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Pourquoi chercher midi 14 h ?

Demander á Boutef qui avait fait le coup d'etat contre le GPRA ?

VOILA !!!!

l'heure d'une 2eme republique approche avec l'application du MEMORANDUM

comme l'unique solution de base á la crise politique algerienne qui secoue

actuellement le pays avec ces luttes au sommet sur le partage de la rente

petroliere algerienne

 

feu Benyoucef Benkhedda, deuxième président du GPRA , fut victime du premier coup d'Etat de l'histoire de l'Algérie indépendante

contre les wilayas combattantes de l'Interieur et le Gouvernement Provisoire

de la République Algérienne, fomenté par l'état-major général de l'armée des

frontières soutenu par le MALG

dont il dira, déjà, lors d'une déclaration

publique en aout 1962:

 

"Ces officiers qui sont restés, pendant la durée de

la guerre, aux frontières tunisienne et marocaine, ont souvent tendance à ne

compter que sur la force des armes.

Cette conception dangereuse conduit à sous-estimer le role du peuple voire à

le mépriser et crée le danger de voir naitre une féodalite ou une caste

militariste, telle qu'il en existe dans certains pays sous-developpés,

notamment en Amérique latine".

 

Ce diagnostic ne tardera pas d'ailleurs à etre confirmé par l'histoire.

 

Trente six ans plus tard, en juillet 1998, il n'hésita pas à dire les quatre

vérités face à l'ex-président portugais Soares et autres membres de la

délégation onusienne envoyés en Algerie pour un semblant d'enquete sur la

situation dramatique que vivait et vit encore notre cher pays.

 

N'allant pas par trente six chemins, il leur expliqua que la cause du drame

algérien est le fait du putsch des généraux contre la volonté populaire et

qu'un génocide programmé touche l'ensemble de la polulation .

 

Il est, au cours de l'été 1962, au centre de la trés grave crise qui oppose

le G.P.R.A. à Ben Bella porté au pouvoir par Boumédienne et le clan d'Oujda.

 

à suivre !

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suite :

Les conflits de légitimité

 

A l’été 1962, toutes les coalitions invoquent la légitimité historique mais chacune prétend que la sienne est supérieure aux autres.

Il y a bien sûr le Gpra qui a négocié les Accords d’Evian censés mettre en place les linéaments de l’Etat algérien.

Il y a les chefs des wilayate de l’intérieur qui se sont battus jusqu’à la dernière minute mais avec le sentiment d’avoir été abandonnés par le Gpra.

Il y a les membres de la délégation extérieure qui s’attribuent les mérites de l’internationalisation réussie de la question algérienne.

Il y a l’EMG conduit par le colonel Boumediene qui met en avant quatre arguments pour revendiquer une part du leadership:la légitimité de l’EMG (émanation du Cnra), l’abus de pouvoir caractérisé du Gpra, le danger que fait planer sur l’avenir du pays la persistance des conflits entre clans et enfin l’organisation à nulle autre pareille, de l’armée des frontières, formée dans la perspective de l’indépendance et qui est la seule institution immune de tout relent de régionalisme, de tribalisme ou de clanisme, donc la plus apte à assumer la gestion de la période post coloniale.

Dans ce salmigondis, quelle force pouvait prétendre être plus légitime que les autres?

 

Les chefs militaires de wilayate?

 

Mais ils ne constituaient pas une force politique homogène et ne partageaient pratiquement aucune conviction politique commune sur quelque sujet que ce soit.

Il s’agissait d’un rassemblement hétéroclite, qui plus est fugace, de valeureux chefs de guerre qui finiront par se rallier, chacun de son côté, aux principales factions en présence.

 

Le Gpra?

Il ne pouvait se recommander d’aucune autorité légale, dès lors que le Cnra lui avait refusé sa caution à Tripoli en juin 1962, à l’issue de débats houleux.

Ce faisant, le Gpra n’avait aucun titre à dégrader le Colonel H. Boumediene et ses adjoints, les commandants Ahmed Kaïd et Ali Mendjli.

 

Seul le Cnra était habilité à le faire.

Mais celui-ci en état d’implosion, n’en avait ni la volonté ni les moyens.

 

L’EMG représentait désormais une force incontournable.

à suivre !

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l'etat magor general (EMG)

 

L’Armée des frontières !

par le Professeur d’Université

Ali MEBROUKINE

 

 

L’Armée des frontières?

Tout a été dit ou presque sur l’Armée des frontières.

Des thèses passablement fallacieuses ont circulé sur les conditions d’émergence de l’EMG pendant la guerre de Libération nationale, son rôle politique ascendant et surtout les ambitions de son chef, le colonel H.Boumediene.

 

Slimane Cheikh (in L’Algérie en armes ou le temps des certitudes) crédite l’EMG du leadership instrumental et du leadership expressif par rapport aux autres institutions de la Révolution qui en étaient dépourvus.

 

Mais cela n’était pas suffisant pour concourir avec succès à l’épreuve de la légitimité.

 

En réalité, l’EMG avait une légitimité postrévolutionnaire, en ce sens qu’elle était organisée, outillée et constituée d’hommes

(dont un grand nombre de lettrés et de titulaires de Bac+)

déjà engagés dans la construction de l’Algérie indépendante.

 

La quasi-totalité d’entre eux étaient indifférents aux luttes de pouvoir et renvoyaient dos à dos, comme le fit du reste la population algérienne en masse, les protagonistes du conflit de l’été 1962.

 

H.Boumediene avait préparé l’EMG, depuis son PC de Ghardimaou, à conquerir le pouvoir aux politiques .

 

C’est le lieu de revenir à l’histoire, telle qu’elle s’est déroulée et non telle qu’elle est parfois interprétée.

L’historiographie universitaire dominante fait grief au colonel BOUMEDIENE d’avoir recherché, comme paravent, pour s’abriter derrière lui, un «historique», dans une perspective de légitimation que le chef de l’EMG ressentait comme nécessaire pour s’imposer aux autres factions.

Ce paravent, c’était A.Benbella, choisi en raison des défauts attribués à sa personnalité: fantasque, imprévisible, erratique, manipulable et par voie de conséquence potentiellement éjectable, le moment venu.

. Sans doute, le colonel Boumediene était-il conscient que sa légitimité historique n’était pas incontestable comparée à celle des chefs qui prirent le maquis dès 1947 ou celle de ceux qui avaient préparé dans la clandestinité l’insurrection armée du 1er Novembre 1954.

Pour autant, il avait choisi M.Boudiaf pour mettre à sa disposition, l’indépendance venue, l’EMG, tout au moins dans une première phase, tant il est vrai qu’il n’avait jamais préjugé de l’évolution des rapports entre les hommes, comme le prouve à satiété sa longue hésitation avant de déclencher le «coup d’Etat» du 19 juin 1965.

 

Mais M.Boudiaf refusera net les sollicitations de H. Boumediene transmises par l’actuel président de la République), alors qu’il se trouvait en détention au château d’Aulnoy avec H.Aït Ahmed, A.Ben Bella, M.Khider et R. Bitat.

 

C’est le 22 juillet 1962 qu’est proclamé à Tlemcen le BP du FLN auquel essayeront de faire contrepoids B.Krim, M.Boudiaf et H. Aït Ahmed, en installant le «Comité de défense et de liaison de la Révolution» à Tizi Ouzou.

 

Bien qu’une trêve fut finalement signée le 2 août entre les deux groupes, scellant ainsi l’entrée de Boudiaf dans le BP, des affrontements sanglants éclateront entre le 30 août et le 6 septembre opposant des djounouds des Wilatate 3 et 4 à ceux de l’EMG soutenu par les wilayate 1, 5 et 6.

 

Il y eut des centaines de victimes, sous les yeux réprobateurs d’une population algérienne qui avait ovationné tous les chefs de la Révolution dans la même ferveur le 3 juillet et qui fit taire finalement les armes en scandant désespérément

 

«sebâa snin barakat».

 

La polarisation de la crise de l’été 1962 autour de l’EMG, du Gpra et des chefs des wilataye ferait presque oublier la création par les Accords d’Évian, signés le 18 mars 1962, d’une institution dénommée «L’Exécutif provisoire» constitué d’Algériens et de Français et présidé par un ancien de la Fédération des élus musulmans, A. Farès.

 

Installé en avril 1962, à Rocher Noir, l’Exécutif provisoire avait pour mission de gérer une période intérimaire jusqu’à la mise en place des nouvelles instances dirigeantes de l’Etat algérien, notamment une Assemblée nationale constituante (qui sera finalement élue le 20 septembre).

 

Mais très vite, il est apparu que l’Exécutif provisoire ne serait pas en mesure de remplir son office pour les raisons suivantes:

 

(a) la politique de la terre brûlée pratiquée par l’OAS qui a provoqué l’exode massif des Français d’Algérie, ce qui vidait de leur substance toutes des dispositions des Accords d’Evian relatives à la protection des Européens, tout en privant l’Algérie de compétences indispensables pour la mise en place du nouvel Etat;

 

(b) l’éclatement du FLN avec comme conséquence logique l’impossibilité pour l’Exécutif provisoire de travailler de concert avec une direction politique devenue fantomatique;

 

© l’incapacité absolue pour l’Exécutif provisoire de mobiliser la force locale prévue par les Accords d’Evian(un maximum de 60.000 hommes) dans la mesure où celle-ci ne disposait pas d’autonomie opérationnelle.

 

Cahin caha, l’Exécutif provisoire s’efforce de faire progresser un certain nombre de dossiers avant de transmettre le flambeau à l’Assemblée constituante qui investira A.Ben Bella comme président du Conseil le 29 septembre.

 

Un éminent journaliste historique Boukhelfa AMAZIT a écrit que la crise de l’été 1962 avait été la «2e mort» du Congrès de la Soummam (El Watan, 8 juillet 2004).

 

En réalité, le Congrès de la Soummam n’est mort qu’une seule fois, lorsque Abane échoua à lutter contre le polycentrisme du FLN et la tendance au fédéralisme des wilayate en imposant une conception jacobine, autoritaire et oecuménique du Mouvement national, cependant que s’instaurait peu à peu, de son vivant, un système policier parallèle (implacable, tragique, nocturne) conduit par A. Boussouf.

 

L’absence de toute tradition démocratique au FLN, alimentée par les contraintes obligées de la clandestinité, la permanence des forces centrifuges (en l’absence d’un leader incontesté), la rudesse du combat contre le colonialisme (le choix de la libération par les armes postulait que le FLN/ALN aurait les moyens d’affronter l’armée coloniale, la quatrième du monde, ce qui ne sera finalement pas le cas);

 

toutes ces défaillances conféraient au Mouvement national un caractère fragmenté et composite que l’approche de l’indépendance exacerberait fatalement.

 

Il faut se réjouir que la crise de l’été 1962 n’ait pas été plus grave et n’ait pas débouché sur une guerre civile (la congolisation de l’Algérie était explicitement redoutée). Finalement, la recomposition du champ politique s’effectuera sous la houlette de l’institution la plus homogène, la plus cohérente, la mieux soudée et la plus en phase avec les exigences de l’indépendance, à savoir l’EMG, dont le chef ambitionnait pour l’Algérie un destin des plus utopiste .

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EMG+MALG sont les vrais responsables du drame algerien de 1962 à nos jours

 

Le commandant Azzedine

ex-responsable de la Zone autonome d'Alger,

à la Tribune .

 

LA TRIBUNE /

 

Le GPRA a vécu une véritable crise notamment avec l'EMG.

Pouvez-vous nous en dire plus.

En quoi consistait cette crise et comment s'est-elle dénouée ?

 

Le commandant Azzedine

Le pouvoir est pathogène.

Il produit sur les plus faibles des effets démoniaques.

Sinon comment expliquer que des Algériens puissent faire feu sur d'autres Algériens.

 

LA TRIBUNE /

Celui qui, en juillet 1962, a glacé le youyou dans la gorge des femmes qui fêtaient l'indépendance recouvrée est-il moins coupable que celui qui, hier encore, a égorgé des enfants au nom de Dieu ?

 

Le commandant Azzedine

Le GPRA était, devant les nations, la nouvelle puissance administrante de l'Algérie.

La seule autorité signataire des accords d'Evian, en dehors de toute autre.

Que je sache, l'EMG était une structure qui, comme le MALG ou le CIG ou tout

autre organisme, dépendait du GPRA.

Son pouvoir, il le recevait du peuple

souverain combattant, représenté par le CNRA.

Ce dernier n'était certes pas élu au suffrage universel direct mais tous les Algériens, en dehors de ceux qui ont choisi de prendre les armes contre lui, se reconnaissaient en le FLN et son organe de direction était le CNRA.

 

Ceux qui ont pris les armes pour empêcher le GPRA de mener jusqu'au bout sa

mission l'ont fait contre la volonté du peuple. Quels que soient les

oripeaux, prétendument historiques ou pseudo-révolutionnaires, desquels on

habillera cette forfaiture, elle demeurera par-devers l'histoire le premier

coup d'Etat de l'Algérie indépendante. Pour notre part, alors qu'une

convocation au Congrès de Tripoli nous avait été adressée étant tous deux,

Omar Oussedik et moi-même, membres du CNRA, nous leur avions suggéré que le congrès se tienne ici.

Si nous avions tenu, alors que la guerre faisait rage, le Congrès de la Soummam au cour de l'Algérie, il nous aurait été, à plus forte raison, plus aisé de le faire alors que la paix se réinstallait dans tout le pays.

 

Pourquoi faire chez le voisin ce que l'on peut faire chez soi ?

 

Ce congrès général aurait bénéficié des apports de militants formés dans les

djebels, ceux de la fédération de France, des connaissances des étudiants

qui avaient été envoyés pendant la guerre pour se former et assurer le

démarrage du pays, des femmes qui ont été si présentes durant le combat et

si absentes dans les structures politiques.

 

Ce congrès aurait dégagé une assemblée constituante où seraient

représentées toutes les sensibilités politiques du pays.

En occupant la place qui lui revient dans l'histoire, le FLN n'aurait pas été privatisé et serait redevenu propriété de tous les Algériens.

Mais ils ont voulu le pouvoir, ils l'ont pris, ils ont fait couler le sang.

 

LA TRIBUNE /

Des Algériens sont morts.

Dans quelle colonne comptable faut-il les inscrire ?

Pertes et profit ?

 

savez-vous que l'EMG = etat major general

 

est constitué des soldats qui avaient infiltrés l'ALN en Tunisie ?

 

et dont Boutef ainsi que Boumba sont membres du top ?

 

Les tenants du pouvoir en algerie sont justement cet EMG et le MALG lui

aussi vient des frontieres marocaines.....

c'est pourquoi les algeriens

disent que c'est l'armée des frontieres qui avait fait le PREMIER coup

d'etat contre le GPRA et justement ils sont responsables du drame que vit

actuellement l'algerie.

 

à suivre !

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Qui faut-il croire: Le commandant Azzedine ou le Pr Mebroukine?

 

Une chose est sûr, on ne connaitra jamais la vérité à 100%, elle restera entachée de parti pris et de subjectivités, liés à l'origine, la region, le religion, l'appartenance politique, le modele de société souhaitée, etc...

 

Il est fort dommage que nous Algérien d'aujourd'hui devions prendre position pour l'un ou pour l'autre, je ne vois pas de Français ou d'Américains critiquer De Gaulle, Nixon, D'Estaing etc...et pourtant ce n'est pas faute d'avoir été propres (Irangate par exemple) mais cela se fait avec une certaine ethique completement absente chez nous.

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Qui faut-il croire: Le commandant Azzedine ou le Pr Mebroukine?

 

mais cela se fait avec une certaine ethique completement absente chez nous.

 

on lit et on fait la part des choses !

pour avoir une ethique il faut d'abord avoir une corporation et une deontologie et surtout une morale à suivre !

 

nos dirigeants sont de mauvais exemple !

ce sont eux les immoraux par l'imposture et le vioL des lois et constitution qu'ils ont eux mme etablies .

ALORS comparer les algeriens aux us ou aux fransouze !

c'est dire que bouhef egale chirak et clinton !

un canasson ne peut jamais etre un cheval de course !

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marianne, mesmar djeha : même combats.

 

Non, je ne lis pas marianne, ni mesmar djeha d'ailleurs.

 

Je n'oserai comparer un bouteflika à un clinton, mais je me permet de comparer un Algérien à un Américain, un Japonais ou un Français.

 

Quand je parlai d'éthique, je voulais dire que l'on peut dénoncer, militer, informer sans pour autant affubler les gens de pseudos qu'ils n'ont pas choisi (Bouhef, boutefrika, Boumba) ou encore moins en les trainant dans la boue.

 

Je citai l'Irangate par exemple, ni les journalistes, ni le public n'a insulté les commanditaires, juste énoncer les faits et les dénoncer, cela à plus d'impacts.

 

C'était juste une remarque, les articles que tu nous propose sont une matière formidable pour réflechir et lancer un débat, évitons de dévier de l'objectif (améliorer bladna) en faisant dans la calomnie.

 

Merci pour tout.

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Saha Ftourek Baghrira , :D

 

La frustration est tellement grande chez les algériens et leur impuissance devant l'arbitraire et l'injustice est si immense , qu'ils se passent volontiers des scrupules propres aux démocraties confirmées , sachant d'avance que leurs gouvernants méritent mille fois les sobriquets que tu juges "inélégants" .

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Saha Ftourek Baghrira , :D

 

La frustration est tellement grande chez les algériens et leur impuissance devant l'arbitraire et l'injustice est si immense , qu'ils se passent volontiers des scrupules propres aux démocraties confirmées , sachant d'avance que leurs gouvernants méritent mille fois les sobriquets que tu juges "inélégants" .

merci wahrani chawi taana !

d'avoir si promptement repondu à khringo et pas baghrira !

mais au fond !

il a completement raison !

il ne fait pas verser dans la calomnie !

car c'est le seul grief qu'ils ont sur nous !!

monsieur abedlaziz bouteflika est Un pietre despote et un imposteur .

La preuve est partout là devant nous depuis 1958.

Sans le makhzen et le sdece !

jamais cette personne ne sera là ou il es ?

Dans le bled des chouhadas et de l'emir siYAd abdelkader.

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Saha Ftourek Baghrira , :D

 

La frustration est tellement grande chez les algériens et leur impuissance devant l'arbitraire et l'injustice est si immense , qu'ils se passent volontiers des scrupules propres aux démocraties confirmées , sachant d'avance que leurs gouvernants méritent mille fois les sobriquets que tu juges "inélégants" .

Le vrai coup d'etat

... a eu lieu des 1962

... contre l'executif provisoire

... issu des accords d'Evian

... et De Gaulle a ete complice

... de cette forfaiture

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Le vrai coup d'etat

... a eu lieu des 1962

... contre l'executif provisoire

... issu des accords d'Evian

... et De Gaulle a ete complice

... de cette forfaiture

 

Mon oncle m'a raconté qu'il avait assisté , pendant la crise entre l'état major basé à Oujda et le GPRA , à un discours de Ben Khedda , qui etait venu seul de Tunis pour faire entendre raison à Boumediene .

Il m'avait dit qu'il etait resté admiratif devant l'aplomb et le courage de l'homme qui a cloué au pilori l'attitude de l'état major par des rappels aux textes fondamentaux de la révolution algérienne .

Il s'en etait allé la tête haute , laissant les autres la tête basse , ruminant leurs plans diaboliques .

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Mon oncle m'a raconté qu'il avait assisté , pendant la crise entre l'état major basé à Oujda et le GPRA , à un discours de Ben Khedda , qui etait venu seul de Tunis pour faire entendre raison à Boumediene .

Il m'avait dit qu'il etait resté admiratif devant l'aplomb et le courage de l'homme qui a cloué au pilori l'attitude de l'état major par des rappels aux textes fondamentaux de la révolution algérienne .

Il s'en etait allé la tête haute , laissant les autres la tête basse , ruminant leurs plans diaboliques .

 

J'ai vu

... des photos de Ben Khedda

... en fidai durant

... la bataille d'Alger

... on ne peut pas en dire autant

... du sordide

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Mon oncle m'a raconté qu'il avait assisté , pendant la crise entre l'état major basé à Oujda et le GPRA , à un discours de Ben Khedda , qui etait venu seul de Tunis pour faire entendre raison à Boumediene .

Il m'avait dit qu'il etait resté admiratif devant l'aplomb et le courage de l'homme qui a cloué au pilori l'attitude de l'état major par des rappels aux textes fondamentaux de la révolution algérienne .

Il s'en etait allé la tête haute , laissant les autres la tête basse , ruminant leurs plans diaboliques .

et le cauchemar continue !!!

Bilan.

L’Algérie de 1962 à 2009, une transition inachevée

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mon ami abdelrahmane MEBTOUL

un vrai wahrani !

ya chawi taa wahran

dit à ce propos !!!

 

mebtoul1.jpg

 

Les enquêtes des sociologues, psychologues et psychiatres montrent clairement que le refoulement d’une population sur plusieurs décennies produit une névrose collective source de démobilisation.

Cela n’est pas propre à l’Algérie puisque le taux d‘abstention lors de différentes élections même dans les pays développés dits « démocratiques » atteint une proportion inégalée, signe de la méfiance des promesses de politiques à l’approche de toute élection.

Car l’objectif est le discours de vérité loin de toute propagande populiste qui n’a jamais permis un véritable développement, devant tenir compte de ce monde interdépendant en perpétuel mouvement et des profondes mutations internes propres à chaque pays.

C’est dans ce cadre que rentre le fondement de cette analyse qui rejoint celle des grands philosophes , notamment Friedrich Von Schiller pour qui

« on ne trouvera la totalité de caractère que chez le peuple qui sera capable et digne de transformer l’Etat de nécessité en Etat de liberté » et d’Aristote pour qui

« toute personnalité immorale ne peut prétendre parler ou agir au nom de la Cité ».

 

Aussi, est- il fondamental pour l’avenir du pays de se poser cette question :

quelle est la situation de l’Algérie entre juillet 1962 et mai 2009 donc plus de 47 ans d’indépendance politique ?

 

C’est l’objet de cette modeste contribution.

Les discours de nos dirigeants politiques de juillet 1962 à mai 2009

 

Remémorons nous ensemble, en ce mois de mai 2009, les promesses des dirigeants politiques algériens qui ont présidé aux destinés du pays au nom de la légitimité historique encore quand certains évoquent récemment pour ceux qui veulent bien les entendre, la fin de l’Etat de la mamelle, puis celle de la légitimité révolutionnaire.

 

Souvenons nous de la domination idéologique du communisme, l’hymne à la liberté chantée en I962 dans les rues de l’ensemble de l’Algérie indépendante, Le 19 juin I965, le Président élu auparavant est destitué et c’est le discours du sursaut révolutionnaire du fait que l’Algérie serait au bord de la faillite.

 

Il fallait la redresser, grâce à un pouvoir fort qui résiste aux évènements et aux hommes, à travers trois axes, la révolution industrielle, la révolution agraire, et la révolution culturelle, en prenant comme base le plan économique du programme de Tripoli qui repose sur la dominance du secteur d’Etat, comme fer de relance de l’économie nationale, à travers les grosses sociétés nationales.

 

Le système d’information , socio-éducatif participaient à ces slogans idéologiques, comme façonnement des comportements. Rappelons nous ces discours de la vertu des fameuses industries industrialisantes et au niveau international l’Algérie leader du nouvel ordre économique international sans sa lutte contre l’impérialisme cause fondamentale du développement du sous développement.

 

Et voilà qu’après la mort du Président après une longue maladie et une lutte de pouvoir qui se terminera par un compromis, et la venue d’un nouveau président , qu’en 1980 ,

nous apprenons que cette expérience a échoué et que la période passée était une décennie rouge avec l’époque de la Cour des Comptes et du procès de la Révolution agraire .

 

Les nombreuses commissions dont les résultats sont jetés dans les tiroirs après des exploitations politiques contribueront à ces dénonciations .

 

 

IL s’ensuit l’effondrement du dinar dont on découvre par magie que la parité est fonction du cours du dollar et du baril de pétrole et non au travail et à l’intelligence seules sources permanentes de la richesse.

 

On loue alors les vertus du travail, de la terre, l’on dénonce les méfaits de l’urbanisation, du déséquilibre entre la ville et la campagne,

 

Et comme par enchantement c’est le slogan de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et au moment qu’il faut.

 

Octobre I988 contredit ces discours populistes, et c’est le début timide d’une presse libre et d’un multipartisme que l’on tente de maîtriser par l’éclosion de Partis (une famille pouvant fonder un parti avec des subventions de l’Etat)

 

avec la naissance d’une nouvelle constitution en 1989

 

Sur le plan économique, entre I989-I99O c’est l’application des réformes avec l’autonomie de la banque centrale, la tendance à la convertibilité du dinar, la libéralisation du commerce extérieur, une tendance à l’autonomie des entreprises et l’appel, très timidement, à l’investissement privé national et international sous le slogan secteur privé facteur complémentaire du secteur d’ Etat, après le socialisme spécifique, de l’économie de marché spécifique à l’algérienne avec la dominance du secteur d’Etat soumis à la gestion privée,

rééchelonnement avec le FMI, démissionnant tout juste après,

 

l’Algérie étant en cessation de paiement n’ayant pas de quoi acheter un kilo de farine, alors que certains responsables politiques clamaient haut et fort à la télévision et dans la presse que l’Algérie n’irait pas au rééchelonnement.

à suivre !

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suite !

 

mebtoul1.jpg

 

 

Et une nouvelle constitution (1996) qui va s’attacher à éliminer les éléments de dysfonctionnement que la Constitution de 1989 a introduit dans le système politique et encadrer de manière sévère les mutations que je viens de rappeler.

 

. Ce président démissionne et des élections sont programmées le 08 avril I999 avec l’élection d’un Président qui promet de rétablir l’Algérie sur la scène internationale, de mettre fin à l’effusion de sang et de relancer la croissance économique pour atténuer les tensions sociales qui sera matérialisé plus tard par le référendum sur la réconciliation nationale avec un vote massif en faveur de la paix.

Un chef de gouvernement est nommé après plus de 8 mois d’attente mais son mandat sera de courte duré à peine une année du fait des conflits de compétences.

Un second chef de gouvernement est nommé, plus politique qui s’engage également à redresser la situation mais qui démissionne, tout en se présentant candidat à la présidence avec comme conséquence une dualité dans les rangs du FLN dont il est tissu.

Il est remplacé par le Secrétaire Général du RND.

 

Viennent ensuite les élections du 08 avril 2004 qui sont largement remportées par le précédent Président avec trois chefs de gouvernement successifs : premièrement le secrétaire général du RND qui a été chargé des élections de 2004, , puis le secrétaire général du FLN courant 2007 ce Parti avec les élections successives étant devenu majoritaire tant au niveau de l’APN que du Sénat, avec peu de modification dans la composante ministérielle puisque l’ancien chef de gouvernement n’a pu nommé aucun ministres entre mai 2006 et juin 2008,

 

(assistant d’ailleurs à la même composante à quelques variantes près depuis 9 années, idem pour les walis et les postes clefs de l’Etat )

 

puis à nouveau courant 2008 le retour du secrétaire général du RND qui précisons le sera chargé des élections d’avril 2009.

 

Dès lors les promesses entre 2004/2009 sont surtout le développement économique et social du pays avec sa nécessaire moralisation du fait que l’Algérie durant une décennie sanglante où le fondement de l’Etat était menacé avec des destructions massives d’infrastructures,sans compter des milliers de morts ,

 

l’Etat ayant été absent cela ayant favorisé bon non nombre de malversations.

 

Aussi, la période de 2004 à 2009 devait être consacrée à asseoir un Etat de droit avec la réforme des institutions, du système financier poumon des réformes, du secteur agricole et l’accélération des privatisations.

 

D’autant plus que l’on se rendit compte du fait de la mauvaise gestion à tous les niveaux, les effets escomptés ne sont pas proportionnels aux dépenses avec une corruption socialisée

( en précisant que la corruption a toujours existé depuis l’indépendance politique) de la BADR, de Khalifa, de la BCIA, BNA ,BEA ,BDL bon nombre d’agences du CPA et d’autres banques et d’entreprises publiques et privées ce qui a fait dire aux observateurs que le risque est de passer de l’ancien terrorisme à un autre

– entendu la corruption- plus mortel pour le pays .

 

C’est dans ce cadre, que l’on assiste à une relative aisance financière ( plus de 140 milliards de dollars de réserve de change fin décembre 2008 et un stock de la dette inférieur à 5 milliards de dollars US)

mais une régression économique et sociale

( et donc la détérioration du pouvoir d’achat de la majorité avec une nette concentration du revenu au profit d’une minorité de couches rentières, détérioration accélérée par un endettement croissant surtout des couches moyennes laminées, des prêts pour voitures, logements, électro- ménagers qu’il faudra rembourser avec des taux d’intérêt composés. C’est également durant cette période courant novembre 2008 qu’est amendée la constitution, non pas par référendum mais à la majorité des deux chambres, les députes et sénateurs se feront comme leurs prédécesseurs voter un salaire de plus de 300.000 dinars par mois, plus de quatre fois le salaire d’un professeur d’université en fin de carrière.

 

Cet amendement ne limite plus les mandats présidentiels, tout en supprimant le poste de chef de gouvernement en le remplaçant par celui de premier ministre consacrant un régime présidentiel.

 

Dans la foulée l’élection présidentielle s’est tenue le 09 avril 2009 où l’ancien président est réélu pur un nouveau mandat de cinq années (2009/2014) en promettant la création de trois millions d’emplois durant cette période et d’augmenter le pouvoir d’achat des Algériens.

 

Mais fait nouveau une crise mondiale sans précédent depuis la crise d’octobre 1929 est apparue en octobre 2008 qui sera d’une longue durée du fait des impacts mondiaux (l’interdépendance des économies) et selon l’avis unanime des observateurs internationaux jusqu’en 2013/2014 si les thérapeutiques appliquées s’avèrent efficaces du fait d’une perte en sous capitalisation provisoire de plus de 52.000 milliards de dollars.

 

Comme en 1986, courant 2008/2009 différents responsables politiques déclareront à la télévision officielle que la crise ne touche pas l’Algérie du fait de la non connection avec le système financier mondial, de la non convertibilité du dinar et de l’importance des réserves de change Ainsi, la période 2009/2014 sera essentiellement une gestion de la crise.

 

La question centrale qu’il convient donc de se poser est la suivante

 

: d’une part, les objectifs ont-ils été atteints entre 2004/2009, et avec la chute de plus de 50% des recettes des hydrocarbures, comme en 1986, les promesses entre 2009/2014 seront – elles tenues car les tendances lourdes étant ce qu’elles sont, il ne faudrait pas s’attendre à des renversements significatifs.

 

Car existe une loi économique insensible aux slogans politiques : le taux d’emploi est fonction du taux de croissance et des structures des taux de productivité. Avec une croissance de la population active de plus de 3,4% ,un taux de croissance inférieur à 3% entre 2009/2014, il est impossible de créer trois millions d’emplois,(en majorité créateur de valeur ajoutée),qui nécessitent selon les experts et le gouvernement lui même 6/7% de croissance annuelle Car en dehors des bilans physiques qui ont peu de significations sans une avancée des réformes de fond à savoir les réformes micro-économiques et institutionnelles, sans lesquelles le cadre macro-économique stabilisé entre 1995/1997 serait éphémère,il y a fort risque du retour inévitable à l’inflation et l’accélération du chômage, réformes qui seules permettent un développement durable à moyen et long terme.

 

Comme est nécessaire une analyse des impacts par catégories socioprofessionnelles et des écarts entre les coûts prévisionnels et les coûts réels. Comme est posé cette question vitale : le blocage n’est-il pas d’ordre systémique car la situation actuelle est le produit historique certes de la politique actuelle avec des relations complexes entre l’économique, le politique, le social et le culturel, mais également de toutes celles antérieures à l’indépendance politique (colonisation), de 1963 à nos jours du fait que le fondement du système bureaucratique rentier a peu évolué.

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mon ami abdelrahmane MEBTOUL

un vrai wahrani !

ya chawi taa wahran

dit à ce propos !!!

 

mebtoul1.jpg

 

Les enquêtes des sociologues, psychologues et psychiatres montrent clairement que le refoulement d’une population sur plusieurs décennies produit une névrose collective source de démobilisation.

Cela n’est pas propre à l’Algérie puisque le taux d‘abstention lors de différentes élections même dans les pays développés dits « démocratiques » atteint une proportion inégalée, signe de la méfiance des promesses de politiques à l’approche de toute élection.

Car l’objectif est le discours de vérité loin de toute propagande populiste qui n’a jamais permis un véritable développement, devant tenir compte de ce monde interdépendant en perpétuel mouvement et des profondes mutations internes propres à chaque pays.

C’est dans ce cadre que rentre le fondement de cette analyse qui rejoint celle des grands philosophes , notamment Friedrich Von Schiller pour qui

« on ne trouvera la totalité de caractère que chez le peuple qui sera capable et digne de transformer l’Etat de nécessité en Etat de liberté » et d’Aristote pour qui

« toute personnalité immorale ne peut prétendre parler ou agir au nom de la Cité ».

 

Aussi, est- il fondamental pour l’avenir du pays de se poser cette question :

quelle est la situation de l’Algérie entre juillet 1962 et mai 2009 donc plus de 47 ans d’indépendance politique ?

 

C’est l’objet de cette modeste contribution.

Les discours de nos dirigeants politiques de juillet 1962 à mai 2009

 

Remémorons nous ensemble, en ce mois de mai 2009, les promesses des dirigeants politiques algériens qui ont présidé aux destinés du pays au nom de la légitimité historique encore quand certains évoquent récemment pour ceux qui veulent bien les entendre, la fin de l’Etat de la mamelle, puis celle de la légitimité révolutionnaire.

 

Souvenons nous de la domination idéologique du communisme, l’hymne à la liberté chantée en I962 dans les rues de l’ensemble de l’Algérie indépendante, Le 19 juin I965, le Président élu auparavant est destitué et c’est le discours du sursaut révolutionnaire du fait que l’Algérie serait au bord de la faillite.

 

Il fallait la redresser, grâce à un pouvoir fort qui résiste aux évènements et aux hommes, à travers trois axes, la révolution industrielle, la révolution agraire, et la révolution culturelle, en prenant comme base le plan économique du programme de Tripoli qui repose sur la dominance du secteur d’Etat, comme fer de relance de l’économie nationale, à travers les grosses sociétés nationales.

 

Le système d’information , socio-éducatif participaient à ces slogans idéologiques, comme façonnement des comportements. Rappelons nous ces discours de la vertu des fameuses industries industrialisantes et au niveau international l’Algérie leader du nouvel ordre économique international sans sa lutte contre l’impérialisme cause fondamentale du développement du sous développement.

 

Et voilà qu’après la mort du Président après une longue maladie et une lutte de pouvoir qui se terminera par un compromis, et la venue d’un nouveau président , qu’en 1980 ,

nous apprenons que cette expérience a échoué et que la période passée était une décennie rouge avec l’époque de la Cour des Comptes et du procès de la Révolution agraire .

 

Les nombreuses commissions dont les résultats sont jetés dans les tiroirs après des exploitations politiques contribueront à ces dénonciations .

 

 

IL s’ensuit l’effondrement du dinar dont on découvre par magie que la parité est fonction du cours du dollar et du baril de pétrole et non au travail et à l’intelligence seules sources permanentes de la richesse.

 

On loue alors les vertus du travail, de la terre, l’on dénonce les méfaits de l’urbanisation, du déséquilibre entre la ville et la campagne,

 

Et comme par enchantement c’est le slogan de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et au moment qu’il faut.

 

Octobre I988 contredit ces discours populistes, et c’est le début timide d’une presse libre et d’un multipartisme que l’on tente de maîtriser par l’éclosion de Partis (une famille pouvant fonder un parti avec des subventions de l’Etat)

 

avec la naissance d’une nouvelle constitution en 1989

 

Sur le plan économique, entre I989-I99O c’est l’application des réformes avec l’autonomie de la banque centrale, la tendance à la convertibilité du dinar, la libéralisation du commerce extérieur, une tendance à l’autonomie des entreprises et l’appel, très timidement, à l’investissement privé national et international sous le slogan secteur privé facteur complémentaire du secteur d’ Etat, après le socialisme spécifique, de l’économie de marché spécifique à l’algérienne avec la dominance du secteur d’Etat soumis à la gestion privée,

rééchelonnement avec le FMI, démissionnant tout juste après,

 

l’Algérie étant en cessation de paiement n’ayant pas de quoi acheter un kilo de farine, alors que certains responsables politiques clamaient haut et fort à la télévision et dans la presse que l’Algérie n’irait pas au rééchelonnement.

à suivre !

 

Tout ce que tu as écrit ya si l'hadj , je le connais depuis belle lurette , et le professeur Mebtoul ne dit jamais je suis un vrai oranais , car ce n'est pas de sa classe . ;)

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Tout ce que tu as écrit ya si l'hadj , je le connais depuis belle lurette , et le professeur Mebtoul ne dit jamais je suis un vrai oranais , car ce n'est pas de sa classe . ;)

je sais !

c'est moi qui te le dit

par plaisanterie :mdr:

wahrani chawi taa chkoupi !

sa classe est la mienne !

nous fumes tjr du mm combat

tu ne l'a pas vu ni entendu en privé

wallah je suis un novice par rapport à lui !

ifagu3AK be dahk

men hzam taht !!

entre amis bien sur !

je l'ai tjr respecté et je fus partie de tt association ou parti ou il allait

ADEM ou PSD ou forum des democrates?

EXCEPTE avec le pouvoir !

çà ne me concernait pas la prostitution politique.

IL l'a appris à ss depends comme said sadi : ils voulaient changer le pouvoir de l'interieur

il fut plus coriace !

la pREUVE RIEN NE FUT

MM LEURS COMPETENCES FURENT MEPRISEES .

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Le vrai coup d'etat

... a eu lieu des 1962

... contre l'executif provisoire

... issu des accords d'Evian

... et De Gaulle a ete complice

... de cette forfaiture

de gaulle a fait de mm avec la resistance française !

et jean moulin en fut assassiné mysterieusemnt dés l'arrivée de degaulle en france de londres

comme nos vaillants colonels de l'ALN

AMIROUCHE SI HAOUES krim et abane

 

MORALITE : les loups se reconnaissent entres eux .

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REVENONS A NOTRE TOPIC

 

Après la capitulation française des accords d'Evian, Houari Boumediene, chef suprême de l'Armée des frontières, attendait son heure dans son quartier général d’Oujda.

 

Son homme de confiance et adjoint, chargé de mission auprès de l'Élysée, le commandant Abdelkader, alias Abdelaziz Bouteflika, partageait son impatience et son ambition.

 

Ces accords d'Evian n'étaient qu'une tromperie.

 

En les signant devant de simples doublures des extrémistes de l'unis, les négociateurs français savaient qu'ils signaient un " papier " sans valeur et qu'ils abandonnaient l'Algérie à la discrétion d'un parti unique et aux mains d'un seul homme, Ahmed Ben Bella, ou de plus fort que lui.

 

Ahmed Ben Bella qui, abandonnant par la grâce de la France sa vie de château en pays de Loire, déclarait sous les acclamations en atterrissant à Tunis le l4 avril:

" Nous sommes des Arabes! Nous sommes des Arabes ! Nous sommes des Arabes ! ".

 

Dans cette Algérie nouvelle, arabe et triomphante, le F.L.N. s'effondrait, victime de ses rivalités et de ses haines accumulées.

 

Le G.P.R.A. s'embourbait dans ses contradictions et ses querelles internes. L'exécutif provisoire cloîtré dans le Rocher Noir et confronté aux désertions massives de la Force locale, s'avérait incapable de gérer la situation. I'A.L.N. de l'intérieur n'existait plus en tant que troupe combattante.

 

Fin avril la rupture était consommée entre le G.P.R.A. et le bloc de l'Ouest de Ben Bella.

 

Ce bloc était composé de l'Armée des frontières, dont le chef était BOUKHAROUBA , de la wilaya I des Aurès, bientôt suivie par la wilaya VI du Sahara et peu après par la wilaya V d'Oranie d'où étaient originaires Ben Bella et Bouteflika.

 

Les autres wilayas restaient fidèles au G.P.R.A.

 

Aucun de ces trois hommes n'avait été associé aux discussions et aux accords d'Evian

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SUITE /

 

Fin mai à Tripoli Ben Bella imposait son programme révolutionnaire et marxiste. L'Algérie deviendrait une démocratie populaire de fondement islamique.

 

Le 26 juin le G.P.R.A. éclatait. Le 30 l'état-major de l'ouest était dissous et l'Algérie, à la veille de l'indépendance, était coupée en deux.

 

Ben Bella, avant de lancer ses troupes de l'extérieur à la conquête d'Alger, décidait d'agir et d'intervenir à Oran le 5 juillet.

 

Cette date avait été retenue pour fêter la nouvelle indépendance de l'Algérie.

 

C'était le 5 juillet 1830 que les troupes françaises avaient, pour la première fois, pénétré en El-Djezaïr.

 

À Oran, l'homme de main du trio Ben Bella, Boumediene, Bouteflika, était le capitaine Bakhti.

 

De son vrai nom Nemiche, Bakhti avait été l'un des complices de Ben Bella lors de l'attaque de la Grande poste d'Oran en 1949.

 

II faisait partie de la " commission de réconciliation " instaurée le 21 juin et qui comprenait des notables européens " libéraux " dont le premier adjoint au maire, et des musulmans " engagés ".

 

Dans les coulisses de cette commission s'agitait l'énigmatique mais sympathique et convaincant René Soyer, qui avait ses entrées dans tous les bureaux et milieux. Sa profession plus ou moins avouée de journaliste laissait sceptique.

 

Homme de coeur souhaitait-il sincèrement éviter les affrontements entre les communautés " Barbouze " de haut niveau à la double mission de ne pas provoquer d'intervention de l'armée française et de faire respecter aux yeux de l'opinion internationale les accords d'Evian?

 

Ou peut-être encore complice d'un plan machiavélique élaboré en secret à Paris et à Oujda ?

 

On ne le sait pas encore, les archives n'étant pas consultables.

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SUITE /

 

Le 5 juillet René Soyer avait laissé sa place au Grand Hôtel à Bouteflika et avait installé ses bureaux au 7 de la rue Floréal dans les locaux de la recette municipale.

 

Le préfet français Thomas avait prudemment préféré s'éclipser par Mers el-Kébir.

Le nouveau préfet de la ville, Salah Abdelkader, restait introuvable.

 

Ben Bella quittait Marnia pour Tlemcen.

Le « boucher » Katz s'enfermait au Château Neuf et confirmait ses ordres de rester neutre et n'intervenir en aucune circonstance ".

 

La veille, les Katiba " du Maroc, cantonnées aux portes d'Oran, avaient défilé en bon ordre et sans incidents.

 

La " commission de réconciliation " avait décidé de maintenir la manifestation populaire prévue en centre-ville en fin de matinée du 5 juillet

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SUITE/

 

La France apprend à l'école Oradour-sur-Glane, mais ignore ce qui s'est passé à Oran le 5 juillet 1962 pendant que Katz " déjeunait ", que Bouteflika et son état-major se pavanaient dans les salons du Grand Hôtel de la place de la Bastille, que

 

les sept Katiba " de l'A.L.N. attendaient leur heure, et que les 12000 soldats français d'Oran-ville demeuraient, sur ordre, l'arme au pied,

 

Oran subissait le martyre. " Si les gens s'entre massacrent ce sera l'affaire des nouvelles autorités " avait dit le " général ".

 

Alors pourquoi la sortie tardive, à 17 heures, des gardes rouges?

 

Il est impensable que Jeanneney, ambassadeur, et le général Fourquet, commandant supérieur à Alger, que le ministre des Armées Messmer, le ministre d'État Joxe, chargé des " Affaires Algériennes ", et le DEGaulle à Paris n'aient pas été informés

 

Parce qu'il y avait complot et qu'il fallait qu'il réussisse.

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Suite et fin di complot !

france -clan d'oujda

 

La France, sans état d'âme et pour deux raisons avait choisi son camp, celui des extrémistes et des inconditionnels des régimes totalitaires marxistes. L’importaient les Français d'Algérie (6), les Harkis (7) les modérés de formation occidentale du G.P.R.A. ou de l'exécutif provisoire, " il fallait en finir au plus vite ", afin que " Colombey les-Deux-Eglises ne devienne pas Colombey-les-deux-Mosquées ". " Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans qui, demain, seront vingt millions et après-demain quarante? " déclarait le général De Gaulle à Alain Peyrefitte.

Quant à l'Algérie, province française, il ajoutait: " Tant que nous ne nous en serons pas délestés nous ne pourrons rien faire dans le monde. C'est un terrible boulet. Il faut le détacher. C'est ma mission "(8)

 

Deux mois plus tard, 15 millions d'anciens francs étaient versés à I'A.L.N. de Ben Bella qui donnait l'ordre à ses troupes de s'emparer d'Alger " à tout prix ".

 

La décision de ce soutien financier et de ce choix politique avait été prise depuis longtemps " en toute sérénité ".

 

Un long séjour de six années dans la douce France, les missions de Bouteflika, les " visites " de Bourges, la duplicité des gouvernants français aboutissaient enfin. Ben Bella triomphait.

 

Il obtenait du gouvernement français d'être le seul représentant des populations algériennes, de faire éliminer toutes les autres tendances politiques, et de faire assumer par ce même gouvernement la prise en charge totale du " rapatriement " de ses nationaux.

En 1964 Ben Bella tentait de conforter son pouvoir personnel et de se débarrasser de la tutelle de l'A.I.N. reconstituée et menaçante. Il était pris de vitesse par les militaires et renversé dans la nuit du 18 au 19 juin 1965 par le tandem Boumediene-Bouteflika.

 

Demeuré seul, Boumediene déclarait le 2 juillet 1972 en dressant le bilan des dix premières années d'indépendance: " le pays avait besoin d'une autorité, nous la lui avons donnée".

 

Mais à quel prix ???

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