hadj jilali 10 Posted August 20, 2009 Partager Posted August 20, 2009 @cherubin L'autorité de l'islam !!! .... Nul autorité en islam si maintenant le premier poilu vient et se proclame autorité de l'islam ou va t-on ? Pour ce qui est des considérations éthnique un arabe ne commande pas les kabyles même aujourd'hui je ne l'admettrai pas et encore moins un bédouin vivant dans une tente ne commande des sédentaires vivant dans des maison en dure. les bédouins chevaliers de la foi . Les Almoravides (1056-1147) La dynastie des Almoravides est issue d’un mouvement religieux et politique né chez des tribus berbères du sud du Sahara, à partir de 1039. ‘Abd Allâh ibn Yâsîn, juriste malikite berbère, part dans le désert prêcher la réforme des pratiques religieuses et des mœurs des populations sahariennes, répondant ainsi à l’initiative d’un chef de la tribu des Gdâla. Ibn Yâsîn réunit ses disciples en ribât, à la fois lieu de retraite spirituelle et base de jihâd, et leur donne le nom de murâbitûn (« gens du ribât », expression devenue « Almoravides » dans les langues européennes). Il s’allie ensuite avec une autre tribu puissante, les Lamtûna, et entame la conquête du Sahara et du Maghreb occidental, en suivant les axes du commerce transsaharien. Il s’empare ainsi de Sijilmâsa (1054) et d’Aghmât (1058), mais perd la vie dans un combat contre les Barghwâta des plaines atlantiques en 1059. Après la mort d’Ibn Yâsîn, le pouvoir échoit ensuite aux mains d’Abû Bakr ibn ‘Umar qui se consacre à la lutte contre le royaume du Ghana (dans le sud de la Mauritanie actuelle). Son lieutenant et successeur, Yûsuf ibn Tâshfîn seul au pouvoir vers 1070, assoit l’autorité almoravide en poursuivant la conquête de la moitié ouest du Maghreb jusqu’à Alger (1083). Il s’établit dans sa nouvelle capitale, Marrakech, fondée probablement en 1070, et prend le titre souverain d’Émir des musulmans. Cette innovation dans la titulature politique musulmane lui permet de légitimer son pouvoir tout en reconnaissant le calife abbasside de Baghdad, et de respecter ainsi le principe de l’unité du califat cher aux juristes malikites. Ces derniers acquièrent sous les Almoravides un statut privilégié et influencent la prise des décisions politiques. Certains d’entre eux sont parmi les instigateurs de l’intervention almoravide en al-Andalus, qui a d’abord pour objectif de bloquer l’avancée des armées castillanes après le choc qu’a représenté la prise de Tolède en 1085. La victoire d’Ibn Tâshfîn à la bataille de Zallâqa en 1086, lui offre la légitimité nécessaire pour soumettre progressivement à son autorité les royaumes des Taifas et annexer leur territoire à son empire. Durant une trentaine d’années, les Almoravides réussissent à contenir la conquête chrétienne, notamment en reprenant Valence, brièvement occupée par le Cid. L’Empire almoravide s’étendant de la vallée de l’Èbre jusqu’à la Mauritanie actuelle, se dote d’un appareil administratif organisé et centralisé, chapeauté par des dignitaires almoravides. Le milieu des juristes malikites, influent dans les hautes sphères du pouvoir, fournit le personnel nommé aux charges judiciaires et religieuses. L’espace almoravide bénéficie d’un développement économique important, grâce au contrôle des axes du commerce transsaharien. L’or africain alimente ainsi d’une manière continue les ateliers de frappe monétaire, d’où sont émis des dinars d’un bon aloi, largement diffusés dans les royaumes chrétiens d’Espagne (où ils sont nommés marabotins). L’essor de certaines villes, comme Alméria, témoigne de cette riche activité économique, favorisée également par le développement des échanges commerciaux avec le nord de la Méditerranée . Le pouvoir almoravide connaît sous le règne de l’émir ‘Alî b. Yûsuf les premiers symptômes de sa crise. Enlisés dans la guerre en al-Andalus contre l’avancée chrétienne, qui reprend à partir de 1118 avec la prise de Saragosse par les Aragonais, les Almoravides ont dû aussi affronter la révolte almohade. Malgré leur force militaire et la série de fortifications mises en place pour verrouiller les accès aux plaines depuis les zones montagneuses dissidentes, les Almoravides succombent aux attaques almohades, et la capitale Marrakech tombe en 1147. En al-Andalus, l’effondrement de la dynastie donne lieu à une phase d’instabilité, parfois appelée « taifas post-almoravides ». Seule l’insularité des Baléares offre à un dernier clan almoravide, les Banû Ghâniya, la possibilité de maintenir un pouvoir autonome pendant un demi-siècle. A SUIVRE ! Citer Link to post Share on other sites
hadj jilali 10 Posted August 20, 2009 Author Partager Posted August 20, 2009 SUITE : Les Almohades (1130-1269) L’œuvre de l’Empire almohade a profondément marqué l’histoire et l’art de l’Occident musulman. De son noyau initial dans les zones montagneuses de l’Anti-Atlas et du Haut-Atlas, le mouvement almohade réussit à fonder le plus vaste empire qu’ait jamais connu la partie occidentale du Dâr al-islâm, de la Tripolitaine à l’Atlantique, et englobant al-Andalus. L’histoire des Almohades commence avec la prédication d’Ibn Tûmart, juriste berbère originaire de la tribu des Hargha. En s’insurgeant contre les Almoravides, et en s’indignant particulièrement contre la mainmise des juristes (fuqahâ’) malikites sur le pouvoir du souverain ‘Alî b. Yûsuf, Ibn Tûmart prône la réforme et professe une nouvelle doctrine, le tawhîd (l’unitarisme). Celle-ci propose une synthèse des apports de plusieurs courants musulmans, notamment l’ash`arisme et le chiisme, et prêche le retour aux sources fondamentales du droit musulman (Coran et sunna) afin de remplacer le recours aux compilations de jurisprudence, pratique prépondérante chez les juristes malikites. Ibn Tûmart se proclame ensuite Mahdî (Bien guidé), notion empruntée au chiisme, impliquant le caractère messianique de son mouvement, et lui octroyant l’impeccabilité (‘isma) nécessaire à la légitimation de son action. Grâce à l’appui de certaines grandes tribus des Berbères Masmûda, Ibn Tûmart mobilise autour de lui une première communauté de fidèles, qui se fixe en 1124 à Tinmel. Doté d’une organisation hiérarchique inspirée des traditions communautaires berbères, le mouvement almohade entame une longue conquête du pouvoir. À sa mort en 1130, Ibn Tûmart lègue la direction du mouvement à ‘Abd al-Mû’min, véritable stratège et chef de guerre, et artisan de la victoire almohade sur les Almoravides. La chute de ces derniers avec la prise de Marrakech en 1147, ne met pas un terme à la conquête almohade, qui se poursuit par une lutte sans merci contre de nombreuses insurrections, et surtout par une extension de l’empire vers l’Ifrîqiya et al-Andalus. En imposant leur autorité sur les territoires conquis, les Almohades, à l’instar de leurs prédécesseurs, font de la lutte contre l’avancée chrétienne, normande en Ifrîqiya, portugaise et castillane en al-Andalus, un objectif fondamental. Les succès almohades ont permis ainsi de mettre fin à la première, et de retarder pour un temps la deuxième, notamment avec le succès d’Alarcos en 1195. La grandeur de l’Empire almohade n’émane pas seulement de sa large expansion géographique. Forts de la légitimité que leur assure l’ « almohadisme », les souverains almohades, à commencer par ‘Abd al-Mû’min, se proclament califes et rompent ainsi avec la reconnaissance nominale de l’autorité abbasside respectée par les Almoravides. Le pouvoir califal repose sur une organisation étatique hiérarchisée et efficace, dans laquelle les sayyid, membres du clan mu’minide, et les ashyâkh, dignitaires des différentes tribus almohades, occupent une place de choix. Le message almohade est diffusé grâce à un corps de docteurs, talaba ou huffâz, chargés d’initier la population, en langue berbère, aux fondements du dogme almohade. Le monnayage almohade, avec son dinar double et surtout ses dirhams carrés, manifeste clairement cette volonté de rupture avec les standards antérieurs. Dotés d’une importante flotte de guerre, les Almohades règnent sur un territoire où se développe une grande activité portuaire, notamment à Tunis, à Bougie et à Ceuta, ou encore sur l’Atlantique. Les échanges avec l’Occident chrétien, malgré la confrontation militaire en al-Andalus, sont continus, et les contacts diplomatiques, avec Pise ou Gênes par exemple, assurent les conditions nécessaires à une activité commerciale de plus en plus importante. La force du projet politique et des capacités d’organisation administrative du régime almohade sont propices à de grands programmes d’urbanisation. Dans la capitale Marrakech une nouvelle cité palatiale, la Qasba, est aménagée. Séville, siège andalou de l’autorité califale almohade, connaît également d’importants chantiers dans les espaces palatiaux (le qasr ou Alcázar), et la construction d’une nouvelle grande mosquée. Ribât al-Fath (future Rabat), est la principale nouvelle fondation almohade, initiée par ‘Abd al-Mû’min et poursuivie par ses successeurs. Point de regroupement des armées almohades en partance vers al-Andalus, Rabat connaît sous les Almohades la construction d’une grande mosquée inachevée, la mosquée Hasan, aux dimensions inégalées dans l’histoire de l’Occident musulman médiéval. De très nombreuses autres villes du Maghreb et d’al-Andalus, comme Taza, Fès, Silves, Mertola, Siyâsa ou Saltès portent encore les traces d’une vie urbaine prospère. L’urbanisme almohade est marqué notamment par l’importance des systèmes de fortification urbaine, et l’intérêt particulier accordé à l’extension des zones de jardins péri-urbains grâce à l’aménagement des bahîra (jardins dotés de grands bassins d’eau), comme à Marrakech, Fès ou Séville. Victime de ses propres contradictions et de l’importance grandissante de ses concurrents internes, le régime almohade s’écroule progressivement à la suite de la débâcle de Las Navas de Tolosa (al-‘Uqâb, 1212). La reconquête chrétienne en al-Andalus s’accélère et les principales villes musulmanes tombent l’une après l’autre : Cordoue (1236), Valence (1238), Murcie (1243), ou encore Séville (1248). Seule une enclave musulmane autour du royaume de Grenade réussit à se maintenir sous l’égide de la nouvelle dynastie nasride. Au Maghreb, le pouvoir almohade, fragilisé sur le plan idéologique par l’abrogation du dogme de l’infaillibilité du Mahdî par le calife al-Mâ’mûn en 1232, est confronté au démembrement inévitable de son empire, que se partageront désormais, ses trois successeurs hafside, ‘abd al-wadide et marinide. Citer Link to post Share on other sites
yildis 10 Posted August 21, 2009 Partager Posted August 21, 2009 C Q F D Citer Link to post Share on other sites
Antar 10 Posted August 21, 2009 Partager Posted August 21, 2009 C Q F D C Q F D: Ce Qu'il Fallait Demontrer Yildis je me suis permis de traduire car d'aucuns pourraient croire que c'est un mot de passe ésoterique pour initiés :mdr: Hadj Baraka Allahou Fik...faut eduquer sans cesse ceux dont l'ignorance crasse n'a d'egal que leur insolence. Citer Link to post Share on other sites
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