Zazou 10 Posted November 11, 2009 Partager Posted November 11, 2009 Les autorités françaises ont tranché : le juge d’instruction aura accès à tous les documents. En juillet dernier, Nicolas Sarkozy avait souhaité que le secret-défense soit levé dans l’affaire des moines des Tibhirine. Le 5 novembre, la commission consultative du secret-défense a rendu un avis favorable. Et dans la foulée, le ministère des Affaires étrangères a annoncé hier avoir transmis des documents au juge chargé de l’enquête sur la mort de sept moines français en Algérie en 1996 après la levée du secret-défense. « Le ministère a transmis, le 9 novembre, au juge d’instruction compétent, en réponse à une demande de ce dernier, des documents émis par les services de ce ministère et susceptibles d’être utiles à la recherche de la vérité », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero. La demande des juges antiterroristes Marc Trévidic et Yves Jannier, à Hervé Morin (Défense), Bernard Kouchner (Affaires étrangères) et Brice Hortefeux (Intérieur), visait notamment le rapport de l’attaché de défense français à Alger à l’époque des faits, le général François Buchwalter. Attaché militaire à l’ambassade de France à Alger en 1996, il a déclaré le 25 juin dernier à Marc Trévidic que, selon ses informations, les moines de Tibhirine n’avaient pas été tués par les islamistes qui les détenaient mais par l’armée algérienne lors de l’assaut donné aux insurgés. La thèse a été réfutée aussi bien par les autorités algériennes que par des personnalités françaises aux hautes responsabilités à cette époque. Mais le juge souhaite prendre connaissance des rapports que François Buchwalter dit avoir remis aux autorités françaises à l’époque. Les tenants de l’hypothèse de l’implication de l’armée algérienne dans cette affaire accusaient le gouvernement français de privilégier le secret au nom de la raison d’Etat. L’avocat des familles des victimes, maître Patrick Baudouin, avait demandé cette démarche au juge Trévidic afin de déterminer ce que le gouvernement français connaît de cette affaire. L’enquête judiciaire n’a été ouverte en France qu’en 2004, huit ans après les faits, et le juge se demande si ce retard pourrait être dû à des pressions politiques pour ne pas nuire aux relations entre la France et l’Algérie. Pour Alger, rien de bien nouveau dans cette affaire. Toute la polémique ne serait que la conséquence de l’activisme des partisans du « qui-tue-qui ? ». Donc sans réelle valeur. Les autorités algériennes ont toujours désigné le Groupe islamique armé (GIA), qui a revendiqué les assassinats, comme responsable du crime. Par Rémi Yacine El-Watan. Citer Link to post Share on other sites
dzfurieux 10 Posted November 12, 2009 Partager Posted November 12, 2009 Accusateurs au banc des accusés ! Les autorités françaises ont tranché : le juge d’instruction aura accès à tous les documents. Toute la polémique ne serait que la conséquence de l’activisme des partisans du « qui-tue-qui ? ». Donc sans réelle valeur. Par Rémi Yacine El-Watan. El Watan le grand défendeur de la théorie du "qui-tue-qui" devrait déposer son bilan et se recycler. Gérer un Hammam,par exemple. L'intox qu'il a distillée au nom du diviser pour régner s'est avérée fausse, causant un préjudice moral au pays et alimentant les campagnes de dénigrement et l'acharnement médiatique français contre l'Algérie. Mais Belhouchet qui a été décoré à New York pour service rendu à l'offensive médiatique contre l'Algérie, n'est pas au bout de ses peines, quand Abdelmoumen Khalifa sera de retour et dévoilera les "cadeaux" qu'il a offerts, à Omar et son complice Benchicou, (lors du montage de Khalifa TV), les "tayabat al hammam" vont avoir un sacré boulot à nettoyer toute cette saleté ! Citer Link to post Share on other sites
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