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Aicha Marie A 9 Ans?


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Guest Didine RAYAN

Aïcha (عائشة بنت أبي بكر [`ā'iša bint abī bakr]), fille d'Abou Bakr, née à La Mecque vers 614, morte à Médine en 678, fut la troisième épouse de Mahomet.

En Afrique noire, on trouve la forme Aissatou, en turc, Ayşe. Dans la région sud Tibesti, aujourd'hui Tchad, la forme Aïché, ou Aché est courante

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Guest Didine RAYAN

Mariage avec Mahomet [modifier]

L'âge d'Aïcha lors de son mariage est sujet à controverse, les hadith sahih rapportés tant par Muslim que par Boukhari1 rapportent qu'Aïcha s'est mariée à l'âge de 6 ou 7 ans et que Mahomet a eu des relations sexuelles avec elle quand elle eut atteint l'âge de 9 ans ; Aïcha a dit : « J'avais six ans lorsque le Prophète m'épousa et neuf ans lorsqu'il eut effectivement des relations conjugales avec moi. ».2

D'après la tradition sunnite, Aïcha fut l'épouse préférée de Mahomet3,4. C'est à l'occasion des scènes de sa vie conjugale que certains versets du Coran auraient été révélés.

Aïcha a dit : « Je jalousais les femmes qui s'offrent elles-mêmes à l'Envoyé d'Allah et disais : Comment une femme ose-t-elle faire don d’elle-même ainsi ? Quand Allah révéla ce verset: ' Tu fais attendre qui tu veux d'entre elles et tu héberges chez toi qui tu veux. Puis il ne t'est fait aucun grief si tu invites chez toi l'une de celles que tu avais écartées. 'Sourate 33 Al Ahzab, verset 51

Je dis: "Il me semble que ton Seigneur se hâte de satisfaire tes désirs". »5

Une sourate dit : « Tu fais attendre qui tu veux d'entre elles et tu héberges chez toi qui tu veux. Puis il ne t'est fait aucun grief si tu invites chez toi l'une de celles que tu avais écartées. Voilà ce qui est le plus propre à les réjouir, à leur éviter tout chagrin et à leur faire accepter de bon cœur ce que tu leur as donnée à toutes. Allah sait, cependant, ce qui est en vos cœurs. Et Allah est Omniscient et Indulgent. »6.

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Guest Didine RAYAN

Dans le Tafsir, il est écrit:

Aïcha a dit : « L'Envoyé de Dieu demandait notre assentiment (accord) au jour fixé pour chacune de nous, depuis la révélation de ce verset. » Ainsi, l'Envoyé de Dieu ne pouvait pas avantager l'une ou l'autre de ses femmes.

Une des femmes de Mahomet demanda à Aïcha: « Et toi, lui demanda Mu'âdha, que répondais-tu à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) quand il te demandait la permission d'aller passer la nuit chez une de ses autres femmes? »

« Je lui disais, répliqua-t-elle, si cela dépend de moi, je ne donnerai la prédilection à aucune sur moi. » Ainsi, l'Envoyé de Dieu ne pouvait avantager aucune des ses femmes au profit d'une autre.7

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Guest Didine RAYAN

Vie politique [modifier]

Après la mort de Mahomet, la suite de sa vie est marquée par une vive opposition à `Alî, à qui elle gardait rancune de son conseil au Prophète à l'époque où elle fut calomniée par les hypocrites de Médine qui l'accusaient d'adultère. D'après Tabari, 'Ali avait dit au Prophète : "Apôtre de Dieu, délivre-toi de ces embarras ; il y a beaucoup de femmes dans le monde ; s'il y a dans ton esprit un soupçon à l'égard de celle-là, choisis-en une autre"8. Elle prit prétexte de l'assassinat de Othman ben affan, dont elle avait été l'ennemie, pour se révolter contre 'Ali9. Avec Talha et Zoubayr, elle prit la ville de Baçra, en pilla le trésor, et combattit 'Ali à la bataille du chameau.

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Guest Didine RAYAN

Vie politique [modifier]

Après la mort de Mahomet, la suite de sa vie est marquée par une vive opposition à `Alî, à qui elle gardait rancune de son conseil au Prophète à l'époque où elle fut calomniée par les hypocrites de Médine qui l'accusaient d'adultère. D'après Tabari, 'Ali avait dit au Prophète : "Apôtre de Dieu, délivre-toi de ces embarras ; il y a beaucoup de femmes dans le monde ; s'il y a dans ton esprit un soupçon à l'égard de celle-là, choisis-en une autre"8. Elle prit prétexte de l'assassinat de Othman ben affan, dont elle avait été l'ennemie, pour se révolter contre 'Ali9. Avec Talha et Zoubayr, elle prit la ville de Baçra, en pilla le trésor, et combattit 'Ali à la bataille du chameau.

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Guest Didine RAYAN

Image d'Aïcha [modifier]

Aïcha est considérée par les sunnites comme « la Mère des croyants », c'est ainsi que les femmes de Mahomet sont nommées par Dieu dans le Coran :

« Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères. »

 

— Sourate Ahzab - verset 6

De nombreuses personnes l'appellent aussi : As Siddiqa Bint As Siddiq, « La Véridique Fille du Véridique ».

 

Plus généralement, cette forme d'appellation, surnom ou kounia [en arabe : كنية] est encore utilisée par les Arabes et est attribuée aux personnes jugées valeureuses ou aux grandes valeurs morales. Syntaxiquement, l'appellation se compose d'un préfixe désignant le sexe « Mère » ou « Père » suivi de la caractéristique qui fait la renommée de la personne.

 

Les versets 11 à 26 de la sourate XXIV10 ont été consacrés à innocenter Aïcha d'une accusation d'adultère. L'épisode de Aïcha est considéré par les musulmans comme une relation de cause à effet permettant la continuité des révélations ; et ainsi permettre aux musulmans d'agir en fonction des nombreux contextes sociaux auxquels ils feront face au cours de leur vie.

L'imam et jurisconsulte, Nawawi, dit à ce sujet :

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Guest Didine RAYAN

" L’innocence d’Aïcha de l’accusation portée contre elle fait l’objet d’un texte catégorique du Coran. Quiconque nourrit le moindre doute à ce sujet devient renégat selon le consensus des musulmans."11

 

Aïcha rapporta environ 2210 hadiths. Les compagnons de Mahomet considéraient qu'elle avait une grande connaissance et l'interrogeaient souvent sur des questions religieuses12.

 

 

WIKIPEDIA

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  • 5 weeks later...

ce texte pose beaucoup de questions (notamment parce qu'il prévient de wikipedia)...

Dans un 1er temps, je voudrais faire abstraction de l'âge d'Aïcha pour poser une autre question. Dans le 2ème post, tu expliques que le Prophète, Sallahou 3lih wa Salam, et son épouse auraient commencé à avoir des relations 2 ou 3 ans après leur mariage... Mais dans la tradition coranique et/ou sunnite, la consommation du mariage n'est-elle pas une condition sine qua non de la validité de celui-ci ?

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ce texte pose beaucoup de questions (notamment parce qu'il prévient de wikipedia)...

Dans un 1er temps, je voudrais faire abstraction de l'âge d'Aïcha pour poser une autre question. Dans le 2ème post, tu expliques que le Prophète, Sallahou 3lih wa Salam, et son épouse auraient commencé à avoir des relations 2 ou 3 ans après leur mariage... Mais dans la tradition coranique et/ou sunnite, la consommation du mariage n'est-elle pas une condition sine qua non de la validité de celui-ci ?

 

outre cet aspect de la consommation aux fins de validation du mariage (a 6 ans ce serait criminel!), je trouve particulierement choquant qu'un homme (Prophete ou pas) puisse avoir des relations sexuelles avec une fillette de 9 ans! sutout ne nous rabattez pas les oreilles avec le contexte historique et sociologique de l'epoque! c'est irrecevable! je n'ose pas parler de pedophilie mais, il est vrai, que ce mot serait approprie!

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Quant à Aïcha radhia Allah anha, son mariage eut lieu à 13 ans et c'est les chiîtes qui répandirent cette fausse rumeur pour porter préjudice à cette femme sainte...

 

OK je vois.

Vu que tu appuies ton propos sur l'idée qu'à l'époque le mariage des fillettes étaient admis socialement, comment les chites (ou quelqu'un d'autre) auraient pu lui porter préjudice en disant qu'elle s'était mariée jeune ? Si c'était monnaie courante, alors où était le préjudice ?

 

Ensuite, je suis toute prête à dire qu'elle avait 13 ans comme toi, ou 6 ans, comme Didine Rayan, mais qui suivre ? Vous auriez pas des sources un peu précises à donner pour savoir que croire ?

 

Et Arslane, c'est clair que ce thème est très difficile à aborder dans la communauté musulmane, et il mériterait pourtant un débat de fond. Pour le moment, toutes les personnes avec qui j'ai eu l'occasion d'en parler, disaient soit qu'il s'agissait strictement de pédophilie (Allah istorna) soit qu'il était impossible d'émettre de critique à ce sujet. Pas vraiment de dialogue au final murFrape

Pour ma part j'ai beaucoup de mal à avoir des idées claires à propos de tout ça.

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OK je vois.

Vu que tu appuies ton propos sur l'idée qu'à l'époque le mariage des fillettes étaient admis socialement, comment les chites (ou quelqu'un d'autre) auraient pu lui porter préjudice en disant qu'elle s'était mariée jeune ? Si c'était monnaie courante, alors où était le préjudice ?

 

Ensuite, je suis toute prête à dire qu'elle avait 13 ans comme toi, ou 6 ans, comme Didine Rayan, mais qui suivre ? Vous auriez pas des sources un peu précises à donner pour savoir que croire ?

 

Et Arslane, c'est clair que ce thème est très difficile à aborder dans la communauté musulmane, et il mériterait pourtant un débat de fond. Pour le moment, toutes les personnes avec qui j'ai eu l'occasion d'en parler, disaient soit qu'il s'agissait strictement de pédophilie (Allah istorna) soit qu'il était impossible d'émettre de critique à ce sujet. Pas vraiment de dialogue au final murFrape

Pour ma part j'ai beaucoup de mal à avoir des idées claires à propos de tout ça.

 

oui la preuve! a peine as-tu le temps de formuler une opinion ou un avis personnels qu'un baltringue barbu et hirsute sort du bois, pour te traiter d'imbecile! c'est comme ca que ces tarés d'islamistes veulent regir nos societés et moi ca, ca me fout les boules!

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  • 1 year later...

Salam,

Ce sujet n'est pas de moi, mais d'un internaute que Dieu le récompense, j'ai voulu le partager avec vous en cette veille du mois de Ramadan :

_____

Salâm,

 

Je voulais aborder ce sujet de par le passé mais je ne trouvais pas le bon créneau pour le faire. Etant donné qu’il y a plusieurs fils qui ont été lancés à ce propos, alors il me semble opportun de l'introduire. L’islamophobie qui sévit un peu partout dans le monde ne fait aucun doute. Il suffit d’avoir la plus insignifiante des raisons pour décharger sa haine sur l’Islam et les musulmans. Ce forum n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. La cible préférée est sans aucun doute, le Prophète et bien évidemment le texte coranique.

 

Le Prophète, , la meilleure créature divine, le guide par excellence de l’humanité, n’a aucunement besoin de cette plaidoirie. A son sujet, le Coran affirme : « Tu es certes d’une moralité sublime ! », (68/4), cela lui suffit. Sans lui, l’humanité serait dans l’obscurantisme et l’ignorance la plus crasse. Si notre bien-aimé, , se trouve en ligne de mire de ces vipérins de tout bord, c'est parce qu'il menace directement leur instinct grégaire. De nos jours, il suffit de s’en prendre à l’Islam et à ses symboles pour faire carrière. Mais comme le dit le poète arabe : ‘‘quel dommage subirait l’océan si un enfant y jetait un caillou ?’’. Si chaque fois qu’un chien aboie, on lui faisait avaler une pierre, celle-ci, sous peu, deviendrait précieuse pour cause de pénurie.

 

Quiconque s’en prend au Prophète, , à cette sommité du genre humain, n’est enfin de compte qu’un gueux sur tous les plans, à commencer par celui de l’éthique. Ces individus sont plus à plaindre qu’autre chose. Ces miséreux souffrent tant intérieurement qu’ils se voient forcés de montrer leurs crocs. Quoi qu’il en soit, cela fait partie des épreuves que Dieu veut nous faire passer afin d’évaluer notre attachement à Sa religion.

 

Sans plus tarder, venons aux faits. Nul doute que le mariage du Prophète, , avec ‘Aïsha est l’une des brèches préférées de ces énergumènes pour l’attaquer. Il se pourrait aussi que des musulmans trouvent ce mariage embrassant pour leur foi. Mais, que voulez-vous, lorsque cette foi ne vaut guère les pattes d’un moucheron, cet embarras n’est alors guère surprenant. Cet Islam sociologique n’est que le produit de l’ignorance et du mimétisme. Ignorance car ils méconnaissent à peu près tout de leur religion et mimétisme car leur modèle référentiel se trouvent ailleurs. La foi frivole, voilà ce à quoi sont désormais réduits certains muslims.

 

Alors qu’en est-il réellement de ce mariage ? Pour cela, il importe de procéder selon la méthodologie analytique de la vérification des récits. Chose que nous verrons la prochaine fois, .

 

Tout doux les petits corbeaux. Soyez patients. Pour commencer, faisons un peu d’histoire. Le Prophète, s’est marié à l’âge de 25 ans avec Khadîdja qui en avait 40. Ce mariage va durer à peu près 25 ans. La quasi-totalité de ses enfants, il les a eu de ce mariage, à l’exception de Ibrâhîm, ‘alayhi al-salâm, qu’il a eu de Maria. La mort de Khadîdja sera terrible, d’ailleurs cette année là prend le nom de l'année de la tristesse. Ensuite, il se marie, avec Sawda qui était très âgée. Arrive ensuite le fameux mariage avec ‘Aïsha à l’âge de neuf ans comme disent les sources que tout le monde connait. A ce stade, permettez-moi de rentrer dans un procédé un peu technique, mais rien bien de méchant. Pour des raisons pratiques, ma référence pour ce récit est le commentaire d’Ibn Hajar, Fath al-Bârî Sharh Sahîh al-Bukhârî., t. VII, p. 224-5. éd. Dâr al-Fikr.

 

Le récit de ce mariage se trouve chez al-Bukhârî et d’autres, mais nous allons nous attarder sur celui d’al-Bukhârî pour sa notoriété. Le numéro du hadith est le 3896 tel qu'il a été référencié par le chercheur Muhammad Fuâd 'AbdAlbâqî. Ce hadith appartient à la classe des récits âhâd (isolés). Le hadith n’a donc qu’une source, elle passe par Hishâm b. ‘Urwa qui le rapporte de son père ‘Urwa qui le tient de sa tante ‘Aïsha. Donc, le récit tourne autour de Hishâm, le petit neveu de ‘Aïsha.

 

Qui est alors Hishâm b. ‘Urwa ? Il ne fait aucun doute qu’il est l’un des imâms de cette discipline. Il n’en demeure pas moins que vers la fin de sa vie, il s’est déplacé en Irak, c’est de là que part ce récit. Seulement voilà vers la fin de sa vie Hishâm n’est plus aussi compétent qu’il était auparavant. D’ailleurs, l’imâm Mâlik rejettera les narrations de Hishâm durant sa période irakienne car jugées peu fiables. La biographie complète de Hishâm est reprise par Ibn Hajar dans son Tahdhîb al-tahdhîb. Donc, quelque chose cloche dans ce récit.

 

Ibn Hajar, dans son commentaire de l’ouvrage d’al-Bukhârî se rendra compte de certaines incohérences concernant les récits antagonistes sur cette question. Il essaiera de les réconcilier mais en vain. Pourquoi ? Parce que l’histoire des neuf ans ne cadre pas avec d’autres événements bien plus sûrs.

 

‘Aïsha était déjà promise avant que le Prophète ne la demande. Abû Bakr, le père de ‘Aisha, se rend chez Mut’im b. ‘Adiy qui l’avait demandé pour son fils Jubayr. Ces derniers étaient encore polythéistes. Tout cela se déroule à la période mecquoise et le mariage avec les non musulmans n’était pas encore prohibé. Après avoir consulté Mut’im, Abû Bakr se rend compte que celui-ci ne veut plus la marier à son fils car il craignait qu'il se convertisse à l’Islam. De plus, Abû Bakr est allé voir sa fille et lui a demandé son avis, au sujet de son mariage avec le Prophète, chose qu'elle accepta, (Ibn Kathîr, al-Sîra al-nabawiyya, t. II, p. 143). Cela nous donne déjà une certaine idée sur l’âge de ‘Aïsha. Elle n’avait sûrement pas 9 ans et encore moins 6 ans. Ce n'est pas fini, la suite prochainement .

 

Continuons notre analyse. Al-Bukhârî rapporte un récit impeccable dans lequel ‘Aïsha affirme que lorsque le verset : « L'Heure, plutôt, sera leur rendez-vous, et l'Heure sera plus terrible et plus amère », (54/46), c’était pendant la période mecquoise, elle était encore jeune fille (jâriya) et elle jouait semble-t-il avec ses copines, (Ibid., t. VIII, p. 619). Elle avait donc à ce moment là entre 9 ou 12 ans.

 

‘Umar affirme qu’il se souvient aussi lors de la révélation de cette sûrate (al-Qamar, la Lune), d’après ce que rapporte al-Tabarî dans son tafsîr, mais il ne savait pas trop ce à quoi correspondait le verset : « Leur rassemblement sera bientôt mis en déroute, et ils fuiront » (54/45), il saura plus tard qu’il traite de la bataille de Badr. A noter que ‘Umar s’est converti 6 ans après la révélation, donc cette surate se situe à peu près dans cette période. Donc, lors de l’hégire, au moment de ses fiançailles, ‘Aïsha avait selon toute vraisemblance entre 16 et 19 ans.

 

A cela il faut ajouter une autre information de taille évoquée par plusieurs biographes, parmi lesquels Ibn Hajar et al-Dhahabî, ils affirment que Asmâ’, la soeur de ‘Aïsha, est de 10 ans son aînée. Ils sont tous d’accord pour dire que Asmâ’ avait 27 ans lors de l’hégire. Ce qui confirme notre précédent propos. A savoir que ‘Aïsha avait à peu près 17 ans avant de quitter la Mecque. Pour rappel son mariage était à Médine.

 

Je garde le meilleur pour la fin. Muslim mentionne que ‘Aïsha était apparemment du groupe qui est allé combattre à Badr en l’an 2 de l’hégire. Al-Nawawî, voulant interpréter le récit, affirme qu’elle était là pour faire ses adieux. Seulement voilà, un an plus tard, cette fois c’est al-Bukhârî, himself, qui rapporte que ‘Aïsha était présente à Uhud. Elle aidait Umm Sulaym à soigner les blessés. Donc selon la version classique, elle avait grosso modo 10-11 ans. Cela ne colle pas avec l’enseignement prophétique, puisqu’il avait refusé la participation des garçons de 14 ans comme Ibn ‘Umar. Aïsha était donc forcément plus âgée qu’Ibn ‘Umar. Ce qui corrobore notre version des faits.

 

La question qui reste à poser, mais d’où vient cette erreur des neuf ans ? En fait très probablement d’une inversion par rapport au calendrier référentiel. Tout ce qui vient après l’hégire ne pose pas de problème. Par contre, quand il faut dater avant l’hégire, certains rapporteurs se sont mélangés les pinceaux. Pourquoi ? Parce qu’ils utilisaient deux référentiels, l’hégire et le début de la prophétie. ‘Aïsha avait donc 6 ans avant la mission prophétique et non avant l’hégire. Elle avait probablement le même âge que Fâtima .

 

Cette recherche historique ne doit absolument en rien influencer la foi des croyants. La conviction du musulman n’est pas fondée sur ces données, elle s’enracine dans le message coranique incarné par le modèle prophétique.

Wa Salam

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