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Le statut de la femme algérienne changera t'il en 2007 ?


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Algérie: Statut de la femme Algerienne - Bouteflika fait faux bond aux femmes

11/03/2005: La réforme avait été annoncée comme devant être fondatrice. La femme algérienne allait connaître, sinon un statut supérieur à ceux de la femme tunisienne et marocaine, à tout le moins un statut comparable. (africatime)

 

L'espoir était d'autant plus permis que le président Bouteflika s'était lui-même constitué pour défendre la cause des femmes.

 

Comme habituellement, pour la défense de ses idées, l'homme reste droit dans ses bottes, les femmes étaient confiantes, même si par ailleurs les islamistes conservateurs jouaient de " gueulantes " et de menaces. Mais il faut reconnaître qu'elles ont reçu une douche écossaise.

 

Les femmes algériennes espéraient vraiment que les choses allaient changer, elles qui ont pris beaucoup de risques pendant la guerre de libération et qui avaient ainsi fait preuve, si besoin en était, de leur maturité. Elles attendaient particulièrement que l'on fasse en sorte que les textes sur la femme soient conformes à la Constitution qui stipule l'égalité entre l'homme et la femme notamment au niveau de la polygamie et du tutorat sur la femme.

 

Qu'ont-elles obtenu ? Quelques broutilles qui les laissent de plus perplexes eu égard au flou artistique des dispositions prises, à leur ambiguïté. Au niveau de la répudiation, bien sûr, il y a eu des avancées : pour les femmes divorcées ayant des enfants mineurs, il a été décidé non seulement de donner un logement aux enfants, mais aussi d'en confier la garde à la mère. C'est vrai aussi que s'agissant de la polygamie, si elle n'a pas été abolie, il faudra dorénavant avoir l'autorisation d'un juge et aussi celle de la première épouse. Mais que pèse tout cela face à cet insupportable tutorat qui a été maintenu ? Les plaintes fusent de la part de nombre d'associations féminines, très en colère.

 

Ce qui fait mal aux femmes algériennes - et combien elles ont raison - c'est qu'elles ont le sentiment que le gouvernement a fait un arrangement avec les Islamistes sur leur dos. Elles estiment avoir été humiliées avec ce maintien du tutorat qui était la clef de voûte de la réforme tant attendue.

 

Ce sont les mouvements islamistes qui se frottent les mains, eux pour qui le Conseil des ministres vient de prendre une bonne décision. Ainsi, le Mouvement de la société pour la paix, a félicité le gouvernement car pour lui, " le tutorat (est) un des dogmes de la religion islamique qui préserve la femme et la famille musulmane ".

 

Le Président Bouteflika a finalement préféré sacrifier les femmes sur l'autel de la politique. Les confréries religieuses l'ont appuyé pour sa réélection : il se devait de leur renvoyer l'ascenseur. Il vient de le faire ! Il faudra encore attendre longtemps pour que soient réunies les conditions d'une mobilisation qui amène à replacer cette réforme au cœur des préoccupations du pouvoir algérien. En attendant, la femme algérienne reste une mineure indécrottable, une demie-personne.

 

Fayama Touré

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Guest GlamourDZ

Dans un pays géré par des corrompus, qui ne cessent de faire des concessions aux intégristes ; Je ne pense pas que l’année 2007 rapportera grand-chose à la liberté de la femme en tant qu’être humain ; même si j’espère profondément que j’ai tort !!!

 

 

L’adoption du Code de la famille, en 1984, n’est pas due au hasard. C’est l’époque où la contestation du pouvoir se développe, où les aspirations démocratiques du peuple algérien s’affirment plus nettement, (…) Et Chadli Bendjedid, le président de la République de l’époque, escomptant apaiser les tensions sociales et calmer les conservateurs, cède à leur frange la plus radicale, et fait adopter le Code à la sauvette par l’APN (Assemblée populaire nationale).
Source Cette hypocrisie politique se fait encore une fois sur le dos des femmes et continue de sacrifier la vie affective des jeunes Algériens.

 

 

Les integristes islamistes, qui savent fort bien instrumentaliser les femmes, eux aussi, souffrent d’une faiblesse incurable : s’ils fondent l’infériorité de la femme sur la spécificité de son corps, c’est parce que ce corps est l’objet pour eux d’obsessions névrotiques. :D
« Les talibans malades de leur “phobie des femmes” »
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Guest GlamourDZ

 

 

Qu'ont-elles obtenu ? Quelques broutilles qui les laissent de plus perplexes eu égard au flou artistique des dispositions prises, à leur ambiguïté. Au niveau de la répudiation, bien sûr, il y a eu des avancées : pour les femmes divorcées ayant des enfants mineurs, il a été décidé non seulement de donner un logement aux enfants, mais aussi d'en confier la garde à la mère. C'est vrai aussi que s'agissant de la polygamie, si elle n'a pas été abolie, il faudra dorénavant avoir l'autorisation d'un juge et aussi celle de la première épouse. Mais que pèse tout cela face à cet insupportable tutorat qui a été maintenu ? Les plaintes fusent de la part de nombre d'associations féminines, très en colère.

 

à ma connaissance le père reste toujours le seul tuteur des enfants même si La garde est attribuée à la mère !!

Le mariage religieux fait que la polygamie reste toujours présente sans le consentement de la première épouse!!

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Oui je suis d'accords avec toi c tjr la femme qui paye les peaux cassée :mad:

 

Et c même pas une question de tradition c plus du machisme des hommes algérien qu'autres choses !!

 

Quand tu vois que la femme a tjr besoins d'un tuteur pour se mariée ou autre chose et qu'elle doit faire !!

Et surtout ce que je trouve encore pire c que le homme a le droit de répudier sa femme quand il veut et que la femme ne peux pas demander le divorce quand elle veut ! !!

 

A quand légalité des femmes et des hommes en Algérie !!

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jusqu'a quand la femme doit supporter tout ça !!!

 

:mad: Violences contre la femme en Algérie

 

Les violences contre les femmes en Algérie semblent en hausse d’après les conclusions de deux enquêtes présentées au siège du ministère de la Santé.

mardi 26 décembre 2006.

Elles sont réalisées par le Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) pour le compte du ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine. Ces deux enquêtes ont soulevé des critiques de la part des participants à cette rencontre. D’ailleurs, la deuxième étude, censée apporter plus de détails et d’informations sur ce phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur en Algérie, a été vivement critiquée. Celle-ci a touché 2043 femmes âgées entre 19 et 64 ans dans 11 wilayas et 28 communes. 54% des femmes interrogées sont mariées et un tiers sont célibataires.

 

Les résultats font état d’une femme sur dix qui déclare être victime de violence physique répétée, 2 sur 10 victimes de violence verbale et 3 sur 10 victimes de violence psychologique. Aussi, 16% des femmes interrogées ont déclaré des violences physiques dans le couple. Le taux de violence dans les espaces publics en Algérie est de 6% pour la violence verbale et physique. Dans l’espace de travail, le taux est de 12,10%. Dans l’espace privé, l’étude fait ressortir et pour la première fois, un taux de 10,9% de rapports sexuels forcés dans le couple. L’enquête relève que la fratrie est le principal auteur des violences dans la famille. Toutefois, les causes et les conséquences de ce phénomène n’ont pas été détaillées dans cette enquête, soulignent les intervenants qui disent qu’en situation de détresse, la femme subit la violence.

 

De plus, ajoutent-ils, certains aspects n’y ont pas été mentionnés à l’exemple des cas d’avortement. D’autres considèrent que l’enquête du Crasc aurait pu cerner davantage le rôle de la femme quant à cette faiblesse de participation dans la société. De son côté, Mme Badra Raymond, directrice du Crasc a indiqué qu’en réponse à une question sur la violence contre les femmes en Algérie, contenue dans la première enquête, 46% des femmes sur les 13.755 enquêtées, ont déclaré ne pas vivre la violence. Le reste a répondu spontanément. 25% se déclarent être victimes de violence verbale, 22% de violence psychique et 6% de violence physique.

 

La ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saâdia Djaâfar a souligné qu’il faut se mobiliser pour donner le maximum d’informations sur les sujets relatifs à la femme à travers la multiplication des études et des enquêtes. D’ailleurs, elle a saisi l’occasion pour critiquer le rapport du Pnud sur les femmes arabes qui, selon elle, n’a pas mis en évidence les avancées réalisées par la femme algérienne. L’enquête sur la femme et l’intégration économique démontre qu’aujourd’hui, le travail occupe une place structurante chez la femme et l’intégration économique est un facteur favorable à l’implication civique. Mais beaucoup reste à faire puisque sur l’ensemble de la population occupée, 18,68% seulement sont des femmes, confirmant, ainsi, la persistance de la faible présence des femmes parmi cette population.

 

Synthèse de Samir, algerie-dz.com

D’après l’Expression

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20 ANS, BARAKAT !" - SUS AU CODE DE LA FAMILLE ALGÉRIEN, SOUTIEN`A LA CAMPAGNE LANCÉE PAR LES FEMMES ALGÉRIENNES

CODE DE LA FAMILLE : 20 ANS, BARAKAT !

Cette loi de statut personnel institutionnalise depuis 1984 l'infériorisation d'une moitié de la société par rapport à l'autre.

 

A l'égalité entre les femmes et les hommes, reconnus dans l'article 29 de la Constitution algérienne, le code de la famille oppose l'inscription dans les textes d'un deuxième collège. Il crée une sorte de sous-citoyenneté, qui impose toutes sortes de discriminations et d'injustices aux femmes algériennes. En voici quelques exemples :

 

 

Malika S., 39 ans, divorcée, quatre enfants, a contribué pendant ses 17 dernières années d'enseignement à payer un logement qui reste au mari, la contraignant à vivre avec ses enfants, dont elle a la garde, dans une seule pièce. Article 52 : attribution automatique du logement au mari en cas de divorce.

 

 

Nadia K., 51 ans : son époux se remarie sans qu'il y ait eu divorce; elle est obligée, avec ses trois enfants, de partager l'appartement avec la deuxième épouse enceinte. Article 08 : reconnaissant la polygamie.

 

 

Si elle refuse, "elle pourra décamper !" dit le mari, qui peut divorcer unilatéralement. Article 48 : divorce par la seule volonté de l'époux, qui équivaut à la répudiation.

 

 

Dahbia D., 42 ans, veuve, doit se battre avec ses deux filles pour conserver sa maison contre la volonté de ses beaux-frères qui espèrent se l'accaparer car il n'y a pas d'héritier mâle. Articles 126 à 183, qui consacrent l'inégalité de l'héritage entre les hommes et les femmes.

 

 

Salima T, 32 ans, en l'absence du père, est obligée de recourir à un juge pour que l'intervention chirurgicale de son enfant soit autorisée. Mais cela aurait pu être pour l'autorisation d'ouvrir un carnet d'épargne à son enfant ou l'autorisation d'emmener son enfant en voyage, etc. Article 87, qui attribue l'autorité parentale au père et la refuse à la mère.

 

 

Yamina N. 38 ans, célibataire, magistrat, obligée d'avoir un tuteur (wali), en l'occurrence son père (mais cela aurait pu être son oncle, son cousin, son fils -pour une femme divorcée- ou le juge, pour pouvoir se marier. Article 11 : obligation pour toute femme d'avoir un tuteur lors de son mariage.

 

 

Tassadit R., 28 ans, battue sauvagement et menacée de répudiation par son mari, car elle est sortie sans permission. Elle était pourtant accompagnée de son jeune frère et c'était pour conduire d'urgence son bébé à l'hôpital. Article 39, qui fait obligation d'obéissance de l'épouse envers son mari.

 

Cette loi s'ajoute à d'autres dispositions inégalitaires de l'arsenal législatif algérien dont le code de la nationalité, selon lequel une femme algérienne ne peut transmettre sa nationalité à ses enfants, la transmission ne se faisant que par filiation paternelle. Au tribunal, le témoignage d'une unique femme n'est pas valide. Il faut le témoignage de deux femmes pour qu'il le soit !

 

Ce tissu législatif tramé d'injustces a permis et entretenu la fragilisation de l'ensemble de la société, contribuant à son éclatement. Les massacres de populations, les enlèvements et esclavages sexuels dont des milliers de femmes sont l'objet depuis une dizaine d'annnées, les viols collectifs perpétrés, comme à Hassi Messaoud en juillet 2001, par des citoyens au-dessus de tout soupçon, et toutes les exactions quotidiennes contre les femmes d'Algérie, se nourrissent de ce statut légal (code de la famille) qui place officiellement les femmes sous le diktat masculin. Mais en période électorale, les femmes sont courtisées par la classe politique : c'est le seul moment où les femmes algériennes sont sollicitées comme citoyennes, où on les amène à voter en leur faisant miroiter une hypothétique amélioration de leur condition par une révision du code de la famille.

 

Maintenir ces inégalités, c'est bafouer les principes d'égalité entre les personnes, faire injure à la moitié de la population d'Algérie et l'exposer sans aucun recours à des pratiques institutionnelles, conjugales et sociétales discriminatoires et violentes. Maintenir ces inégalités envers et contre tout, c'est étouffer le noyau vital de la société, composé de femmes, d'enfants et d'hommes, qui aspirent profondément à la liberté et à la justice.

 

Abroger ces dispositions injustes et les remplacer par des lois fondées sur l'égalité entre les hommes et les femmes est un début de solution au drame algérien; reconnaître leur valeurt aux femmes permettra à leurs enfants et aux hommes de retrouver la leur.

 

 

Il est temps de proclamer et d'établir l'égalité entre les femmes et les hommes.

Il est temps de trouver le courage politique de mettre en oeuvre cette égalité.

Il est temps d'empêcher le code de la famille d'avoir vingt ans.

20 ans, barakat ! ça suffit !

 

(extrait d'un tract de la campagne)

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  • 2 weeks later...
Guest GlamourDZ
code de la famille = code de l'infamie ....

 

ils ont au moins supprimé l'autorisation paternelle pour le voyage de l'enfant avec sa mere ...c'est deja ça ...:(

 

 

ah bon !!! tu es sure ?!

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Guest GlamourDZ
oui certaine (ma famille c le cas)!

 

mais que ça , pour obtenir un passeport pour ton petit ben faut le consentement du papa ....sinon oulac...:D

 

à ma connaissance même si la mère obtient systématiquement la garde des enfants après le divorce, le père reste le seul tuteur :(

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:rolleyes: Est que vous croyez que l'Algerie vas faire un pas et changer le code de la famille comme c'était prévue depuis voila 2 ans et redonner un vrai statut a la femme en 2007 !! ou ça restera au même point ?:confused:

 

Faudrait voir d'abord a changer le statut de tous les Algeriens, hommes, femmes, enfants et vieillards. A en faire des citoyens responsables et de les debarasser de leur situation de soumission a tout ce qui porte uniforme.

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  • 9 months later...

statut de le femme en Algérie

 

avez-vous vues; HASSIBA BEN BOUALI,ZOHRA DRIFF,DJAMILA BOUAZZA,DJOUHAR AKROUB,JACQUELINE GUERROUDJ,DANIELLE MINNE,DJAMILA BOUHIRED,DJAMILA BOUPACHA.

La lâcheté des hommes du pouvoir, de Chadli à Boutef sans oublier les confréries islamistes.

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:rolleyes: Est que vous croyez que l'Algerie vas faire un pas et changer le code de la famille comme c'était prévue depuis voila 2 ans et redonner un vrai statut a la femme en 2007 !! ou ça restera au même point ?:confused:

Quand le sel fleurira ( traduisez en Arabe) c'est plus clair.

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Quand tu vois que la femme a tjr besoins d'un tuteur pour se mariée ou autre chose et qu'elle doit faire !!

Et surtout ce que je trouve encore pire c que le homme a le droit de répudier sa femme quand il veut et que la femme ne peux pas demander le divorce quand elle veut ! !!

 

Char3 allah! Hokm allah!:mad: :mad:

 

:mdr: :mdr:

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  • 2 weeks later...
Oui je suis d'accords avec toi c tjr la femme qui paye les peaux cassée :mad:

 

Et c même pas une question de tradition c plus du machisme des hommes algérien qu'autres choses !!

 

Quand tu vois que la femme a tjr besoins d'un tuteur pour se mariée ou autre chose et qu'elle doit faire !!

Et surtout ce que je trouve encore pire c que le homme a le droit de répudier sa femme quand il veut et que la femme ne peux pas demander le divorce quand elle veut ! !!

 

A quand légalité des femmes et des hommes en Algérie !!

Pardon: les pots-cassés

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le blem c'est que c'est la religion qui veut que le male reste dominant de la femme, je parle au sujet du divorse, et puis pour pleins d'autres choses aussi comme l'heritage, c'est pas aussi simple pour un pays musulmant habité (en l'occurance) par des musulmants de donner aux femmes leurs droits alors que leurs religion leur montre que " el rijal 9awamoun 3la nisa2"

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