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Les enfants face à la maltraitance


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Injures, violences physiques, privation de nourriture, sont autant de supplices subis.

 

Fini la petite fessée tolérée, les enfants sont, de plus en plus, la première cible des parents en furie. En effet, plus de vingt enfants, âgés de 2 à 16 ans, ont été victimes des violences parentales. La colère parentale se manifeste sous différentes formes et parfois violentes.

Des parents outrepassent parfois l’entendement en punissant durement leurs enfants à la moindre bêtise. Ces «corrections» vont d’insultes aux violences physiques. «Parfois elles commencent par des injures et se terminent par des scènes effroyables allant jusqu’à attacher des enfants âgés de 8 ans au pied du lit tout en les privant de nourriture pendant de longues journées», a affirmé un médecin chargé de la psychologie des enfants. La violence, dans toutes ses formes, subie par les enfants, nécessite une réelle prise de conscience et exige l’intervention des pouvoirs publics.

«La meilleure solution est de passer, dans l’immédiat, aux campagnes de sensibilisation pour la vulgarisation des droits de l’enfant sur leurs parents», a préconisé le même psychologue ajoutant qu’«il est temps d’inculquer à ces parents les droits de l’enfant pour que l’homme ne brime plus son enfant».

De violence en violence, la liste des déboires infantiles est longue. Ainsi, l’inceste, autre forme de violence, a tendance à s’installer comme un phénomène social.

En effet, le phénomène des enfants victimes d’inceste prend des proportions alarmantes. Près d’une quarantaine de cas ont été recensés, ces six derniers mois, sur des mineurs âgés de moins de 16 ans. La situation des enfants n’est pas meilleure vu les différentes privations. Des centaines, voire des milliers de bambins, n’ou-vrent pas droit aux loisirs.

En conséquence, ces enfants sombrent alors dans la délinquance. En raison de l’absence de structures censées assurer leurs droits, ces enfants sont contraints de prendre leur mal en patience.

A cela s’ajoute la loi de l’omerta. «On n’a jamais vu un parent traduit en justice par son fils ou sa fille faute de canaux de suivi et d’assistance d’enfants en danger», a déploré notre source qui regrette le bannissement des droits de l’enfant malgré la ratification de l’Algérie, en 1992 de la Convention des droits de l’enfant.

lexpressiondz

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