YWC 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 Elle était si belle sa femme, au moment de leur première rencontre. Le charme et l'élégance personnifiés. Cela lui avait tout de suite plu chez elle, cette discrétion, ce raffinement si rare, tout en finesse, tant de fraîcheur, cela s'alliait si bien à sa propre âme sensible et le portait aux nues. Il l'avait épousée très vite, certain d'un bonheur sans faille auprès de cet être sans défaut. Ah ! S'il avait su ! Personne ne savait : seulement lui ! Pas même elle, qui ne se rendait compte de rien. Personne ne saurait jamais, ce serait la honte, le ridicule. Il avait tant fait l'éloge de sa perle rare, sa beauté sans faille, son bonheur parfait. Il ressasse cette pensée, assis dans son lit à côté d'elle qui vient de s'endormir paisiblement. Chaque nuit, depuis dix ans, c'est la même chose, même de pire en pire, et il ne peut toujours pas en parler. A personne ! A qui l'expliquer ? A elle, si délicate ? Il la rendrait malheureuse, il ne veut surtout pas la rendre malheureuse. Au médecin ? Il le lui répéterait, cela reviendrait au même. Aux copains ? Ils se ficheraient de lui, ça c'était sûr. Ils en feraient des gorges chaudes après tout ce qu'il avait raconté ! Pourtant ses nuits ressemblent à l'enfer. Près de sa femme allongée, endormie, il se sent vraiment impuissant. Il faudrait pourtant bien faire quelque chose, il se le répète, nuit après nuit, depuis toutes ces années, mais il ne sait vraiment pas quoi... Voilà, maintenant, c'est l'heure où son calvaire commence : Cela débute doucement par une respiration plus forte, plus appuyée, puis arrive une espèce de petite musique, comme une complainte. Progressivement cela s'amplifie ; viennent les soupirs, les bruits divers et enfin puisqu'il faut bien le dire ; les ronflements ! Depuis dix ans, sa femme, sa jolie petite femme si délicate, si fragile, si réservée, si... Enfin sa femme ronfle toutes les nuits de la façon la plus vulgaire ! Et depuis tout ce temps il se répète : ça ne peut pas durer, il faut que ça cesse, ce serait mieux pour lui, mieux pour elle... Et pourtant, ça dure, ça dure... Les yeux clos, le nez en l'air, la bouche grande ouverte, elle émet des râles, des hoquets, des grognements, c'est l'horreur... Il ne veut pas l'entendre, il ne peut plus l'entendre, il tient ses deux mains sur ses oreilles. Soudain, n'y tenant plus, il s'allonge doucement sur sa femme, prend son oreiller et le plaque sur le visage de l'aimée en le maintenant fermement pendant de longues minutes. La femme s'agite un peu sous son corps lourd, puis se calme, les ronflements se sont tus, sa respiration s'est arrêtée. " Voilà mon amour, voilà c'est fini, tout va bien, le cauchemar est terminé", dit-il tendrement en déposant un doux baiser sur son front. Il reprend son oreiller et s'allonge sur le dos, enfin calme et détendu dans le silence de la nuit. Citer Link to post Share on other sites
lyes20 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 ignoble et macabre ! il fallait seulement la secouer en tirant brusquement sur l'oreiller ! et se rendormir ! Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted September 27, 2009 Author Partager Posted September 27, 2009 le pêché Malika est assise à la terrasse d’un des nombreux cafés d’Alger, face à la méditerranée, étincelante et bleue. Gracieuse dans sa fraîche robe courte et blanche, secouant à l’envie sa noire tignasse ondulée accompagnant ses rires joyeux, elle est entourée de sa bande d’amis, tous étudiants comme elle, heureux de se retrouver là comme à chaque fois, dans le chaud soleil de mai. Depuis peu, elle fréquente Damien, le fils d’un de ses professeurs à la faculté centrale d’Alger ; un Français, dont le père est coopérant. Elle est si belle, si vive, si gaie, si spontanée, si brillante dans ses études, qu’il a craqué pour elle et c’est réciproque… Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils s’aiment. Et se croient seuls au monde… Histoire banale… Seulement le monde, lui, les voit, et, sans qu’ils le sachent, ne les lâche pas des yeux… Des yeux qui jugent, qui condamnent ; elle, surtout… Elle, l’effrontée, l’impudique, qui a osé enfreindre la loi du Coran ! Qui a jeté aux orties la tenue décente imposée aux femmes… Qui s’expose dans un café, se trémoussant sur sa chaise, jambes nues, offerte à tous les regards, et surtout à ceux des hommes ! Et, suprême honte, qui s’affiche avec un Français !… Et ces yeux-là, elle les sent souvent sur elle… Elle n’en tient pas compte, feint de les ignorer, en femme libre qu’elle veut être… Ne veut-elle pas contribuer par son attitude à faire changer, non pas le monde, mais sa chère Algérie ?… À présent, chaque fois qu’elle rentre seule chez ses parents, Malika a l’impression d’être épiée, suivie Un soir, dans un quartier retiré des hauteurs d’Alger, alors qu’elle était à cinq minutes de son domicile, trois ou quatre hommes se jettent sur elle et l’entraînent sur une place déserte. Parmi eux, elle reconnaît un vague cousin, ainsi que son frère aîné qu’elle ne voit plus, parce qu’il n’habite plus là depuis longtemps. Lui parlant en arabe, ils la menacent, la brutalisent, lui intimant l’ordre de ne plus jamais sortir de sa maison sans hidjab. Sinon… La menace est claire. Malika, terrorisée, a tout raconté à sa famille, qui la soutient. Depuis, ils vivent tous dans la peur… Et puis un jour, Malika n’a pas réapparu à la Fac… Tout le monde s’est inquiété : elle ne manquait jamais un cours… Damien a tout de suite été angoissé, avec une peur atroce :Malika lui avait tout confié… À chaque fois qu’il le pouvait, il la raccompagnait ; la veille, il ne l’avait pu… À la Fac, il a été malade toute la journée, avec un drôle de pressentiment… Le soir, il s’est précipité chez Maliika… Devant la blanche petite maison surplombant mer et ville, on lui a fait barrage ; les hommes dehors avaient des visages fermés et douloureux ; les femmes dans le patio gémissaient avec des mines défaites… On lui a dit qu’il ne fallait pas entrer… Il a compris. Pleurant lui-même, il est reparti comme un somnambule. Dans le crépuscule, on pouvait voir un roumi qui se terrait derrière une barque, sur une plage d’Alger, pour cacher sa douleur… Là, il avait laissé éclater son immense désespoir, sanglotant, hoquetant, tandis que le soleil incandescent étendait son voile rougeoyant sur la mer, rouge comme le sang versé là-haut, dans une blanche petite maison… Le lendemain à la faculté, révoltés et consternés, tous ont appris que Malika ainsi que son père et sa mère avaient été retrouvés égorgés dans leur maison ; seul, le fils cadet avait été épargné… Cette histoire marqua le début d’une longue chaîne d’assassinats qui durent encore aujourd’hui, empêchant parfois les jolies Malika d’être des femmes comme les autres..... Citer Link to post Share on other sites
andromaque 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 Bonjour, merci de nous avoir fait partager ces histoires . Ne serais tu pas écrivaine ? vraiment j'ai bue tes paroles . à quand un roman ? la première est très drôle le suspence ets intense . la seconde est poignante . Bravo ! Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted September 27, 2009 Author Partager Posted September 27, 2009 Bonjour, merci de nous avoir fait partager ces histoires . Ne serais tu pas écrivaine ? vraiment j'ai bue tes paroles . à quand un roman ? la première est très drôle le suspence ets intense . la seconde est poignante . Bravo ! je vais essayer d'écrire un best seller et le premier je te le dédicacerais:04: Citer Link to post Share on other sites
andromaque 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 Yes you can ! j'attends la dédicace . :D Citer Link to post Share on other sites
Arslane16 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 je vais essayer d'écrire un best seller et le premier je te le dédicacerais:04: si seulement tu pouvais ajouter quelques scenes Olé Olé, moi aussi je l'acheterais! :mdr: Citer Link to post Share on other sites
andromaque 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 et la scéne du rouleau à patisserie ! Citer Link to post Share on other sites
Arslane16 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 et la scéne du rouleau à patisserie ! ah non! j'ai deja une bosse! :mdr: Citer Link to post Share on other sites
andromaque 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 pour la symétrie il en faut une deuxième Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted September 27, 2009 Author Partager Posted September 27, 2009 oui pour kil n'y ait pas de jaloux :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Arslane16 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 pour la symétrie il en faut une deuxième je suis asymetrique j'ai 2 cotes dissemblables alors la 2me bosse fera desordre :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Arslane16 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 oui pour kil n'y ait pas de jaloux :mdr: qui est jaloux de qui? :mdr: Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted September 27, 2009 Author Partager Posted September 27, 2009 passions Je profite d’une insomnie, d’une chaude nuit, redoutable de confusion pour imaginer me libérer enfin de tout ceux que je passe en revue, qui me connaissent et qui pour chacun je mets un masque un nouveau visage, mais ils me dégouttent... ! C’est stupide mais ça fait du bien. Pourtant je n’ai pas la force d’être heureuse, ni d’en tirer la moindre satisfaction. Ma tête est une boule de bois qui refuse l’égoïsme, l’hypocrisie, je suis moi yes we can ou inès pour les intimes humble, simple rien d’autre ! Mon petit cœur fragile, ma petite tête désorganisée digère des joies et des peines à sa taille, des joies et des peines passes- partout, des joies et des peines a titre fixe. Mais toi dans ma mécanique organisée, tu es beau et tu es une fausse pièce qui glisse mal, qui se bloque, qui ne veut pas descendre. Toute ma machine s’en trouve détraquée. Alors on veut me démonter, on veut que je t’avale, mais tout mon être se rebiffe. C’est trop grand, c’est trop fort, bien trop lourd ! Comment me battre ? Comment réparer ? On ne m’a pas mis au monde pour ça ! Comment pourrais-je te faire du mal ? Moi qui n’ose t’expliquer ma grande honte secrète, cette étrange panique d’aimer, t’aimer encore et encore. D’avoir le secret espoir que Dieu essaie encore de sauver notre serment. Je prie je te le jure c’est vrai ! Jai le sentiment que deux esprits s’affrontent en moi. Parait-il qu’il y a le diable et l’ange blanc qui se partage notre âme. Ils s’élèvent en moi, et tout mon être retentit de leurs violents dialogues. Alors je t’écris lucide pour que mes mots soient beaux, un peu magique face a mon âme perdue. « Aimer n’est pas un vain mot » Mon Dieu y a-t-il une invocation spéciale que je ne connais pas ? Mon Dieu pourquoi m’avez-vous donné cette joie démesurée de connaître le bonheur pour me retirer celui que j’aimais. Pourquoi cette cruauté de m’avoir sortie de l’ombre pour me replonger dans les ténèbres ? Pourquoi mon Dieu m’avoir enflammé d’une illusion si brève ? Mon amour suis-je fautive, gravement fautive ? Alors anéantie moi, soit méchant, égoïste, dresse toi contre moi, déteste moi, , que tes yeux étincelle de colère, que ta voix me fasse trembler et laisse ce pantin que je suis pleurer sur ses amours défuntes. Laisse ce pantin qui n’a aucune résistance morale, aucun ressort, qui se laisse aller comme une loche à la moindre contrariété. Laisse ce vieux pantin soldé essuyer ses larmes, laisse le hocher de la tête et contempler ses rides, laisse le….Laisse le partir vers le silence de la solitude, ainsi pourrais-je chasser ton fantôme ! Non je ne rougis pas de t’écrire cela, encore moins de te l’avouer. Si tu pouvais redevenir cet homme modeste, humble, doux, plutôt que tu t’arroge le droit d’une attitude qui exprime plus un agacement mal dominé ou se confond une instabilité morale précaire. Je redoute là ces mots, si je poursuivais dans ce sens cela risquerait encore de briser notre dernière affection. Je voudrais me découvrir jalouse, féroce, mais même l’infidélité m’est indifférente, seule la sottise me tourmente. Je n’ignore pas que cela risque de t’irriter, mais je n’ai pas de haine vivace, je n’ai rien d’une bête redoutable, nerveuse ou déchainée, j’ai la nette impression que l’on passe a cote du bonheur, que tout cela a gâché notre vie, que tout cela est une comédie. Je ne tirais aucune ficelle, il y avait toi, tes rires tes pleures, tes angoisses, ton humour, tes larmes. Il y avait toi, sans aucune mise en scène. Je n’ai jamais cherché a te flouer, je t’aimais voilà tout de mon simple amour. Nos relations actuelle curieuses, cet accord tacite, sourd, aveugle, de ne plus se dire « je t’aime » font que je suis blessé et que je vivote tant bien que mal. Alors j’essaie de sauver par ses derniers mots ce qui demeure encore de ma passion. Je sais que toute chaleur est morte entre nos corps devenus ennemis, mais nos cœurs seront a jamais inséparables, unis aux portes du même destin final… Alors ses larmes d’amour qui me brulent les yeux tu les tiens a ta merci. Je suis un idiote, une idiote ravie de l’être, mais heureuse de cette confession. Ce passé, cet amour, je vais en assumer la responsabilité. Je vais lui sourire comme à un bon souvenir, hors du temps et de l’espace. Durant cette insomnie mon cœur est tombé dans cet aveu. J’ai pensé a toi, je t’ai regardé une dernière foi, Merci mon Dieu pour cette lumière… ! Demain il fera beau, mon cœur lui sera léger car j’ai compris que l’on s’imagine trop vite que l’amour est sourd, aveugle, muet, qu’il se perd un peu comme les souvenirs... à suivre J'espère un jour offrir au gens qui m'entourent la clarté Qui devrait leur être donné Car chacun à droit au bonheur Même si l'on fait des erreurs Tout le monde à droit au pardon Parfois on craque sous la pression Et on tombe dans un gouffre profond Dont on ne voit plus le fond Mais il faut se relever Car la vie continue Même si on n'y tient plus il faut voir clair et penser du coté de la lumière Les pensées sombres doivent être chassé tout comme les penchants pour l'obscurité le tout doit être bannie et c'est à ce moment qu'on a le plus besoin de ces amis on fait des conneries pas pour oublier ses problèmes Et quelques fois cela nous rends blêmes!!! Mais on n'y peut rien surtout si c'est notre destin. Mais il faut essayer de ne pas sombrer pour quelque personne la chute a été fatal comme moi et cela a été infernal rien ne pourra plus me changer Tout dans ma tête est bousculer je n'arrive plus à me contrôler Des larmes se sont échapper de mes yeux mais personnes ne les a séchés J'ai crier le plus fort que je pouvais pour tout ce que j'avais fais!!! J'ai voulus hurler toute ma peine !!J'ai juste voulus que des gens me soutiennent? Mais personne n'a été là au bon moment et maintenant c'est trop tard !!Ne faite rien pour vous nuire car vous regretter ce choix et certain essaieront de fuir .Mais ce n'ai pas toujours le bon moyen qu'on aurai cru pour échapper a notre vécu... Je viens de montrer mon nouveau côté une face pas jolie tout plein de défauts un visage pas inconnu á ma personne mais aux autres gens tout nouveau je suis comme cela je ne peux changer et il faut m'accepter comme je suis je me bats á tous moments pour donner un autre sourire ou un comportement mais le naturel revient vite au galop et je dérange la vie de chacun par ce défaut je les surprend par ma jalousie trés forte par crises et je subisles conséquences trés souvent je veux tout pour moi avoir je n'admets pas beaucoup de partager et c'est mon grand désespoir mais j'ai mon coeur vide depuis ton appel je suis lucide enfin tu n'es plus ce que j'imaginais tu m'as ouvert les yeux brusquement et je t'ai remarqué tout á fait autrement tu n'es plus le charmant chevalier tu as montré ton vrai acharnement á me faire du mal á me blesser je ne peux effacer cet instant et j'ai vu qui j'étais en fait pas moi mais une autre personne désorientée qui tu étais en vrai , je ne le sais pas je ne le sais plus ....... Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted September 27, 2009 Author Partager Posted September 27, 2009 qui est jaloux de qui? :mdr: ta bosse et celle a venir:mdr: Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted September 27, 2009 Author Partager Posted September 27, 2009 l'offre d'emploi ... Citer Link to post Share on other sites
Arslane16 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 c'est tout a fait dans mes cordes! Moi, pour une Rolex je suis pret a payer de mon corps et a accepter le CDD! :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Arslane16 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 ta bosse et celle a venir:mdr: avec deux bosses, j'aurai du mal a porter ma chechia le vendredi saint! :mdr: et en plus j'ai deja la bosse des maths ca va faire cumulard non? :D Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted September 27, 2009 Author Partager Posted September 27, 2009 c'est tout a fait dans mes cordes! Moi, pour une Rolex je suis pret a payer de mon corps et a accepter le CDD! :mdr: :mdr::mdr: Citer Link to post Share on other sites
Arslane16 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 :mdr::mdr: on est deux fous! :mdr: Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted September 27, 2009 Author Partager Posted September 27, 2009 Boum!!!!!!!! Comme un poisson lune, bouffi, piqué par un alevin taquin. Je frétille jusqu’à l’hystérie pour m’acquitter de mon emballage quotidien, et j’ai beau me hâter, le sort m’est contraire. Autant dire que je suis dans un état proche de la grosse-patate, bien que n’étant pas un espadon rongeur. Je ronge mon frein, ça oui ! Et je sens les angoisses me titiller le neurone, me tripoter la synapse, me secréter l’adrénaline. Le zona me guette sournoisement. Alors je calme cet état inconfortable de sourde inquiétude à coup de nourriture. J’avale, j’engloutis, je déguste, je me remplis. Je me remplis de peur qu’un courant ne m’emporte. Et comme je me remplis, je m’alourdis. Et comme je m’alourdis, je suis anxieuse. Ça s’appelle un cercle vicieux. Infernal ! Bon d’accord, trois kilos, c’est quand même pas trois cents. Mais trois cents, ça commence par trois. A ce rythme, ma garde robe de blondasse coquette va finir en feu de joie dans la cour. Il faut que je me reprenne. D’ailleurs, hier j’ai commencé, j’ai briqué l’antre. J’ai traqué la poussière, rangé tout ce qui trainait. Tant et tant que j’ai bien dormi. Mais s’il faut, pour m’apaiser, frotter les sols, je vais changer de job non je peux pas il me convient . Je vais monter une petite entreprise de nettoyage d’antre. Je ferai du sport :"mince je suis prof de sport"..."oui mais je suis blonde" je me tortillerai sur de la musique de david guetta tout en astiquant le parquet. N’empêche qu’avant de me reconvertir, je vais peut être tenter de m’apaiser. C’est comme ça, les blondes, ça lutte contre l’adversité jusqu’à plus faim, pour finir harassées. Ça passe de l’état joufflu, à l’état anguleux selon les haut et les bas de la ligne. Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted September 27, 2009 Author Partager Posted September 27, 2009 déclaration Il était une fois, j’ai aimé un homme… et depuis je l'aime toujours... c'est mon amour Comme un compagnon, au sens premier du terme : celui avec qui l’on partage le pain. Comme un amant, parce mon corps, si souvent clos, si peu confiant, s’est livré, s’est ouvert, s’est abandonné avec une candeur étonnée. Comme un confident parce qu’aucun recoin de mon âme ne lui était interdit, parce que mes mots étaient cadeaux, qu’ils soient tendres ou rugueux, parce que mes jardins du monde fleurissaient pour lui. Comme un ami, parce que son regard alimentait ma réflexion, parce que son épaule accueillait ma lassitude parfois. J’ai aimé son odeur, celle, légèrement acide d’après l’effort, quand la sueur perle partout où l’on peut la cueillir du bout de la langue, parce que sa sueur, fraîche, m’était nectar. J’ai aimé sa peau, soie sous mes doigts, frissonnante de mes caresses, veloutée comme un précieux tissu. Peau dessinée, décorée d’un dragon et d’un tigre. J’ai aimé le goût de sa salive, comme on boit une liqueur savoureuse, je l’ai dégustée. J’ai aimé le goût de ses lèvres juste pour moi, frémissant de désir et sensible à ma caresse. J’ai aimé l’envelopper de ma bouche gourmande et baguenauder, la lèvre attentive. J’ai aimé sa voix qu’entre toutes je reconnaissais, comme une petite musique pour moi seule écrite et dont les nuances me racontaient ses émotions. J’ai aimé son regard parfois attentif, parfois lointain et qui s’éclairait de verts, de tous les verts du monde jusqu’à la noisette. J’ai aimé le regarder marcher, tranquille ou agité, nonchalant ou pressé, quand il marchait son chemin vers une improbable destinée. J’ai aimé le regarder dormir, dans cette intimité si rare où, derrière le visage de l’homme fait, l’enfant montre le bout de son nez. J’ai aimé l’entendre dormir, d’un souffle parfois apaisé, ou d’un tonitruant ronflement. Ses grognements m’étaient le rythme tranquille d’un espoir d’éternité. J’ai aimé le contempler, lorsque, absorbé par ses passions, je n’existais plus pour lui et que son attention excluait quiconque aurait oser l’interpeller. J’ai aimé l’écouter parler, de lui, de ses enfants, de son enfance, de ses rêves, de son travail, de ses croyances, de ses valeurs, de ses projets, de ses amis, de ses loisirs. J’ai aimé tenir la bassine quand, après une gastro , son estomac rejetait le trop plein, l’insupportable et la nourriture bien trop riche. Je l’ai aimé, mais je ne veux plus de lui dans ma vie. Je ne veux plus devenir carpette, fantôme. Parce que j’aurais pu, j’ai pu, m’humilier. J’aurais pu lui lécher les pieds pour un regard, pour une tapette affectueuse dans mes cheveux, comme une chienne. J’ai aimé un homme qui est l’homme d’une seule femme, et moi, dans ma fidélité, absolue, je l’avais choisi . Et j’aurais aimé l’embrasser, une dernière fois, l’embrasser au milieu de mes sanglots, moi qui ai tant aimé l’embrasser,j'ai fais mieux...cet homme je l'ai épousé....et depuis il m'a fait deux beaux bébés...... Citer Link to post Share on other sites
andromaque 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 ywc pourrais tu me donner la definition de " maxi-matosse " ? merci . Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted September 27, 2009 Author Partager Posted September 27, 2009 grosse patate:04: Citer Link to post Share on other sites
andromaque 10 Posted September 27, 2009 Partager Posted September 27, 2009 "oui mais je suis blonde" je me tortillerai sur de la musique pop tout en astiquant le parquet le créneau est déjà pris par Madonna . faut trouver autre chose . et tu écris trop bien pour ne faire que cela nettoyer . commence ton best seller . Citer Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.