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Raja Chemayel, 31 mai 2007

 

La politique est difficile à comprendre

Et la politique libanaise compréhensiblement plus que difficile.

Le Conseil de Sécurité n'est qu'un outil dans les mains de ceux qui ont le droit de veto. Comme si le droit de veto était démocratique dans quelque sens ou situation que ce soit.

Hier le Conseil de Sécurité a décidé d'établir un tribunal international pur enquêter et juger sur l'assassinat du Premier ministre Hariri et d'autres politiciens et journalistes.

Ceux qui s'opposent à ce tribunal n'aiment pas les juges

Ceux qui l'acceptent n'aiment pas les accuses

Ceux qui ne sont pas d'accord avec cette charade internationale ont peur par ce qu'ils voient le verdict déjà établi (et tapé en sept exemplaires) avant même que la première audience ait commencé.

ceux qui sont d 'accord avec ce tribunal ont réservé leurs places aux premiers rangs

Pour assister à la pendaison…

 

Le show peut commencer :

 

 

Les USA vont fournir tous les juges

 

La France s'occupera de la restauration et du vin

 

Le RU fournira les perruques pour les avocats et les dossiers d'accusation

 

La CIA fournira tous les témoins et le Mossad tous les alibis

 

Le FBI recrutera les traducteurs et les laboratoires d'expertise medico-légale

 

Le Royaume d'Arabie saoudite paiera les factures et les pots-de-vin

 

Et la Syrie devra fournir exclusivement les accusés.

 

Vous et moi resterons assis à observer…pacifiquement.

Si vous êtes pris – et vous avez sûrement mieux à faire –

Attendez et revenez le 8 Octobre 2015 à 15 h 30.

c'est l'heure où auront lieu les pendaisons.

 

Pendant ce temps

Jacques Chirac et Abdelhalim el Khaddam

Ne paient pas les loyers des luxueux appartements à Paris

que la famille Hariri leur a offerts, sans aucune charge.

Ça durera jusqu'au 5 Octobre 2015,

Tout dépendant de qui sera pendu, évidemment !

Car au cas où il n'y aurait pas de pendaison

La Syrie sera envahie et libérée tout comme l'Irak…

ou bien Chirac et Khaddam seront expulsés de leurs appartements

 

Raja Chemayel

Un Libanais qui aimerait ne plus être mené en bateau

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En envoyant des troupes policières dans le camp Palestinien qui normalement est hors champ du gouvernement Libanais et en massacrant des civils. Le Liban a franchit un pas jamais atteint jusque là...

 

N'oublions pas que l'Histoire est truffée de peuple que l'on pensait "indétronable" (romains, grecs, othoman...), reste à attendre le tour de la chute des Etats-Unis, qui j'espère arrivera vite :(

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Que faut-il faire alors ???

Laisser courir les assassins d'Hariri ,des journalistes,...??

Laisser le Liban contrôlé au sud par une milice intégriste (le hezbollah) ???

Laisser la dictature syrienne de Bachar Al Assad faire la pluie et le beau temps au Liban pour continuer à peser sur la scène internationale et à se maintenir au pouvoir ???

 

Certes ce sont les USA ,l'Europe qui ont mis en place cette juridiction internationale,certes Bush & co ont eux aussi plein de choses à se reprocher et mériteraient bien de passer devant les juges mais cela n'excuse pas ceux qui lâchement défiguré cette journaliste libanaise ,ceux qui ont fait explosé le convoi de Rafik Hariri ,ceux qui ont exécuté des journalistes au seul motif que leurs articles dérangeaient le pouvoir syrien et leurs alliés chiites du hezbollah...Alors oui ces assassins méritent d'être jugés ,méritent de payer pour leurs crimes même si ceux qui vont les juger ont des choses à se reprocher ! Et puis il ne faut pas oublier ces millions de libanais qui durant des mois ont manifesté pour obtenir le retrait des troupes syriennes de leur territoire (et donc la fin de la tutelle syrienne sur le Liban) ,qui ont exigé l'arrestation et le jugement des assassins de Rafik Hariri : pour eux ,pour la justice et la démocratie ce tribunal est une bonne chose !

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LIBAN

 

 

 

Journée de deuil national au Liban

après l'attentat de Beyrouth

 

 

 

La communauté internationale a unanimement condamné l'attentat qui a provoqué la mort du député anti-syrien Walid Eido. La Syrie est pointée du doigt.

 

 

 

 

 

 

L'attentat

 

© Reuters

Le gouvernement libanais a décrété une journée de deuil national ce jeudi 14 juin, jour des funérailles du député libanais anti-syrien Walid Eido mort mercredi dans un attentat à la bombe qui a tué neuf autres personnes à Beyrouth.

Agé de 64 ans, Eido, avocat sunnite, appartenait à la majorité parlementaire anti-syrienne emmenée par Saad Hariri, fils de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri assassiné en février 2005, également à Beyrouth.

L'assassinat d'Eido est intervenu trois jours après le prolongement, jusqu'à la fin de l'année, du mandat de Serge Brammertz par les Nations unies, à la tête de la Commission d'enquête mise sur pied pour faire la lumière sur l'attentat contre Rafic Hariri.

Un véhicule 4x4 en stationnement, contenant une charge de 60 à 80 kilos, a explosé au moment où la voiture de Walid Eido passait après avoir quitté un club de la plage de l'ouest de Beyrouth. L'un des fils de Walid Eido et deux gardes du corps figurent parmi les morts. L'attentat a blessé au moins 11 personnes.

 

"Message du régime syrien"

 

L'un des collègues de Walid Eido à l'Assemblée, Wael Abou Faour, a accusé la Syrie d'être derrière l'attentat qui lui a coûté la vie. "Walid Eido était un symbole de la démocratie au Liban. Il a été assassiné parce que le régime syrien a décidé d'en finir avec le bloc du 14-Mars", a-t-il dit en référence à la coalition emmenée par Saad Hariri. Cette coalition s'est par ailleurs exprimé dans un communiqué en des termes clairs: "Ce crime est un message clair du régime syrien au Liban, en riposte à la création d'un tribunal international".

A propos de l'attentat contre Walid Eido, Saad Hariri a assuré que "Ce sont les mêmes mains qui ont assassiné Rafic Hariri". Le président du Parlement libanais, le chiite Nabih Berri, allié pro-syrien du Hezbollah, a condamné cet assassinat. La Syrie n'a pas réagi pour le moment.

 

Paris condamne

 

A Paris, le président Nicolas Sarkozy a déclaré dans un communiqué avoir appris "avec tristesse et colère l'atroce assassinat dont viennent d'être victimes Walid Eido" et d'autres personnes, et condamner "avec la plus grande fermeté ce nouvel attentat ciblé".

"Je tiens à réaffirmer avec force mon attachement à la stabilité, à l'indépendance et à l'intégrité du Liban", a ajouté Nicolas Sarkozy.

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a lui aussi condamné l'attentat, qu'il a qualifié de "crime odieux et lâche". "Les coupables doivent être retrouvés et punis", a-t-il dit. "La France, avec la communauté internationale, est aux côtés du Liban face à ces tentatives répétées de déstabilisation. Ceux qui les inspirent doivent savoir qu'ils ne parviendront pas à leur fin."

 

Bush soupçonne la Syrie

 

Mercredi, le président américain George W. Bush a accusé à mots couverts la Syrie d'être impliquée dans l'attentat qui a tué le député libanais, en inscrivant cet assassinat dans la série de ceux perpétrés depuis 2004 contre des activistes antisyriens. "Il existe un schéma constant et clair d'assassinats et de tentatives d'assassinats au Liban depuis octobre 2004", a dit George W. Bush dans un communiqué. "Ceux qui ont été visés ont toujours été ceux qui œuvraient à un Liban souverain et démocratique. Les victimes ont toujours été ceux qui voulaient mettre fin à l'ingérence du président syrien Assad dans les affaires intérieures du Liban", a-t-il dit. George W. Bush, dont la Syrie est l'autre bête noire dans la région avec l'Iran, "condamne avec force" cet assassinat.

"Les Etats-Unis continueront à s'engager au côté du Liban, de son peuple et de son gouvernement légitime face à ces attaques", a dit le président américain, qui a fait du gouvernement de Fouad Siniora l'un des symboles de ses grands projets de propagation de la démocratie au Proche-Orient.

 

Réaction de Ban Ki-moon

 

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exhorté le gouvernement libanais à traduire en justice les auteurs de l'attentat. "Au moment où le peuple libanais traverse une période de démocratisation, ce type d'attentat terroriste haineux visant à assassiner des opposants politiques est tout simplement inacceptable", a-t-il déclaré.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné, dans un communiqué initié par la France, "toute tentative de déstabiliser le Liban par le biais d'assassinats politiques ou d'autres actes terroristes".

 

Septième homme politique tué

 

Walid Eido est le septième homme politique anti-syrien tué depuis la mort d'Hariri. En novembre dernier, le ministre de l'Industrie, Pierre Gemayel, également hostile à l'ingérence syrienne au Liban, a été abattu dans un quartier chrétien de Beyrouth.

C'est la sixième explosion à frapper Beyrouth et sa région en moins d'un mois. Les précédents attentats avaient fait deux morts. L'armée libanaise livre actuellement un difficile combat contre les activistes sunnites du Fatah al Islam dans le camp palestinien de Nahr al Bared, dans le nord du Liban. (avec Reuters)

 

LENOUVELOBS.COM

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