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Le clan d’Oujda a perdu la bataille du Sahara Occidental


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Par Saâd Lounès

 

Le dernier refoulement d’un avocat et de journalistes marocains à l’aéroport d’Alger est une grave erreur diplomatique. Il ne reste plus à Bouteflika et au clan d’Oujda que des bavures policières pour exprimer leur vision autoritariste sur la question du Sahara Occidental.

 

Ce conflit inutile engagé à la hussarde par Boumediene, après le coup d’Etat manqué et la mort de son ami le général Mohamed Oufkir en août 1972, n’a en fait été qu’un prétexte de déstabilisation de la monarchie alaouite. (1)

 

Face à l’adversité du pouvoir socialiste algérien et ses alliés de l’opposition marocaine, Hassan II avait réussi à consolider son trône. Après 10 ans de règne, Mohamed VI a fait du Maroc un «modèle à suivre pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient» selon les termes de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton au Forum de l’Avenir à Marrakech devant un parterre de diplomates du monde entier.

 

Le Maroc n’en finit plus d’engranger les bénéfices d’une nouvelle stratégie pragmatique et conquérante initiée depuis le lancement des négociations directes avec le Front Polisario sous l’égide de l’ONU en juin 2007.

 

Paradoxalement, c’est en utilisant les méthodes algériennes que le Maroc a pu avancer de manière spectaculaire dans la résolution du conflit à son avantage par une gestion efficace du renseignement et l’intégration des clientèles sahraouies dans le jeu politique national.

 

La bataille du renseignement

 

En nommant son camarade de classe et ami d’enfance Mohamed Yassine Mansouri à la tête de la DGED, le roi a changé la donne qui présidait jusqu’alors au sein des services secrets marocains. Civil et technocrate, Mansouri suit une feuille de route stratégique d’action en avançant une à une ses pièces sur l’échiquier sahraoui pour mettre en échec la partie algérienne, la seule qui s’oppose à un règlement définitif du conflit.

 

Mansouri agit sur plusieurs cibles pour désosser le Polisario et retourner contre l’Algérie ses principaux atouts qu’étaient le Front et les camps de Tindouf. En participant à toutes les phases de négociation de Manhasset, Mansouri effectue un travail de sape pour retourner les dirigeants sahraouis.

 

Il a également réussi un coup de maître surprenant en envoyant pour la première fois dans les camps de Tindouf une mission d’information et de renseignement sous couverture de presse. Un journaliste et un photographe d’un hebdomadaire marocain ont pénétré dans les camps de Tindouf et publié un reportage en été 2008. (2)

 

Ils y ont aussi recueilli une somme de renseignements et de photos très utiles pour dénoncer auprès des instances onusiennes les conditions de «séquestration» des sahraouis par les autorités algériennes.

 

Conforté par le soutien de tous les pays arabes, parachevé dernièrement par la reconnaissance libyenne de la marocanité du Sahara, Mansouri utilise à fond la carte maîtresse mauritanienne. Outré par le mépris que lui a manifesté Bouteflika, le nouveau président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz se dévoue pour la cause marocaine et œuvre à la reddition des chefs du Polisario en recevant très souvent le patron de la DGED.

 

Sur le plan intérieur, de plus en plus de sahraouis sont intégrés sur la scène politique nationale. Les stratèges marocains ont dernièrement réussi un coup de maître en portant à la présidence de la Chambre des Conseillers, un médecin sahraoui Mohamed Cheikh Biadillah, dont le propre frère est Brahim Ahmed Mahmoud Biadillah, dit «Gregou», responsable de la 2ème région militaire et ancien chef de la sécurité militaire du Polisario, qui figure en bonne place sur une liste de tortionnaires du Polisario. (3)

 

C’est un signal très fort auquel ne sont pas insensibles les notables sahraouis qui y voient un appel à une course à toutes les investitures dans le train du dynamisme politico-économique marocain. Entre la prospérité du destin national de Mohamed Cheikh, et l’éternelle attente l’arme au pied du «Désert des Tartares» de Gregou, le choix est vite fait.

 

D’autant que le projet royal d’Autonomie prévoit une amnistie pour les combattants sahraouis. Une autre façon d’imiter les algériens en laissant indéfiniment ouvertes les portes de la réconciliation.

Le désastre diplomatique de Bouteflika

 

Face à cette cascade de succès marocains, on ne peut que s’interroger sur l’anesthésie qui frappe le pouvoir algérien. L’explication est double.

 

Tout d’abord ce conflit n’a jamais reçu d’adhésion populaire, les algériens se contrefichent de cette histoire de Sahara. Hormis un FLN moribond qui ne s’exprime sur ce lourd héritage que du bout des lèvres, les partis politiques ont ouvertement déclaré leur désaccord sur la position algérienne et n’ont aucun contact avec le Polisario. C’est ce qui a encouragé la témérité de l’Association du Sahara Marocain à venir en Algérie même faire du lobbying pour la résolution du conflit.

 

Ensuite, la gestion du Polisario a toujours été une chasse gardée du clan d’Oujda dirigé par le couple Boumediene-Bouteflika et les chefs de la Sécurité Militaire. Après la mort de Boumediene et la mise à l’écart de Bouteflika et Kasdi Merbah, patron de la SM, c’est le général Larbi Belkheir qui s’est accaparé de ce dossier stratégique et lucratif où s’entremêlent diplomatie parallèle, fonds secrets et commerce d’armes.

 

Depuis la disparition mystérieuse de Belkheir, très malade selon sa famille ou décédé selon d’autres sources, on ne sait plus qui est vraiment en charge de ce dossier. Le très efficace chef du contre-espionnage, le général Smaïn Lamari qui gérait le Polisario sous les ordres de Belkheir, est décédé en été 2007 sans qu’on sache vraiment qui l’a remplacé.

 

De plus en plus isolés à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, Bouteflika et son clan d’Oujda ont définitivement perdu la bataille du Sahara Occidental. La dernière gifle retentissante qu’a reçu Bouteflika vient de son ami Khaled qui, après avoir exprimé publiquement ses griefs contre l’anti-marocanisme du gouvernement algérien, a entériné la marocanité du Sahara en allant chanter au dernier festival du dromadaire à Laâyoune.

 

Placé en situation d’échec et mat par la maîtrise d’œuvre marocaine et la péremption politique de Bouteflika, il ne reste au pouvoir algérien qu’une porte de sortie dans ce conflit. Abandonner son intransigeance, laisser le Polisario négocier librement, seul et sans aucune contrainte, fermer les camps de Tindouf et ouvrir les frontières avec le Maroc.

 

Saâd Lounès

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Par Saâd Lounès

 

Le dernier refoulement d’un avocat et de journalistes marocains à l’aéroport d’Alger est une grave erreur diplomatique. Il ne reste plus à Bouteflika et au clan d’Oujda que des bavures policières pour exprimer leur vision autoritariste sur la question du Sahara Occidental.

 

Ce conflit inutile engagé à la hussarde par Boumediene, après le coup d’Etat manqué et la mort de son ami le général Mohamed Oufkir en août 1972, n’a en fait été qu’un prétexte de déstabilisation de la monarchie alaouite. (1)

 

Face à l’adversité du pouvoir socialiste algérien et ses alliés de l’opposition marocaine, Hassan II avait réussi à consolider son trône. Après 10 ans de règne, Mohamed VI a fait du Maroc un «modèle à suivre pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient» selon les termes de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton au Forum de l’Avenir à Marrakech devant un parterre de diplomates du monde entier.

 

Le Maroc n’en finit plus d’engranger les bénéfices d’une nouvelle stratégie pragmatique et conquérante initiée depuis le lancement des négociations directes avec le Front Polisario sous l’égide de l’ONU en juin 2007.

 

Paradoxalement, c’est en utilisant les méthodes algériennes que le Maroc a pu avancer de manière spectaculaire dans la résolution du conflit à son avantage par une gestion efficace du renseignement et l’intégration des clientèles sahraouies dans le jeu politique national.

 

La bataille du renseignement

 

En nommant son camarade de classe et ami d’enfance Mohamed Yassine Mansouri à la tête de la DGED, le roi a changé la donne qui présidait jusqu’alors au sein des services secrets marocains. Civil et technocrate, Mansouri suit une feuille de route stratégique d’action en avançant une à une ses pièces sur l’échiquier sahraoui pour mettre en échec la partie algérienne, la seule qui s’oppose à un règlement définitif du conflit.

 

Mansouri agit sur plusieurs cibles pour désosser le Polisario et retourner contre l’Algérie ses principaux atouts qu’étaient le Front et les camps de Tindouf. En participant à toutes les phases de négociation de Manhasset, Mansouri effectue un travail de sape pour retourner les dirigeants sahraouis.

 

Il a également réussi un coup de maître surprenant en envoyant pour la première fois dans les camps de Tindouf une mission d’information et de renseignement sous couverture de presse. Un journaliste et un photographe d’un hebdomadaire marocain ont pénétré dans les camps de Tindouf et publié un reportage en été 2008. (2)

 

Ils y ont aussi recueilli une somme de renseignements et de photos très utiles pour dénoncer auprès des instances onusiennes les conditions de «séquestration» des sahraouis par les autorités algériennes.

 

Conforté par le soutien de tous les pays arabes, parachevé dernièrement par la reconnaissance libyenne de la marocanité du Sahara, Mansouri utilise à fond la carte maîtresse mauritanienne. Outré par le mépris que lui a manifesté Bouteflika, le nouveau président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz se dévoue pour la cause marocaine et œuvre à la reddition des chefs du Polisario en recevant très souvent le patron de la DGED.

 

Sur le plan intérieur, de plus en plus de sahraouis sont intégrés sur la scène politique nationale. Les stratèges marocains ont dernièrement réussi un coup de maître en portant à la présidence de la Chambre des Conseillers, un médecin sahraoui Mohamed Cheikh Biadillah, dont le propre frère est Brahim Ahmed Mahmoud Biadillah, dit «Gregou», responsable de la 2ème région militaire et ancien chef de la sécurité militaire du Polisario, qui figure en bonne place sur une liste de tortionnaires du Polisario. (3)

 

C’est un signal très fort auquel ne sont pas insensibles les notables sahraouis qui y voient un appel à une course à toutes les investitures dans le train du dynamisme politico-économique marocain. Entre la prospérité du destin national de Mohamed Cheikh, et l’éternelle attente l’arme au pied du «Désert des Tartares» de Gregou, le choix est vite fait.

 

D’autant que le projet royal d’Autonomie prévoit une amnistie pour les combattants sahraouis. Une autre façon d’imiter les algériens en laissant indéfiniment ouvertes les portes de la réconciliation.

Le désastre diplomatique de Bouteflika

 

Face à cette cascade de succès marocains, on ne peut que s’interroger sur l’anesthésie qui frappe le pouvoir algérien. L’explication est double.

 

Tout d’abord ce conflit n’a jamais reçu d’adhésion populaire, les algériens se contrefichent de cette histoire de Sahara. Hormis un FLN moribond qui ne s’exprime sur ce lourd héritage que du bout des lèvres, les partis politiques ont ouvertement déclaré leur désaccord sur la position algérienne et n’ont aucun contact avec le Polisario. C’est ce qui a encouragé la témérité de l’Association du Sahara Marocain à venir en Algérie même faire du lobbying pour la résolution du conflit.

 

Ensuite, la gestion du Polisario a toujours été une chasse gardée du clan d’Oujda dirigé par le couple Boumediene-Bouteflika et les chefs de la Sécurité Militaire. Après la mort de Boumediene et la mise à l’écart de Bouteflika et Kasdi Merbah, patron de la SM, c’est le général Larbi Belkheir qui s’est accaparé de ce dossier stratégique et lucratif où s’entremêlent diplomatie parallèle, fonds secrets et commerce d’armes.

 

Depuis la disparition mystérieuse de Belkheir, très malade selon sa famille ou décédé selon d’autres sources, on ne sait plus qui est vraiment en charge de ce dossier. Le très efficace chef du contre-espionnage, le général Smaïn Lamari qui gérait le Polisario sous les ordres de Belkheir, est décédé en été 2007 sans qu’on sache vraiment qui l’a remplacé.

 

De plus en plus isolés à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, Bouteflika et son clan d’Oujda ont définitivement perdu la bataille du Sahara Occidental. La dernière gifle retentissante qu’a reçu Bouteflika vient de son ami Khaled qui, après avoir exprimé publiquement ses griefs contre l’anti-marocanisme du gouvernement algérien, a entériné la marocanité du Sahara en allant chanter au dernier festival du dromadaire à Laâyoune.

 

Placé en situation d’échec et mat par la maîtrise d’œuvre marocaine et la péremption politique de Bouteflika, il ne reste au pouvoir algérien qu’une porte de sortie dans ce conflit. Abandonner son intransigeance, laisser le Polisario négocier librement, seul et sans aucune contrainte, fermer les camps de Tindouf et ouvrir les frontières avec le Maroc.

 

Saâd Lounès

 

tu deviens soulant toi avec ton maroc et tes insultes sur lalgerie tu fais que des topics sur ca...cest quoi ton but que les algeriens commence a sinterreser au sahara occidentale...le peuple a dautres prioritès

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tu deviens soulant toi avec ton maroc et tes insultes sur lalgerie tu fais que des topics sur ca...cest quoi ton but que les algeriens commence a sinterreser au sahara occidentale...le peuple a dautres prioritès

 

discute le topic ou passe en mp. si ca te soule ne lis pas wa chokrane.

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discute le topic ou passe en mp. si ca te soule ne lis pas wa chokrane.

 

J'ai essayé de lire ton discours Mr le ministre de la propagande de sa majesté tous ça pour un bout de désert. j'avoue que je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout . mais je voulais te demander si c'est rémunéré ou a titre gracieux que tu te prend autant la tête .

Sont fous ces espagnoles de s'être débarrassé d'un territoire aussi riche !

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Franchement , quand on considère que les errements "etylico-opiumesques" de Khaled le gai luron sont une victoire diplomatique , on ferait mieux de changer de ...... dealer ! :mdr:

 

Moi qui pensait qu'on ne fumait que de la bonne de l'autre coté de la frontière ! :rolleyes:

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Franchement , quand on considère que les errements "etylico-opiumesques" de Khaled le gai luron sont une victoire diplomatique , on ferait mieux de changer de ...... dealer ! :mdr:

 

Moi qui pensait qu'on ne fumait que de la bonne de l'autre coté de la frontière ! :rolleyes:

 

c'est ca, parceque khaled vientchanter au maroc, c'est un toxico selon toi?? et warda tu vas me dire qu'elle se shoot au crack??:crazy: 3a9lia mkhalfa

 

 

pour ce probleme on devrait plutot parler de defaite diplomatique de l'lagerie qui croyait parasiter le maroc mais qui se retrouve engluer dans quelque chose qui la depasse, faire marche arriere??c'est perdre la face, donc c'est la fuite en avant, droit dans le mur, le mur de defense marocain qui vous attend si vous vous decidez enfin de joindre l'acte a la papotte.

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J'ai essayé de lire ton discours Mr le ministre de la propagande de sa majesté tous ça pour un bout de désert. j'avoue que je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout . mais je voulais te demander si c'est rémunéré ou a titre gracieux que tu te prend autant la tête .

Sont fous ces espagnoles de s'être débarrassé d'un territoire aussi riche !

 

bis repetita

discute le topic ou passe en mp. si ca te soule ne lis pas wa chokrane.

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c'est ca, parceque khaled vientchanter au maroc, c'est un toxico selon toi?? et warda tu vas me dire qu'elle se shoot au crack??:crazy: 3a9lia mkhalfa

 

 

pour ce probleme on devrait plutot parler de defaite diplomatique de l'lagerie qui croyait parasiter le maroc mais qui se retrouve engluer dans quelque chose qui la depasse, faire marche arriere??c'est perdre la face, donc c'est la fuite en avant, droit dans le mur, le mur de defense marocain qui vous attend si vous vous decidez enfin de joindre l'acte a la papotte.

 

Pour le moment mon ami , les décideurs de ce monde trouvent qu'il est plus utile pour eux de laisser l'affaire en l'état en donnant de temps à autre des miettes à l'un et à l'autre , en neutralisant ainsi la seule union plausible entre arabes .

Des millions de dollars vont continuellement dans les poches des différents lobbies et autres centres d'intêrets pour arracher un encouragement par ci ou une dénonciation par là , alors que nous restons comme des crétins à comptabiliser des victoires imaginaires et à nous bouffer le *** mutuellement .

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Pour le moment mon ami , les décideurs de ce monde trouvent qu'il est plus utile pour eux de laisser l'affaire en l'état en donnant de temps à autre des miettes à l'un et à l'autre , en neutralisant ainsi la seule union plausible entre arabes .

Des millions de dollars vont continuellement dans les poches des différents lobbies et autres centres d'intêrets pour arracher un encouragement par ci ou une dénonciation par là , alors que nous restons comme des crétins à comptabiliser des victoires imaginaires et à nous bouffer le *** mutuellement .

 

non non non ,qui soutient des separatistes qui emmerdent le voisin?? le maroc a plusieurs fois appelé l'algerie a ouvrir les frontieres comme signe de bonne volonté, a first step, mais c'est rester lettre morte, dans ce cas l'une des deux parties est a blamer, la reponse me parait evidente, pas d'union possible tant que le regime en algerie est detenu par une mafia de militaires, c'est bien beau le discours sur la solidarité arabe, et le role des grandes puissance pour affaiblir nos pays mais ces problemes qui diviesent il n'appartient qu'a l'algerie de decider de les liquider.

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non non non , le maroc a plusieurs fois appelé l'algerie a ouvrir les frontieres comme signe de bonne volonté, a first step, mais c'est rester lettre morte, dans ce cas l'une des deux parties est a blamer, la reponse me parait evidente.

 

qui soutient des separatistes qui emmerdent le voisin??

 

Pour les frontières je suis d'accord avec toi comme la plupart des algériens , pour le reste , les deux pouvoirs jouent un jeu trouble , hérité de l'entêtement de deux hommes aujourd'hui disparus .

A une lointaine allégeance du sahara occidental au royaume alaouite est opposé un principe d'autodetermination universellement reconnu et une population réfugiée et protégée par une organisme des nations unies .

Boumediene et Hassan II nous ont légué ce cadeau empoisonné , et nous continuons toujours à en faire une affaire de souveraineté et de principes .

N.B : L'Algérie a quand même interdit au polisario l'usage des armes contre le maroc , c'est tres important et nous différencie énormement des gens du moyen orient . C'est pourquoi les grands de ce monde tiennent à nous laisser nous battre pour cet os .

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Et Vive Le Roi

 

bis repetita

discute le topic ou passe en mp. si ca te soule ne lis pas wa chokrane.

 

Tu ne répond pas a ma question,si tu veux absolument que je lise entièrement

ton journal alors ok mais lis l'apercu et rend toi sur le site du MOSSAD.

HASSAN II,

AGENT DU MOSSAD

 

 

Selon les documents des "Archives Nationales" d'Israël récemment ouvertes au publique,

 

et selon les révélations faites par Nahum Goldman (ancien président - en même temps, pendant plus de vingt ans - du Congrès Juif Mondial et de l'Organisation Sioniste Mondiale) dans son livre "Le paradoxe juif" ,

 

et selon les révélations de Mohamed Hassanein Heikal dans un article publié dans la revue libanaise "Achiraa",

 

et selon les révélations du professeur Israël Shahak dans son livre "The open secrets":

 

le despote Hassan II n'a - en réalité été qu'un vulgaire espion au service

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Tu ne répond pas a ma question,si tu veux absolument que je lise entièrement

ton journal alors ok mais lis l'apercu et rend toi sur le site du MOSSAD.

HASSAN II,

AGENT DU MOSSAD

 

 

Selon les documents des "Archives Nationales" d'Israël récemment ouvertes au publique,

 

et selon les révélations faites par Nahum Goldman (ancien président - en même temps, pendant plus de vingt ans - du Congrès Juif Mondial et de l'Organisation Sioniste Mondiale) dans son livre "Le paradoxe juif" ,

 

et selon les révélations de Mohamed Hassanein Heikal dans un article publié dans la revue libanaise "Achiraa",

 

et selon les révélations du professeur Israël Shahak dans son livre "The open secrets":

 

le despote Hassan II n'a - en réalité été qu'un vulgaire espion au service

 

 

un roi qui espionne son pays au rpofit du mossad!!:rolleyes: :crazy:

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Notre Ami Le Roi Selon Le Mssad

 

HASSAN II,

AGENT DU MOSSAD

 

 

Selon les documents des "Archives Nationales" d'Israël récemment ouvertes au publique,

 

et selon les révélations faites par Nahum Goldman (ancien président - en même temps, pendant plus de vingt ans - du Congrès Juif Mondial et de l'Organisation Sioniste Mondiale) dans son livre "Le paradoxe juif" ,

 

et selon les révélations de Mohamed Hassanein Heikal dans un article publié dans la revue libanaise "Achiraa",

 

et selon les révélations du professeur Israël Shahak dans son livre "The open secrets":

 

le despote Hassan II n'a - en réalité été qu'un vulgaire espion au service du Mossad juif israélien!

 

L'ironie du sort est qu'il y a même eu, en secret, - comme on vient de l'apprendre - une une parallèle concurrence et une précipitation - "Harouala" - entre le gauchiste enjuivé caviar Ben Barka et la crapule despote Hassan II pour servir Israël et le Mossad: le premier pour s'emparer du pouvoir, le deuxième pour "l'éternellement" conserver!Et puis il y a aussi le "bourgeois" istiqlalien Balafrej qui s'est aussi volontairement mis aux service du Mossad juif.

 

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Selon les documents des "Archives Nationales" d'Israël récemment ouvertes au publique,

 

et selon les révélations faites par Nahum Goldman (ancien président - en même temps, pendant plus de vingt ans - du Congrès Juif Mondial et de l'Organisation Sioniste Mondiale) dans son livre "Le paradoxe juif" ,

 

et selon les révélations de Mohamed Hassanein Heikal dans un article publié dans la revue libanaise "Achiraa",

 

et selon les révélations du professeur Israël Shahak dans son livre "The open secrets":

le despote Hassan II n'a - en réalité été qu'un vulgaire espion au service du Mossad juif israélien!

 

L'ironie du sort est qu'il y a même eu, en secret, - comme on vient de l'apprendre - une une parallèle concurrence et une précipitation - "Harouala" - entre le gauchiste enjuivé caviar Ben Barka et la crapule despote Hassan II pour servir Israël et le Mossad: le premier pour s'emparer du pouvoir, le deuxième pour "l'éternellement" conserver!Et puis il y a aussi le "bourgeois" istiqlalien Balafrej qui s'est aussi volontairement mis aux service du Mossad juif.

 

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- L'intrusion du Mossad au Maroc s'est faite par des voyages clandestins de nombreux agents du Mossad et de leur chef Isser Harel, entre 1958 et 1960.

 

- C´est parce que le Mossad a fbriqué de toutes piZces et fourni des renseignements "très précis" quant à un complot visant "à tuer le prince héritier" - en février 1960 - que les relations entre le Hassan II et Israël ont débuté.

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hassan 2 a "trompé" sa femme avec une juive, m6 a une demi soeur israelienne,

 

enfin je pense pas qu'il l'a trompée, elle devait être courant, mais que voulait tu qu'elle fasse la femme de h2? rien :(

 

SUITE

- Selon l'ancien agent du Mossad, Yigal Bin-Nun, un exemple: une rencontre est arrangée - en février 1963 - chez le juif Benhamou, rue Victor Hugo à Paris, entre l'agent Yaakov Karoz et un représentant de Hassan II.

 

- Selon Yigal Bin-Nun, Hassan II a voulu se rapprocher d'Israël parce qu'il était fasciné par les méthode brutales de l'occupation juive en Palestine, comme - auparavant - il a été fasciné comme - comme Moulay Hafid - par l´ occupation française au Maroc.

 

- Beaucoup de petits despotes - tel que Hassan II - nostalgiques du colonialisme, de la loi da jungle, de l'occupation et de grand banditisme à grand échelon royal, étaient fascinés par la capacité d´Israël à écraser toute résistance.

 

- Ben Gourion avait décidé d'opter pour créer et développer une ceinture d'Etats arabes vassales proche ou lointains mais dociles.

-Le premier contacr entre Hassan et le Mossad eut lieu le 1er septembre 1958. Hassan II garda cette visite dans un secret total, préparant ainsi le terrain à "l'accord" conclu entre le Palais et Israël favorisant l'exode des Juifs du Maroc pour aider Israël dans son occupation à mieux vaincre démographiquement ses victimes Palestiniens Musulmans et Chrétiens.

 

- Les officiers et agents de Hassan II se rendirent clandestinement en Israël et des politiques et militaires israéliens firent durant de longues années le chemin inverse.

 

- Les archives nationales d'Israël regorgent de documents historiques qui retracent ces liens. Hassan II a souvent demandé aux Israéliens de le renseigner sur les Etats arabes favorables à un renversement de la monarchie alaouite.

 

- Israël a aussi soutenu Hassan II dans sa "Guerre des Sables" avec l'Algérie en lui livrant des blindés. Des officiers de Tsahal et du Mossad ont formé et encadré la jeune armée royale et les services de sécurité dont le célèbre Cab-1, l'embryon de la DST.

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hassan 2 a "trompé" sa femme avec une juive, m6 a une demi soeur israelienne,

 

enfin je pense pas qu'il l'a trompée, elle devait être courant, mais que voulait tu qu'elle fasse la femme de h2? rien :(

T'EN VEUT ENCORE

- En retour, et malgré l'envoi - en guise de camouflage - de troupes au Golan jugé "anecdotique", Hassan II n'a eu de cesse d´oevrer pour "normaliser" l'existence d´Israël auprès du monde arabe, en jouant par exemple un rôle capital dans l'accord de capitulation et de la neutralisation de l'Egypte qui coûta la vie au traître Anouar Sadate, ou encore d'ouvrir à Rabat et à Tel-Aviv des antennes diplomatiques.

 

- Jusqu' à aujourd'hui Israël a continué à aider "technologiquement" le régime alaouite pour se maintenir au pouvoir.

 

- Le secret et les tabous ont toujours entouré les relations entre la monarchie au Maroc et l'Etat d'occupation Israël. Leurs liens sont souvent passés sous silence. Pourtant, ils existent bel et bien… Drôle de jeu auquel ils se livrent. Un couple qui semble avoir fait sien l’adage « pour vivre heureux, vivons cachés ».

- Dernière polémique en date, les accusations portées à l’encontre du maire de Marrakech, Omar Jazouli, affirmant que ce dernier aurait signé un accord de coopération, le 22 février 2007 à Marseille, avec le maire de la ville israélienne de Haïfa, Yona Yahav. Le quotidien marocain Attajdid a carrément lancé un appel implicite à l’intifada contre l´nfiltration juive de la "normalisation" avec les occupants juifs.

 

- Arguant des exactions croissantes des occupants Israéliens contre les Palestiniens, les Islamistes marocains refusent toute normalisation avec l’Etat juif. Et ce ne sont pas les seuls.

 

- Dès lors qu’il s’agit de l’Etat d'occupation juif occupant et usurpateur, aucune des personnes concernées n’admettra publiquement et ouvertement avoir un lien, de quelque nature que ce soit, avec Israël.

- Et pour cause. Entre un conflit - relatif à l'occupation juive de la Palestine, entre juifs occupants d'un coté et musulmans et chrétiens résistants de l'autre - vieux de plus de près de 60 ans, un islamisme résistant, des peuples arabo-islamiques se développe rapidement et le contexte pour le régime de Hassan II - qui continue sans lui - ne se prête pas vraiment à la franchise.

 

- Pourtant, jusqu´à aujourd´hui, Mohamed VI et le Mossade continuent à entretenir des relations secrètes et très étroites. Visites de ministres israéliens au Maroc, travail de lobbying auprès de la communauté internationale…etc...

 

 

- Sur le plan diplomatique, Mohamed VI [en tant que "président du Comité Al Qods"(!!!)] - qui a hérité de son père cette relation "amoureuse" et illégitime avec le Mossad - affiche ainsi de manière plus ou moins ouverte, en fonction de la situation en Palestine, au Moyen-Orient et de la conjoncture politique internationale en général, sa volonté de "normaliser" ses relations avec Israël qui ne sont déjà que plus que "normales"! Le « bon élève » Mohamed VI est tout sauf désobéissant aux directives de ses maîtres juifs.

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POUR CONCLURE

 

- Sur le plan commercial, les relations alaouites-israéliennes semblent poursuivre paisiblement leur petit bonhomme de chemin, narguant la colère du peuple marocain. On estime à plus d’une centaine les entreprises israéliennes opérant plus ou moins au grand jour sur le territoire marocain, notamment dans le domaine agricole.

 

- Et les entrepreneurs israéliens défricheraient le terrain pour leurs compatriotes diplomates juifs.

 

- Côté israélien, les derniers chiffres - publiés par The Israeli Export and International Cooperation Institute - font état, pour le premier trimestre 2006, de 46 firmes israéliennes qui auraient exporté au Maroc pour un total de 2 millions de dollars, soit une augmentation de 23,5% des exportations par rapport à la même période en 2005.

 

- Business is business, a-t-on coutume de dire dans la tradition alaouite enjuivée.

- La communauté juive au Maroc ne compte plus, aujourd'hui, que 4.000 membres concentrés essentiellement à Casablanca.

 

- Cette communauté juive est pour beaucoup dans les liens de "normalisation" "mossadistes" actuels, et pas seulement - comme le prétend la propagande officielle - dans le seul domaine économiques, entre l´état alaouite et l´état d´occupation juive.

 

- Si le juif et le conseiller principal de Mohamed VI - André Azoulay - est le plus connu des agents du Mossad au Maroc, il y a aujourd'hui des milliers d'agents secrets du Mossad qui travaillent activement au Maroc pour asseoir et encrer le pouvoir juif sur notre pays occupé dans tous les domaines et secteurs de notre vie politique, économique, culturelle et sociale.

- A l´époque de l'Intrnet le site "www.dafina.net " (qui se définit comme "le net des Juifs du Maroc"), est l´un des filet électronique que le Mossad utilise pour le recrutement même des jeunes "recru" marocains aux service d'Israël: en commençant à leur faire écumer les célèbres boîtes de nuit de Tel-Aviv et avec l'aide de quelques "agences de voyage" du Mossad, à Casablanca notamment, qui proposent discrètement à leurs clients des séjours tous frais compris à partir de 10.000 dirhams. Le statut et le réseau social de ces "touristes" marocains d’un nouveau genre leur facilite également l’entrée sur le territoire palestinien occupé.

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Par Saâd Lounès

 

Le dernier refoulement d’un avocat et de journalistes marocains à l’aéroport d’Alger est une grave erreur diplomatique. Il ne reste plus à Bouteflika et au clan d’Oujda que des bavures policières pour exprimer leur vision autoritariste sur la question du Sahara Occidental.

 

Ce conflit inutile engagé à la hussarde par Boumediene, après le coup d’Etat manqué et la mort de son ami le général Mohamed Oufkir en août 1972, n’a en fait été qu’un prétexte de déstabilisation de la monarchie alaouite. (1)

 

Face à l’adversité du pouvoir socialiste algérien et ses alliés de l’opposition marocaine, Hassan II avait réussi à consolider son trône. Après 10 ans de règne, Mohamed VI a fait du Maroc un «modèle à suivre pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient» selon les termes de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton au Forum de l’Avenir à Marrakech devant un parterre de diplomates du monde entier.

 

Le Maroc n’en finit plus d’engranger les bénéfices d’une nouvelle stratégie pragmatique et conquérante initiée depuis le lancement des négociations directes avec le Front Polisario sous l’égide de l’ONU en juin 2007.

 

Paradoxalement, c’est en utilisant les méthodes algériennes que le Maroc a pu avancer de manière spectaculaire dans la résolution du conflit à son avantage par une gestion efficace du renseignement et l’intégration des clientèles sahraouies dans le jeu politique national.

 

La bataille du renseignement

 

En nommant son camarade de classe et ami d’enfance Mohamed Yassine Mansouri à la tête de la DGED, le roi a changé la donne qui présidait jusqu’alors au sein des services secrets marocains. Civil et technocrate, Mansouri suit une feuille de route stratégique d’action en avançant une à une ses pièces sur l’échiquier sahraoui pour mettre en échec la partie algérienne, la seule qui s’oppose à un règlement définitif du conflit.

 

Mansouri agit sur plusieurs cibles pour désosser le Polisario et retourner contre l’Algérie ses principaux atouts qu’étaient le Front et les camps de Tindouf. En participant à toutes les phases de négociation de Manhasset, Mansouri effectue un travail de sape pour retourner les dirigeants sahraouis.

 

Il a également réussi un coup de maître surprenant en envoyant pour la première fois dans les camps de Tindouf une mission d’information et de renseignement sous couverture de presse. Un journaliste et un photographe d’un hebdomadaire marocain ont pénétré dans les camps de Tindouf et publié un reportage en été 2008. (2)

 

Ils y ont aussi recueilli une somme de renseignements et de photos très utiles pour dénoncer auprès des instances onusiennes les conditions de «séquestration» des sahraouis par les autorités algériennes.

 

Conforté par le soutien de tous les pays arabes, parachevé dernièrement par la reconnaissance libyenne de la marocanité du Sahara, Mansouri utilise à fond la carte maîtresse mauritanienne. Outré par le mépris que lui a manifesté Bouteflika, le nouveau président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz se dévoue pour la cause marocaine et œuvre à la reddition des chefs du Polisario en recevant très souvent le patron de la DGED.

 

Sur le plan intérieur, de plus en plus de sahraouis sont intégrés sur la scène politique nationale. Les stratèges marocains ont dernièrement réussi un coup de maître en portant à la présidence de la Chambre des Conseillers, un médecin sahraoui Mohamed Cheikh Biadillah, dont le propre frère est Brahim Ahmed Mahmoud Biadillah, dit «Gregou», responsable de la 2ème région militaire et ancien chef de la sécurité militaire du Polisario, qui figure en bonne place sur une liste de tortionnaires du Polisario. (3)

 

C’est un signal très fort auquel ne sont pas insensibles les notables sahraouis qui y voient un appel à une course à toutes les investitures dans le train du dynamisme politico-économique marocain. Entre la prospérité du destin national de Mohamed Cheikh, et l’éternelle attente l’arme au pied du «Désert des Tartares» de Gregou, le choix est vite fait.

 

D’autant que le projet royal d’Autonomie prévoit une amnistie pour les combattants sahraouis. Une autre façon d’imiter les algériens en laissant indéfiniment ouvertes les portes de la réconciliation.

Le désastre diplomatique de Bouteflika

 

Face à cette cascade de succès marocains, on ne peut que s’interroger sur l’anesthésie qui frappe le pouvoir algérien. L’explication est double.

 

Tout d’abord ce conflit n’a jamais reçu d’adhésion populaire, les algériens se contrefichent de cette histoire de Sahara. Hormis un FLN moribond qui ne s’exprime sur ce lourd héritage que du bout des lèvres, les partis politiques ont ouvertement déclaré leur désaccord sur la position algérienne et n’ont aucun contact avec le Polisario. C’est ce qui a encouragé la témérité de l’Association du Sahara Marocain à venir en Algérie même faire du lobbying pour la résolution du conflit.

 

Ensuite, la gestion du Polisario a toujours été une chasse gardée du clan d’Oujda dirigé par le couple Boumediene-Bouteflika et les chefs de la Sécurité Militaire. Après la mort de Boumediene et la mise à l’écart de Bouteflika et Kasdi Merbah, patron de la SM, c’est le général Larbi Belkheir qui s’est accaparé de ce dossier stratégique et lucratif où s’entremêlent diplomatie parallèle, fonds secrets et commerce d’armes.

 

Depuis la disparition mystérieuse de Belkheir, très malade selon sa famille ou décédé selon d’autres sources, on ne sait plus qui est vraiment en charge de ce dossier. Le très efficace chef du contre-espionnage, le général Smaïn Lamari qui gérait le Polisario sous les ordres de Belkheir, est décédé en été 2007 sans qu’on sache vraiment qui l’a remplacé.

 

De plus en plus isolés à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, Bouteflika et son clan d’Oujda ont définitivement perdu la bataille du Sahara Occidental. La dernière gifle retentissante qu’a reçu Bouteflika vient de son ami Khaled qui, après avoir exprimé publiquement ses griefs contre l’anti-marocanisme du gouvernement algérien, a entériné la marocanité du Sahara en allant chanter au dernier festival du dromadaire à Laâyoune.

 

Placé en situation d’échec et mat par la maîtrise d’œuvre marocaine et la péremption politique de Bouteflika, il ne reste au pouvoir algérien qu’une porte de sortie dans ce conflit. Abandonner son intransigeance, laisser le Polisario négocier librement, seul et sans aucune contrainte, fermer les camps de Tindouf et ouvrir les frontières avec le Maroc.

 

Saâd Lounès

Maroc-Libye: Le retour du froid

 

Publie le:04.09.09

 

- Abbas El Fassi écourte son séjour

- Tripoli accueille le Polisario

 

LES relations entre le Maroc et la Libye viennent de prendre un sérieux revers. En recevant les représentants de la pseudo «république sahraouie», les autorités libyennes ont provoqué l’ire de Rabat. Du coup, la délégation marocaine, présidée par le Premier ministre, Abbas El Fassi, désignée par SM le Roi Mohammed VI, pour représenter le Souverain aux festivités commémorant le 40e anniversaire de la révolution du 1er septembre, a quitté les lieux de la manifestation. Cela dès qu’elle a remarqué la présence parmi les invités du président de la soi-disant «RASD», accompagné d’une délégation.

De même, le contingent des Forces armées royales (FAR), qui devait participer au défilé militaire organisé à cette occasion, a immédiatement annulé sa participation et s’est retiré. Le gouvernement marocain a, d’ailleurs, exprimé sa vive protestation devant cette surprenante attitude. En fait, toutes les assurances avaient été données au préalable à Rabat quant à la présence du Polisario à ces festivités. Les explications nécessaires et appropriées demandées par le Maroc au pouvoir libyen «face à ce geste inamical à l’égard des sentiments du peuple marocain» n’apporteront certainement pas d’explications convaincantes quant au geste de Tripoli.

Pourtant, les relations entre les deux pays étaient au beau fixe depuis quelque temps. Elles n’ont connu, en fait, aucune sérieuse altération depuis 1983. C’est à cette date que le colonel Mouamar Kadhafi s’était rendu en plein Ramadan à Rabat. But de la visite: s’entretenir avec feu S.M. Hassan II dans l’objectif de réinstaurer une amitié qui était en déclin. Il faut dire que dans les relations entre Rabat et Tripoli, c’est la suspicion qui a toujours prévalu. Le Maroc dérange à n’en point douter tous ceux chez qui la démocratie est un vain mot. Il dérange également par son avancée spectaculaire sur tous les fronts du développement. Aujourd’hui, Tripoli a visiblement tenu à manifester son attitude ouvertement. Le président libyen n’avait-il pas affirmé qu’il a renoncé à soutenir le Polisario, politiquement, financièrement et militairement? N’avait-il pas aussi indiqué qu’il mettait fin notamment à l’acheminement d’armes par la bande désertique allant de la Libye au sud algérien?

Faut-il rappeler, qu’en janvier 2001, l’un des premiers pays que SM Mohammed VI a visité a été la Libye? Les relations politiques, économiques, de coopération technique et humaine entre les deux pays ont toujours été un exemple d’engagement réciproque et commun sur des dossiers régionaux, continentaux et internationaux. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Le geste, tout simplement «gauche», des autorités libyennes montre encore une fois que le pouvoir libyen est foncièrement lunatique. En d’autres termes, il faut cesser de croire qu’un jour la Libye sera le partenaire idéal pour le Maroc. Les relations entre Etats souverains ne doivent en aucun cas dépendre du simple et seul bon vouloir de leurs dirigeants.

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le maroc n'a rien fait quand l'espage occupait le sahara occidental comme il ne fait rien pour sebta et melila

la face obscure de l'algérie c'est cette histoire du polisario qui peut causer autant de problèmes à l'algérie que le maroc

un jour nous risquons de payons le prix de cette politique anormale si on n'est pas en train de le payer déjà car nous sommes en présence d'un pays qui fait preuve de lacheté quand il s'agit d'européens (complexe du colonisé oblige) et qui joue à l'homme quand il s'agit d'africains ... c'est comme le reste d'ailleurs

dommage pour les peuples du maghreb...

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le maroc n'a rien fait quand l'espage occupait le sahara occidental comme il ne fait rien pour sebta et melila

la face obscure de l'algérie c'est cette histoire du polisario qui peut causer autant de problèmes à l'algérie que le maroc

un jour nous risquons de payons le prix de cette politique anormale si on n'est pas en train de le payer déjà car nous sommes en présence d'un pays qui fait preuve de lacheté quand il s'agit d'européens (complexe du colonisé oblige) et qui joue à l'homme quand il s'agit d'africains ... c'est comme le reste d'ailleurs

dommage pour les peuples du maghreb...

 

le maroc a negocié le depart des espagnols du SO et a porté laffaire devant l'onu, qu'ont fait les poliz contre l'espagne?? rien; 90 ans de colonisation et meme pas de guerillas, meme pas de reistances pacifiques et pire encore bcp des combattans du poliz sont d'anciens soldats de l'armée espagnols (des harkis si on veut comparer avec lalgerie), sans l'intervention du maroc et la marche verte, l'espagne serait toujours labas.

pour sebta et melilia le maroc est entrain de les ruiner (tanger med+zone franche, les commerces de ces deux enclaves ferment les uns apres les autres). les espagnols perdent de l'argent labas et arrivera le jour ou d'eux meme ils comprendront que la colonisation ne mene a rien. on n'est pas a 10 ou 20 ans prés, avec l'espagne c'est une histoire qui remonte a 5 siecles!!

quelques signes d'espoir, lannée prochaine l'aid lkbir sera officiellement jour férié labas, les habitants de la zone nord n'ont plus besoin de visas pour entrer dans ces deux villes... le processus est en marche.

 

par rappport au "complexe du colonisé" on peut aussi l'appliquer a lalgerie, qui en fait trop, et qui exagere son passé revolutionnaire pour se donner une consistance, et c'est normal, car a la difference de l'lalgerie, la colonisation au maroc n'a été qu'une paranthèse dans lhistoire, en algerie la colonisation a été l'evenement fondateur du pays , c'est napoleon III qui a donné son nom a ton pays et ses frontieres.

c'est donc normal que le maroc n'aura pas les memes relations avec les anciens pays colonisateurs, alors que l'algerie rattache encore tout a cette triste epoque d'ou la demande de pardon et l'exces de nif quand il sagit de la france.

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