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1958 :L’affaire Lamouri

 

 

L’épisode qu’il est convenu d’appeler "le complot des colonels"

(novembre 1958)

s’explique à la fois par des considérations de politique générale

(critique des faiblesses du G.P.R.A.)

et par des mécontentements dus à l’organisation contestée du commandement de l’A.L.N. à l’est de l’Algérie et à la frontière tunisienne.

 

Ben Aouda et Lamouri sont respectivement envoyés en Syrie et en Arabie Saoudite.

L’adjoint de Lamouri, Ahmed Nouaoura.

Ils ne se pressent pas de déférer aux ordres.

 

Ils préfèrent demeurer sur le terrain, à leur poste, et prendre à témoin leurs subordonnés des injustices que commettent les colonels du G.P.R.A. Krim Belkacem, Ben Tobbal, Boussouf et Chérif Mahmoud sont critiqués par les djounoud de l’armée des frontières pour des raisons militaires-

 

on les accuse de s’acquitter fort mal de la tâche qui consiste à rassembler les armes arrivées de l’extérieur et à les distribuer aux combattants de la base

 

- mais aussi pour des raisons politiques.

 

Les conjurés espèrent que le rapport de forces qu’ils pourront créer ainsi, rapidement, sur le terrain, leur sera si favorable qu’ils pourront dicter leur loi à leurs adversaires sans avoir à aller jusqu’au bout d’un affrontement armé et obtenir, sans effusion de sang,

le remaniement du G.P.R.A. ,

 

le procès et l’élimination des leaders les plus contestés Krim Belkacem; Boussouf, Ben Tobbal et Chérif Mahmoud et leur remplacement

 

par des représentants des chefs de wilaya qui opèrent à l’intérieur de l’Algérie.

 

Mais le colonel Krim Belkacem a la situation bien en main et il réussit même à rétablir pleinement son autorité sur les quelques groupes de l’A.L.N. qui s’étaient montrés hésitants.

 

La seule unité qui refuse d’obéir à ses ordres est le bataillon d’Ali Hambli (150 soldats) qui tient une partie du djebel Harraba et du djebel Sidi-ahmed, aux confins algéro-tunisiens. Une offensive menée contre lui les 15 et 16 janvier, par des forces de Si nasser (Mohammedi Saïd) épaulées par des soldats tunisiens, ne parvient pas à le déloger de ses positions.

 

Le tribunal militaire, chargé de juger l’affaire celle que l’on nomme

‘’l’Affaire Lamouri’’,

est constitué au début de l’année.

 

Le président en est le colonel Boumedienne,

assisté du colonel Si Sadek

(l’ancien chef de la wilaya 4, Slimane Dehilès.

La cour de justice condamne à mort les quatre colonels Lamouri, Nouaoura, Amara Bouglès et Ouchria - instigateurs du complot,

 

mais les commandants qui les avaient suivis

 

Abdallah Belhouchet,

Mohamed Chérif Messadia

 

et Ahmed Draia s’en tirent avec des peines légères :

deux ans de prison ?

 

Cette différence de traitement s’explique par les sentiments politiques des juges, et notamment du président de la cour, Houari Boumedienne

 

la_24&art1&2009-08-19img1.jpg

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  • 4 years later...

Voilà un thread très intéressant . Il relate une page de l''histoire qui aurait donner une image plus digne des autorités algérienne "militaires et civiles" . Ces braves héros avaient osé braver l'incompétente organisation du gpra et consorts . Leur revendication était légitime . S'il ne les obtenait pas ils allaient demandé que chaque régions se bat chacun pour soit .

 

Au vu du résultat actuel , c'est ce qu'auraient du faire les kabyles et les Chawis . Le reste de la bande de vautours , celle qui faisaient de la politique sur leur dos, 'et qui continue' , aurait sombrer dans l'oublie .

 

 

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Guest mounir 73
Voilà un thread très intéressant . Il relate une page de l''histoire qui aurait donner une image plus digne des autorités algérienne "militaires et civiles" . Ces braves héros avaient osé braver l'incompétente organisation du gpra et consorts . Leur revendication était légitime . S'il ne les obtenait pas ils allaient demandé que chaque régions se bat chacun pour soit .

 

Au vu du résultat actuel , c'est ce qu'auraient du faire les kabyles et les Chawis . Le reste de la bande de vautours , celle qui faisaient de la politique sur leur dos, 'et qui continue' , aurait sombrer dans l'oublie .

 

 

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plus facile a dire qu'a faire ils détenaient déjà la "sympathie" des dirigeants tunisien marocain et égyptien d’où venait l’essentiel de l'armement et du ravitaillent ..Amirouche entre autre en a payé les frais suite au déplacement qu'il c'est risqué de faire pour ...le monde de la politique et un monde pourri ..

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plus facile a dire qu'a faire ils détenaient déjà la "sympathie" des dirigeants tunisien marocain et égyptien d’où venait l’essentiel de l'armement et du ravitaillent ..Amirouche entre autre en a payé les frais suite au déplacement qu'il c'est risqué de faire pour ...le monde de la politique et un monde pourri ..

 

Ca n'a jamais été facile , si on prend l'exemple des Chawis qui se disputaient le leadership afin de contrôler la Wilaya 1 'Aurès Nememcha' , englobant les batnis , les khenchlis , les lémouchis etc...'.

Concernant les lutte internes et la stratégie adopter par les planqués , je croirais que c'est justement ces états voisins qui avaient gangrénés la révolution en la détournant de son objectif premier .

On aurait dit que derrière cette 'aide supposé' il y avait une volonté cachée d'affaiblir le fln/aln véritable pour promouvoir celui des opportunistes . La France n'en espérait pas tant .

 

 

 

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Guest mounir 73
Ca n'a jamais été facile , si on prend l'exemple des Chawis qui se disputaient le leadership afin de contrôler la Wilaya 1 'Aurès Nememcha' , englobant les batnis , les khenchlis , les lémouchis etc...'.

Concernant les lutte internes et la stratégie adopter par les planqués , je croirais que c'est justement ces états voisins qui avaient gangrénés la révolution en la détournant de son objectif premier .

On aurait dit que derrière cette 'aide supposé' il y avait une volonté cachée d'affaiblir le fln/aln véritable pour promouvoir celui des opportunistes . La France n'en espérait pas tant .

 

 

 

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l'affaiblir je ne sais pas mais l'influencer lui dicter une conduite y'a pas de doute la dessus ..gangréné oui mais qui a jouer le jeu ? les événements de l’après indépendance nous ont bien démontré que cette influence ne fut qu'un détail parmi d'autre et que la guerre d’indépendance fut miné bien avant cette ingérence de nos voisins ..

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l'affaiblir je ne sais pas mais l'influencer lui dicter une conduite y'a pas de doute la dessus ..gangréné oui mais qui a jouer le jeu ? les événements de l’après indépendance nous ont bien démontré que cette influence ne fut qu'un détail parmi d'autre et que la guerre d’indépendance fut miné bien avant cette ingérence de nos voisins ..

 

Comme tu dois le savoir aucun des états voisins n'étaient satisfait des frontières . Bourguiba comme Mohamed V espéraient que ceux qu'ils soutenaient les aideraient à assouvir leurs fantasmes en leur cédant pour l'un le Constantinois et l'autre Béchar et Tindouf rien que ça . L'Egypte de Nasser avait d'autres projets pour l'Algérie , quelque part il y a réussit . Donc oui , je pense aussi que le minage à eu lieu très top mais il s'intensifiera sous l'influence des pays étranger .

 

 

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