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Les élèves empêchés de marcher à Alger.


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Ils voulaient dénoncer les dernières mesures de Benbouzid

Les élèves empêchés de marcher à Alger

 

De la fumeuse affaire de la couleur des tabliers jusqu’au passage de 27 à 35 semaines de cours durant l’année, en passant par les nouveaux horaires scolaires, les nouvelles mesures imposées par Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Education nationale, sont plus que jamais décriées.

 

 

Hier, plusieurs dizaines de lycéennes et de lycéens, scolarisés au niveau de 4 établissements secondaires dans la commune de Kouba dans la capitale (lycée Hamia, Jolie Vue, El Afia et Ali Amar) sont sortis dans la rue pour crier leur colère contre l’application « irréfléchie » de ces décisions. La veille et tôt la matinée d’hier, les élèves se sont donnés le maître mot : marcher vers le siège du ministère de l’Education nationale, sis à Ruisseau, afin de marquer leur désapprobation concernant les dernières mesures. Mais il fallait compter sans la présence accrue des éléments de la police, sur le trajet, surplombant la « citadelle » de Benbouzid. Munis de matraques, les agents de l’ordre ont tenté à deux reprises de disperser ces jeunes « trublions ». Peine perdue.

 

Et c’est à ce moment que les policiers sont passés à l’acte en malmenant et bastonnant plusieurs lycéens. « J’ai échappé de justesse aux mains rageuses d’un flic qui voulait m’embarquer dans un camion cellulaire », se réjouit, un élève, le visage en sueur. Selon nos informations, 4 lycéens auraient été appréhendés par la police et devaient être relâchés dans l’après-midi. « Des policiers nous ont malmenés et proféré des insultes à notre égard. L’Etat est haggar (injuste). On voulait marcher pacifiquement vers le ministère de l’Education pour demander à ce que les nouveaux horaires soient revus dans l’intérêt de tout le monde. On n’est pas venus pour casser. On n’est pas des voyous », s’époumone Mohamed, lycéen en classe de terminale, la gorge nouée.

 

Notre interlocuteur n’a pas pensé une seconde à voir ses camarades couverts d’insultes par les « représentants de L’Etat ». « Maintenant, qu’on nous empêche de crier notre rage, il est temps que le ministre de l’Education parte. Alors que ses enfants étudient à l’étranger aux frais du contribuable, et nous on lui sert de cobayes », s’écrie-t-il. Les élèves rencontrés à Kouba n’ont qu’un seul mot : changer les horaires et revoir la durée de l’année scolaire « J’habite un peu loin de mon établissement. J’ai toujours peur d’être agressée surtout en sortant à 17h30 », confie une élève au lycée Hamia. Et un autre de lancer : « A la sortie de l’école, on est lessivés. Et on n’est qu’au début de l’année scolaire. On ne pourra jamais résister pendant 35 semaines de cours durant l’année. En plus, on ne pourra jamais exercer du sport en dehors de l’école. C’est aberrant, il faut revoir les choses. En plus, cette histoire de couleur des tabliers n’est qu’une futilité. Il est carrément difficile de trouver la couleur bleu sur le marché. »

 

Par ailleurs, ce mouvement de protestation spontané est appuyé par les enseignants. « Nos profs sont solidaires avec nous, même tacitement », assure Mohamed. Des propos confirmés par un enseignant, en indiquant que les élèves ont raison de battre le pavé. « C’est trop chargé. Cela n’arrange personne », affirme-t-il. Même, Zobiri Ali, directeur du lycée Hamia de Kouba, abonde dans le même sens. « Les élèves se plaignent beaucoup de ne pas pouvoir suivre le rythme des cours avec ces nouveaux horaires (...) Ma fille est scolarisée ici. Elle rentre à la maison éreintée. Et elle me dit souvent qu’elle n’a pas le temps de se reposer et de réviser », témoigne-t-il, en soutenant que « l’application du week-end semi-universel a chamboulé le système scolaire ». « S’il y a lieu d’opérer des changements dans ces nouveaux horaires, il faut le faire », plaide-t-il. A Kouba, hier, il y avait comme une tension sourde. Décidés à faire aboutir leurs revendications, les lycéens tenteront, aujourd’hui, d’accéder à l’inexpugnable forteresse de Benbouzid et chahuter sa « conscience », disent-t-ils. « On n’est pas prêts de reprendre les cours », promet Mohamed.

 

 

Par Hocine Lamriben

 

El-watan

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salam.

des marches ou des manifestatios même autre chose,ben bouzid reste à la tête des cette ministère le plus vieux et le plus abérrant de toute l'équipe du gouvernement.il veut passer son programme coùte que coùte.dérrière le bureau pour signer les artciles et les sanctions contre les hommes de l'éducation c'est tout.il ne sait rien dans la pédagogie ni ses méthodes.c'est ben zaghou et sa clique qui gèrent de loin le secteur de l'éducation!!!!!

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Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends.

 

salam.

des marches ou des manifestatios même autre chose,ben bouzid reste à la tête des cette ministère le plus vieux et le plus abérrant de toute l'équipe du gouvernement.il veut passer son programme coùte que coùte.dérrière le bureau pour signer les artciles et les sanctions contre les hommes de l'éducation c'est tout.il ne sait rien dans la pédagogie ni ses méthodes.c'est ben zaghou et sa clique qui gèrent de loin le secteur de l'éducation!!!!!

 

On ne peut pas réformer l'Education Nationale sans les enseignants mais toujours utile . La présence de syndicats dans l'Education nationale est une chance et non un handicap pour le pays. Nous avons besoin d'interlocuteurs, il faut leur faire confiance, ne pas les humilier.

L'éducation tout entière se réduit à ces deux enseignements : apprendre à supporter l'injustice et apprendre à souffrir l'ennui.

Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension.

SANS RANCUNE ( rassem054@yahoo.fr )

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On ne peut pas réformer l'Education Nationale sans les enseignants mais toujours utile . La présence de syndicats dans l'Education nationale est une chance et non un handicap pour le pays. Nous avons besoin d'interlocuteurs, il faut leur faire confiance, ne pas les humilier.

L'éducation tout entière se réduit à ces deux enseignements : apprendre à supporter l'injustice et apprendre à souffrir l'ennui.

Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension.

SANS RANCUNE ( rassem054@yahoo.fr )

salam.

je crois que la compréhension vient toujours aprés un conseil.tu parles avec un style comme si on est dans un pays qui considère l'enseignement une chose sacrée.nous sommes avec des responsables qui ne veulent ni syndicat ni opposition ni même écouter la base (les enseignants).j'ai ordonné à toi d'obeir voilà la politique dans ce secteur.tu défends des hommes qui ont fait de l'enseignement sur tous ses cycles un champ d'expérience. chaque décennie il y a un nouveau contenu de nouveaux livres etc...des milliards de dinars chaque année s'en vont en fumée.voici la compréhension globale dont tu parles!!!!

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salam.

je crois que la compréhension vient toujours aprés un conseil.tu parles avec un style comme si on est dans un pays qui considère l'enseignement une chose sacrée.nous sommes avec des responsables qui ne veulent ni syndicat ni opposition ni même écouter la base (les enseignants).j'ai ordonné à toi d'obeir voilà la politique dans ce secteur.tu défends des hommes qui ont fait de l'enseignement sur tous ses cycles un champ d'expérience. chaque décennie il y a un nouveau contenu de nouveaux livres etc...des milliards de dinars chaque année s'en vont en fumée.voici la compréhension globale dont tu parles!!!!

 

Salam

 

C'est vrai nous ne sommes pas dans un pays de regle ou de loi mais plutot dans j'ordonne et t'execute comme tu dis mais tout ça revient ay systéme certes benbouzid ne bougera pas de son trone c'est comme Ouyahia et d'autres ..y'a qu'a ouvrir le journal les premiéres pages sont claires rien ne va l'importation l'enseignement rien.....

Bon je devie du sujet donc je vais m'abtenir de continuer :)

A bon entendeur

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C'est l'abus de nos facultés qui nous rend malheureux et méchants

 

salam.

je crois que la compréhension vient toujours aprés un conseil.tu parles avec un style comme si on est dans un pays qui considère l'enseignement une chose sacrée.nous sommes avec des responsables qui ne veulent ni syndicat ni opposition ni même écouter la base (les enseignants).j'ai ordonné à toi d'obeir voilà la politique dans ce secteur.tu défends des hommes qui ont fait de l'enseignement sur tous ses cycles un champ d'expérience. chaque décennie il y a un nouveau contenu de nouveaux livres etc...des milliards de dinars chaque année s'en vont en fumée.voici la compréhension globale dont tu parles!!!!

 

Bonjour .

 

Personnellement je ne vous le cache pas ,j'ai suivis la moitié de mes études superieures a l'étranger grace a mon Pays l'Algerie , mais toujours utile je considère qu' en Algerie et grace aux enseignements du primaire a l'université que , L'éducation est un progrès social. L'éducation est non pas une préparation à la vie, l'éducation est la vie même de tout ceux qui ont reussis aux examens car Seule l'éducation qui est une fin en elle-même est véritablement libérale et gratuite en Algerie .c'est vrai c'est par le biais de certains journaux Algeriens que j'ai connu Mr le Ministre Ben Bouzid .

( Qui croit devoir fermer les yeux sur quelque chose se voit bientôt forcé de les fermer sur tout ).Même Sauterelle a donner presque le même avis que vous .

SANS RANCUNE ( rassem054@yahoo.fr )

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Ils voulaient dénoncer les dernières mesures de Benbouzid

Les élèves empêchés de marcher à Alger

 

De la fumeuse affaire de la couleur des tabliers jusqu’au passage de 27 à 35 semaines de cours durant l’année, en passant par les nouveaux horaires scolaires, les nouvelles mesures imposées par Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Education nationale, sont plus que jamais décriées.

 

 

Hier, plusieurs dizaines de lycéennes et de lycéens, scolarisés au niveau de 4 établissements secondaires dans la commune de Kouba dans la capitale (lycée Hamia, Jolie Vue, El Afia et Ali Amar) sont sortis dans la rue pour crier leur colère contre l’application « irréfléchie » de ces décisions. La veille et tôt la matinée d’hier, les élèves se sont donnés le maître mot : marcher vers le siège du ministère de l’Education nationale, sis à Ruisseau, afin de marquer leur désapprobation concernant les dernières mesures. Mais il fallait compter sans la présence accrue des éléments de la police, sur le trajet, surplombant la « citadelle » de Benbouzid. Munis de matraques, les agents de l’ordre ont tenté à deux reprises de disperser ces jeunes « trublions ». Peine perdue.

 

Et c’est à ce moment que les policiers sont passés à l’acte en malmenant et bastonnant plusieurs lycéens. « J’ai échappé de justesse aux mains rageuses d’un flic qui voulait m’embarquer dans un camion cellulaire », se réjouit, un élève, le visage en sueur. Selon nos informations, 4 lycéens auraient été appréhendés par la police et devaient être relâchés dans l’après-midi. « Des policiers nous ont malmenés et proféré des insultes à notre égard. L’Etat est haggar (injuste). On voulait marcher pacifiquement vers le ministère de l’Education pour demander à ce que les nouveaux horaires soient revus dans l’intérêt de tout le monde. On n’est pas venus pour casser. On n’est pas des voyous », s’époumone Mohamed, lycéen en classe de terminale, la gorge nouée.

 

Notre interlocuteur n’a pas pensé une seconde à voir ses camarades couverts d’insultes par les « représentants de L’Etat ». « Maintenant, qu’on nous empêche de crier notre rage, il est temps que le ministre de l’Education parte. Alors que ses enfants étudient à l’étranger aux frais du contribuable, et nous on lui sert de cobayes », s’écrie-t-il. Les élèves rencontrés à Kouba n’ont qu’un seul mot : changer les horaires et revoir la durée de l’année scolaire « J’habite un peu loin de mon établissement. J’ai toujours peur d’être agressée surtout en sortant à 17h30 », confie une élève au lycée Hamia. Et un autre de lancer : « A la sortie de l’école, on est lessivés. Et on n’est qu’au début de l’année scolaire. On ne pourra jamais résister pendant 35 semaines de cours durant l’année. En plus, on ne pourra jamais exercer du sport en dehors de l’école. C’est aberrant, il faut revoir les choses. En plus, cette histoire de couleur des tabliers n’est qu’une futilité. Il est carrément difficile de trouver la couleur bleu sur le marché. »

 

Par ailleurs, ce mouvement de protestation spontané est appuyé par les enseignants. « Nos profs sont solidaires avec nous, même tacitement », assure Mohamed. Des propos confirmés par un enseignant, en indiquant que les élèves ont raison de battre le pavé. « C’est trop chargé. Cela n’arrange personne », affirme-t-il. Même, Zobiri Ali, directeur du lycée Hamia de Kouba, abonde dans le même sens. « Les élèves se plaignent beaucoup de ne pas pouvoir suivre le rythme des cours avec ces nouveaux horaires (...) Ma fille est scolarisée ici. Elle rentre à la maison éreintée. Et elle me dit souvent qu’elle n’a pas le temps de se reposer et de réviser », témoigne-t-il, en soutenant que « l’application du week-end semi-universel a chamboulé le système scolaire ». « S’il y a lieu d’opérer des changements dans ces nouveaux horaires, il faut le faire », plaide-t-il. A Kouba, hier, il y avait comme une tension sourde. Décidés à faire aboutir leurs revendications, les lycéens tenteront, aujourd’hui, d’accéder à l’inexpugnable forteresse de Benbouzid et chahuter sa « conscience », disent-t-ils. « On n’est pas prêts de reprendre les cours », promet Mohamed.

 

 

Par Hocine Lamriben

 

El-watan

 

 

c'est pas une bonne idée de sortir de l'ecole à 17H30

c'est mieux de supprimer tous ces vacances pendant la saison scolaire et diminuer les heures

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