gkader 10 Posted September 4, 2009 Partager Posted September 4, 2009 En dépit de toutes les belles apparences qui enveloppent la pratique du carême, on déplore des comportements de jeûneurs qui ne se limitent pas à la relation spirituelle mais qui dépassent les limites pour atteinte aux libertés individuelles dans le sens de prendre la «place de Dieu» pour juger les autres pratiquants, en leur disant que leur carême est valable ou non. Les mauvais musulmans ont existé depuis l’avènement de l’islam. Cela ne dérangera personne si la pratique religieuse n’est réduite qu’entre deux : le bon Dieu et son être. Notons aussi que Dieu est seul juge de toutes les pratiques religieuses, bonnes ou mauvaises, réussites ou ratées par ses religieux. En prenant la pratique du carême comme exemple, et en dépit de toutes les apparences qui enveloppent cette pratique,on déplore des comportements des jeûneurs qui ne se limitent pas à la relation spirituelle mais qui dépassent les limites pour atteinte aux libertés individuelles dans le sens de prendre la «place de Dieu» en disant aux autres pratiquants que leur carême est valable ou non. Des comportements déraisonnables, surtout quand il s’agit d’un comportement d’hommes qui donnent l’apparence et l’impression qu’ils sont des «exemples de la pratique». Commençant par l’exemple d’un homme, bien dans son look islamiste «qamis et barbe» les premiers jour du ramadhan, il monte dans un bus et s’assoit derrière une femme non voilée, c’est-à-dire que devant lui il voit les cheveux d’une femme. L’homme n’a pas tardé à mettre sa main sur ses yeux afin de ne pas voir les cheveux de la femme; il paraissait stressé et avait dit une fois «Ellahouma ini saïm» et plusieurs fois «Astaghfirou Allah». D’autres ne prononcent pas «Ellahouma ini saïm», ils préfèrent plutôt s’adresser aux femmes qui ne portent pas le voile en leur disant : «Rouhi tesstri rouhek», il est important de signaler que ce genre de phrases est très utilisé durant le mois de ramadhan. Des disputes et des bagarres se terminent souvent au commissariat de la police. S’il s’agissait d’un conseil, les femmes non voilées pourraient bien l’accepter sans aucun problème et fermer les yeux sur le fait que la personne conseilleuse n’a pas le droit d’adresser la parole à une femme qui n’est pas sa mère, sa sœur ou son épouse. Ce qui ne rentre pas dans la tête, c’est que les mêmes personnes qui disent aux femmes «Essetrou roukoum» ne cessent de surveiller les trottoirs, les rues et les marchés pour faire des commentaires sur chaque jeune fille qui passe, exactement comme un commentateur d’unmatch de foot. Assia est une jeune étudiante non voilée, elle nous raconte qu’à chaque ramadhan, elle a affaire aux commentaires des jeunes et des hommes ; «beaucoup de gens me disent qu’il vaut mieux ne pas jeûner du fait que je ne porte pas le hidjab, je ne sais pas quel plaisir éprouvent ces gens pour atteinte aux libertés individuelles des autres» déplore Assia, avant d’ajouter qu’il lui est arrivé deux fois de déposer plainte au commissariat suite à des disputes de ce genre durantle mois de ramadhan. «Devant la police, les commentateurs se transforment en poules mouillées et n’hésitent pas à demander des excuses après avoir joué le rôle de mufti en oubliant que Dieu leur demande aussi de baisser leur yeux (gouthou bassarakom)» indique cette jeune fille. Faux muftis et violence, les fidèles du ramadhan La souffrance des femmes vis-à-vis les leçons de faux muftis est l’une des facettes qui montrent les bizarreries des jeûneurs durant le ramadhan, une souffrance qui est moins grave que les nombreux types de violence enregistrés au cours des 30 jours du carême. Des agressions augmentent en degrés et atteingnent des cas de crime. Le phénomène de la violence ramadhanesque qui sort de la ligne religieuse du jeûne. Ou sont les signes du carême qui renforcent la volonté et l’esprit, qui contrôlent les émotions. Les sentiments religieux sincères du ramadhan sont mêlés de plus en plus de violence et du non- respect quotidien, le carême est devenu une source de violence et un fonds de commerce. Les Algériens qui ne pratiquent pas le ramadhan ne sont pas une exception, ils s’isolent et se gardent de se montrer devant les autres comme non pratiquants dans une société qui ne tolère aucunement «les mangeurs de ramadhan». Ali, 35 ans et non pratiquant, témoigne qu’ailleurs, en dehors de l’Algérie, les gens ne prennent pas l’avis des autres en considération, mais quand ils le passent en Algérie, ils évitent de manger en public vu que tout le monde se mêle de ce genre de questions. Les non-pratiquants sont confrontés à des pressions sociales durant le mois de ramadhan. Toutefois, certains d’autres eux ne mangent pas en public mais déclarent qu’ils sont non pratiquants sans accorder une attention au jugement de l’autre. Hakim, lui aussi, est non- pratiquant ; il explique qu’il ne mange pas en public par respect aux jeûneurs ; par contre, il ne cache pas le fait qu’il ne jeûne pas. «Si je ne suis pas capable d’obéir aux ordres du Bon Dieu, je n’aurais toutefois pas peur de mon entourage, je devrais plutôt avoir peur de Dieu au lieu de m’intéresser aux scandales de notre société» déplore-il en ajoutant que les non-jeûneurs sont victimes du non- respect et de l’intolérance des autres. C’est de l’hypocrisie qu’un jeûneur ne résiste qu’à la nourriture et s’attaque aux autres au nom du carême et autres valeurs spirituelles, tout tourne autour de cela alors que le ramadhan se fait discrètement et dans le respect de l’autre, la langue jeûne aussi, et devront s’abstenir de dire du mal des autres. Y.A Citer Link to post Share on other sites
Guest MARCEL Posted September 5, 2009 Partager Posted September 5, 2009 En dépit de toutes les belles apparences qui enveloppent la pratique du carême, on déplore des comportements de jeûneurs qui ne se limitent pas à la relation spirituelle mais qui dépassent les limites pour atteinte aux libertés individuelles dans le sens de prendre la «place de Dieu» pour juger les autres pratiquants, en leur disant que leur carême est valable ou non. Les mauvais musulmans ont existé depuis l’avènement de l’islam. Cela ne dérangera personne si la pratique religieuse n’est réduite qu’entre deux : le bon Dieu et son être. Notons aussi que Dieu est seul juge de toutes les pratiques religieuses, bonnes ou mauvaises, réussites ou ratées par ses religieux. En prenant la pratique du carême comme exemple, et en dépit de toutes les apparences qui enveloppent cette pratique,on déplore des comportements des jeûneurs qui ne se limitent pas à la relation spirituelle mais qui dépassent les limites pour atteinte aux libertés individuelles dans le sens de prendre la «place de Dieu» en disant aux autres pratiquants que leur carême est valable ou non. Des comportements déraisonnables, surtout quand il s’agit d’un comportement d’hommes qui donnent l’apparence et l’impression qu’ils sont des «exemples de la pratique». Commençant par l’exemple d’un homme, bien dans son look islamiste «qamis et barbe» les premiers jour du ramadhan, il monte dans un bus et s’assoit derrière une femme non voilée, c’est-à-dire que devant lui il voit les cheveux d’une femme. L’homme n’a pas tardé à mettre sa main sur ses yeux afin de ne pas voir les cheveux de la femme; il paraissait stressé et avait dit une fois «Ellahouma ini saïm» et plusieurs fois «Astaghfirou Allah». D’autres ne prononcent pas «Ellahouma ini saïm», ils préfèrent plutôt s’adresser aux femmes qui ne portent pas le voile en leur disant : «Rouhi tesstri rouhek», il est important de signaler que ce genre de phrases est très utilisé durant le mois de ramadhan. Des disputes et des bagarres se terminent souvent au commissariat de la police. S’il s’agissait d’un conseil, les femmes non voilées pourraient bien l’accepter sans aucun problème et fermer les yeux sur le fait que la personne conseilleuse n’a pas le droit d’adresser la parole à une femme qui n’est pas sa mère, sa sœur ou son épouse. Ce qui ne rentre pas dans la tête, c’est que les mêmes personnes qui disent aux femmes «Essetrou roukoum» ne cessent de surveiller les trottoirs, les rues et les marchés pour faire des commentaires sur chaque jeune fille qui passe, exactement comme un commentateur d’unmatch de foot. Assia est une jeune étudiante non voilée, elle nous raconte qu’à chaque ramadhan, elle a affaire aux commentaires des jeunes et des hommes ; «beaucoup de gens me disent qu’il vaut mieux ne pas jeûner du fait que je ne porte pas le hidjab, je ne sais pas quel plaisir éprouvent ces gens pour atteinte aux libertés individuelles des autres» déplore Assia, avant d’ajouter qu’il lui est arrivé deux fois de déposer plainte au commissariat suite à des disputes de ce genre durantle mois de ramadhan. «Devant la police, les commentateurs se transforment en poules mouillées et n’hésitent pas à demander des excuses après avoir joué le rôle de mufti en oubliant que Dieu leur demande aussi de baisser leur yeux (gouthou bassarakom)» indique cette jeune fille. Faux muftis et violence, les fidèles du ramadhan La souffrance des femmes vis-à-vis les leçons de faux muftis est l’une des facettes qui montrent les bizarreries des jeûneurs durant le ramadhan, une souffrance qui est moins grave que les nombreux types de violence enregistrés au cours des 30 jours du carême. Des agressions augmentent en degrés et atteingnent des cas de crime. Le phénomène de la violence ramadhanesque qui sort de la ligne religieuse du jeûne. Ou sont les signes du carême qui renforcent la volonté et l’esprit, qui contrôlent les émotions. Les sentiments religieux sincères du ramadhan sont mêlés de plus en plus de violence et du non- respect quotidien, le carême est devenu une source de violence et un fonds de commerce. Les Algériens qui ne pratiquent pas le ramadhan ne sont pas une exception, ils s’isolent et se gardent de se montrer devant les autres comme non pratiquants dans une société qui ne tolère aucunement «les mangeurs de ramadhan». Ali, 35 ans et non pratiquant, témoigne qu’ailleurs, en dehors de l’Algérie, les gens ne prennent pas l’avis des autres en considération, mais quand ils le passent en Algérie, ils évitent de manger en public vu que tout le monde se mêle de ce genre de questions. Les non-pratiquants sont confrontés à des pressions sociales durant le mois de ramadhan. Toutefois, certains d’autres eux ne mangent pas en public mais déclarent qu’ils sont non pratiquants sans accorder une attention au jugement de l’autre. Hakim, lui aussi, est non- pratiquant ; il explique qu’il ne mange pas en public par respect aux jeûneurs ; par contre, il ne cache pas le fait qu’il ne jeûne pas. «Si je ne suis pas capable d’obéir aux ordres du Bon Dieu, je n’aurais toutefois pas peur de mon entourage, je devrais plutôt avoir peur de Dieu au lieu de m’intéresser aux scandales de notre société» déplore-il en ajoutant que les non-jeûneurs sont victimes du non- respect et de l’intolérance des autres. C’est de l’hypocrisie qu’un jeûneur ne résiste qu’à la nourriture et s’attaque aux autres au nom du carême et autres valeurs spirituelles, tout tourne autour de cela alors que le ramadhan se fait discrètement et dans le respect de l’autre, la langue jeûne aussi, et devront s’abstenir de dire du mal des autres. Y.A[/quote Attention Gkader,tu viens de te faire grillé tout comme moi par ceux que tu sais. D'ailleurs aucune intervention. Pas touche aux fréros. Saha Ftourek. Citer Link to post Share on other sites
Guest Overseas Posted September 5, 2009 Partager Posted September 5, 2009 Un très grand problème identitaire est présent en Algérie depuis de longue année déjà. Le non-respect des différences ethniques et religieuses en est le résultat. à mon amble avis, je crois que les algériens sont devenus trop vulnérable et accorde trop d'importance à ce que pensent eux et oublient qu'ils ne vivent pas seuls sur terre. La décennie noire qu'a connu l'Algérie est en majeur partie responsable de ce qui se passe maintenant. Je ne justifie en aucun cas ces agissements mais j'apporte seulement la cause qui a poussé les algériens à devenir ainsi. Citer Link to post Share on other sites
m'louka 10 Posted September 5, 2009 Partager Posted September 5, 2009 En Algerie: les femmes sont harcelées voir agressées parce que leur tenues vestimentaires manquent de pudeurs (d'après certains):down: En occident : c'est pareil sauf que c'est parce qu'elles portent le voile:down: Les femmes n'ont la paix nul part Citer Link to post Share on other sites
vintage 10 Posted September 13, 2009 Partager Posted September 13, 2009 Notre conception du jeun souffre de plusieurs carences et non sens, il ne s'agit pas de s'abstenir de manger et de boire seulement, il s'agit de cesser de prêcher les mauvaises paroles envers autrui, d'être le plus possible calme, serein et de s'armer de patience et de bon sens. détrempons nous, et n'écoutons pas ces mauvaises langues qui, au nom de l'islam sont devenus des muftis par excellence. Pourquoi c'est si difficile pour nous les algériens de s'accepter mutuellement, d'admettre nos différences dans la convivialité et le respect comme le font si merveilleusement les démocrates, "les koufars", qui ne cessent de nous donner des leçons sur l'art de vivre et de se comporter Citer Link to post Share on other sites
belkarem 228 Posted September 13, 2009 Partager Posted September 13, 2009 a force de vouloir etre plus musulmans il oublie de l'etre tout simplement. vouloir a tout prix ( meme par la violence sur les autres) être ; c'est juste qu'ils ne soient pas si sur de l'être vraiment . on appelle ca la religiosité ...elle a existé dans la chretienté ( inquisition ; rigorisme ) ..et on sait ou cela l'a menée Citer Link to post Share on other sites
nabila38 10 Posted September 24, 2009 Partager Posted September 24, 2009 je crois que nous aalgériens en vie dans une tour fermé sur nous mêmes et on est plus royaliste que le roi et notre problème est le non respect de l'autre notre egoïsme nous a conduit à un désastre on est les plus pauvres, les plus sales des pleuples, les moins tolérants on a pas besoin decrée qu on est musulman on devrais donné l'exemple et c'est les aujtres qui courant vers nous malheureusement on nous fouis comme la peste alors qui a tors nous ou eux? Citer Link to post Share on other sites
luminelle 10 Posted September 24, 2009 Partager Posted September 24, 2009 Ca fait très mal au coeur de voir ce genre de comportement pendant ce mois, qui est pour beaucoup, sacré. Des hommes agressant des femmes, des jeunes insultant leurs ainés, des automobilistes hurlant à tout-va leur impatience... Tout cela est bien triste, mais que faire? Il faut avoir la force de passer outre tout cela et se concentrer sur soi-même, ses principes, ses valeurs et sur ceux que l'on aime... Citer Link to post Share on other sites
belkarem 228 Posted September 24, 2009 Partager Posted September 24, 2009 je tiens a faire une remarque : une categorie parmis les fanatique redoublent de religiosité ..ce sont surtout connus par tous comme d'anciens buveurs alcooliques, voleurs violent ..de vrais associaux et zaama ont connus la tawba ..soit mais pourquoi c'est maintenant les plus vindicatifs envers les autres ...vivant et prechant a tout va les vertues islamiques ...donner des conseils et pret a en decoudre avec les honnetes gens qui les connaissent trop bien et ne leur accorde aucune credibilité tant il semblent ridicules plus il ont gouté aux vices par le passé plus il se parent de vertus aujourdhui !!!!!!! Citer Link to post Share on other sites
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