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Actualités : PLAINTES DU RCD CONTRE OUYAHIA ET BOUTEFLIKA Le tribunal de Bir-Mourad-Raïs dit niet


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Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui a décidé, dès après l’élection présidentielle d’avril dernier, d’ester en justice et le Premier ministre Ahmed Ouyahia et le candidat Abdelaziz Bouteflika, a informé, hier, via un communiqué publié sur son site, que le tribunal de Bir- Mourad-Raïs a refusé d’enregistrer ses plaintes. Il dénonce un asservissement de la justice.

Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Le parti rappelle qu’il a déposé une plainte contre le Premier ministre pour diffamation après que ce dernier eut à traiter de «traîtres» ceux qui ont dénoncé le viol de la Constitution et l’instauration de la présidence à vie. Et contre le candidat Bouteflika pour abus des biens de l’Etat pendant la campagne électorale pour la présidentielle d’avril dernier. Le RCD a affirmé que «les dépôts des plaintes allaient être normalement traités quand surgit un fonctionnaire qui arrête l’opération, arguant du fait que l’identité et les fonctions des personnes concernées nécessitaient des consultations avant de savoir s’ils étaient accessibles à des poursuites judiciaires». Un fait que le parti de Saïd Sadi n’est pas resté sans dénoncer, rappelons au passage que les Algériens ne se sont jamais fait d’illusion sur l’indépendance de la justice dans notre pays. «Les coups de téléphone occultes instruisant les magistrats sur les décisions à rendre, au mépris de l’instruction, dans les dossiers sensibles, les sollicitations obliques subies par le justiciable et les délais interminables accablent des familles, des chefs d’entreprise ou des citoyens demandant à être rétablis dans leurs droits», a noté le RCD. Et d’ajouter : «Voilà que les turpitudes de l’appareil judiciaire connaissent un bond supplémentaire : le refus pur et simple opposé à un parti légal d’en référer à la justice pour cause de notabilité.» Le RCD, qui se déclare engagé à dénoncer inlassablement les dérives, convoque pour illustration de cet état de fait la parabole empruntée à un homme politique : «Un célèbre homme politique avait promis à son peuple du sang et des larmes avant de sortir dignement de la guerre, ajoutant que tout cela était certes douloureux mais non irréversible puisque la justice était toujours garantie dans le pays. Nous avons du sang, des larmes et, plus que jamais, une absence de justice. C’est d’abord pour cela que la guerre qui ensanglante notre peuple perdure. »

S. A. I.

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