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Algérie/corruption


Guest Didine RAYAN

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Guest Didine RAYAN

Les scandales impliquant des ministres se multiplient : les dirigeants algériens sont-ils au dessus de la loi?

 

Par hayet zitouni , le 02/09/2009

 

 

Les scandales et les révélations sur de prétendues malversations et abus de pouvoir dans lesquels seraient impliqués des ministres et de hauts cadres algériens font actuellement les choux gras d'une partie de la presse nationale. En moins de quinze jours, deux ministres, un ex- président de l'Assemblée populaire nationale (APN), ainsi qu'un ambassadeur sont nommément cités par des journaux pour avoir abusé de leurs fonctions afin d'obtenir des privilèges ou d'user de leurs statuts pour détourner de l'argent.

 

Ancien président de l'APN, Amar Saidani est accusé par l'hebdomadaire arabophone El Khabar Hebdo d'avoir détourné plus de 3000 milliards de centimes (300 millions d'euros) du programme de soutien à l'agriculture (FNDA) pour son profit personnel. Ce journal indique que M. Saïdani aurait acheté des biens en Espagne, à Paris et à Londres ainsi qu'une villa d'une valeur 25 milliards de centime à Hydra (Alger). Le même journal révèle par ailleurs que Said Barkat, actuel ministre de la Santé, aurait acheté à prix d'or, à l'époque où il officiait comme ministre de l'Agriculture, du matériel agricole d'Espagne. Il est également reproché au même ministre d'avoir détourné au profit de ses amis l'aide destinée aux petits paysans pour des montants se chiffrant à des dizaines de milliards de dinars.

 

Un autre ministre de l'actuel gouvernement, celui de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbés, est soupçonné d'avoir quant à lui acquis un hôtel à Paris. Last but not least, l'ambassadeur d'Algérie à Rabat, le général Larbi Belkheir, aurait, à en croire le journal El Khabar, bénéficié d'un crédit de 40 milliards de la part de la banque Al Baraka pour financer la minoterie dont il est actionnaire sans que le général ne présente des garanties suffisantes pour couvrir le crédit en question.

 

En dépit de leur gravité, ces révélations ne suscitent pour l'heure aucune réaction officielle. Le gouvernement adopte profil bas et la justice se montre peu prompte à se saisir de ces affaires pour ouvrir des informations judiciaires afin de mettre la lumière sur ces affaires. Pire, les responsables mis en cause par ces journaux se drapent dans un silence assourdissant.

 

Sommes-nous face au règne de l'Omerta et de l'impunité? Ces ministres et ces hauts responsables sont-ils au dessus de la loi? Bien sûr, tout individu demeure innocent jusqu'à preuve de sa culpabilité. Bien sûr encore ces révélations reste sujettes à caution, mais il n'en demeure pas moins que les institutions de la république se doivent de réagir. D'une manière ou d'une autre. D'abord pour faire éclater la vérité, ensuite parce que ces scandales ternissent davantage l'image de l'Etat algérien, déjà passablement écornée par d'autres affaires, celles de la faillite du groupe Khalifa pour ne citer que celle-là.

 

Alors qu'est-ce qui explique cette attitude de la part des responsables épinglés et de l'institution judiciaire ? Un fin connaisseur du sérail algérien avance une explication : « Le silence est la meilleure voie pour l'impunité ». « Répondre aux accusations, c'est prendre le risque de s'expliquer devant l'opinion publique. Se taire, c'est laisser courir la rumeur jusqu'à ce qu'elle se dégonfle.»

 

Un journaliste algérien avance deux autres explications. Selon lui, les dirigeants algériens jouissent d'une certaine impunité, sinon d'une sorte de protection de la part de la justice. « Le procès de l'affaire Khalifa, explique-t-il, illustre le degré d'impunité dont peuvent jouir des cadres et des responsables impliqués dans des affaires sales. Cités par des témoins pour avoir indûment bénéficié de largesses de la part du milliardaire algérien déchu ou pour être directement trompés dans la gestion douteuse dans ce scandale, de hauts cadres de l'Etat sont sortis indemnes de ce procès. »

 

Deuxième explication : Les dirigeants sont convaincus que la presse écrite n'a pas d'impact conséquent sur l'opinion publique. « Le tirage de l'ensemble des journaux édités en Algérie ne dépasse pas 2,4 millions d'exemplaires. Dans un pays qui compte 36 millions de personnes, l'effet de ces révélations est quasiment insignifiant pour la carrière des ces hauts dignitaires. »

 

tout sur l'algerie

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Guest Didine RAYAN
Qui oserait s'attaquer à ces gens? Qui peut combattre ce fléau?

La justice est elle même le théâtre de scènes de corruption.

 

Personnellement, je ne comprends pas.

Dans un pays qui se respecte, toute révélation se rapportant à un crime de cette taille est consécutive à une ouverture d'une information judiciaire par le Procureur Générl pour faire la lumière sur le bien-fondé de ce qui a été rapporté et dans le cas d'une fausse rumeur, l'auteur est systématiquement puni parce qu'il touche la crédibilité de l'Etat et ses symboles. Or, ce que l'on constate, est tout le contraire de ce qui se passe ailleurs, un black out total comme si le tout peuple algérien est débile.

N'ont-ils pas peur de Dieu?

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N'ont-ils pas peur de Dieu?

 

Même les religieux n'ont pas peur de dieu, l'ami.

 

http://www.lesoirdalgerie.com/.../print-2-70349.php

http://www.lesoirdalgerie.com/.../print-2-71861.php

 

Voila un extrait malheureux :

 

L’un des volets les plus intrigants de la gestion de la Commission Nationale du Pèlerinage est sans nul doute celui relatif aux avantages accordés aux membres de la Baâtha. La liste des missionnaires, des fonctionnaires de différents départements ministériels et d’institutions de l’Etat, est arrêtée par le président de la CNP. Le ministère qui dispose le plus de places de missionnaires est bien évidemment celui des Affaires religieuses.

 

En plus d’une prise en charge totale, les membres de la Baâtha bénéficient de frais de mission équivalents à 4500 DA par jour (180 à 250 rials saoudiens/jour). Mais voilà, il s’avère que pour des raisons inconnues, certains d’entre eux ont obtenu des «prolongations de séjour» qui vont au-delà de la saison du Hadj. Ces prolongations ont atteint le record de 120 jours en 1999 au profit d’un groupe de 6 missionnaires ! Ils se sont partagé la somme de 13 880 rials saoudiens (près de 300 millions de centimes), des sommes mises à leur disposition par la CNP qui n’hésite pas à puiser dans l’argent des hadjis. Les services de l’IGF ont comptabilisé plus d’une vingtaine de cas de prolongations non justifiées de 1999 à 2002[/color].

 

Ce n’est pas tout. A partir de 2001, le département de Bouabdallah Ghoulamallah se permet de prendre des «invités» au sein de la Baâtha. De la composition de la Baâtha, il a été relevé l’existence au cours des campagnes de pèlerinage de 2001 et 2002 de pèlerins invités qui bénéficient des mêmes avantages que les membres de la délégation.

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Salam;

 

La corruption est aussi juste à coté de nous à l'hôpital d'Oran où le DMM Mr Achouri fait la loi même le DG ne bronche pas devant lui.

 

Ce DMM est nommé Mr Pourcentage à l'hopital d'Oran, Medina Jdida le connait bien vu qu'il donne des marché à condition de donner 10 ou 15%, la qulité du travail fourni ne l'intéresse pas du tout. Finalement le DMM est devenu le client des entreprises qui veulent obtenir des marchés.

Je vous invite à lire le lien ci-dessous pour comprendre. Les cafards et les rats font la loi dans tous les services de l'hôpital et les malades trinquent et meur parfois à cause de ces cafards et non à cause de la maladie qu'il soigne.

 

Le calvaire des insuffisants rénaux en Algérie

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salam

l'Algérie est loin d'être le seul pays concerné le gouvernement du royaume unis s'est pris une grosse claque récemment et c'est qu'un exemple parce que si on parle de l'Afrique on a pas fini

 

C'est juste Mel, tous les pays sont concernés par cette corruption.

 

Ce qui s'est passé en Agleterre (abus de biens publics) avec les démissions successives, c'est une une sacrée gifle.

 

Y a également le scandale Berlusconi (prostitution, télé italienne au service d'un clan, ...) et les ordures de Naples (catastrophe).

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Guest Overseas
salam

l'Algérie est loin d'être le seul pays concerné le gouvernement du royaume unis s'est pris une grosse claque récemment et c'est qu'un exemple parce que si on parle de l'Afrique on a pas fini

 

Arrêtons de nous comparer à d'autre pays, Alors là toi !!! tu compares l'Algérie à l'Angleterre !!!! c'est quoi ce délire !!! Certes , la corruption est bien présente chez eux mais on n'en voit pas les effets mais chez nous, le résultat est là. On vit dans la merde hachakoum!!!! Ce n'est plus un pays dans le quel on vit !!! il ne mérite plus de porter le nom ALGERIE

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