etoileadam 10 Posted November 19, 2009 Partager Posted November 19, 2009 Nos questions sont les suivantes : - Les Algériens ignorent tout des capacités financières du pays. Personne ne connaît les mécanismes de fonctionnement ni l’autorité de contrôle du fonds de régulation des recettes (FRR). On ne connaît ni les montants, ni les taux d’intérêt, ni les conditionnalités, ni les affectations de nos placements à l’étranger. Nul ne veut avouer l’incidence de la crise financière mondiale sur ces capitaux. Combien y a t-il de comptes spéciaux du trésor ? Quel est leur montant? Quelles sont leurs affectations ? Qui en contrôle la gestion ? L’entreprise publique Sonatrach, caisse noire du régime, est gérée dans l’opacité. A quand la transparence de ses comptes ? S’agissant des infrastructures, l’Algérie évolue dans le surréalisme. La réalisation du métro d’Alger, de l’aéroport et de l’autoroute Est Ouest dépasse tout entendement. La réception du métro d’Alger prévu pour les débuts des années 90 n’a toujours pas lieu ; alors que des pays voisins ont réalisé des projets similaires en l’espace de deux à trois ans. L’aéroport d’Alger a été finalisé au bout de 20 ans alors que nos voisins ont réalisé les mêmes infrastructures en 2 ans. L’autoroute Est Ouest a vu son coût passer de 5 à 11 milliards de dollars. Le prolongement des délais de réalisation et l’augmentation des enveloppes budgétaires allouées aux projets ont pour objectif d’entretenir la corruption. Les scandales auxquels nous assistons ces derniers jours, confirment les dires du Dr Said SADI, qui , de cette même tribune, déclara que le scandale El Khalifa, comparé à l’affaire de l’autoroute est ouest, relèvera du fait divers. - Après le scandale des 340 milliards de dinars affectés au PNDA ( Plan National de Développement Agricole), dont 140 milliards de dinars ont été détournés dans la seule wilaya de Djelfa, dans le cadre de la GCA ( Gestion des Concessions Agricoles ), des sommes colossales supposées participer à l’effacement des dettes des agriculteurs en difficulté ( 41 milliards de dinars), ont profité à une vingtaine de faux fellah pendant que les petites entreprises, lancées par de jeunes souffrant du manque de suivi et de soutien financier périclitent à plus de 70 %. La loi de finances rapporte que le taux d’inflation moyen, constaté sur les six premiers mois de l’année 2009, se situe à 5.7 % au lieu des 3 % prévus. Cet écart est justifié par la variation de l’indice des prix des produits agricoles frais, alors qu’on est en droit d’attendre une diminution des prix de ces mêmes produits au regard des sommes colossales affectées à ce secteur. Les Algériens veulent connaître les noms et le véritable statut des bénéficiaires. - En matière de formation, le budget affecté à l’éducation, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle s’élève à 590 milliard de dinars pour un PIB de 10.800 DA, soit un ratio de 5.5%. Ce taux indique le peu d’intérêt qu’accorde le pouvoir au capital humain par rapport aux dépenses du pouvoir. Selon un rapport de l’UNESCO, notre pays dépense, pour l’éducation, 884 dollars PPA par élève ( en parité du pouvoir d’achat ) alors que nos voisins y consacrent 1637 dollars. Pour le supérieur, l’Algérie a dépensé 2870 dollars au moment où nos mêmes voisins dépensent pour les mêmes objectifs 4634 dollars. Il faut noter qu’un enseignant du supérieur perçoit un salaire de 50.000 DA et encadre environ 30 étudiants. Dans les pays développés, un enseignant perçoit un salaire 10 fois supérieur et encadre seulement 05 étudiants. En somme, l’étudiant algérien coûte 30 fois moins cher sachant, au préalable, que le taux de scolarisation universitaire représente moins de 20% de la masse de la jeunesse . Peut-on, à cet effet, résorber les déficits du système de formation avec un budget inférieur à 15 % du PIB ? - Pourquoi le budget du ministère des Moudjahidine augmente, alors, que naturellement, leur nombre diminue. Pire ce sont les faux Moudjahidine qui profitent de cette manne. Cette dotation représente 7 fois plus le budget de la jeunesse et des sports et avoisine celui du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ou celui de la santé. 93 milliards de DA sont alloués au ministère de la solidarité, pendant que le ministre de tutelle spécule sur de fausses promesses et achète des bus d’occasion d’un pays asiatique au prix du neuf ? Comment expliquer que les ¾ du budget d’équipement 2010 sont affectés à des projets déjà financés en 2009 ? Mais pour ceux qui ont séquestré pendant 20 ans les dépouilles de deux héros de la guerre de libération, la malversation n’est qu’un dommage collatéral. Monsieur le Président, Ces questions sont posées par nos concitoyens. Pour y répondre, le groupe parlementaire du RCD demande une commission d’enquête indépendante. Le groupe parlementaire du RCD Citer Link to post Share on other sites
Pr. Tournesol 10 Posted November 19, 2009 Partager Posted November 19, 2009 Le groupe parlementaire du RCD Cher groupe parlementaire, je crois qu'il y a une erreur de destinataire.. Citer Link to post Share on other sites
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