Tonton ! Pourquoi tu tousses ?

[gkader 10]

Tous les Algériens sont des gens bien. Ils sont même très bien. Irréprochables à tout point de vue. Dans la rue, au travail, à l’école, chez eux et en dehors de leurs frontières, ils se conduisent très bien. Jamais un mot de trop, jamais un mot déplacé, toujours disponibles et toujours la main sur le cœur. Ils ne trichent pas, ne volent pas, ne mentent pas et donnent toujours le meilleur d’eux-mêmes. Jamais l’idée ne les traverserait ou mieux ne les effleurerait de chercher noise ou querelle à leurs voisins, leurs potes, leurs chefs, leurs collègues et encore moins leurs femmes. Toujours disponibles pour porter secours aux faibles et aux démunis, ils ont une sainte horreur de la hogra. Et à chaque fois que le besoin se fait sentir, ils n’hésitent pas, ne serait-ce qu’une fraction de seconde, à mettre la main à la poche. Y compris lorsque leurs poches sont trouées. Ce qui n’arrive que très rarement puisque les Algériens ont plus d’un tour dans leur sac. Et donc un sens inné de la débrouillardise. Ils se plaignent de tout et de rien sans vraiment donner l’air d’en souffrir. Souvent ils sont insaisissables et visqueux : une manière comme une autre peut-être d’échapper à l’emprise du réel. A un quotidien pas toujours facile à vivre et gérer. Même s’ils ont appris à composer avec. Parfois, ils savent aussi gronder. Juste pour se faire entendre. Car ils sont, à temps perdu, capables du meilleur comme du pire. Ils ne fument pas, ne chiquent pas, ne se droguent pas et, surtout, ne boivent jamais du vin. Encore moins du houblon. Et les cannettes de bière qui jonchent les rues de certains quartiers (huppés et populaires), tombent, généralement, du ciel. Tous les Algériens, sans exception aucune, sont musulmans. Mais chacun l’est à sa manière. Certains s’affichent avec des signes distinctifs même si l’habit ne fait pas le moine, d’autres préfèrent laisser parler leurs cœurs. Les Algériens sont connus aussi pour ne jamais casser de sucre. C’est pour cela qu’ils ont opté, pour l’écrasante majorité pour le sucre en poudre. Ce qui n’explique qu’aucun Algérien ne souffre de diabète ou d’hypertension. Et pas le moindre stress, au demeurant. Ils sont tous véhiculés, tous bien logés, bien nourris, bien habillés et bien soignés. Ils adorent tous le football et le couscous maison. Ils mangent de la viande au moins sept fois par semaine. Et accomplissent tous leur pèlerinage entre 27 et 77 ans. Ils ne mélangent jamais les affaires du culte et le buziness. Et optent, en majorité, question destination touristique, pour les pays musulmans. Car on « devise » mieux entre coreligionnaires. Tous les Algériens sont satisfaits de leurs gouvernants. Qui ont toujours été aux petits soins avec leur peuple. Y compris les jours fériés. Aucun Algérien ne souffre du chômage. Ils travaillent tous à plein temps. Et gagnent tous très bien leur vie. Grâce à la générosité et aux vertus plus que louables du système. Qui les traite comme ses propres enfants. En veillant sur leur bonheur nuit et jour. Sans coup férir, qui plus est. D’où l’extraordinaire osmose (symbiose ?) entre l’un et l’autre dont les intérêts se fondent et se confondent, à l’évidence. Tous pour un, un pour tous et tous pour tous. Tiens ! Voilà tonton qui se racle la gorge. Avant d’être secoué d’une toux quinteuse. Tonton ! Pourquoi tu tousses ?

 

A.Z. El Khabar.

[Guest lyz]

Tous les Algériens sont des gens bien. Ils sont même très bien. Irréprochables à tout point de vue. Dans la rue, au travail, à l’école, chez eux et en dehors de leurs frontières, ils se conduisent très bien. Jamais un mot de trop, jamais un mot déplacé, toujours disponibles et toujours la main sur le cœur. Ils ne trichent pas, ne volent pas, ne mentent pas et donnent toujours le meilleur d’eux-mêmes. Jamais l’idée ne les traverserait ou mieux ne les effleurerait de chercher noise ou querelle à leurs voisins, leurs potes, leurs chefs, leurs collègues et encore moins leurs femmes. Toujours disponibles pour porter secours aux faibles et aux démunis, ils ont une sainte horreur de la hogra. Et à chaque fois que le besoin se fait sentir, ils n’hésitent pas, ne serait-ce qu’une fraction de seconde, à mettre la main à la poche. Y compris lorsque leurs poches sont trouées. Ce qui n’arrive que très rarement puisque les Algériens ont plus d’un tour dans leur sac. Et donc un sens inné de la débrouillardise. Ils se plaignent de tout et de rien sans vraiment donner l’air d’en souffrir. Souvent ils sont insaisissables et visqueux : une manière comme une autre peut-être d’échapper à l’emprise du réel. A un quotidien pas toujours facile à vivre et gérer. Même s’ils ont appris à composer avec. Parfois, ils savent aussi gronder. Juste pour se faire entendre. Car ils sont, à temps perdu, capables du meilleur comme du pire. Ils ne fument pas, ne chiquent pas, ne se droguent pas et, surtout, ne boivent jamais du vin. Encore moins du houblon. Et les cannettes de bière qui jonchent les rues de certains quartiers (huppés et populaires), tombent, généralement, du ciel. Tous les Algériens, sans exception aucune, sont musulmans. Mais chacun l’est à sa manière. Certains s’affichent avec des signes distinctifs même si l’habit ne fait pas le moine, d’autres préfèrent laisser parler leurs cœurs. Les Algériens sont connus aussi pour ne jamais casser de sucre. C’est pour cela qu’ils ont opté, pour l’écrasante majorité pour le sucre en poudre. Ce qui n’explique qu’aucun Algérien ne souffre de diabète ou d’hypertension. Et pas le moindre stress, au demeurant. Ils sont tous véhiculés, tous bien logés, bien nourris, bien habillés et bien soignés. Ils adorent tous le football et le couscous maison. Ils mangent de la viande au moins sept fois par semaine. Et accomplissent tous leur pèlerinage entre 27 et 77 ans. Ils ne mélangent jamais les affaires du culte et le buziness. Et optent, en majorité, question destination touristique, pour les pays musulmans. Car on « devise » mieux entre coreligionnaires. Tous les Algériens sont satisfaits de leurs gouvernants. Qui ont toujours été aux petits soins avec leur peuple. Y compris les jours fériés. Aucun Algérien ne souffre du chômage. Ils travaillent tous à plein temps. Et gagnent tous très bien leur vie. Grâce à la générosité et aux vertus plus que louables du système. Qui les traite comme ses propres enfants. En veillant sur leur bonheur nuit et jour. Sans coup férir, qui plus est. D’où l’extraordinaire osmose (symbiose ?) entre l’un et l’autre dont les intérêts se fondent et se confondent, à l’évidence. Tous pour un, un pour tous et tous pour tous. Tiens ! Voilà tonton qui se racle la gorge. Avant d’être secoué d’une toux quinteuse. Tonton ! Pourquoi tu tousses ?

 

A.Z. El Khabar.

 

:chut::chut::chut::chut::chut::chut:

[huit six 10]

Tous les Algériens sont satisfaits de leurs gouvernants. Qui ont toujours été aux petits soins avec leur peuple

 

et meme ceux qui ne sont pas algeriens aimerait avoir un tel gouvernement, certain pays demande meme a lalgerie de leur envoyer des ministres et des hommes politiques pour qu'ils installent le modele algerien chez eux.

 

 

Aucun Algérien ne souffre du chômage. Ils travaillent tous à plein temps. Et gagnent tous très bien leur vie. Grâce à la générosité et aux vertus plus que louables du système. Qui les traite comme ses propres enfants.

 

en algerie les mots "vertu" et "systeme" sont antynomiques.

 

 

===> wa ghir libgha ykon 7zin