paris s"aligne sur washington : ca commence !

[van ghog 972]

Le directeur de l'AIEA critiqué par Washington et Paris

LEMONDE.FR avec AFP et AP | 23.05.07 | 18h19 • Mis à jour le 23.05.07 | 18h35

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Peu avant la publication d'un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), mercredi 23 mai, son directeur, Mohamed ElBaradei, a dû essuyer le tir croisé des diplomaties américaine et française. Des diplomates américains ont indiqué que l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'AIEA, Gregory Schulte, devait officiellement faire part à M. ElBaradei, mercredi après-midi, du mécontentement des Etats-Unis, après des propos tenus dans la presse et jugés trop conciliants sur le dossier du nucléaire iranien. Paris a choisi mercredi de s'aligner sur cette position. "Notre représentant permanent à Vienne s'associera à la démarche américaine", a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi.

 

 

 

Ces dernières semaines, Mohamed ElBaradei avait laissé entendre à plusieurs reprises, dans la presse, que l'Iran devait être autorisé à maintenir une partie de ses activités d'enrichissement d'uranium. Le 15 mai, dans le New York Times, il estimait que "l'essentiel devrait être d'empêcher que l'activité d'enrichissement d'uranium de l'Iran n'atteigne le stade de la production industrielle" plutôt que d'attendre que Téhéran cesse toute activité d'enrichissement.

 

"ÉVALUATIONS DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT FRANÇAIS"

 

"La France continue de soutenir le processus engagé au Conseil de sécurité, y compris l'exigence de suspension et, en l'absence de suspension, les sanctions", a rétorqué M. Mattéi. "Nous avons été surpris par plusieurs des propos de M. ElBaradei ce week-end", a poursuivi le porte-parole du Quai d'Orsay, soulignant que le directeur général de l'AIEA s'était référé dans l'une de ses déclarations "à des évaluations des services de renseignement français sur le délai d'accès à une arme nucléaire par l'Iran".

 

Mohamed ElBaradei avait affirmé, dans un entretien au quotidien espagnol ABC, que "la CIA, le MI-6 britannique, les renseignements français sont d'accord pour dire que l'Iran mettrait de quatre à huit ans à fabriquer l'arme atomique si l'on considère – et cette nuance est de taille – que telle est son intention".

 

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vivement que l'iran est la bombe, qu'elle ne connaisse pas le sort de l"irak ou du nicaragua