcer en cas d'ultime recours, d'enseigner, de travailler, etc.

En Occident, tous ses droits n'ont été appliqué que 14 siècles (environ) après l'arrivée de l'Islam dans la péninsule arabique. Tout ce dont l'Occident applique, et qui est bénéfique pour la femme, se retrouve dans l'Islam. Par-contre, tout ce qui peut être néfaste pour la femme, et qui est adopté en Occident, ne l'est pas dans Islam.

 

Alors sérieusement, qui était en retard par rapport à qui? L'Islam (et l'Orient) et les Musulmans, ou l'Occident (moderne) et ses pseudo-humanistes? La réponse est pourtant claire et très explicite.

 

Les "Musulmans" qui voudraient une réforme radicale de l'Islam ou une "modernisation" devraient revoir leur jugement. Car ce serait à l'Occident de subir une réforme radicale afin de réhausser l'image de la femme, afin qu'elle retrouve le statut qu'elle mérite réellement. En bref, un rang bien supérieur à l'image dégradante qu'on donne d'elle (femme-objet).

L'Islam, dans ses fondements procurent à l'homme ainsi qu'à la femme tout ce dont ils ont besoin pour une vie mondaine épanouie, tout en se préparant convenablement en bonne et dûe forme à l'Au-Delà. Ce n'est donc pas une "modernisation" qu'il faut entamer, mais bien un retour aux sources traditionnelles de l'Islam qu'il faut rétablir.

 

Cela mise à part, la moindre des choses, pour les personnes honnêtes et de bonne foi, seraient d'arrêter d'injurier et calomnier le Prophète Muhammad (saws) et les autres Serviteurs (Musulmans) d'Allah (SWT). Car Muhammad en a fait plus pour les femmes et les hommes, que les centaines de milliers de personnes qui ont effectué les réformes (démocratie, droits de l'homme, laïcité, etc.) qui se sont produits en Occident récemment. Alors que Muhammad (saws), qui était seul, et qui n'avait rien à gagner sur le plan matériel, s'est toujours dédié tout au long de sa vie à la défense des droits des orphelins, des pauvres et des femmes! En agissant de la sorte à son encontre, vous ne faites que de l'injustice à un homme véridique et juste, qui a lutté toute sa vie pour l'équité et la justice!

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Et c'est avec cette dernière parole, repris d'une soeur pleine de gentillesse, -avec laquelle je partage totalement son avis- que je clôturerai cet article.

 

"La femme fut tirée de la côte d'Adam, non de sa tête pour être son chef, ni de son pied pour être son esclave, mais de sa côte (son côté) pour être son égal, sa moitié. Juste en dessous de son bras pour être sa protégée, et près de son coeur pour être sa bien aimée".

 

 

 

Liste d'ouvrages à se procurer, en relation avec les Femmes et l'Islam

 

- Les femmes dans le Coran par Tahar Gaïd

- Le Coran et les femmes par Asma Lamrabet

- Droits et devoirs de la femme en Islam de Fatima Nacef (Naseef)

- Statut de la femme musulmane - Questions-Réponses (Préparé par une équipe de femmes musulmanes)

- Musulmane tout simplement par Asma Lamrabet

- Conseils aux femmes musulmanes par Umm Abdillah Al Wadiiyya

- L'Islam au féminin: La Femme dans la spiritualité musulmane par Annemarie Schimmel (et Sabine Thiel pour la traduction)

- Aïcha: La bien-aimée du Prophète par Geneviève Chauvel

 

 

 

Sources utilisées: ■ L’HOMME ET LA FEMME · AMINOUR, universel-Islam et Islamhouse.com website for spreading Islam in the different world's languages: Holy Quran, Books, Audio, Articles, Fatawa, Video

 

 

Cet exposé, je l'espère, vous a permis de mieux comprendre la place dont bénéficie la femme Musulmane en Islam, dissiper tous les préjugés que certains lobbies et certaines personnes véhiculent au sujet des femmes en Islam, et vous aide à mieux saisir la sagesse et la justice dont revêt les versets du Coran, et les hadiths (authentiques) du Prophète Muhammad (saws).

 

 

Un homme soumis à Allah (Muslim),

 

Salam 'alaycoum.

 

 

PS: Je remercie tous les frères et toutes les soeurs, sur qui j'ai pu emprunter leurs écrits. Qu'Allah vous récompense grandement pour vos efforts et votre lutte dans la diffusion de la Vérité. Amin

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Sourate II, " La vache" verset 223 :

 

Vos femmes sont pour vous un champ de labour :

allez à votre champs, comme vous le voudrez,

mais faites auparavant, une bonne action

à votre profit.

 

En postant ces versets, je m'attendais à des réactions...mais rien donc j'apporte quand même les explications.

 

Ces versets ne sont pas une invitation à achever la femme brutalement. La métaphore n'est pas "glorieuse"...les auteurs avaient manifestement un peu de mal avec la sexualité. Cela veut dire, que toutes les positions sont permises a partir du moment ou la pénétration reste vaginale.

 

Ce qui précède ces versets :

 

- Dieu aime ceux qui reviennent sans cesse vers lui;

il aime ceux qui purifient-

 

Conclusion : vous pouvez avoir des relations sexuelles avec vos femmes (toutes positions, par voie vaginale) puis retourné vers Dieu après vous être purifiés.

 

La plupart des gens ne font pas de recherche, l'interprétation est très facile...aussi être femme musulmane, ne doit pas être une partie de plaisir, avec certains...

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