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Coopérative Intellectuelle


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Bonjour

 

çà vous dis quoi?

 

voila ce qu'un ecrivain qui a ecrit Sur bien ds choses et dont son drnier c'est les mouvement syndicaux de 1909 a 2009 m'a dit hier on est sur une reflexion a mettre en place et qui a pour nom

 

Coperative Intelectuelle

 

 

pour reflechir une nouvelle societé

 

 

moi le titre me plais bien que je lui est dit

 

enfin si une societé devra voir le jour

 

elle sera pas dictée

 

HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

 

Aujourd'hui, nous sommes le : 14 Octobre 2009

 

Un siècle de Vie ouvrière, 1909-2009

 

La faute à Diderot Idées Philosophie Colonialisme, esclavage, repentance Histoire Ecologie, économie Faits et arguments Politique Monde Société Ecole Ecologie Chroniques du temps qui passe Arts et littérature Arts Littérature Musique Poésie Théatre Documents Page d'accueil » Faits et arguments » Société » Un siècle de Vie ouvrière, 1909-2009

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Bonjour

 

çà vous dis quoi?

 

voila ce qu'un ecrivain qui a ecrit Sur bien ds choses et dont son drnier c'est les mouvement syndicaux de 1909 a 2009 m'a dit hier on est sur une reflexion a mettre en place et qui a pour nom

 

Coperative Intelectuelle

 

 

pour reflechir une nouvelle societé

 

 

moi le titre me plais bien que je lui est dit

 

enfin si une societé devra voir le jour

 

elle sera pas dictée

 

a mon avis c est le partage, un il ramene son savoir, l autre son fric, et enfin le dernier sa pratique, si c est pour une societé:)

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a mon avis c est le partage, un il ramene son savoir, l autre son fric, et enfin le dernier sa pratique, si c est pour une societé:)

Bonjour loulou

bien vu

on rajoutera l'esprit de l'intelligence et de la sagesse

 

DU DDROIT ET DE LA JUSTICE

 

de la paix et de la solidarité

de la fraternité et de l'entraide

 

pour assoir une bonne societé fraternelle

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NON MOI JE NE SUIS PAS HISTORIEN

 

Le nom de l'écrivain ainsi que le titre du livre si c'est possible .

ce qui m’a été demander

 

 

c'est Vlére Staraselski

SON LIVRE S'INTITULE

 

1909 - 2009

Un siècle de Vie ouvrière

 

Préface de Bernard Thiebault

 

ce livre parle de l'Algérie aussi

 

quand a la question de la coopérative Intellectuelle

 

c'est lui qui l'a Dit dans son discoiur en presentant son livre hier soir

 

et on a eut un débat entre nous sur la question ou il me dit qu'il allait s'en occuper lui même

 

alors aujourd’hui moi je lui est fait par que le sujet est déjà partie et lui est fait par des premier messages

 

que j'ai relevé sur une feuille qu'il accepté et il m'a dit qu'i a lait garder çà comme un cadeau

par contre il m'avais donner sa carte

 

voila une adresse E-Mail:

" valere .staraselski@asmeg.org "

 

pour ce soir il doit être encore dans la région

 

a mon avis

 

par contre il y a une invitation

pour un colloque de l'institue régional CGT d'histoire sociale Rhône-Alpes

 

Migration, immigration et constitution du mouvement social régional

Mercredi 25 Novembre 2009 de 9h a 18H

espace citoyen - Mairie du 8e arrondissement

 

12 Avenue jean mermos Lyon 8e

(Tram: ligne T2 - station Bachut-Mairie 8e)

Intervenants

René Gallissot

professeur emerite université Paris VIII

 

Philippe Videlier

Historien au CNRS

 

Jean-Luc de OCHANDIANO

 

Directeur de la bibliothèque Michel serres

de l'école centrale de Lyon

 

Mino Faita

enseignant en histoire

 

avec le concours de Laurent GONON et Pierre BONNAUD

hercheur en histoire régionale- collaborateur des cahiers d'histoire Sociale Rhône-Alpes

 

Les exposée seront suivi de témoignage et de débats avec les participants

renseignement et inscription

 

COURIEL ihsra@wanadoo.fr -- gaynr@wanadoo.fr

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NON MOI JE NE SUIS PAS HISTORIEN

 

Le nom de l'écrivain ainsi que le titre du livre si c'est possible .

ce qui m’a été demander

 

 

c'est Vlére Staraselski

SON LIVRE S'INTITULE

 

1909 - 2009

Un siècle de Vie ouvrière

 

Préface de Bernard Thiebault

 

ce livre parle de l'Algérie aussi

 

quand a la question de la coopérative Intellectuelle

 

c'est lui qui l'a Dit dans son discoiur en presentant son livre hier soir

 

et on a eut un débat entre nous sur la question ou il me dit qu'il allait s'en occuper lui même

 

alors aujourd’hui moi je lui est fait par que le sujet est déjà partie et lui est fait par des premier messages

 

que j'ai relevé sur une feuille qu'il accepté et il m'a dit qu'i a lait garder çà comme un cadeau

par contre il m'avais donner sa carte

 

voila une adresse E-Mail:

" valere .staraselski@asmeg.org "

 

pour ce soir il doit être encore dans la région

 

a mon avis

 

par contre il y a une invitation

pour un colloque de l'institue régional CGT d'histoire sociale Rhône-Alpes

 

Migration, immigration et constitution du mouvement social régional

Mercredi 25 Novembre 2009 de 9h a 18H

espace citoyen - Mairie du 8e arrondissement

 

12 Avenue jean mermos Lyon 8e

(Tram: ligne T2 - station Bachut-Mairie 8e)

Intervenants

René Gallissot

professeur emerite université Paris VIII

 

Philippe Videlier

Historien au CNRS

 

Jean-Luc de OCHANDIANO

 

Directeur de la bibliothèque Michel serres

de l'école centrale de Lyon

 

Mino Faita

enseignant en histoire

 

avec le concours de Laurent GONON et Pierre BONNAUD

hercheur en histoire régionale- collaborateur des cahiers d'histoire Sociale Rhône-Alpes

 

Les exposée seront suivi de témoignage et de débats avec les participants

renseignement et inscription

 

COURIEL ihsra@wanadoo.fr -- gaynr@wanadoo.fr

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En voila un qui sait comment flatter les gens pour vendre son livre.

 

Changer le monde, c'est un bien beau projet mais tant qu'il ne dévoilera pas comment il va faire pour arriver à concilier toutes les différences, je le range du côté des vendeurs de rêve.

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En voila un qui sait comment flatter les gens pour vendre son livre.

 

Changer le monde, c'est un bien beau projet mais tant qu'il ne dévoilera pas comment il va faire pour arriver à concilier toutes les différences, je le range du côté des vendeurs de rêve.

 

Non hurlevent

 

il a un reve auquelle il lui a trouvé une place pour inviter les autres a venir debattre et donner leurs avis et idée

 

 

si j'avais les moyens je t'aurais invite hurlevent

 

est ce que tu viendra a lyon tres belle b ville tu sais

 

sache que j'ai acheter son livre 1 siecle de vie ouvriere

 

de 1909 a 2009

 

et j'ai participer a sa reunion debas il nous en apprend ds chose sur les etats et les ouvrier

 

pas beau la chose

 

l'etat a de tout temps etait un ennemi des ouvriers qu'il nous a dit

 

IL NOUS A APPRIS QUE L'EDUCATION SEXUELLE

qui est faite par les parents normalement etait programer en politique EN 1911

 

bien avant 1968

 

que les acquits combatu par le patronat que je me suis ajouter au debas

 

en leur expliquant que de mon temps lorsqu'o faisait une greve l'etat franacis nous envoyait sa police secrete pour tabasser et casse la greve

il me dit oui c'est exact ce coté des choses

puis nous avion debattu sur l'emigration que lui disait que l'emigration ne faisait pas la greve et la je suis intrevenu pur dire ce ne'st aps qu'on intervenais pas mais on avait peur car on es des etranger et poarticiper a une chose come pour faire la greve pour nous etait dangereux pour nous on pouvait eter expulser ou emprisonneret i esquissa par dire oui c'est vrais

puis j'expliquait le fait par la suite lorsqeu amoi fut fait le reproche de ne pas faire la greve come tout le monde ou la prendre e, charge al greve et la ce fut moi meme qui l'est pris en charge de A a z la greve en disan au syndicaliste si moi je la prend en clharge il faudra me suivre et il me dit oui elle a dure 6 semaine en ce temps la et elle fut une des plus marque dans l'histoire des greves aussi

ect.....

 

 

bien a toi

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Les luttes ouvrières ont toujours fait partie du débat de société. Et tant que les inégalités existeront, les luttes devront continuer.

 

Ce que j'aimerais connaitre, c'est son point de vue sur la manière dont il croit pouvoir changer les choses. On en peut pas tout niveler car ce serait brimer les initiatives et ne pas tenir compte des gens qui apportent leur effort, des autres qui font semblant de travailler.

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Les luttes ouvrières ont toujours fait partie du débat de société. Et tant que les inégalités existeront, les luttes devront continuer.

 

Ce que j'aimerais connaitre, c'est son point de vue sur la manière dont il croit pouvoir changer les choses. On en peut pas tout niveler car ce serait brimer les initiatives et ne pas tenir compte des gens qui apportent leur effort, des autres qui font semblant de travailler.

 

lui ne propose rien il dit il nous faut une cooperative intellectuelle

 

lui n'est qu'historien mais moi le terme il m'a plus et je lui est fait savoir et on a discuter toute al soiré de samedi soir

 

par contre tes termes m'on fait rappeler l'autogestion qu'on m'avait enseigner en 68 pendant les greve en france auquelle j'y est participer avec les masse ouvriere et etudiante

 

ou l'algerie etait devenu socialement autogestionnaire

 

et j'ai vu çà de mes propre yeux chez nous la bas c'est pourquoi le retard de l'algerie economiquement

 

oui tu as raison il y en beaucoup qui font semblant de travailler c'est pourquo les entreprise se sont doter de tache de chacun

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je pense que l'idée cooperative pour un projet

intrepelle de nouveaux acteurs

 

comme dans certains pays qui emergent

est la bonne solution ?

 

que diferrencit la societé du sud a ceux du nord

 

ceux du sud elle sont pratiquement inexistante du moins pour l'etat

 

chacun fait ce qui veut ou rien ne'st controler ou controlable

 

dans les pays du nord bien au contraire l'etat a main mise et les yeux partout et sur tout ou les etats vivent sur la cotisation et les taxes

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Un siècle de Vie ouvrière, 1909-2009

 

Aujourd'hui, nous sommes le : 14 Octobre 2009

 

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Version imprimable Un siècle de Vie ouvrière, 1909-2009

 

Entretien avec Denis Cohen

Denis Cohen, syndicaliste et ancien dirigeant de la fédération CGT de l’énergie, vient de publier avec Valère Staraselski Un siècle de Vie ouvrière 1909-2009 . Cet ouvrage remarquable retrace, à travers l’histoire du journal cégétiste La Vie ouvrière (devenue La NVO), les grands combats syndicaux du siècle passé qui ont permis la construction du « modèle social français ». Face à la destruction de ces acquis, il faut, selon Denis Cohen, retrouver l’audace de nos aînés et inventer le syndicalisme de demain.

 

Sami Archimède : Au-delà de la célébration des 100 ans de la Vie Ouvrière, qu’est-ce qui vous a poussé, avec Valère Staraselski, à réaliser cet ouvrage ?

 

Denis Cohen : Ce n’est pas tant l’anniversaire qui nous intéressait que le constat suivant : nous sommes à un moment où la question du syndicalisme se pose avec force. Il y a un siècle, les salariés se sont organisés pour obtenir des garanties collectives. Pourtant, les générations d’aujourd’hui vivent moins bien que les précédentes et nous assistons à une remise en cause globale du socle de nos garanties collectives. Nous nous sommes donc dits que le moment était venu d’avoir un regard sur ce siècle passé, qui permette de réfléchir, de se ressourcer, c’est-à-dire de voir ce qui a conduit le monde du travail à se doter d’une organisation syndicale et d’un journal, la Vie ouvrière. A la lecture de ce livre, on constate à quel point les fondateurs de la CGT et de la Vie ouvrière ont des raisons d’être fiers de ce qu’ils ont construit. Il y avait de l’audace dans leurs combats. Ce livre est en quelque sorte une invitation à retrouver l’audace de nos prédécesseurs. Pendant longtemps, les salariés ont bénéficié de ce siècle de lutte ouvrière qui a conduit à la constitution d’un socle de garanties collectives (sécurité sociale, code du travail, assurance chômage, etc.). Mais tout cela étant maintenant remis en cause, nous avons plus que jamais besoin de syndicalisme. Le problème, c’est que celui-ci est en grande difficulté et ne correspond plus aux besoins des salariés. L’ensemble des organisations syndicales ne représente aujourd’hui que 8% des salariés. Et chez les jeunes de moins de 30 ans on tombe à 2%. A la lumière de l’histoire, que faut-il renouveler dans le syndicalisme ? Voila la grande question qui nous est posée aujourd’hui.

 

Que nous enseigne ce siècle de lutte ouvrière ? En quoi nous éclaire-t-il ?

 

SUITE

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SUITE

 

On parle aujourd’hui de moralisation du capitalisme. Si nos anciens avaient attendu que le capitalisme se moralise, les gamins travailleraient toujours dans les mines. Ce livre montre qu’il n’y a jamais rien eu dans l’histoire sociale de ce pays qui n’ait été arraché par la lutte. Il y a quelque chose de très frappant lorsque l’on parcourt cette histoire à travers les Une de la Vie Ouvrière : la résurgence des mêmes thèmes, tels que l’emploi, la jeunesse, les salaires, l’immigration, la guerre, la paix, la solidarité. Chaque fois qu’une lutte est gagnante, elle conduit à d’autres acquis, à des avancées pour les autres. C’est ce que j’appelle « l’effet tricot ». Par exemple, quand Renault obtient la 4ème semaine de congés payés, il tire les garanties collectives vers le haut pour tous les autres salariés. Et quand en 1969 EDF gagne 2,5% de salaires de plus après un référendum, c’est une victoire qui sert à toutes les professions. Aujourd’hui, nous ne sommes pas dans la même situation. C’est le socle qui est atteint. Nous avons donc besoin de beaucoup plus de solidarité. Il faut davantage confédérer les luttes.

 

Difficile pourtant de rassembler aujourd’hui dans un même combat des salariés souvent isolés et qui ne croient plus guère au collectif ?

 

La problématique que nous avons aujourd’hui c’est que le monde du travail est désormais éclaté. La précarité a gagné et la solidarité ouvrière est plus difficile à trouver. Il y a 7 millions de salariés en France qui changent de statut chaque année. Les grandes professions ont été supprimées par la multiplication de la sous-traitance. Nous sommes dans une situation qui me fait penser à 1967. Il y a un mécontentement réel, y compris dans les catégories moyennes : mettre 3 millions de personnes dans la rue, cela équivaut à 6 à 7 millions de personnes en 1968. Mais il est devenu très difficile d’arriver à fédérer ce mécontentement et de lui donner du sens et du contenu. Les syndicats sont très forts dans les entreprises publiques et dans les grandes entreprises mais le monde du travail ce n’est plus cela. C’est 55% de PME-PMI, c’est la sous-traitance... Quand on regarde l’histoire, on voit que les mineurs, qui ont été les premiers à créer une fédération syndicale, l’ont fait pour gagner des acquis. Ils n’avaient au départ aucune protection sociale. Aujourd’hui, les syndicats donnent l’impression de ne faire que défendre des acquis et de n’être présent que dans les entreprises où ces acquis existent. Or la question la plus essentielle c’est d’agir là où il n’y a pas de garanties collectives. On ne peut pas se contenter d’un oasis dans un désert de garanties collectives. Il faut donc repenser et reconstruire le syndicalisme. A la CGT, nous avons 200 militants qui vont partir prochainement à la retraite. Comment transmettre cette expérience à la nouvelle génération ? Un journal peut contribuer à le faire.

 

Quel rôle peut précisément jouer la NVO demain au regard de ce qu’elle a apporté dans le passé ?

 

Au départ, ce sont les syndicalistes dits révolutionnaires qui ont créé la Vie ouvrière. Leur idée était de doter le syndicalisme d’une « coopérative intellectuelle » dans une période où la bataille des militants de la CGT consistait essentiellement à apprendre aux ouvriers à lire et à écrire. L’objectif était de « donner aux ouvrier la science de leur malheur ». Un objectif audacieux quand on sait que le journal ne comptait alors que 500 abonnés. Jusqu’en 1947, la VO est le journal d’une tendance de la CGT. Elle continue à être publiée clandestinement pendant la résistance. A la libération, jusqu’aux années 1960, elle dépasse le tirage de Paris Match. Pendant les événements de 1968, la VO est le seul journal qui est publié. Quand on voit la vitesse à laquelle le socle des garanties collectives se dégrade aujourd’hui et les luttes qu’il a fallu pour les obtenir, on se dit que le besoin est grand de redonner au syndicalisme des outils adaptés au monde du travail tel qu’il est devenu. La « coopérative intellectuelle » d’aujourd’hui doit avoir comme objectif d’aider les salariés à comprendre, à débattre et à agir. La bonne nouvelle c’est que l’opinion des Français sur l’utilité du syndicalisme évolue dans le bon sens. Mais cette sympathie ne se traduit pas encore par un engagement des salariés. C’est à ce cheminement-là que le livre « Un siècle de vie ouvrière » peut contribuer.

 

Au cours de ce siècle, outre les grandes dates comme 1936, 1946 ou 1968, y a-t-il eu des combats que l’on peut considérer comme exemplaires ?

SUITE

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SUITE ET FIN

 

Ce qui me frappe le plus, c’est la constance des luttes sur les questions de discrimination, qu’elle concerne les femmes, la main d’œuvre immigrée, les jeunes ou encore les guerres coloniales. C’est quelque chose que l’on retrouve dans le combat pour les sans-papiers. Dans les années 1950, dans les mines du Nord, il y avait des Polonais, des Marocains et des Français, mais ils n’avaient pas les mêmes statuts, les mêmes droits. C’est dans les luttes pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail que l’intégration se fait. Autre constante au cours du siècle passé : la bataille permanente pour l’unité. Rappelons-nous que la CGT est allée signer l’accord du Perreux avec des gens qui les avaient envoyés dans les camps de concentration ! Aujourd’hui, quand les 8 syndicats français appellent ensemble à l’action, c’est beaucoup plus efficace que quand un seul le fait. C’est justement pour contribuer à la construction de ce syndicalisme d’aujourd’hui que la CGT s’oriente vers une nouvelle formule de la NVO.

 

A quoi va ressembler cette nouvelle NVO ?

 

Ce sera une sorte de boîte à outils, un journal gigogne. Il comportera une partie pratique visant à répondre aux problèmes concrets, notamment juridiques, que se posent ceux qui font la CGT. Et une partie plus généraliste que l’on divisera en trois sous-parties : comprendre, débattre et agir. Nous voulons reconstruire le syndicalisme à partir de cet outil d’information, un outil ancré dans la réalité du monde du travail. Actuellement, les batailles se multiplient pour les indemnités de licenciement et pour l’emploi. S’il est légitime que les salariés décident de se battre pour leur prime de départ, le rôle du syndicat, qui a une responsabilité transgénérationnelle et territoriale, c’est aussi de dire que si on ferme l’entreprise il n’y aura pas d’emploi pour les enfants du personnel licencié. Et de « faire la navette » entre ce que les salariés veulent et la réalité de la négociation. Quand on ne se bat que pour la prime de départ, on ne peut obtenir qu’une prime de départ. Quand on se bat pour les emplois, on n’est jamais sûr de les garder. Et en se battant pour l’emploi, on sait qu’on ne gagnera pas sur la prime de départ. Tout cela pour dire qu’il y a des savoir-faire à transmettre en matière de négociation notamment. Or dans les syndicats on ne produit pas beaucoup d’écrits. Le mouvement ouvrier s’est construit sur une transmission verbale. L’idée, à travers la transformation de la NVO, c’est de contribuer à donner à la nouvelle génération les moyens de construire le syndicalisme qu’elle veut. Nous sommes dans une phase de rupture. Le syndicalisme a inventé la manifestation, cette génération inventera peut-être le débat sur internet ! Ou autre chose. Autre exemple pour illustrer le rôle du journal comme outil de lutte : en 1920, la VO menait déjà la bagarre sur l’amiante. Il faudra attendre 1981 pour qu’un journal télévisé commence à en parler à propos de l’université de Jussieu !

 

Le journal a été précurseur dans bien des domaines, mais n’est-ce pas une satisfaction au goût amer si l’on considère par exemple le scandale de l’amiante ?

 

N’oublions pas les luttes pour l’indemnisation, qui commencent à porter leurs fruits. Mais d’une manière générale, un combat n’est pas toujours victorieux. Ce qui est sûr c’est que lorsqu’on commence à se réunir, à débattre et à décider d’une action, le paysage change, ne serait-ce qu’en termes de dignité humaine. Et ça c’est déjà énorme. Beaucoup de luttes actuelles portent sur la dignité. Se faire licencier après avoir mené une bataille, ce n’est pas la même chose que de se faire licencier sans s’être battu. La vocation du syndicalisme, c’est de défendre non seulement les intérêts matériels des salariés, mais aussi ses intérêts moraux. D’ailleurs en 1936, le slogan c’était « le pain et la liberté »…

 

Entretien réalisé par Samy Archimède

 

Un siècle de Vie ouvrière, 1909-2009. Editions Le cherche midi.

 

 

 

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L'auteur Valere Staraselski

 

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L’auteur

Docteur ès Lettres, Valère Staraselski est membre du Comité d’Honneur de la Société des Amis d’Elsa Triolet et Aragon et membre du Conseil Scientifique de la Fondation gabriel Péri.

 

Valère Staraselski est né le 18 janvier 1957 à Créteil et grandit au sein d’une famille d’accueil dans un village d’Ile de France puis travaille tôt tout en suivant des études qu’il mènera jusqu’à une licence d’histoire et un doctorat de lettres. Il sera serveur, agent hospitalier, documentaliste, maître d’internat, attaché parlementaire au sénat, chargé de cours à l’université, chef de cabinet dans une mairie, rédacteur en chef de CCASInfos ; il est actuellement directeur de la Culture de la CCAS.

 

Valère Staraselski est membre du Conseil scientifique de la Fondation Gabriel Péri, du Comité d’Honneur de la Société des amis d’Elsa Triolet et Aragon, du Conseil de rédaction de la revue en ligne lafauteadiderot.net dont il est le co-fondateur avec Eric Le Lann.

 

Dès son premier roman publié en 1990, avec son titre emprunté à un motet de Vivaldi, Dans la folie d’une colère très juste, il affirme une vraie personnalité littéraire. « Staraselski sait mener avec finesse ses personnages ; il possède aussi l’art du portrait. On songe souvent au Roger Vailland des Mauvais coups ou du Jeune homme seul » assure Philippe Lacoche du Magazine Littéraire. Puis vient Le Hammam, un recueil de nouvelles, Exigence, rythme et précision, salué par Alain Bosquet dans Le Quotidien de Paris.

 

La suite est consacrée à une biographie de Louis Aragon qui fait autorité. Aragon, la liaison délibérée. Considéré comme un « livre indispensable pour qui veut dévisager le véritable Aragon », cet ouvrage « rejetant l’option récurrente du clivage pour aller au-delà des apparentes contradictions et explorer les zones obscures, traque cette "liaison délibérée" entre l’écriture et l’acte politique dans les faits, dans les écrits, dans les relations, dans les actes de Louis Aragon, et balaie au passage les contrevérités et les médiocres commentaires des censeurs de tous bords. Il dévoile cette pure volonté qui anime Aragon, d’éveiller, de libérer, bien moins des folies meurtrières des hommes que de l’hypocrisie, de la lâcheté, de la bassesse, de la haine ordinaires qui les nourrissent » écrit Rémi Boyer dans Faites entre l’infini.

 

Suivront deux essais : Aragon, l’inclassable et Aragon, l’invention contre l’utopie, puis viendra un roman, Un homme inutile qui selon Patrick Kechichian du Monde « appartient à la tradition du roman réaliste et social, dont les grands ancêtres sont Zola et bien sûr Vallès ». « Ce récit au thèmes céliniens, sans complaisance face aux réalités sociales de notre fin de siècle » (Nouvel observateur) « est un roman noir social d’une rare efficacité » selon Pierre Drachline dans l’Humanité. Un recueil de nouvelles La revanche de Michel Ange paraîtra ensuite ainsi qu’un roman Monsieur le Député, « Roman-réalité dans les couloirs de l’Assemblée » selon Didier Jacob du Nouvel Observateur.

 

Il faut savoir désobéir, Garder son âme reprendront pour partie des chroniques parues dans Libération, l’Humanité, Témoignage-Chrétien, Vendémiaire....

 

Voyage à Assise relatera les impressions de l’écrivain lors de l’assemblée de prières pour la paix dans le monde à Assise, convoquée par le Pape Jean-Paul II, le 24 janvier 2002.

 

Paraîtra par la suite Une histoire française, Paris janvier 1789 qui selon François Eychart, dans Les Lettres françaises, « est le récit des vingt-cinq années qui précèdent le choc de 1789 telles que les revoit l’avocat Doudeauville qui se croit à l’article de la mort. Ce roman touche à un problème capital : comment appréhender le futur ? C’est en cela qu’il est un des plus ambitieux de Valère Staraselski ».

 

BIBLIOGRAPHIE

 

Dans la folie d’une colère très juste, 1990, Roman, Messidor, puis l’Harmattan

lu dans la presse

 

"Le jour de la chute du mur de Berlin, Valère Staraselski recevait l’aval de son éditeur pour publier Dans la folie d’une colère très juste. A l’heure où le Parti fête ses 70 ans et son entrée dans le troisième âge sans éclat, ce jeune homme refuse de réviser ses utopies. Recherche une troisième voie désespérément. Valère Staraselski ou le néocommuniste..." Chantal de Rudder, Le Nouvel Observateur

 

"Cette rupture du sage ordonnancement des idées classiquement romanesques sent le soufre de l’anticonformisme... cette histoire augure d’espoirs : on a en effet affaire à une vraie personnalité littéraire". Monique Houssin, L’Humanité Dimanche

 

"Robert Perrault, le personnage de Dans la folie d’une colère très juste, gravit un à un les degrés du chemin de croix que constituent, pour un communiste, les années 80. Le sacre du Panthéon, l’état d’urgence en Pologne, la démission des ministres communistes... Valère Staraselski présente un profil idéal, façonné avec opiniâtreté à la grande école du militantisme politique". Marie Dominique Lelièvre, L’Evénement du Jeudi

 

"Euphémisme de dire que ce premier roman de Valère Staraselski, est un texte d’opinion. Il n’est heureusement pas que cela. Les pierres des idées baignent dans l’eau vive de la narration poétique, Staraselski sait mener avec finesse ses personnages ; il possède l’art du portrait. On songe souvent au Roger Vailland des Mauvais coups ou du Jeune homme seul..." Philippe Lacoche, Le Magazine Littéraire

 

Le Hammam, 1993, nouvelles, Scandéditions, puis l’Harmattan

lu dans la presse

 

"Mon premier est un amant qui s’étiole dans l’attente de l’Autre (la Lettre ou les Impudeurs). Mon second est un veuf qui revisite tant et si bien le passé de son couple défait qu’il en découvre les mensonges (le Gorille). Mon troisième, cloué sur son lit d’hôpital, voit passer un voisin de chambre lumineux (Le Val d’Or ), mon quatrième est un pion esseulé et placide (Le Maître d’internat), mon cinquième, un amoureux, des bains de vapeurs, des grandes eaux de Versailles et de la belle Psylvia (le Hammam). Mon tout est un recueil de nouvelles d’un jeune romancier qui, à l’évidence, a du métier. A suivre." Gérard Streiff, Regards

 

"Cinq nouvelles comme autant de gammes fructueuses d’un jeune auteur qui a du talent. Il court explicitement sur les traces de ses admirations, d’Aragon à Pouchkine, décline les techniques narratives, mais garde toujours un quelque chose bien à lui qui fait tilt, rythme et précision". Bertrand Leclair, Info-Matin

 

"Avec Le Hammam de Valère Staraselski, nous découvrons un conteur tout d’allant, de malice et de douce perversité. Il sait faire parler monsieur Tout-le-monde, en demi-phrases juteuses, et il sait, à l’opposé de ce vérisme, mener avec une étonnante précision, l’analyse d’une atmosphère." Alain Bosquet, Le Quotidien de Paris

 

"L’accumulation de petits riens du quotidien, l’inclusion de l’Histoire par petites touches, l’association d’idées en toile de fond d’un jeu sur le verbe et la littérature dessinent à chaque fois un décor personnel et séduisant." Michel Guilloux, L’Humanité

 

Un homme inutile, 1998, roman, Paroles d’Aube, puis La Passe du vent

lu dans la presse

 

"Le jaillissement de l’amitié est de l’amour ne fait que rehausser le tragique de ce récit aux thèmes céliniens, sans complaisance face aux réalités sociales de notre fin de siècle". Le Nouvel Observateur

 

"Un homme inutile est un roman noir social d’une rare efficacité. Valère Staraselski n’assène pas de grandes phrases définitives et il évite l’écueil des indignations enrobées de bonne conscience. Sa colère et son refus de la société cannibale sont servis par un style parfaitement tenu. Les faits sont livrés dans leur obscène vérité et chaque détail sonne juste." Pierre Drachline, L’Humanité "Un homme inutile appartient à la tradition du roman réaliste et social, dont les grands ancêtres sont Zola et bien sûr Vallès. Plus près de nous, on songe à Henri Calet, à Emmanuel Bove, aux minutieux observateurs d’un quotidien sans prestige ni séduction. La minutie du regard, cette fausse neutralité, ce détachement simulé et ce désenchantement que le réalisme rend parfois comme halluciné. Ce qui est beau et réussi dans Un homme inutile, c’est la manière dont l’écrivain fait se croiser des personnages à l’intérieur d’un espace urbain où ils sont comme perdus." Patrick Kechichian, Le Monde

 

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SUITE

 

La Revanche de Michel-Ange, 2000, nouvelles, La Passe du vent

 

"Le privilège de l’artiste repose intrinsèquement sur des devoirs ! clama presque l’écrivain. Pour Michel-Ange, il s’agit en fait, je crois, de supériorité... Une supériorité ou un accomplissement, si vous préférez, basé sur la volonté acquis par le travail et le choix, dès le départ, de ne pas suivre le style raffiné des artistes de son temps. Car là commencent à se créer les conditions de sa singularité, il s’est en effet tourné vers la tradition monumentale de l’art toscan : Giotto et Masacio, artistes qui vécurent un ou deux siècles avant lui ! Artistes chez lesquels il avait trouvé grandeur et dignité exprimées dans des formes simples. Croyez m’en, Charles, Michel-Ange ne bénéficia pas que d’avantages, il eut, tout Michel-Ange qu’il était, à supporter de sérieux inconvénients à subir bien des avanies qui pouvaient à chaque instant le faire choir de sa situation." Extrait

 

Monsieur le député, 2002, roman, Cherche Midi éditeur

lu dans la presse

 

"Un roman-réalité dans les couloirs de l’Assemblée" Le Nouvel Observateur

 

"Valère Staraselski décrit les débats de l’Assemblée nationale avec une minutie d’entomologiste". Liberté Hebdo

 

"Valère Staraselski réussit à tenir son lecteur en haleine. A nous rendre ses personnages criants de vérité. A faire de sa fiction le roman de notre histoire". Témoignage Chrétien

 

"Staraselski a écrit une oeuvre qui peut faire date dans l’actuel climat politique délétère". Revue de la Ligue des Droits de l’Homme

 

"Valère Staraselski force le lecteur de gauche à s’interroger, sans caricature populiste sur les moeurs politiques". L’Humanité

 

Les vanités évanouies. Colette écrivait "un homme politique, c’est un homme qui est persuadé qu’il va réussir où d’autres ont échoué" et le héros de Monsieur le Député de Valère Staraselski n’échappe évidemment pas à cette banale règle psycholologique". L’Echo du Centre

 

Une Histoire française, 2006, roman, Cherche Midi éditeur

lu dans la presse

 

"Fidèle à la veine classique déjà remarquablement recherchée dans ses précédents écrits (nouvelles, romans), l’auteur propose un récit saisissant d’une France pré-révolutionnaire où sont restituées les grandes et petites figures d’un monde qui ne sait pas encore qu’il est appelé à disparaître et où "le bonheur de vivre" de quelques-uns piétine avec allégresse la souffrance du plus grand nombre..." Pierre Chaillan, Le Patriote Côte d’Azur

 

"Sofia Coppola réécrit la vie de Marie-Antoinette à coups de musique rock. Valère Staraselski préfère illustrer les bons manuels d’histoire. Il sait en tirer des images et des scènes. Son lecteur plonge dans le Paris d’il y a deux siècles, il partage les hantises et les espoirs du temps." Michel Delon, Le Magazine littéraire "Avec un incontestable talent, Valère Staraselski nous offre un roman didactique, envoûtant, un éclairage sur le Siècle des Lumières en même temps qu’une lumière sur notre époque plongée dans la pénombre. Nous tenons là un ouvrage annonciateur du renouveau des Lumières." Bernard Giusti, L’Humanité

 

"Les têtes s’échauffent, le feu se répand par degrés. Valère Staraselski suit la prolifération des métastases jusqu’à son terme (...) Ce roman passionnant enregistre la température du corps social jusqu’à son explosion finale." Alfred Eibel, Valeurs actuelles

 

Vivre intensément repose, 2007, nouvelles, La Passe du vent

lu dans la presse

 

"La littérature - nous ne parlons pas de la médiocrité mise en livre - est, toujours porteuse d’une contestation, ou témoignage de rébellions, voire vecteur de révolution mais, avec Valère Staraselski, l’écrit, bref ou long, se fait subversion, nouvelle subversion, et nous avons fort besoin de nouvelles subversions, en grand nombre, originales, invisibles et puissantes. Au lieu de nous proposer un essai politique que nous ne lirons pas ou n’entendrons point, il en appelle à notre sueur et à nos peurs, plutôt qu’à nos concepts. " Rémi Boyer, Chemins de traverse

 

"La nouvelle éponyme de ce recueil place le lecteur face à un écrivain conscient du « prix à payer » quand on décide d’écrire : « le manque de temps ». Vincent, le narrateur, évoque ainsi la dure condition de l’écrivain que ses publications, même nombreuses, ne parviennent pas à faire vivre : « le temps est dévoré. Il faut à la fois subvenir à ses besoins - quand il n’y a pas à rechercher un emploi - et exercer son art. C’est tout. C’est comme ça. » Le constat résigné mais sans amertume d’une situation qui ne l’empêche pas d’être heureux de vivre et d’écrire (d’où la devise qui tient lieu de titre à ce texte), et de le proclamer. " Blandine Longre, Sitarmag

 

Ces huit textes, d’inégales longueurs, datés en sous-titre « du siècle dernier », parlent, chacun à sa façon de la vie vivante. Nés de l’imagination de leur auteur et reliés à la vie vécues ou rêvée, c’est tout un. Et lui, Valère, avec sept personnages féminins sur huit nouvelles, n’appartient-il pas au moins autant aux femmes, aux chatons et aux mésanges, tandis que s’égrènent les notes de Couperin ? Allons, cher Staraselski, comme on dit en latin « vale ! », c’est-à-dire porte-toi intensément !" Raymond Vidal, Le Patriote

 

"Les récits de Valère Staraselski engagent à regarder les autres autrement. Ces autres qui ne peuvent se réduire à ce qu’ils affichent d’eux-mêmes. Avec Vivre intensément repose - formule provocatrice pour une réalité largement partagée - son troisième recueil de nouvelles, Staraselski nous parle des femmes. Mais pas seulement, car chez lui ni le social, ni l’histoire ne sont jamais évacués mais au contraire pris à bras le corps par son écriture classique et percutante." Christian Valléry, La Nouvelle Vie Ouvrière

 

Nuit d’hiver, 2008, Cherche Midi éditeur

lu dans la presse

 

Nouvel observateur Par Didier Jacob

 

Au fil des essais et des romans (c’est son cinquième), l’oeuvre de Valère Staraselski prend corps et finesse, profondeur aussi. Ce toqué d’Aragon dresse le portrait d’un pianiste qui, lors d’un voyage à Prague, se souvient de son enfance. Placé chez sa tante dans les années 1960, Joseph Esperandieu doit supporter les hivers rudes de Seine-et-Oise, la méchanceté de Sournoise, la tyrannie de Willy, sa teigne de cousin. C’est l’histoire racontée, vivace comme une fantaisie de Schubert, d’un enfant mal-aimé sauvé par la musique.

 

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L’Humanité - 23 octobre 2008 Luc Vigier

 

Mais si je dis que l’écriture de Valère Staraselski bouge sur ses bases, c’est que j’y lis une volonté de saisir de manière beaucoup plus compacte les instants décisifs d’un psychisme, d’une personnalité, d’un caractère. Si l’écriture à mon sens bouge sur ses bases, c’est que l’espace mental de l’enfance revisité par l’adulte musicien offre des aperçus cinglants. Ainsi suit-on Joseph, dont le nom dissimule mal en réalité un espoir placé d’abord dans les forces profondes de l’homme de chutes en coups et d’effacements en affirmations, par la littérature, puis par le piano, dont l’apprentissage nous est cependant masqué. Le monde social qui entoure ce garçon trop tôt vieilli apparaît dans tout son déséquilibre et nous retrouvons la tonalité « roman à thèses » des œuvres précédentes : « Ah les héritiers, ils en sont persuadés, parlent d’un lieu qui ne peut se nommer qu’évidence ». Désormais, la vérité du monde sera ressentie loin des évidences théoriques à l’aune de cette « tension constitutive ». Cette tension qui anime la plume de Staraselski et qui devrait aussi, bientôt, la libérer.

 

Christian Valléry-humanite.fr

 

Ce pourrait être un roman "d’initiation", tant il est vrai qu’à chaque page, à chaque souvenir exhumé quelque chose se cherche. Non pas du côté de la vérité, trop erratique, plurielle, mouvante, mais bien plutôt celui de l’humanité, dans son sens le plus littéral, le plus singulier. Le titre même du livre en témoigne : Nuit d’hiver est le nom de ce tableau, sis à Prague, vers lequel l’auteur-narrateur tourne inlassablement son regard et son désir...

 

Propos recueillis par Julien Sevran La Nouvelle Vie Ouvrière 14 novembre 2008

 

RENCONTRE - Valère Staraselski

 

Souvenirs exhumés

 

Valère Staraselski nous a concocté un nouvel opus. Nuit d’hiver est un roman qui explore les drames d’une enfance des années 1960 et les tourments d’un homme, pianiste réputé, à l’aube du nouveau siècle.

 

Alfred Eibel La Revue littéraire - Automne 2008

 

Ceux qui dès l’enfance sont imbibés de musique savent qu’elle seule rappelle de manière prégnante les étapes de notre vie passée. L’enfance de Joseph Espérandieu dans un village de France immobile. Pas pour longtemps. Dans la tête de l’enfant s’installe une rivalité, entre son monde à lui et la réalité. La comtesse de Ségur est de la partie, la magie des Mémoires d’un âne. L’enfant à une jambe à l’Est de l’Europe et l’autre dans cette campagne perdue qui peu à peu est envahie de voitures. « La campagne définitivement ». Joseph l’adopte, avec son catéchisme et le Dieu invisible en sentinelle. Valère Staraselski a trouvé le juste équilibre entre le moral, l’intelligence, la science de l’âme et le sens du merveilleux, qu’il ressuscite dans une langue simple et belle.

 

Essais

Aragon, la liaison délibérée, 1995, biographie, L’Harmattan. Revue et corrigée - 2005

 

"Il y a surtout la très belle étude de Louis Aragon par le romancier et essayiste Valère Staraselski. Aragon la liaison délibérée est un livre indispensable pour qui veut dévisager le véritable Aragon. Valère Staraselski a en effet choisi d’étudier l’homme dans sa totalité, à la fois dans ses multiples visages et dans son unité. Rejetant l’option récurrente du clivage pour aller au-delà des apparentes contradictions et explorer les zones obscures, il traque cette "liaison délibérée" entre "l’écriture et l’acte politique" dans les faits, dans les écrits, dans les relations, dans les actes de Louis Aragon, et balaie au passage les contrevérités et les médiocres commentaires des censeurs de tous bords. Il dévoile cette pure volonté qui anime Aragon, d’éveiller, de libérer, bien moins des folies meurtrières des hommes que de l’hypocrisie, de la lâcheté, de la bassesse, de la haine ordinaires qui les nourrissent" Rémi Boyer, Vendémiaire

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SUITE ET FIN

 

 

 

 

Aragon, l’inclassable, 1997, essai littéraire, L’Harmattan

 

A partir de La Mise à Mort, paru en 1965, et de Théâtre/Roman publié en 1974, l’auteur propose une lecture de l’œuvre dans son ensemble. Les relations de l’écrivain avec la critique, la place et le rôle de l’imaginaire, la conception du roman, du mentir-vrai, le réalisme sont ici envisagés en rapport notamment avec les travaux de Lacan, Althusser, Blanchot, Derida, Heidegger et l’œuvre de Lautréamont.

 

Aragon, l’invention contre l’utopie, 1997, Bérénice

 

"Qui parle contre l’utopie, on le tient pour se détourner de l’avenir, quand c’est lui qui voit l’avenir." Aragon

 

Il faut savoir désobéir, 2000, chroniques, L’Harmattan

 

"Valère Staraselski vient de publier, chez L’Harmattan, Il faut savoir désobéir. C’est dans cette posture que l’auteur revisite la dernière décennie du XXè siècle par le prisme d’articles, d’interventions et de correspondances vives et incisives où se mêlent et se démêlent aussi bien les questions politiques qu’artistiques". Le Passant ordinaire

 

Garder son âme, 2003, chroniques, Bérénice "Valère Staraselski rappelle que tous les intellectuels ne s’alignent pas sur l’idéologie officielle, ne s’endorment pas sur l’oreiller du bien-pensant, ne revêtent pas les guenilles de la décadence". Pierre Ysmal, L’Humanité

 

"Il est des hommes dont les convictions, la pensée et l’engagement politique ne se laissent pas entamer par les accidents, voire les désastres de l’histoire, même si surtout ces accidents étaient prévisibles - et parfois prévus par eux. Des écrivains, des intellectuels auprès desquels chemine encore, comme compagnon de la lucidité, une foi inébranlable et persistante dans la possibilité d’un autre monde, d’un avenir de solidarité et de partage entre les hommes. Ceux-là ne sont pas des engagés médiatiques, des intellectuels TGV, à la recherche frénétique de causes humanitaires ou autres opportunités aptes à faire progresser leur carrière de professionnel de l’indignation ; ceux-là ne vivent ni ne construisent leur création dans une bulle détachée du réel, pas plus que dans celle, convenue, de la dénonciation politiquement correcte des outrages infligés aux Droits de l’Homme. Ils ne se contentent pas de faire des discours du haut de leur piédestal, ou des voyages éclairs sur les théâtres d’opérations chauds - et à la mode ! - de la planète. Ces hommes vivent l’engagement dans leur vie quotidienne, au jour le jour, au milieu des citoyens de cette France dite "d’en bas" ; ils engagent leur pensée et leur action sur la durée, sans dissocier leur création artistique de leur vie et de leur action politique qui exige rigueur, honnêteté, fidélité. Ces écrivains, ces intellectuels sont rares. Valère Staraselski est de ceux-là. Et le présent ouvrage en est la démonstration la plus convaincante." Christian Rome, préface

 

"Que sans démagogie mais avec une extrême rigueur, Valère Staraselski réhabilite une certaine image, une certaine posture : celle de l’écrivain engagé. L’expression est sans doute datée, elle sert même de repoussoir. Mais Valère Staraselski prouve par ce qu’il écrit qu’un écrivain ne perd pas son âme à témoigner de son temps et à lutter pour des finalités qui dépassent l’écrivain à sa table de travail." Lucien Wasselin, Liberté Hebdo

 

Voyage à Assise, 2005, récit, Bérénice

 

"Le 24 janvier 2002, le pape Jean Paul II convoquait pour la deuxième fois une assemblée de prières pour la paix dans le monde à Assise, en Italie. TC avait alors demandé à l’écrivain Valère Staraselski, communiste et athée, d’accompagner un journaliste pour rapporter ses impressions de voyage. Fortement impressionné par ce qu’il a vécu sur place, il écrivit beaucoup plus qu’un reportage. C’est l’intégralité de son texte qui est aujourd’hui publié aux éditions Bérénice sous le titre Voyage à Assise." Luc Chatel, Témoignage Chrétien

 

En collaboration

Au nom de la loi, 1998, avec Didier Daeninckx, Bérénice

Un siècle d’Humanité, 2004, anthologie avec Roland Leroy, Cherche Midi éditeur

 

Un siècle de Vie Ouvrière, 2009 avec Denis Cohen (cherche midi)

 

Ouvrages collectifs

Aragon lisant, 1997, (actes du colloques de Manchester) Digraphe

L’air du temps, 1997, nouvelles, Bérénice

Sous la couverture quelques faits d’hiver, 1997, nouvelles, Droit au logement

Pleine lucarne, 1998, nouvelles, Cadex

Ecrivains Sans papiers, 2002, nouvelles, Bérénice

Pour ne pas vivre *****, 2001, nouvelles, Sansonnet

Pour vous qui suis-je ?, 2001, Jésus sous le regard de nos contemporains, l’Atelier

Lecture pour tous, 2001, contre le prêt payant en bibliothèque publique, Bérénice

L’aspirine, 2001, nouvelles, Bérénice /La Passe du vent / Espace 34

Cent lettres pour les femmes afghanes, 2002, Calman Lévy

Culture pour tous, 2002, collectif, Bérénice

Acte de naissance, 2003, hommage à Raymond Queneau, La Passe du vent

Manifeste actualiste, 2005, Bérénice

Hôtel Oasis pour Louise Michel, 2006, La Passe du Vent

Petite ceinture, nouvelles de la périphérie, 2006, Arcadia

Aragon politique, 2006, Actes du colloque de Saint-Quentin, Presses Universitaires de Strasbourg

Pris de peur, 2007, Rafaël de Surtis

 

Préfaces et postfaces

Angelo Cerotti - alarme blanche, 2000, roman, Bérénice

Rosa Luxembourg - Dans l’asile de la nuit, 2002, Domaines de définition

Christian Valléry - 14 Juillet, 2002, Bérénice

Cékoicédimo ?, 2003, 8è semaine de la langue française et de la francophonie, Bérénice

Thierry Renard, Citoyen Robespierre, 2004, Bérénice

L’heure injuste, 2005, recueil de poèmes, La Passe du vent

 

Vous avez la possibilité de visionner la vidéo ICI

 

Valère Staraselski

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Aragon, l’inclassable, 1997, essai littéraire, L’Harmattan

 

A partir de La Mise à Mort, paru en 1965, et de Théâtre/Roman publié en 1974, l’auteur propose une lecture de l’œuvre dans son ensemble. Les relations de l’écrivain avec la critique, la place et le rôle de l’imaginaire, la conception du roman, du mentir-vrai, le réalisme sont ici envisagés en rapport notamment avec les travaux de Lacan, Althusser, Blanchot, Derida, Heidegger et l’œuvre de Lautréamont.

 

Aragon, l’invention contre l’utopie, 1997, Bérénice

 

"Qui parle contre l’utopie, on le tient pour se détourner de l’avenir, quand c’est lui qui voit l’avenir." Aragon

 

Il faut savoir désobéir, 2000, chroniques, L’Harmattan

 

"Valère Staraselski vient de publier, chez L’Harmattan, Il faut savoir désobéir. C’est dans cette posture que l’auteur revisite la dernière décennie du XXè siècle par le prisme d’articles, d’interventions et de correspondances vives et incisives où se mêlent et se démêlent aussi bien les questions politiques qu’artistiques". Le Passant ordinaire

 

Garder son âme, 2003, chroniques, Bérénice "Valère Staraselski rappelle que tous les intellectuels ne s’alignent pas sur l’idéologie officielle, ne s’endorment pas sur l’oreiller du bien-pensant, ne revêtent pas les guenilles de la décadence". Pierre Ysmal, L’Humanité

 

"Il est des hommes dont les convictions, la pensée et l’engagement politique ne se laissent pas entamer par les accidents, voire les désastres de l’histoire, même si surtout ces accidents étaient prévisibles - et parfois prévus par eux. Des écrivains, des intellectuels auprès desquels chemine encore, comme compagnon de la lucidité, une foi inébranlable et persistante dans la possibilité d’un autre monde, d’un avenir de solidarité et de partage entre les hommes. Ceux-là ne sont pas des engagés médiatiques, des intellectuels TGV, à la recherche frénétique de causes humanitaires ou autres opportunités aptes à faire progresser leur carrière de professionnel de l’indignation ; ceux-là ne vivent ni ne construisent leur création dans une bulle détachée du réel, pas plus que dans celle, convenue, de la dénonciation politiquement correcte des outrages infligés aux Droits de l’Homme. Ils ne se contentent pas de faire des discours du haut de leur piédestal, ou des voyages éclairs sur les théâtres d’opérations chauds - et à la mode ! - de la planète. Ces hommes vivent l’engagement dans leur vie quotidienne, au jour le jour, au milieu des citoyens de cette France dite "d’en bas" ; ils engagent leur pensée et leur action sur la durée, sans dissocier leur création artistique de leur vie et de leur action politique qui exige rigueur, honnêteté, fidélité. Ces écrivains, ces intellectuels sont rares. Valère Staraselski est de ceux-là. Et le présent ouvrage en est la démonstration la plus convaincante." Christian Rome, préface

 

"Que sans démagogie mais avec une extrême rigueur, Valère Staraselski réhabilite une certaine image, une certaine posture : celle de l’écrivain engagé. L’expression est sans doute datée, elle sert même de repoussoir. Mais Valère Staraselski prouve par ce qu’il écrit qu’un écrivain ne perd pas son âme à témoigner de son temps et à lutter pour des finalités qui dépassent l’écrivain à sa table de travail." Lucien Wasselin, Liberté Hebdo

 

Voyage à Assise, 2005, récit, Bérénice

 

"Le 24 janvier 2002, le pape Jean Paul II convoquait pour la deuxième fois une assemblée de prières pour la paix dans le monde à Assise, en Italie. TC avait alors demandé à l’écrivain Valère Staraselski, communiste et athée, d’accompagner un journaliste pour rapporter ses impressions de voyage. Fortement impressionné par ce qu’il a vécu sur place, il écrivit beaucoup plus qu’un reportage. C’est l’intégralité de son texte qui est aujourd’hui publié aux éditions Bérénice sous le titre Voyage à Assise." Luc Chatel, Témoignage Chrétien

 

En collaboration

Au nom de la loi, 1998, avec Didier Daeninckx, Bérénice

Un siècle d’Humanité, 2004, anthologie avec Roland Leroy, Cherche Midi éditeur

 

Un siècle de Vie Ouvrière, 2009 avec Denis Cohen (cherche midi)

 

Ouvrages collectifs

Aragon lisant, 1997, (actes du colloques de Manchester) Digraphe

L’air du temps, 1997, nouvelles, Bérénice

Sous la couverture quelques faits d’hiver, 1997, nouvelles, Droit au logement

Pleine lucarne, 1998, nouvelles, Cadex

Ecrivains Sans papiers, 2002, nouvelles, Bérénice

Pour ne pas vivre *****, 2001, nouvelles, Sansonnet

Pour vous qui suis-je ?, 2001, Jésus sous le regard de nos contemporains, l’Atelier

Lecture pour tous, 2001, contre le prêt payant en bibliothèque publique, Bérénice

L’aspirine, 2001, nouvelles, Bérénice /La Passe du vent / Espace 34

Cent lettres pour les femmes afghanes, 2002, Calman Lévy

Culture pour tous, 2002, collectif, Bérénice

Acte de naissance, 2003, hommage à Raymond Queneau, La Passe du vent

Manifeste actualiste, 2005, Bérénice

Hôtel Oasis pour Louise Michel, 2006, La Passe du Vent

Petite ceinture, nouvelles de la périphérie, 2006, Arcadia

Aragon politique, 2006, Actes du colloque de Saint-Quentin, Presses Universitaires de Strasbourg

Pris de peur, 2007, Rafaël de Surtis

 

Préfaces et postfaces

Angelo Cerotti - alarme blanche, 2000, roman, Bérénice

Rosa Luxembourg - Dans l’asile de la nuit, 2002, Domaines de définition

Christian Valléry - 14 Juillet, 2002, Bérénice

Cékoicédimo ?, 2003, 8è semaine de la langue française et de la francophonie, Bérénice

Thierry Renard, Citoyen Robespierre, 2004, Bérénice

L’heure injuste, 2005, recueil de poèmes, La Passe du vent

 

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