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Oui Le Prophète Est Et A Été


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Au Nom de dieu le Clément et Miséricordieux

 

Salam

 

A tous et toutes un bon ramadan

que dieu l'agrée

 

Que dieu allège le ramadan aux pauvre , aux malades , aux croyants

 

Et que dieu nous assiste et nous guide

Oui Le Prophète SSA Est Et A Été d'abord un guide un messager et prophete

Don bien d'autre qualités en amitiés en droiture et en justice

 

POEME DE VICTOR HUGO SUR LE PROPHETE DE L’ISLAM

 

 

 

L’AN NEUF DE L’HEGIRE

 

 

Comme s’il pressentait que son heure était proche,

 

Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;

 

Il marchait en rendant aux passants leur salut ;

 

On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût

 

A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;

 

Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,

 

Se souvenant du temps qu’il était chamelier.

 

Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,

 

Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.

 

Il avait le front haut, la joue impériale,

 

Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,

 

Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,

 

L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.

 

Si des hommes venaient le consulter, ce juge

 

Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,

 

Ecoutait en silence et parlait le dernier.

 

Sa bouche était toujours en train d’une prière ;

 

Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;

 

Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;

 

Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.

 

Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,

 

Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.

 

A soixante-trois ans une fièvre le prit.

 

Il relut le Coran de sa main même écrit,

 

Puis il remit au fils de Séid la bannière,

 

En lui disant : " Je touche à mon aube dernière.

 

Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. "

 

Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui

 

D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.

 

Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,

 

Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;

 

Et l’étendard sacré se déployait au vent.

 

Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;

 

" Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;

 

La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.

 

Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.

 

Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. "

 

Un cheikh lui dit : " o chef des vrais croyants ! le monde,

 

Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;

 

Le jour où tu naquit une étoile apparut,

 

Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. "

 

Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ;

 

L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous

 

Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous

 

Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;

 

Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. "

 

Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.

 

Une vieille, tondant la laine d’un mouton,

 

Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t’assiste ! "

 

Il semblait regarder quelque vision triste,

 

Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " voilà,

 

Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;

 

Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.

 

J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.

 

Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.

 

Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.

 

Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.

 

Il est né d’une Vierge aspirant une rose.

 

Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,

 

Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;

 

J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;

 

Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,

 

Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;

 

O vous tous, je serais bien vite dévoré

 

Si dans l’obscurité du cercueil solitaire

 

Chaque faute engendre un ver de terre.

 

Fils, le damné renaît au fond du froid caveau

 

Pour être par les vers dévoré de nouveau ;

 

Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,

 

Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.

 

Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,

 

Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,

 

Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne

 

Comme dans le désert le sable et la citerne ;

 

Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !

 

Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants

 

Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;

 

J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;

 

Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,

 

Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;

 

Mais les hommes surtout ont fait saigner ma vie ;

 

Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,

 

Et, comme je sentais en moi la vérité,

 

Je les ai combattus, mais sans être irrité,

 

Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !

 

Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.

 

Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !

 

Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis

 

Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,

 

Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,

 

Ils ne me feraient point reculer ! " C’est ainsi

 

Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici

 

Arrivé sur le bord de la tombe profonde,

 

Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.

 

Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,

 

Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,

 

Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.

 

Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;

 

Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua

 

Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,

 

Les perles à la mer et les astres à l’ombre,

 

Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. "

 

Il ajouta ; " Croyez, veillez ; courbez le front.

 

Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront

 

Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,

 

Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;

 

Presque personne n’est assez pur de péchés

 

Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,

 

En priant, que vos corps touchent partout la terre ;

 

L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère

 

Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu

 

A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;

 

Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;

 

Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,

 

Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,

 

Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;

 

Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,

 

Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;

 

Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !

 

Ils auront des souliers de feu dont la chaleur

 

Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.

 

La face des élus sera charmante et fière. "

 

Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.

 

Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :

 

" O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure

 

Où je vais me cacher dans une autre demeure ;

 

Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,

 

Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,

 

Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. "

 

La foule s’écartait muette à son passage.

 

Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.

 

Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,

 

Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. "

 

L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe

 

En le regardant cet homme auguste, son appui ;

 

Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,

 

Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,

 

Et passèrent la nuit couchés sur une pierre

 

Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;

 

" Aboubakr, dit-il, je ne puis me lever,

 

Tu vas prendre le livre et faire la prière. "

 

Et sa femme Aïcha se tenait en arrière ;

 

Il écoutait pendant qu’Aboubakr lisait,

 

Et souvent à voix basse achevait le verset ;

 

Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.

 

Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte

 

Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.

 

" Qu’il entre. " On vit alors son regard s’éclairer

 

De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;

 

Et l’Ange lui dit : " Dieu désire ta présence.

 

- Bien ", dit-il. Un frisson sur les tempes courut,

 

Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.

 

 

Victor Hugo, le 15 janvier 1858.

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binothaimeen_com.gif

que très peu de gens remarquent- et c'est la parole d'Allah, le Glorifié et le Très-Haut, à la fin de ce

verset:

« ...ainsi atteindriez-vous la piété. »

Ainsi Allah, le Puissant et Majestueux, lorsqu’Il commande Ses serviteurs croyants, ou les obligent à

une législation, d'habitude, mentionne seulement l’ordre, sans expliquer la sagesse derrière cela.

Ceci parce que la sagesse générale derrière le fait qu’Allah, le Puissant et Majestueux, impose des

devoirs à Ses serviteurs est qu'Il doit les évaluer par cela, pour que devienne apparent, ceux qui Lui

obéissent et ceux qui Lui désobéissent, le Glorifié et le Très-Haut.

Cependant dans ce verset, Il a mentionné quelque chose qui n'est pas trouvé fréquemment dans le

Noble Quran, Il a mentionné la raison de l'ordre du jeûne, par Sa parole :

« ...ainsi atteindriez-vous la piété. »

Donc la sagesse derrière la participation au jeûne n'est pas juste qu'ils doivent s’abstenir de bonnes

choses agréables et permises, bien que ce soit une obligation sur la personne prenante part au

jeûne - mais ce n'est pas la seule chose qui est exigée et visée par le jeûne. Allah, le Puissant et

Majestueux, a conclu Son commandement du jeûne en disant :

« ...ainsi atteindriez-vous la piété. »

C’est à dire : la sagesse derrière la prescription du jeûne est que le musulman doit augmenter dans

l'obéissance à Allah, le Glorifié et le Très-Haut, le mois de jeûne et devenir plus obéissant qu'il ne

l'était avant cela.

Aussi le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a clairement exposé et clarifié ce point de sagesse

divine, par sa parole, comme il est rapporté dans le Sahih d'Al-Bukhari (n°1903), qu'il (salallahu

'alayhi wa sallam) a dit : « Celui qui n'abandonne pas le mensonge et sa pratique, Allah n'a pas

besoin qu'il délaisse sa nourriture et sa boisson. » C’est à dire : Allah, le Puissant et Majestueux, n'a

pas destiné et voulu, par l'obligation du jeûne- qui est de se retenir pendant un temps donné, bien

connu tous - qu'ils s’abstiennent seulement de manger et de boire. Plutôt ils doivent aussi s’abstenir

de ce qu'Allah, le Puissant et Majestueux, leur a interdits en ce qui concerne les péchés et les actes

de désobéissance; et parmi cela, le mensonge et sa pratique.

Donc le Messager (prières et bénédictions d’Allah sur lui)souligne le verset:

« ...ainsi atteindriez-vous la piété. »

C'est-à-dire que vous devez, comme acte d'adoration pour vous rapprocher d’Allah, le Puissant et

Majestueux, en plus de l’abstention de la nourriture et de la boisson, également vous abstenir des

actes interdits comme la médisance, rapporter des histoires pour causer du mal aux gens, le faux

témoignage, le mensonge, et d’autres parmi ces manières interdites dont nous sommes tous

conscients.

Donc, il est obligatoire que tous les musulmans soient conscients que les actions qui rompent le

jeûne, ne sont pas seulement les actes physiques, qui sont de notoriété publique, comme manger,

boire et avoir des relations sexuelles. Le jeûne ne consiste pas seulement à ce que vous vous

salafs.com - Articles 27/9/2007 23:54:37 /

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binothaimeen_com.gif

que très peu de gens remarquent- et c'est la parole d'Allah, le Glorifié et le Très-Haut, à la fin de ce

verset:

« ...ainsi atteindriez-vous la piété. »

Ainsi Allah, le Puissant et Majestueux, lorsqu’Il commande Ses serviteurs croyants, ou les obligent à

une législation, d'habitude, mentionne seulement l’ordre, sans expliquer la sagesse derrière cela.

Ceci parce que la sagesse générale derrière le fait qu’Allah, le Puissant et Majestueux, impose des

devoirs à Ses serviteurs est qu'Il doit les évaluer par cela, pour que devienne apparent, ceux qui Lui

obéissent et ceux qui Lui désobéissent, le Glorifié et le Très-Haut.

Cependant dans ce verset, Il a mentionné quelque chose qui n'est pas trouvé fréquemment dans le

Noble Quran, Il a mentionné la raison de l'ordre du jeûne, par Sa parole :

« ...ainsi atteindriez-vous la piété. »

Donc la sagesse derrière la participation au jeûne n'est pas juste qu'ils doivent s’abstenir de bonnes

choses agréables et permises, bien que ce soit une obligation sur la personne prenante part au

jeûne - mais ce n'est pas la seule chose qui est exigée et visée par le jeûne. Allah, le Puissant et

Majestueux, a conclu Son commandement du jeûne en disant :

« ...ainsi atteindriez-vous la piété. »

C’est à dire : la sagesse derrière la prescription du jeûne est que le musulman doit augmenter dans

l'obéissance à Allah, le Glorifié et le Très-Haut, le mois de jeûne et devenir plus obéissant qu'il ne

l'était avant cela.

Aussi le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a clairement exposé et clarifié ce point de sagesse

divine, par sa parole, comme il est rapporté dans le Sahih d'Al-Bukhari (n°1903), qu'il (salallahu

'alayhi wa sallam) a dit : « Celui qui n'abandonne pas le mensonge et sa pratique, Allah n'a pas

besoin qu'il délaisse sa nourriture et sa boisson. » C’est à dire : Allah, le Puissant et Majestueux, n'a

pas destiné et voulu, par l'obligation du jeûne- qui est de se retenir pendant un temps donné, bien

connu tous - qu'ils s’abstiennent seulement de manger et de boire. Plutôt ils doivent aussi s’abstenir

de ce qu'Allah, le Puissant et Majestueux, leur a interdits en ce qui concerne les péchés et les actes

de désobéissance; et parmi cela, le mensonge et sa pratique.

Donc le Messager (prières et bénédictions d’Allah sur lui)souligne le verset:

« ...ainsi atteindriez-vous la piété. »

C'est-à-dire que vous devez, comme acte d'adoration pour vous rapprocher d’Allah, le Puissant et

Majestueux, en plus de l’abstention de la nourriture et de la boisson, également vous abstenir des

actes interdits comme la médisance, rapporter des histoires pour causer du mal aux gens, le faux

témoignage, le mensonge, et d’autres parmi ces manières interdites dont nous sommes tous

conscients.

Donc, il est obligatoire que tous les musulmans soient conscients que les actions qui rompent le

jeûne, ne sont pas seulement les actes physiques, qui sont de notoriété publique, comme manger,

boire et avoir des relations sexuelles. Le jeûne ne consiste pas seulement à ce que vous vous

salafs.com - Articles 27/9/2007 23:54:37 /

 

¤¤¤ NOUVELLE CHARTE DES FORUMS A LIRE ABSOLUMENT ! ¤¤¤ - aslama.com - forums

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Guest Didine RAYAN

DJAZA'OU ELLAHOU KHEYREN

 

Ce que j'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi le prophete (qsssl) s'est-il marié avec une gamine de 9 ans, Aicha en l'occurrence?

 

KAYNA HIKMA?

 

ANA MaF'Hamt Walou

 

RANI RAYEH N'HOT'HA

 

Eclairez moi s'il vous plait

t

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DJAZA'OU ELLAHOU KHEYREN

 

Ce que j'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi le prophete (qsssl) s'est-il marié avec une gamine de 9 ans, Aicha en l'occurrence?

 

KAYNA HIKMA?

 

ANA MaF'Hamt Walou

 

RANI RAYEH N'HOT'HA

 

Eclairez moi s'il vous plait

t

BONJOUR mon AMI DR

siamak makbole in cha allah

 

j'espère que tu as eut une agréable journée

 

la tu as une bonne question

 

 

PAR le truchement et al sagesse de dieu

 

il fallait faire des amis et des musulmans

 

et par le mariage

 

on devient une meme famille

 

et on doit respecter celle ci

 

et donc dans certaine famille la ou i y avait des grande personnalité et de très grand caractère et de l'arrogance

 

par ce truchement

 

dieu donna l'ordre au prophète de demander en mariage X ou Y

 

tout en sachant qu'on pouvait pas refuser a cet homme sa demande

 

et hop

 

par respect incestral

 

MOHAMED SSA devenait un familier et a protéger dorenavant

 

et peu a peu tout la tribu devenait musulmane

 

voila ce qu'il fallait comprendre

 

ces mariages n'ont pas été de son propre chef du prophète

 

bien a toi wa saha ftorek

 

il y a aussi

pourquoi que peu d'enfants du PROPHETE? SSA

et que seulement FATMIMA A SURVECU

 

 

t

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DJAZA'OU ELLAHOU KHEYREN

 

Ce que j'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi le prophete (qsssl) s'est-il marié avec une gamine de 9 ans, Aicha en l'occurrence?

 

KAYNA HIKMA?

 

ANA MaF'Hamt Walou

 

RANI RAYEH N'HOT'HA

 

Eclairez moi s'il vous plait

t

 

Il y a à peine deux générations nos grands mères se mariaient à l'âge de 14 ans, si ça arrivait maintenant ça choquerait, pourtant c'était ainsi et ma grand-mère ne trouve rien d'anormal à cela.

 

Aïcha (raa) était une femme particulièrement intélligente et trés éveillée... Probablement, qu'à l'âge de 9 ans, elle était loin d'être une enfant.

En tout cas, elle n'a cessé de parler de son mari, notre prophète (saws) comme étant une personne exemplaire, qui la traitait avec beaucoup d'attention, d'égard et de respect et ce, depuis leur mariage qu'elle a souvent narré.

C'était chose normale de se marier très tôt, d'autant plus que Aïcha (raa) n'était pas une femme comme les autres.

Les temps changent pour de multiples raisons, les choses ne doivent jamais être prises en dehors de leur contexte...

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Guest Didine RAYAN
Il y a à peine deux générations nos grands mères se mariaient à l'âge de 14 ans, si ça arrivait maintenant ça choquerait, pourtant c'était ainsi et ma grand-mère ne trouve rien d'anormal à cela.

 

Aïcha (raa) était une femme particulièrement intélligente et trés éveillée... Probablement, qu'à l'âge de 9 ans, elle était loin d'être une enfant.

En tout cas, elle n'a cessé de parler de son mari, notre prophète (saws) comme étant une personne exemplaire, qui la traitait avec beaucoup d'attention, d'égard et de respect et ce, depuis leur mariage qu'elle a souvent narré.

C'était chose normale de se marier très tôt, d'autant plus que Aïcha (raa) n'était pas une femme comme les autres.

Les temps changent pour de multiples raisons, les choses ne doivent jamais être prises en dehors de leur contexte...

 

non, ce n'est pas une excuse

le prophete, c'est une réference, pas comme nos parents.

Il savait qu'il sera objet de discussion à travers les siècles, nos parents non.

 

Maintenant dire que Aicha etait intelligente, éveillée ou je ne sais pas quoi, ne donnait pas lieu a un mariage. Elle aurait été promue conseillère jusqu'à ce qu'ellel serait apte au mariage.

 

J'appréhende mal une homme de 5O ans comme le prophete sur une petite fille de 9 ans, avec tout son poids sur elle. C'est une gamine 9 ans.

 

Fais jouer ton imagination un tout petit peu

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DJAZA'OU ELLAHOU KHEYREN

 

Ce que j'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi le prophete (qsssl) s'est-il marié avec une gamine de 9 ans, Aicha en l'occurrence?

 

KAYNA HIKMA?

 

ANA MaF'Hamt Walou

 

RANI RAYEH N'HOT'HA

 

Eclairez moi s'il vous plait

t

 

Je sais pas exactement. Peu etre qu''il vouler l''éduquer, dans cette age sensible, pour quelle devienne une femme a sa hauteur. Je sais par contre qu''il l''aimer beaucoup.

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Guest Didine RAYAN
En tout cas, elle n'a cessé de parler de son mari, notre prophète (saws) comme étant une personne exemplaire, qui la traitait avec beaucoup d'attention, d'égard et de respect et ce, depuis leur mariage qu'elle a souvent narré.

C'était chose normale de se marier très tôt, d'autant plus que Aïcha (raa) n'était pas une femme comme les autres.

Les temps changent pour de multiples raisons, les choses ne doivent jamais être prises en dehors de leur contexte...

 

wa weddi kifech tofla n'ta3 9 ans avec un prophete de 5O ans

 

IL DOIT BIEN Y AVOIR UNE RAISON

 

Sinon les réponses que tu donnes ne me satisfassent pas moi personnellement moi musulman de souche, Alors comment veux-tu convaincre un chrétien, juif ou un athée

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non, ce n'est pas une excuse

le prophete, c'est une réference, pas comme nos parents.

Il savait qu'il sera objet de discussion à travers les siècles, nos parents non.

 

Maintenant dire que Aicha etait intelligente, éveillée ou je ne sais pas quoi, ne donnait pas lieu a un mariage. Elle aurait été promue conseillère jusqu'à ce qu'ellel serait apte au mariage.

 

J'appréhende mal une homme de 5O ans comme le prophete sur une petite fille de 9 ans, avec tout son poids sur elle. C'est une gamine 9 ans.

 

Fais jouer ton imagination un tout petit peu

 

Je n'ai pas à imaginer des choses pareilles.

 

Aïcha elle même était heureuse de ce mariage pourquoi se poser des questions alors?

 

Pour qu'elle ait pû être conseillère comme elle l'a été après la mort du prophète, il aurait fallu qu'elle vive avec lui... Chose qui s'est passé... Il lui a appris beaucoup de choses tout au long de sa vie... Voilà comment je vois moi, l'union de notre prophète avec une femme qui était peut-être la seule à pouvoir réellement apprendre un maximum de choses pour pouvoir ainsi les transmettre plutard. Il l'a peut-être épouser si jeune pour ça...

Ils ne sont pas restés mariés longtemps (c'est relatif biensûr!), s'il l'avait épousée beaucoup plus tard, elle n'aurait peut-être rien appris de lui.

 

Personnellement ça ne me choque pas du tout, à 9 ans, elle avait probablement un physique et un mental d'une jeune fille d'aujourd"hui. C'est difficile d'imaginer des choses qui ne se passent pas dans le contexte dans lequel nous vivons.

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Guest Didine RAYAN
Je sais pas exactement. Peu etre qu''il vouler l''éduquer, dans cette age sensible, pour quelle devienne une femme a sa hauteur. Je sais par contre qu''il l''aimer beaucoup.

 

alors là c'est grave, A 5O ans, on tombe amoureux d'une gamine de 9 ans

Non mais ça ne va pas la tête. Hada Errassoul ya, machi bandi mrid!

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alors là c'est grave, A 5O ans, on tombe amoureux d'une gamine de 9 ans

Non mais ça ne va pas la tête. Hada Errassoul ya, machi bandi mrid!

 

Toi didine tu vois tout cela avec tes yeux à toi, dans notre temps... OUi hada rassoul, les faits ont été ainsi rapportés, des hadiths de notre prohète et d'autres de Aïcha.

Tu la vois à 9 ans comme une petite fille de maintenant, avec des couettes et des crises de petite fille. Mais Aïcha, n'était certainement pas comme ça.

 

Je ne comprends réellement quelle réponse veux-tu? Tu contestes les faits?ça te choques? Ou alors quoi exactement, car je n'ai pas bien compris :confused:

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wa weddi kifech tofla n'ta3 9 ans avec un prophete de 5O ans

 

IL DOIT BIEN Y AVOIR UNE RAISON

 

Sinon les réponses que tu donnes ne me satisfassent pas moi personnellement moi musulman de souche, Alors comment veux-tu convaincre un chrétien, juif ou un athée

 

Pourquoi te poses-tu tant de questions alors? rapporte toi aux ahadiths, peut-être que tu auras ta réponse.

Je n'ai pas l'intention de convaincre qui que ce soit, je ne fesais que donner mon point de vue des RAISONS.

Peut-être que de toutes les "femmes" de l'époque, il n'y avait aucune aussi intelligente que Aïcha, dans le sens où leur mariage a fait de cette dernière la conseillère de toute une oumma pendant 50 ans, par la suite.

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Guest Didine RAYAN
Pourquoi te poses-tu tant de questions alors? rapporte toi aux ahadiths, peut-être que tu auras ta réponse.

Je n'ai pas l'intention de convaincre qui que ce soit, je ne fesais que donner mon point de vue des RAISONS.

Peut-être que de toutes les "femmes" de l'époque, il n'y avait aucune aussi intelligente que Aïcha, dans le sens où leur mariage a fait de cette dernière la conseillère de toute une oumma pendant 50 ans, par la suite.

 

aucune hadith ne m'a, malheureument persuadé. Ils sont tous contreversés et peu convaincants.

 

Dire que Aicha était trés intelligente pour que le prophete en fasse une conseillère, je suis avec toi, mais ce n'est pas une raison d'en faire une épouse à cet âge trés précoce de son existance

 

Mais vois-tu, une gamine intelligente à 9 ans qui dépasserait de loin ses contemporains, ça ne peut relever que d'une personne sourdouée. Un phénomène de socièté, j'en conviens, mais pas disposée pour une relation conjugale avec une personne de 5O ans.

 

Il doit y avoir une raison que nous ignorons.

 

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aucune hadith ne m'a, malheureument persuadé. Ils sont tous contreversés et peu convaincants.

 

Dire que Aicha était trés intelligente pour que le prophete en fasse une conseillère, je suis avec toi, mais ce n'est pas une raison d'en faire une épouse à cet âge trés précoce de son existance

 

Mais vois-tu, une gamine intelligente à 9 ans qui dépasserait de loin ses contemporains, ça ne peut relever que d'une personne sourdouée. Un phénomène de socièté, j'en conviens, mais disposée pour une relation conjugale avec une personne de 5O ans.

 

Il doit y avoir une raison que nous ignorons.

 

 

Tout à fait :)

Justement, pour toi c'est précoce, mais ça ne l'était sûrement pas à l'époque... Son père était d'accord, Aïcha ne s'en ai jamais plainte au contraire et le prophète (saws) était un rassoul comme tu as dit. Ca n'a choqué personne à ce temps là. Peut-être était-elle une surdouée comme tu dis? Peut-être notre rassoul savait qu'elle serait une puissance plutard politiquement et religieusement parlant, peut-être comptait-il sur elle pour ça (en tant que femme).

 

Une chose est sûre Aïcha était très différente des petites filles de 9 ans que l'on voit maintenant, et le prophète était trés diférent des hommes de 50 ans que l'on voit maintenant.

Ca devait se faire, ça s'est fait et les conséquences ont été non négligeables par la suite.

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non, ce n'est pas une excuse

le prophete, c'est une réference, pas comme nos parents.

Il savait qu'il sera objet de discussion à travers les siècles, nos parents non.

 

Maintenant dire que Aicha etait intelligente, éveillée ou je ne sais pas quoi, ne donnait pas lieu a un mariage. Elle aurait été promue conseillère jusqu'à ce qu'ellel serait apte au mariage.

 

J'appréhende mal une homme de 5O ans comme le prophete sur une petite fille de 9 ans, avec tout son poids sur elle. C'est une gamine 9 ans.

 

Fais jouer ton imagination un tout petit peu

 

c'est vrai k'elle avait 9ans lorsque dieu lui ordonna de l'pouser,mais le prophete(ssa)ne l'épousa k'une fois agée de 11ans...c'est ce que j'ai lu en tout cas wallahou a3lam...ce qu'il faut savoir,c'est que la seul femme que notre prophète eu choisi comme épouse,etait khadidja...ttes ls autres,c'est le bon dieu qui les a choisi pr lui pr ds causes bien précises,dériére chaque mariage,il y avait une règle a retenir,pr sa dérniere épouse,dsl,mais j'ignore pr quelle raison dieu lui a ordonné de l'épousé,çla dit,il y en a bien une!!...et tu n devrais pas comparer ls filles de 9ans de nos jours...avc celles du temps du prophète(ssa)elles a 9ans,elles étaient déjà ds femmes complètes au sence propre du terme,sois physiquement ou moralement,aptes a se marier,a tenir un foyer,avoir ds enfant et ls éduquer...tou ce qui va avc le mariage koi!donc le prophète(ssa)na pas épousé une gamine comme tu le dis...mais une FEMME!!et une vrai...comme il n'en éxiste plus de nos jours!

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Guest Didine RAYAN
Tout à fait :)

Justement, pour toi c'est précoce, mais ça ne l'était sûrement pas à l'époque... Son père était d'accord, Aïcha ne s'en ai jamais plainte au contraire et le prophète (saws) était un rassoul comme tu as dit. Ca n'a choqué personne à ce temps là. Peut-être était-elle une surdouée comme tu dis? Peut-être notre rassoul savait qu'elle serait une puissance plutard politiquement et religieusement parlant, peut-être comptait-il sur elle pour ça (en tant que femme).

 

Une chose est sûre Aïcha était très différente des petites filles de 9 ans que l'on voit maintenant, et le prophète était trés diférent des hommes de 50 ans que l'on voit maintenant.

Ca devait se faire, ça s'est fait et les conséquences ont été non négligeables par la suite.

 

non, un prophete ne peut se permette une gamine de 9 ans quoiqu'il advienne

même si le pere de celle ci est consentant.

 

On ne peut parler de consentement d'un enfant par le simple fait qu'il ne jouit pas de facultés de jugement ou d'esprit de discernement.

 

On pouvait, peut-etre, comprendre cette union à cette époque précise, mais on ne peut l'admettre aujourd'hui. Le prophete est une réference d'hier, d'aujourd'hui et de demain, alors personnellement, je l'imagine mal, dans un meme lit à côté d'une gamine de 9 ans.

 

A moins qu'il ne s'agirait là d'un mensonge de plus contre le prophete

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Guest MARCEL
non, un prophete ne peut se permette une gamine de 9 ans quoiqu'il advienne

même si le pere de celle ci est consentant.

 

On ne peut parler de consentement d'un enfant par le simple fait qu'il ne jouit pas de facultés de jugement ou d'esprit de discernement.

 

On pouvait, peut-etre, comprendre cette union à cette époque précise, mais on ne peut l'admettre aujourd'hui. Le prophete est une réference d'hier, d'aujourd'hui et de demain, alors personnellement, je l'imagine mal, dans un meme lit à côté d'une gamine de 9 ans.

 

A moins qu'il ne s'agirait là d'un mensonge de plus contre le prophete

 

Il n ya qu'à voir

ses descendants

directs.

Ce sont tous des

coureurs de juopons.

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Guest Didine RAYAN
c'est vrai k'elle avait 9ans lorsque dieu lui ordonna de l'pouser,mais le prophete(ssa)ne l'épousa k'une fois agée de 11ans...c'est ce que j'ai lu en tout cas wallahou a3lam...ce qu'il faut savoir,c'est que la seul femme que notre prophète eu choisi comme épouse,etait khadidja...ttes ls autres,c'est le bon dieu qui les a choisi pr lui pr ds causes bien précises,dériére chaque mariage,il y avait une règle a retenir,pr sa dérniere épouse,dsl,mais j'ignore pr quelle raison dieu lui a ordonné de l'épousé,çla dit,il y en a bien une!!...et tu n devrais pas comparer ls filles de 9ans de nos jours...avc celles du temps du prophète(ssa)elles a 9ans,elles étaient déjà ds femmes complètes au sence propre du terme,sois physiquement ou moralement,aptes a se marier,a tenir un foyer,avoir ds enfant et ls éduquer...tou ce qui va avc le mariage koi!donc le prophète(ssa)na pas épousé une gamine comme tu le dis...mais une FEMME!!et une vrai...comme il n'en éxiste plus de nos jours!

 

Hacha, Dieu n'a jamais ordonné une union d' une fillette de 9 ans avec une personne de 5O ans. Je suis désolé de le dire.

Dieu ne choisit pas les femmes de l'être humain, meme s'il s'agissait d'un rassoul.

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Au Nom de dieu le Clément et Miséricordieux

 

Salam

 

A tous et toutes un bon ramadan

que dieu l'agrée

 

Que dieu allège le ramadan aux pauvre , aux malades , aux croyants

 

Et que dieu nous assiste et nous guide

Oui Le Prophète SSA Est Et A Été d'abord un guide un messager et prophete

Don bien d'autre qualités en amitiés en droiture et en justice

 

POEME DE VICTOR HUGO SUR LE PROPHETE DE L’ISLAM

 

 

 

L’AN NEUF DE L’HEGIRE

 

 

Comme s’il pressentait que son heure était proche,

 

Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;

 

Il marchait en rendant aux passants leur salut ;

 

On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût

 

A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;

 

Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,

 

Se souvenant du temps qu’il était chamelier.

 

Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,

 

Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.

 

Il avait le front haut, la joue impériale,

 

Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,

 

Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,

 

L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.

 

Si des hommes venaient le consulter, ce juge

 

Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,

 

Ecoutait en silence et parlait le dernier.

 

Sa bouche était toujours en train d’une prière ;

 

Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;

 

Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;

 

Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.

 

Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,

 

Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.

 

A soixante-trois ans une fièvre le prit.

 

Il relut le Coran de sa main même écrit,

 

Puis il remit au fils de Séid la bannière,

 

En lui disant : " Je touche à mon aube dernière.

 

Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. "

 

Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui

 

D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.

 

Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,

 

Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;

 

Et l’étendard sacré se déployait au vent.

 

Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;

 

" Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;

 

La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.

 

Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.

 

Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. "

 

Un cheikh lui dit : " o chef des vrais croyants ! le monde,

 

Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;

 

Le jour où tu naquit une étoile apparut,

 

Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. "

 

Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ;

 

L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous

 

Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous

 

Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;

 

Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. "

 

Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.

 

Une vieille, tondant la laine d’un mouton,

 

Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t’assiste ! "

 

Il semblait regarder quelque vision triste,

 

Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " voilà,

 

Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;

 

Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.

 

J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.

 

Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.

 

Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.

 

Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.

 

Il est né d’une Vierge aspirant une rose.

 

Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,

 

Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;

 

J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;

 

Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,

 

Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;

 

O vous tous, je serais bien vite dévoré

 

Si dans l’obscurité du cercueil solitaire

 

Chaque faute engendre un ver de terre.

 

Fils, le damné renaît au fond du froid caveau

 

Pour être par les vers dévoré de nouveau ;

 

Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,

 

Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.

 

Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,

 

Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,

 

Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne

 

Comme dans le désert le sable et la citerne ;

 

Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !

 

Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants

 

Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;

 

J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;

 

Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,

 

Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;

 

Mais les hommes surtout ont fait saigner ma vie ;

 

Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,

 

Et, comme je sentais en moi la vérité,

 

Je les ai combattus, mais sans être irrité,

 

Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !

 

Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.

 

Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !

 

Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis

 

Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,

 

Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,

 

Ils ne me feraient point reculer ! " C’est ainsi

 

Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici

 

Arrivé sur le bord de la tombe profonde,

 

Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.

 

Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,

 

Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,

 

Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.

 

Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;

 

Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua

 

Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,

 

Les perles à la mer et les astres à l’ombre,

 

Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. "

 

Il ajouta ; " Croyez, veillez ; courbez le front.

 

Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront

 

Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,

 

Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;

 

Presque personne n’est assez pur de péchés

 

Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,

 

En priant, que vos corps touchent partout la terre ;

 

L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère

 

Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu

 

A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;

 

Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;

 

Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,

 

Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,

 

Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;

 

Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,

 

Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;

 

Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !

 

Ils auront des souliers de feu dont la chaleur

 

Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.

 

La face des élus sera charmante et fière. "

 

Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.

 

Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :

 

" O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure

 

Où je vais me cacher dans une autre demeure ;

 

Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,

 

Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,

 

Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. "

 

La foule s’écartait muette à son passage.

 

Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.

 

Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,

 

Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. "

 

L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe

 

En le regardant cet homme auguste, son appui ;

 

Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,

 

Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,

 

Et passèrent la nuit couchés sur une pierre

 

Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;

 

" Aboubakr, dit-il, je ne puis me lever,

 

Tu vas prendre le livre et faire la prière. "

 

Et sa femme Aïcha se tenait en arrière ;

 

Il écoutait pendant qu’Aboubakr lisait,

 

Et souvent à voix basse achevait le verset ;

 

Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.

 

Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte

 

Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.

 

" Qu’il entre. " On vit alors son regard s’éclairer

 

De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;

 

Et l’Ange lui dit : " Dieu désire ta présence.

 

- Bien ", dit-il. Un frisson sur les tempes courut,

 

Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.

 

 

Victor Hugo, le 15 janvier 1858.

 

Bonsoir Pmat

 

Decidement le prophéte Mohammed interresse beaucoup les écrivains et penseurs francais , apres Voltaire voila Victor Hugo

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