gkader 10 Posted August 28, 2009 Partager Posted August 28, 2009 Selon deux ministres plénipotentiaires du gouvernement algérien, Sire Ould Abbas et Messire Gholamallah, il n’y aurait pas de pauvres en Algérie. Finito el pauvrico ! Pour eux, il reste encore un peu de nécessiteux, un peu de démunis mais point de …Pauvres. Alors, de deux choses ; l’une : ou Sire et Messire ne connaissent pas la signification du vocable «pauvre » ou ils ne regardent pas là où il faut. Ok ! Il n’y a pas de pauvres et les gens qui fouillent les poubelles, en cachette, à 4 heures du matin, jouent seulement la comédie. Les femmes qui ramassent les légumes pourris, jetés par les marchands à la rue de la Bastille, ne font que de la simulation de pauvreté accrue. Eh ! Oui ! Sire et Messire doivent faire un tour dans ces diar er rahma, pour constater, de visu, ces ruées vers un bout de pain dès que l’association ouvre les portes du resto. Pour saisir toutes les nuances du mot « pauvre », il faudrait que Sire et Messire, descendent sur terre, errent dans les villes et villages, incognitos et regardent si un pauvrico, de passage, daigne leur montrer sa carte de « nécessiteux » occasionnel. Sire et Messire doivent aussi se faire inviter chez des familles nombreuses, composée d’une trentaine de membres et qui, à l’appel du muezzin, cassent le jeûne avec un bol de h’rira et un bout de pain rassis. Seuls, devant leur glace, Sire et Messire, sans aller vérifier les prix des produits de consommation, doivent faire des calculs simples et trouver, en synthèse, que la dépense minimale d’un ménage de quatre personnes seulement dépasserait les 500 dinars par jour. Ce qui aboutirait à une dépense mensuelle de 15 mille dinars sans les frais de loyer, de charges locatives ou d’extra (Aïd, rentrée scolaire, etc). Dès lors, Sire et Messire constateront que 10 millions de ménages ne gagnent pas la moitié de ce résultat. Et par voie de conséquence, tout ce beau monde se retrouverait dans la case des nécessiteux. Dont 3 à 4 millions d’entre eux dans la case des «pauvres ». Pauvre de nous, nous avons des ministres qui ne ressentent même pas le calvaire que vit leur concitoyen. C’est la loi de la nature ! A chaque fois que l’on s’élève, on oublie la condition de ceux que l’on appelle le petit peuple. Alors, de grâce, ne divaguez pas et ne dites pas n’importe quoi. Ça nous rendrait vraiment….pauvres d’esprit! Sayah. Citer Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.