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Les francs-maçons de Sarkozy


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POUR LA FRANC MACONNERIE DE L'ETAT

 

PolitiquePublié le 12/03/2009 - Modifié le 13/03/2009 N°1904 Le Point

 

Les francs-maçons de Sarkozy

Influence. Les « frères » sont nombreux autour du président, révèle Sophie Coignard dans un livre dérangeant.

Sylvie Pierre-Brossolette

 

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Buzzer !sur Yahoo!Les francs-maçons ? Ils sont partout, jusqu’au coeur de l’Etat. C’est en tout cas la conclusion de notre consoeur et collaboratrice au Point Sophie Coignard.

 

Dans un livre extrêmement documenté, elle met en lumière le rôle de cette confrérie aussi mythique que réelle, qui ne cesse d’alimenter les fantasmes sur son pouvoir supposé. Confiant qu’elle-même a longtemps oscillé entre deux attitudes-le scepticisme et la conviction-, son enquête l’a persuadée que les francs-maçons exerçaient encore au XXIe siècle une influence prépondérante, voire croissante, en particulier dans les sphères publique et économique. Gouvernement, administration, entreprises, banques, rares sont les secteurs où ils ne sont pas présents. « Tandis que l’autorité de l’Etat tombe en lambeaux, que les corps intermédiaires n’existent plus, que la notion de service public a perdu de son sens, les francs-maçons, ou du moins certains d’entre eux, deviennent des médiateurs, des facilitateurs, voire des décideurs. Progressivement, ils ont donc reconstitué un Etat dans l’Etat. »

 

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

A droite, silence radio

 

Renaud Dutreil

 

Il a été député, ministre et fut même le premier président de l'UMP lors de sa création, en 2002. Initié à la GLNF, il a toujours nié cette appartenance. Après son échec aux municipales à Reims, en 2008, il s'est éloigné de la politique pour diriger la filiale de LVMH aux Etats-Unis.

 

Patrick Devedjian

 

Le ministre de la Relance ne fréquente plus les loges et dément avoir été franc-maçon. Une attitude qui déçoit de nombreux frères. Au début de sa carrière, en revanche, le jeune député maire d'Antony ne se dissimulait guère puisqu'il a même adhéré à la Fraternelle parlementaire.

 

Brice Hortefeux

 

« Never explain, never complain » : ce pourrait être la devise du plus ancien ami de Nicolas Sarkozy. Puisque beaucoup de frères assurent l'avoir croisé en loge, il a choisi de ne pas commenter. Ni démenti ni confirmation : une attitude prudente de la part du ministre des Affaires sociales.

 

Alain Lambert

 

Candidat « libre » à la présidence du Sénat, puisqu'il a refusé de se soumettre à la primaire de l'UMP, il assure n'avoir jamais été franc-maçon. La discrétion de l'ancien ministre du Budget de Raffarin est respectée, y compris par ses frères de la GLNF, qui apprécient cet homme de convictions.

 

A chacun son grand maître

 

Un point commun entre les trois derniers présidents de la République : chacun avait son grand maître. Pour Giscard, c'était Jean-Pierre Prouteau, premier patron du Grand Orient à s'être prononcé en faveur d'un candidat de droite. Mitterrand, lui, avait un admirateur inconditionnel en la personne de Roger Leray, un ancien ouvrier ajusteur qui a incarné l'une des vertus que la franc-maçonnerie ne pratique plus assez, celle de l'ascenseur social. Mitterrandolâtre sans retenue, Roger Leray n'a jamais perdu une occasion de clamer son admiration pour l'ancien chef de l'Etat, même quand il a été nommé par Michel Rocard, alors Premier ministre, membre de la mission de réconciliation sur la Nouvelle-Calédonie. Chirac, lui, avait Michel Baroin, l'ancien commissaire des Renseignements généraux venu infiltrer le Grand Orient et qui a si bien rempli sa mission qu'il en est devenu le patron. Mais, quand Chirac remporte, à la troisième tentative, l'élection présidentielle, Baroin a quitté ce monde depuis longtemps, victime d'un accident d'avion au Cameroun

 

A gauche, on laisse dire

 

Manuel Valls

 

Lorsqu'il était jeune rocardien, dans les années 80, Manuel Valls se promenait rarement sans ses deux acolytes Alain Bauer et Stéphane Fouks. Le premier devint grand maître du Grand Orient de France, obédience à laquelle le député maire d'Evry a adhéré, avant de prendre du champ.

 

Jean-Luc Mélenchon

 

Le sénateur de l'Essonne et fondateur du Parti de gauche incarne à la perfection une idée de la franc-maçonnerie éprise de laïcité, même s'il n'aime pas s'exprimer publiquement sur son appartenance. Il défend une vision de la République incompatible avec le régionalisme.

 

Henri Emmanuelli

 

Député des Landes depuis mars 1978, Henri Emmanuelli, ancien ministre, ancien président de l'Assemblée nationale, n'a jamais fait étalage de son appartenance. Mais, comme beaucoup de parlementaires de gauche, il l'assume puisqu'il a siégé longtemps à la Fraternelle parlementaire.

 

François Rebsamen

 

Le lieutenant de Ségolène Royal, qui fut longtemps le numéro deux du PS, est très connu au Grand Orient de France. Même s'il assure s'être mis en sommeil depuis son élection à la mairie de Dijon, en 2001, il conserve de nombreux contacts au sein de la première obédience française.

 

Les grandes obédiences

 

Grand Orient de France grand maître : Pierre Lambicchi, 50 000 membres,masculine.

 

Grande Loge nationale française grand maître : François Stifani, avocat, 41 000 membres,masculine.

 

Grande Loge de France grand maître : Alain Graesel, consultant et enseignant, 30 000 membres, masculine.

 

Grande Loge féminine de France grande maîtresse : Yvette Nicolas, ancienne assistante de Raymond Barre, 12 500 membres,féminine.

 

Fédération française du droit humain (DH) grand maître : Michel Payen, proviseur de lycée,16 000 membres,mixte.

 

La rumeur giscard

 

Côté Grande Loge, la légende raconte qu'en 1975 Michel Poniatowski, ministre de l'Intérieur et homme de confiance de Giscard, convoque le docteur Pierre Simon, grand maître de la GLDF, pour lui montrer le compte rendu d'une écoute téléphonique qui désigne un autre haut dignitaire de son obédience, un concurrent en quelque sorte, comme informateur de l'hebdomadaire d'extrême droite Minute . C'est de cette rencontre que seraient nées les premières conversations. Elles ont cessé lorsque Pierre Simon a perdu son poste, à la fin de l'année 1975. Ces échanges sont avérés. Aucun élément ne permet d'assurer qu'ils portaient sur une éventuelle initiation du président.

 

Cette rumeur persistante vient peut-être de la déformation d'une histoire, vraie celle-ci : la candidature avortée de VGE au Jockey Club, où de bonnes âmes ont eu la courtoisie de le dissuader de se soumettre formellement aux suffrages de ses distingués membres, lui assurant qu'il serait impitoyablement « blackboulé » (1)

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