Psychologie de la plage.

[gkader 10]

La crise de l’identité algérienne, son drame, ses errances, ses surréalismes et ses monstruosités de compromis, ce n’est pas dans les livres qu’on va les retrouver, ni chez les historiens, ni dans les réflexions intellectuelles, mais sur les plages. Chaque été, près de la mer, c’est toute l’identité algérienne qui révèle son angoisse dans la «gestion» du corps de la femme, par la femme. Là, on retrouve le Bikini extrême, le Trikini (un bikini doublé d’une jupe courte pour la H’chouma), le Burkini (un hidjab total qui est utilisé dans l’eau comme au soleil). On peut aussi trouver des compositions abracadabrantes comme le pantalon avec voile, le «pantacourt» avec décolleté, la robe traditionnelle avec foulard, le survêtement avec les pieds nus, le foulard avec le short, la pastèque avec le 4x4 et la mer avec la morale. Et si l’errance identitaire de l’Algérien est dans sa tête, l’errance de l’identité de la femme est sur son corps et dans ses vêtements. On y lit l’angoisse de la femme trop grosse, la chasse au mari de la jeune fille trop belle, le souci de dignité de la femme trop âgée, l’envie de grandir de la femme trop jeune, la peur de vivre de la femme trop voilée, la peur de la mariée dont le mari est jaloux et l’envie de faire voir de l’immigrée qui veut se venger de sa vie là-bas. La plage des femmes est un grand livre ouvert : les femmes n’y dévoilent pas toutes leur corps, mais toutes y dévoilent leur psychologie et leur vie secrete.

 

M.M

[Enkatimini 10]

J'adore!

[asfel 10]

Une observation digne de figurer à la UNE de nos chers journaux pour leur renvoyer l'image de cette Algérie qui ne se trouve pas à force de mélanger la chèvre et le chou. Ainsi donc ça se voit tant que ça les errances identitaires de tout un peuple qui a perdu ses repères culturels, linguistiques, religieux et sociaux...où va-t-on ?

[Antar 10]

La crise de l’identité algérienne, son drame, ses errances, ses surréalismes et ses monstruosités de compromis, ce n’est pas dans les livres qu’on va les retrouver, ni chez les historiens, ni dans les réflexions intellectuelles, mais sur les plages. Chaque été, près de la mer, c’est toute l’identité algérienne qui révèle son angoisse dans la «gestion» du corps de la femme, par la femme. Là, on retrouve le Bikini extrême, le Trikini (un bikini doublé d’une jupe courte pour la H’chouma), le Burkini (un hidjab total qui est utilisé dans l’eau comme au soleil). On peut aussi trouver des compositions abracadabrantes comme le pantalon avec voile, le «pantacourt» avec décolleté, la robe traditionnelle avec foulard, le survêtement avec les pieds nus, le foulard avec le short, la pastèque avec le 4x4 et la mer avec la morale. Et si l’errance identitaire de l’Algérien est dans sa tête, l’errance de l’identité de la femme est sur son corps et dans ses vêtements. On y lit l’angoisse de la femme trop grosse, la chasse au mari de la jeune fille trop belle, le souci de dignité de la femme trop âgée, l’envie de grandir de la femme trop jeune, la peur de vivre de la femme trop voilée, la peur de la mariée dont le mari est jaloux et l’envie de faire voir de l’immigrée qui veut se venger de sa vie là-bas. La plage des femmes est un grand livre ouvert : les femmes n’y dévoilent pas toutes leur corps, mais toutes y dévoilent leur psychologie et leur vie secrete.

 

M.M

 

Kader une question existentielle me taraude l'esprit: et toi, ton costume de bain, ce serait plutot un slip Speedo ultra-moulant, un short nylon mega-bouffant dont les poches se remplissent d'eau comme les écoutilles d'un sous marin ou carrement une jellaba en polyuréthane, pour mieux glisser sur l'eau, un peu à la Michael Phelps? :mdr:

[gkader 10]

Ma tenue de plage est un scaphandre mon cher Antar.

[YWC 10]

non le burkini

[Antar 10]

Ma tenue de plage est un scaphandre mon cher Antar.

 

[B]Cool Kader, rien de vaut les profondeurs abyssales! le Commandant Cousteau disait que les thons ne proliferent pas dans ces eaux-la! a nous les petites sirenes!:D[/b]

[litaliano 10]

[B]Cool Kader, rien de vaut les profondeurs abyssales! le Commandant Cousteau disait que les thons ne proliferent pas dans ces eaux-la! a nous les petites sirenes!:D[/b]

 

Antar tu es un grand poete !

[Antar 10]

Antar tu es un grand poete !

 

Italiano Lol...oui mais a mes heures perdues...et crois moi, elles sont vraiment perdues:D