Jump to content

Quand l'économie mondiale se met à la finance islamique


Recommended Posts

De Weber à Huntington, les intellectuels du monde occidental ont martelé l'idée selon laquelle la religion musulmane ne serait pas soluble dans le capitalisme – sous-entendu, dans la modernité. Pourtant, force est de constater la prolifération de mutations économiques et sociales allant dans le sens inverse de ces déclarations, via l'élaboration d'un système financier où l'islam est à la base de chaque produit.

 

Parce que le Coran interdit la pratique outrancière de l'intérêt sur des fonds monétaires (riba, qui littéralement signifie « augmentation »), les groupes bancaires ont créé des produits répondant spécifiquement aux besoins des croyants. Née dans les années 60 en Egypte et en Malaisie sous l'impulsion d'économistes ayant constaté la méfiance de populations locales vis-à-vis du système bancaire traditionnel, les fonds islamiques pèsent à ce jour 500 milliards de dollars, et bénéficient d'une croissance annuelle moyenne de 15%.

 

L'exigence de transparence des transactions, de symétrie de l'information entre les parties, de solidarité et de justice sociale que l'on retrouve dans les grands principes de la finance islamique font écho aux débats actuels sur l'absence de moralité du capitalisme.

 

La finance islamique draine pourtant son lot d'imperfections : ses contrats de crédit apparaissent, encore souvent, plus coûteux que les produits financiers conventionnels. Certains observateurs dubitatifs dénoncent même un pur montage marketing visant à appâter le musulman pieux. L'alternative peine d'ailleurs à se mettre en place de façon homogène dans le monde musulman, confirmant la grande diversité de celui-ci. Pionniers de la finance islamique, les pays du Golfe et la Malaisie caracolent en tête pendant que les pays du Maghreb, pourtant de bons clients potentiels, n'en sont qu'à leurs balbutiements.

 

 

Les pendules de l'économie mondiale en crise à l'heure de la finance islamique

 

« La finance islamique, loin de représenter un recul, ou une abdication face à la religion, est, au contraire, le signe que l'on peut, avec un peu d'imagination et de savoir-faire, marier tradition et modernité, religion et économie » a écrit Hervé de Charette, ancien ministre des affaires étrangères français (1).

 

Apparu dans les années 70 à grande échelle (2), le concept de finance islamique a connu un véritable essor depuis, surfant sur la vague du boom pétrolier dans les émirats, survivant au déclin – certains diraient l'échec - de l'islam politique, et profitant du regain de religiosité mondial caractéristique des années 2000. Il existe aujourd'hui environ 345 institutions de finance islamique répertoriées dans quelques 70 pays du monde.

 

Le potentiel du marché bancaire islamique est estimé à 4200 milliards de dollars par le cabinet d'expertise Standard & Poor's. Ces prévisions sont d'autant plus plausibles que les fonds islamiques ont prouvé leur résistance en traversant tête haute la tempête subie par la mondialisation financière. « Dans des pays comme le Royaume-Uni, les actifs islamiques ont continué de croître malgré la sévérité de la crise des subprimes et malgré le credit crunch qui s'en est suivi » peut-on lire dans le rapport Jouini-Pastré de 2009.

 

Cela n'a pas échappé aux ténors de la finance occidentale : HSBC, le Crédit Suisse, ABN-AMRO et Deutsche Bank ont créé dès les années 90 des branches dites de « finance islamique », visant à récupérer dans leurs filets des expatriés pieux & fortunés de Londres, Paris, Amsterdam ou Madrid, ainsi que la haute bourgeoisie des Emirats et du Maghreb. Ce calcul s'est rapidement avéré très rentable.

 

Contents de pouvoir proposer une voie alternative à la crise économique, les leaders occidentaux n'hésitent pas à surfer avec opportunisme sur la vague islamique. La Grande Bretagne a été la grande pionnière en la matière : des assouplissements fiscaux ont été mis en place afin de « promouvoir le Royaume-Uni comme un centre de la finance islamique » (Rapport du Budget 2009). Début 2008, Rowan Williams, archevêque de Canterbury et chef spirituel des anglicans, a même choqué l'opinion en se déclarant favorable à l'application de la charia pour les affaires financières.

 

Depuis ces mouvements outre-manche, Christine Lagarde a multiplié les déclarations en faveur de la finance islamique et rédigé un programme fin 2008 instaurant la neutralité fiscale des opérations dites de « murabaha » et la déductibilité de la rémunération versée par les sukuks. «Nous adapterons notre environnement juridique pour que la stabilité et l'innovation de notre place financière puissent bénéficier à la finance islamique» a déclaré la ministre des Finances en juillet 2008.

 

par Isabelle Mayault, Journaliste free-lance.

Link to post
Share on other sites
  • 2 weeks later...
De Weber à Huntington, les intellectuels du monde occidental ont martelé l'idée selon laquelle la religion musulmane ne serait pas soluble dans le capitalisme – sous-entendu, dans la modernité. Pourtant, force est de constater la prolifération de mutations économiques et sociales allant dans le sens inverse de ces déclarations, via l'élaboration d'un système financier où l'islam est à la base de chaque produit.

 

Parce que le Coran interdit la pratique outrancière de l'intérêt sur des fonds monétaires (riba, qui littéralement signifie « augmentation »), les groupes bancaires ont créé des produits répondant spécifiquement aux besoins des croyants. Née dans les années 60 en Egypte et en Malaisie sous l'impulsion d'économistes ayant constaté la méfiance de populations locales vis-à-vis du système bancaire traditionnel, les fonds islamiques pèsent à ce jour 500 milliards de dollars, et bénéficient d'une croissance annuelle moyenne de 15%.

 

L'exigence de transparence des transactions, de symétrie de l'information entre les parties, de solidarité et de justice sociale que l'on retrouve dans les grands principes de la finance islamique font écho aux débats actuels sur l'absence de moralité du capitalisme.

 

La finance islamique draine pourtant son lot d'imperfections : ses contrats de crédit apparaissent, encore souvent, plus coûteux que les produits financiers conventionnels. Certains observateurs dubitatifs dénoncent même un pur montage marketing visant à appâter le musulman pieux. L'alternative peine d'ailleurs à se mettre en place de façon homogène dans le monde musulman, confirmant la grande diversité de celui-ci. Pionniers de la finance islamique, les pays du Golfe et la Malaisie caracolent en tête pendant que les pays du Maghreb, pourtant de bons clients potentiels, n'en sont qu'à leurs balbutiements.

 

 

Les pendules de l'économie mondiale en crise à l'heure de la finance islamique

 

« La finance islamique, loin de représenter un recul, ou une abdication face à la religion, est, au contraire, le signe que l'on peut, avec un peu d'imagination et de savoir-faire, marier tradition et modernité, religion et économie » a écrit Hervé de Charette, ancien ministre des affaires étrangères français (1).

 

Apparu dans les années 70 à grande échelle (2), le concept de finance islamique a connu un véritable essor depuis, surfant sur la vague du boom pétrolier dans les émirats, survivant au déclin – certains diraient l'échec - de l'islam politique, et profitant du regain de religiosité mondial caractéristique des années 2000. Il existe aujourd'hui environ 345 institutions de finance islamique répertoriées dans quelques 70 pays du monde.

 

Le potentiel du marché bancaire islamique est estimé à 4200 milliards de dollars par le cabinet d'expertise Standard & Poor's. Ces prévisions sont d'autant plus plausibles que les fonds islamiques ont prouvé leur résistance en traversant tête haute la tempête subie par la mondialisation financière. « Dans des pays comme le Royaume-Uni, les actifs islamiques ont continué de croître malgré la sévérité de la crise des subprimes et malgré le credit crunch qui s'en est suivi » peut-on lire dans le rapport Jouini-Pastré de 2009.

 

Cela n'a pas échappé aux ténors de la finance occidentale : HSBC, le Crédit Suisse, ABN-AMRO et Deutsche Bank ont créé dès les années 90 des branches dites de « finance islamique », visant à récupérer dans leurs filets des expatriés pieux & fortunés de Londres, Paris, Amsterdam ou Madrid, ainsi que la haute bourgeoisie des Emirats et du Maghreb. Ce calcul s'est rapidement avéré très rentable.

 

Contents de pouvoir proposer une voie alternative à la crise économique, les leaders occidentaux n'hésitent pas à surfer avec opportunisme sur la vague islamique. La Grande Bretagne a été la grande pionnière en la matière : des assouplissements fiscaux ont été mis en place afin de « promouvoir le Royaume-Uni comme un centre de la finance islamique » (Rapport du Budget 2009). Début 2008, Rowan Williams, archevêque de Canterbury et chef spirituel des anglicans, a même choqué l'opinion en se déclarant favorable à l'application de la charia pour les affaires financières.

 

Depuis ces mouvements outre-manche, Christine Lagarde a multiplié les déclarations en faveur de la finance islamique et rédigé un programme fin 2008 instaurant la neutralité fiscale des opérations dites de « murabaha » et la déductibilité de la rémunération versée par les sukuks. «Nous adapterons notre environnement juridique pour que la stabilité et l'innovation de notre place financière puissent bénéficier à la finance islamique» a déclaré la ministre des Finances en juillet 2008.

 

par Isabelle Mayault, Journaliste free-lance.

 

bonsoir tout le monde et saha ramdankoum

 

Je ne suis pas un expert ou un bon connaisseur de la Charia islamique , cependant si je me référe á Ibn Khaldoun qui fut l´un des péres de l´économie politique ( Adam Smith était un grand admirateur de Ibn khaldoun)

Je constaterais d´immences anomalies quant á l´interpretation de la finance islamique , Ibn Khaldoun s´est focalisé beaucoup sur une variable économique d´une grande importance qui est l´inflation , chose que la finance islamique contemporaine semble ignorer , prenant un exemple .100 euros d´aujourd´hui 1 septembre 2009 valent plus que 100euros du 1 septembre 2010 , cette depreciation est due á l´inflation et elle est récompensée par les taux d´interet .

D´un point de vue purement économique je dirais qu´une économie moderne ne fonctionne pas sans les taux d´interet , les banques centrales des grands pays industrialisés ont baissé leurs taux directeurs á des niveaux flirtant avec le zéro , pour une simple et unique raison qui est la relance économique mais une qu´une fois que l´économie se retrouve sur les rails , ces banques commenceront á relever leurs taux d´interet pour mater l´inflation qui grimpe parallelement avec la croissance économique mesurée en PIB.

Link to post
Share on other sites

prenant un exemple .100 euros d´aujourd´hui 1 septembre 2009 valent plus que 100euros du 1 septembre 2010 , cette depreciation est due á l´inflation et elle est récompensée par les taux d´interet .

l''inflation cause la dépréciation de l''argent, c vrai. Maintenant, pourquoi voir les choses d''un seul angle: pourquoi c l''emprunteur qui devrait subir l''inflation en payant le Riba (intéret) et pas le prêteur? A priori, chacun devrait la subir car l''inflation est générale.

Par ailleurs, sachant que le prêteur est aisé financièrement et que l''emprunteur, souvent, n''est qu''un simple salarié dont la paye n''augmente pas systématiquement et proportionnellement avec l''inflation; sachant tous cela, il est clair qui subira vraiment les conséquences de l''inflation.

 

D´un point de vue purement économique je dirais qu´une économie moderne ne fonctionne pas sans les taux d´interet , les banques centrales des grands pays industrialisés ont baissé leurs taux directeurs á des niveaux flirtant avec le zéro , pour une simple et unique raison qui est la relance économique mais une qu´une fois que l´économie se retrouve sur les rails , ces banques commenceront á relever leurs taux d´interet pour mater l´inflation qui grimpe parallèlement avec la croissance économique mesurée en PIB.

 

Je ne suis pas d''accord. On ne mate une inflation avec des intérets quand on les met dans la poche, on la mate si on détruit l''argent crée en plus par rapport a la richesse produite. Sinon, mettre les intérêts dans la poche sa s'' appelle s''enrichir.

C ce que je pense n''étant pas du domaine.

 

D´un point de vue purement économique je dirais qu´une économie moderne ne fonctionne pas sans les taux d´intérêt

Je me réfère a IBN Khaldoun, puisque t''á déja fait référence, pour dire c pas la modernité et le fait qu''il n ya pas d''alternative qui nous obligent a utiliser le modèle économique occidental, mais c parceque la civilisation vaicue a tendance a suivre la civilisation vainqueur.

Link to post
Share on other sites

bonjour;

Et si on prend « le capital investissement » appelé aussi « le capital risque » et « le leasing » appelé aussi «crédit bail » qui sont considérés comme des innovations financières, pratiqué juste à partir du siècle précédent par les occidentaux, n’existent-t-ils pas déjà dans la finance islamique sous des produit qu’on appel respectivement « el moucharaka » et « el idjar », pour dire que « la religion musulmane ne serait pas soluble dans le capitalisme – sous-entendu, dans la modernité ».

Link to post
Share on other sites
l''inflation cause la dépréciation de l''argent, c vrai. Maintenant, pourquoi voir les choses d''un seul angle: pourquoi c l''emprunteur qui devrait subir l''inflation en payant le Riba (intéret) et pas le prêteur? A priori, chacun devrait la subir car l''inflation est générale.

Par ailleurs, sachant que le prêteur est aisé financièrement et que l''emprunteur, souvent, n''est qu''un simple salarié dont la paye n''augmente pas systématiquement et proportionnellement avec l''inflation; sachant tous cela, il est clair qui subira vraiment les conséquences de l''inflation.

 

 

 

Je ne suis pas d''accord. On ne mate une inflation avec des intérets quand on les met dans la poche, on la mate si on détruit l''argent crée en plus par rapport a la richesse produite. Sinon, mettre les intérêts dans la poche sa s'' appelle s''enrichir.

C ce que je pense n''étant pas du domaine.

 

 

Je me réfère a IBN Khaldoun, puisque t''á déja fait référence, pour dire c pas la modernité et le fait qu''il n ya pas d''alternative qui nous obligent a utiliser le modèle économique occidental, mais c parceque la civilisation vaicue a tendance a suivre la civilisation vainqueur.

 

Bonsoir Musmaestro

 

Je te remercie de ta réponse cependant je dois t'avouer une certaine deception je croyais que j'avais affaire á un économiste mais voila que je tombe sur un humaniste , tes commentaires sont teintés d'une naiveté qui flirte avec l'utopie ,avec un discours pareil tu devrais t'adresser á des anges et non pas des etres humains.

et le pire est lorsque tu dit que l'on peux pas mater l'inflation avec les taux d'interet , par lá tu es entrain d'ignorer l'un des principes fondamentaux de la finance qui est. le lien de causalité entre l'inflation et les taux d'interet

Link to post
Share on other sites
Bonsoir Musmaestro

 

Je te remercie de ta réponse cependant je dois t'avouer une certaine deception je croyais que j'avais affaire á un économiste mais voila que je tombe sur un humaniste , tes commentaires sont teintés d'une naiveté qui flirte avec l'utopie ,avec un discours pareil tu devrais t'adresser á des anges et non pas des etres humains.

et le pire est lorsque tu dit que l'on peux pas mater l'inflation avec les taux d'interet , par lá tu es entrain d'ignorer l'un des principes fondamentaux de la finance qui est. le lien de causalité entre l'inflation et les taux d'interet

 

Sachant que la crise est internationale.

Mais les dispositions pour en sortir sont

des mesures propres à chaque goupe voire chaque pays

Moi j'ai une formation d'Ing. qui ne me permet pas

de saisir avec précision les lois de la finance inter.

Donc selon vous Messieurs:

-Quand,les pays Européens sortiront concrètement de la crise,

-Comment?

-Dans le cas de l'Espagne qui m'intéresse le plus(j'y habite

et possède des biens) sachant que son Economie est essentiellement basée sur la Construction,l'Agriculture et le Tourisme.

Ces trois secteurs ont touché le fonds.

-Construction:2000.000 de logements neufs et usagés invendus

plus de prêts bancaires à cause de la morosité,plus d'emprunts

à la consommation etc..

-Agriculture idem

-Tourisme:il se débat mal an bon an.Mais avec 40% de moins de rentrées d'argent en provenance du secteur touristique.

-Les caisses de l'Etat Espagnol sont vides.Il projète

d'augmenter les impots d'ou apauvrir le pouvoir d'achat.

Qu'en pensez-vous Concrètement?

 

Link to post
Share on other sites
bonjour;

Et si on prend « le capital investissement » appelé aussi « le capital risque » et « le leasing » appelé aussi «crédit bail » qui sont considérés comme des innovations financières, pratiqué juste à partir du siècle précédent par les occidentaux, n’existent-t-ils pas déjà dans la finance islamique sous des produit qu’on appel respectivement « el moucharaka » et « el idjar », pour dire que « la religion musulmane ne serait pas soluble dans le capitalisme – sous-entendu, dans la modernité ».

 

Tu parle du capital risque et tu l´assimilie á la finance islamique " el moucharaka" c´est bizarre !!!! ,

Mon chér ami les créanciers du capital risque demandent des taux d´interet dépassant de loin les taux bancaires , la plupart du temp ces creanciers participent á la constitution des capitaux propres des entreprises

Link to post
Share on other sites
Tu parle du capital risque et tu l´assimilie á la finance islamique " el moucharaka" c´est bizarre !!!! ,

Mon chér ami les créanciers du capital risque demandent des taux d´interet dépassant de loin les taux bancaires , la plupart du temp ces creanciers participent á la constitution des capitaux propres des entreprises

 

Bona Tarda ya Oulid Houmti.

La salida de la crisis

para cuando?

La sortie de crise et la

récupération,c'est pour qd?

Dan Kuver.

Link to post
Share on other sites
el-bierois.

Je ne suis pas du domaine et je l''ai dit, tu semble l''être, si c le cas, peux-tu m''expliquer c quoi l''inflation? comment et qui cause l''inflation?

merci d''avance.

 

Je suis désolé monsieurs mais je ne peux pas me rabaisser á ce niveau et en plus le forum n'est pas une école, c'est un lieu de débat , par contre si tu as quelque chose de plus haut ou de plus sophistiqué je serais lá pour te répondre volontier

Link to post
Share on other sites
Je suis désolé monsieurs mais je ne peux pas me rabaisser á ce niveau et en plus le forum n'est pas une école, c'est un lieu de débat , par contre si tu as quelque chose de plus haut ou de plus sophistiqué je serais lá pour te répondre volontier

 

Les taus d interets ne sont surtout pas appliquer pour indemniser le taus d'inflation, tout personne dans le domaine devrais le savoir, n est ce pas?

 

Pour celui qui veut savoir, l'inflation est: Inflation - Wikipédia

Link to post
Share on other sites

Je ne vois aucune différence entre le fait que ce soit une banque qui verse des intérets sur de l'argent prêté ou un contrat de finance islamique ou le bailleur de fonds reçoit une partie des profits que l'emprunteur a fait avec l'argent du bailleur. Dans les deux cas, c'est faire de l'argent avec notre argent.Je trouve que c'est couper les cheveux en quatre.

Link to post
Share on other sites
Je ne vois aucune différence entre le fait que ce soit une banque qui verse des intérets sur de l'argent prêté ou un contrat de finance islamique ou le bailleur de fonds reçoit une partie des profits que l'emprunteur a fait avec l'argent du bailleur. Dans les deux cas, c'est faire de l'argent avec notre argent.Je trouve que c'est couper les cheveux en quatre.

 

C est bien de voir les chose positivement mais en commerce comme en finanace il faut penser des fois en terme de pertes, donc aucun taut n est payer a la banque

Link to post
Share on other sites
Je suis désolé monsieurs mais je ne peux pas me rabaisser á ce niveau et en plus le forum n'est pas une école, c'est un lieu de débat , par contre si tu as quelque chose de plus haut ou de plus sophistiqué je serais lá pour te répondre volontier

 

Je suis choquée par une telle réponse, je ne suis pas du domaine mais si la question avait concerné le mien, j'aurai répondu avec plaisir.:11:

 

Le forum n'est pas une école certes, mais il y existe une communauté que rien n'empêche de s'entraider.

 

De plus, le débat ne semble pas être réservé à une élite d'économistes au vu de ce que je lis. Je veux dire par là que ce n'est pas une question d'ordre à troubler les négociations du FMI. N'aurait-il mieux valu ne pas répondre, sans commentaires blessants?

 

Ceci dit, si quelqu'un veut bien m'expliquer justement le lien entre taux d'inflation et taux d'interêt? car mes notions rudimentaires d'arithmetique ne trouve pas qu'il y'a égalité entre les deux loin s'en faut, pourquoi?

 

Merci d'avance à ceux qui voudront me répondre.

Link to post
Share on other sites
Je ne vois aucune différence entre le fait que ce soit une banque qui verse des intérets sur de l'argent prêté ou un contrat de finance islamique ou le bailleur de fonds reçoit une partie des profits que l'emprunteur a fait avec l'argent du bailleur. Dans les deux cas, c'est faire de l'argent avec notre argent.Je trouve que c'est couper les cheveux en quatre.

 

La difference réside dans le fait que dans une économie islamique le bailleur de fond est "associé" à l'entreprise ou au projet, bénefice en cas de benefice et perte en cas de perte. Ce qui n'est pas le cas de l'economie mondiale, une banque réclamera ses interets même si le projet à "capoter", alors que les conseillers de la même banque vous auront garanti que votre projet était une bonne idée!

 

Donc, du moins en théorie une banque islamique pretera à un projet en étant presque sûr de sa réussite et non pas pour faire du bénéfice sur les interêt du prêt.

Link to post
Share on other sites
Je suis choquée par une telle réponse, je ne suis pas du domaine mais si la question avait concerné le mien, j'aurai répondu avec plaisir.:11:

 

Le forum n'est pas une école certes, mais il y existe une communauté que rien n'empêche de s'entraider.

 

De plus, le débat ne semble pas être réservé à une élite d'économistes au vu de ce que je lis. Je veux dire par là que ce n'est pas une question d'ordre à troubler les négociations du FMI. N'aurait-il mieux valu ne pas répondre, sans commentaires blessants?

 

Ceci dit, si quelqu'un veut bien m'expliquer justement le lien entre taux d'inflation et taux d'interêt? car mes notions rudimentaires d'arithmetique ne trouve pas qu'il y'a égalité entre les deux loin s'en faut, pourquoi?

 

Merci d'avance à ceux qui voudront me répondre.

 

:thumbup:

Inflation

Inflation - Wikipédia

Taut d'interet

Taux d'intérêt - Wikipédia

 

La difference réside dans le fait que dans une économie islamique le bailleur de fond est "associé" à l'entreprise ou au projet, bénefice en cas de benefice et perte en cas de perte. Ce qui n'est pas le cas de l'economie mondiale, une banque réclamera ses interets même si le projet à "capoter", alors que les conseillers de la même banque vous auront garanti que votre projet était une bonne idée!

 

Donc, du moins en théorie une banque islamique pretera à un projet en étant presque sûr de sa réussite et non pas pour faire du bénéfice sur les interêt du prêt.

 

tres bien expliquer, Merci pour l'effort et puis Rabi izidek ilman inshalah

Link to post
Share on other sites

Merci Slimdziri, j'avais consulté ces liens etant un ignard qui n'a pas honte de le dire, ni de demander de l'aide mais, je ne trouve pas d'indication sur la relation entre les deux, à moins que ramdane ghlabni et que je ne vois pas.

 

En tous cas merci encore.

 

Ca me rappelle que katm el 3ilm (la retention d'information) est haram, enfin pour nous Musulmans, du moins.

Link to post
Share on other sites
Merci Slimdziri, j'avais consulté ces liens etant un ignard qui n'a pas honte de le dire, ni de demander de l'aide mais, je ne trouve pas d'indication sur la relation entre les deux, à moins que ramdane ghlabni et que je ne vois pas.

 

En tous cas merci encore.

 

Ca me rappelle que katm el 3ilm (la retention d'information) est haram, enfin pour nous Musulmans, du moins.

 

Salut,

Je dirais qu il n ya pas de relation direct entre les deus.

la meilleur facons de les comprendre et de voir leurs definition:

L'inflation est la hausse généralisée et durable du niveau général des prix. Elle se traduit par une baisse du pouvoir d'achat de la monnaie, et à un taux de croissance différent entre valeur nominale et valeur réelle.

le taux d’intérêt est la rémunération de l’abstinence : celui qui prête renonce à une consommation immédiate pour épargner. Le taux d’intérêt devient le prix du temps, la récompense de l’attente.

Il faut voir les 2 comme des variables dans la macro economie, leurs influences jouent un role important et direct sur: le systeme/la politique/situation economique d'un pays et indirect sur les autres variable du systeme.

Link to post
Share on other sites

Donc tout néophyte que je sois, j'ai raison de penser que ceux qui disent que les interêts sont justifiés car ils compensent les effets de l'inflation, n'ont pas raison.

 

En fait, je fais un peu l'***** car certains pensent qu'il est impossible de fonctionner d'une autre manière que sur la base d'un systeme basé sur les interêts. Mais au moment de me l'expliquer, très souvent, ils abandonnent, ce qui me donne l'espoir qu'un système alternatif est possible.

 

Merci encore et saha ftourek

Link to post
Share on other sites

Khringo, salimdziri, hurlevent

Merci pour vos contributions.

Je sais ce que c'est l'inflation, néanmoins, des éléments m''échappent dans des exemples concrets, comme celui qui suit.

La banque me prête 1000 euro que je vais investir. Après un an, je me retrouve avec 1200 euro. Je rembourse 1100 euro à la banque (c-à-d, avec 10% d''intérêts que la banque demande pour mater l''inflation). Cette année l''inflation est de 6 %. Donc, 66 euro (sur 1100 euro) de perte pour la banque et 6 euro de perte (sur 100 euro restant) pour moi, à cause de la dépreciation de l''argent causée par cette inflation.

Enfin de compte, la banque se retrouve avec l''equivalent de 1044 euro, soit 4,4 % de gain Net et je me retrouve avec 94 euro, soit 53% de perte net sur les 200 euro que j''ai gagné en bossant toute l''année.

 

Comme vous le constatez, chacun subis l'inflation. Cependant, la banque amortit cela avec les intérêts mais pas l'emprunteur, sachant en plus que c'est ce dernier qui fait l'effort pour créer la vrai richesse dans l''économie réelle, et que c'est lui tout seul qui risque l'argent investie.

Donc, m'a remarque (Des postes précédents) était simple et légitime: ce n'est pas la banque toute seule qui subit l''inflation, car elle est générale. Dire, donc, on mate l''inflation avec le taux d''intérêt n'est vraisemblable que dans un seul sens!

 

Maintenant la question qui m'intrigue toujours et pour laquelle j'ai posé la question est:

Qui cause réellement l'inflation?

Est-ce les deux parties de l'exemple précédant, est-ce la banque toute seule, ou bien une partie tierce non visible dans la transaction précédente.

Que pensez-vous?

Link to post
Share on other sites

La réponse à ta question est dans un film documentaire qui s'appelle zeitgest.

 

je t'invite à aller le voir: Zeitgeist - The Movie

 

Il faut avoir le coeur accroché, bien sûr il traite de plusieurs sujets qui ne t'interresseront peut-être pas mais le sujet sur l'inflation devrait te plaire. Tu m'endiras des nouvelles, je compte sur toi.

 

Ce qui t'interesse commence à 1h14'36" sur l'original, il existe aussi en version sous-titrée en Français.

 

Zeitgeist, The Movie | Final Edition [ French subtitles ]

Link to post
Share on other sites
:thumbup:

Inflation

Inflation - Wikipédia

Taut d'interet

Taux d'intérêt - Wikipédia

 

 

 

tres bien expliquer, Merci pour l'effort et puis Rabi izidek ilman inshalah

 

Ya si slim

 

Tu pretends connaitre un peu les finances et tu affirme noir sur blanc qu'il n ya pas de relation de causalité entre les taux d'interet et le taux d'inflation alors devant tous les forumeurs je te pose 3 question qui vont mettre tes connaissance en économie dans une epreuve

 

1- pourquoi la FED ( la banque centrale américaine ) reléve ses taux d'interet lorsque il ya une pression inflationiste ( taux d'inflation en hausse )

 

2- pourquoi le president de la BCE monsieurs Jean -Claude Trichet tant critiqué par le president francais a préféré laisser les taux d'interet élévés durant la periode 2004-2006 en justifiant une telle action par la poussée inflationiste

 

3- pourquoi lorsque on publie le chiffre américain des indices des prix appellé CPI , au moment méme de sa publication je dit á seconde méme de sa publication ,l'on constate que si ce chiffre est au dessus des attentes des analystes les taux d'interet aux USA , en europe , et au Japon grimpent fortement et le prix des obligations chute et si chiffre est au dessous des attentes des analystes , les taux d'interet baissent et le prix des obligations grimpe dans ces pays déjas cités .

 

COMMENT POUR L'AMOUR DE DIEUX SI TU AS VRAIMENT ÉTUDIÉ L'ÉCONOMIE

DANS TA VIE TU IGNORE UNE CHOSE PAREILLE .

Link to post
Share on other sites
Ya si slim

 

Tu pretends connaitre un peu les finances et tu affirme noir sur blanc qu'il n ya pas de relation de causalité entre les taux d'interet et le taux d'inflation alors devant tous les forumeurs je te pose 3 question qui vont mettre tes connaissance en économie dans une epreuve

 

1- pourquoi la FED ( la banque centrale américaine ) reléve ses taux d'interet lorsque il ya une pression inflationiste ( taux d'inflation en hausse )

 

2- pourquoi le president de la BCE monsieurs Jean -Claude Trichet tant critiqué par le president francais a préféré laisser les taux d'interet élévés durant la periode 2004-2006 en justifiant une telle action par la poussée inflationiste

 

3- pourquoi lorsque on publie le chiffre américain des indices des prix appellé CPI , au moment méme de sa publication je dit á seconde méme de sa publication ,l'on constate que si ce chiffre est au dessus des attentes des analystes les taux d'interet aux USA , en europe , et au Japon grimpent fortement et le prix des obligations chute et si chiffre est au dessous des attentes des analystes , les taux d'interet baissent et le prix des obligations grimpe dans ces pays déjas cités .

 

COMMENT POUR L'AMOUR DE DIEUX SI TU AS VRAIMENT ÉTUDIÉ L'ÉCONOMIE

DANS TA VIE TU IGNORE UNE CHOSE PAREILLE .

 

 

Si biere..... Saha Ramdanek.............. en d 'autre termes ... baisse un peu la voie ... je ne suis ni sourd ni j'ai besoin de me prouver en quoi que ce soit .... si tu n'arrive pas a comprendre c parce que le probleme est de ton cote non du mien.

Tu regarde la tele et lits les journaux apparament .... ce n est pas parceque cette situation est expliquer d'une maniere que c forcement la verite ...... mais il faut d'abord comprendre le processus avant de porte un jugement soit meme et en plus et il faudra savoir ce que les decideur ont en tete ou quoi comme objective .... et ca mon cher je ne pourais pas t'expliquer en une lecon...oui il faut faire des etude pour comprendre

au fait ..... peut etre .... je dit peut etre car je ne sait pas si tu poura comprendre ........ en temps d euphorie les tauts sont haut car le marcher a confiance donc est pret a preter de l argent mais en terme de crise c tt le monde qui sert la ceinture et reflechis 10 fois avant de preter, donc pour les persuader les banque et les gouvernement font baisser les taut pour que le marcher monnetaire ne bloque pas car tt bloquage veut dire automatiquement engravement de la crise. Donc il faut inverser le process pour le comprendre .... si un gouvernement fait baisser les taut generalement c pour relancer l'economie, par contre desfois s il ya deja trops de monnais en circulation un governement porait preferer attendre et garder des taut a la hausse un peu pour voir ce que le marcher va faire.

 

Merci de ne pas essuyer ta frustration sur moi, si tu n arrive pas a comprendre il nya pas de honte a demander ... ne t inquiete pas je ferais de meme.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...