Clouseau 899 Posted May 28, 2007 Partager Posted May 28, 2007 Sous l’effet de la mondialisation et de l’explosion des technologies de l’information et de la communication, en particulier de l’Internet, les entreprises sont désormais confrontées à une information surabondante. Comment, dans ce flot d’informations, choisir et trouver rapidement la plus utile et la plus pertinente ? C’est la problématique des formations sur l’intelligence économique, organisées par le bureau conseil Vip Groupe qui ont été inaugurées samedi dernier à l’Esplanade de Sofitel (Alger). Faouzi Bensebaâ, professeur à l’université Paris XII et aux écoles de commerce, a souligné qu’il « ne faut pas développer une conception obsolète et désuète du patriotisme économique. Vous pouvez avoir des entreprises strictement publiques qui échappent à votre contrôle parce qu’elles dépendent des marchés étrangers ». Il insiste sur « l’acculturation, la connaissance de l’autre ». Souvent, dit-il, « j’ai constaté que dans les pays arabes, on vit un peu en vase clos : ce n’est pas parce qu’on a un diplôme ou lu des ouvrages qu’on comprend la culture. Pour comprendre l’environnement international, il faut que je mette de côté mon système de pensée et mes présupposées antérieures, cette mise entre parenthèses va me permettre d’aller vers l’autre, le comprendre et savoir les stratégies qu’il va mettre en place. Il faut savoir comment fonctionnent les Américains et les Français, c’est un phénomène de mise en place de liens de proximité. » Selon l’expert, le rôle de l’Etat est fondamental : « Ce n’est pas à la petite entreprise de savoir quels sont les secteurs d’avenir, quels vont être les standards de demain, les normes comptables et les secteurs porteurs de croissance. Les Français travaillent sur le génome humain et la génétique par exemple, c’est à la fois des questions de société, de stratégie, de secteur et d’emploi. Les secteurs privé et public sont complémentaires parce qu’il ne faut plus qu’ils se voient dans une logique d’affrontement mais de partenariat. Il ne faut pas que l’entreprise considère l’Etat comme un organe régalien dont il faut déjouer la vigilance, mais travailler ensemble ». L’intelligence économique manquerait d’efficacité si elle ne bénéficiait pas « d’un certain nombre de relais dans la société civile ». Les Chambres de commerce ont un rôle majeur de fédérateur et d’intermédiaire au même titre que les syndicats patronaux ou professionnels. Kamel Benelkadi Citer Link to post Share on other sites
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