Oranis 10 Posted November 25, 2009 Partager Posted November 25, 2009 Un supporter algérien détenu dans un commissariat au Caire Un supporter algérien des Fennecs, Kenniche Bouziane, est détenu depuis le 14 novembre dernier par les services de sécurité égyptiens dans un commissariat du Caire, indique dans une lettre adressée au ministère des Affaires étrangères le député Ali Brahimi. Le ressortissant algérien âgé de 51 ans et résidant dans la ville de Mohammedia, wilaya de Mascara, se trouve «précisément au commissariat de Haï En-Nasr, dans le deuxième arrondissement du Caire». Les services de sécurité égyptiens ont arrêté le 14 novembre dernier ce supporter algérien après avoir découvert sa boîte de tabac à chiquer. La police égyptienne aurait suspecté la présence de substances prohibées. «Des concitoyens parmi les supporters algériens auraient payé une caution de 1.400 dollars pour le faire libérer sans succès contrairement aux promesses des responsables égyptiens concernés». Dans le contexte algéro-égyptien actuel, inquiétant à plus d'un titre, sa famille vit un désarroi accablant. Elle attend des autorités de son Etat, écoute, protection, information, assistance et réconfort. Nous avons tous, grand espoir pour que votre département conjugue tous les efforts nécessaires pour aboutir à un dénouement rapide et heureux de cette tragédie familiale», lit-on dans cette lettre adressée par le député au ministère des Affaires étrangères. par Sofiane M.Quotidien d'Oran. Citer Link to post Share on other sites
Oranis 10 Posted November 25, 2009 Author Partager Posted November 25, 2009 le calvaire des Algeriens en Egypte. Chasse aux Algériens, humiliation et agressions: Des étudiants fuyant l'Egypte racontent Une soixantaine d'étudiants qui se trouvaient en Egypte sont arrivés lundi à l'aéroport Houari Boumediene, à bord d'un vol de la compagnie nationale Air Algérie, à 21 heures. Les familles des étudiants ont fait le déplacement à l'aéroport pour accueillir leurs proches. Des femmes ont lancé des «youyous» en voyant leurs enfants sains et saufs. Les étudiants étaient encore sous le choc de ce qu'ils venaient de vivre en terre égyptienne. Sans se faire prier, ils ont commencé, dès leur arrivée, à relater ce qu'ils ont vécu. On le sentait, ils avaient besoin de parler. Ils en avaient gros sur le coeur, depuis le fameux match Egypte-Algérie du 14 novembre dernier. Aïcha et Malika, deux étudiantes à l'institut d'études arabes et de la recherche du Caire, racontent leur calvaire et celui vécu par tous les étudiants qui sont actuellement en Egypte. «Les étudiants algériens sont interdits d'accéder aux universités égyptiennes», témoigne Aïcha en ajoutant que des chercheurs algériens en stage en Egypte ont été pourchassés par les responsables des instituts et des universités. Malika raconte que même les propriétaires de logements loués n'ont pas hésité à se joindre à l'hystérie collective en Egypte, en procédant à l'expulsion de leurs clients algériens sans aucun remboursement. «Même les commerçants refusent de vendre quoi que ce soit aux Algériens», relate encore Malika, en soulignant que ce sont des étudiants palestiniens qui ont volé au secours des étudiants algériens, notamment pour les achats ou pour les déplacements. «Ce sont nos amis palestiniens qui nous ont assuré le déplacement du lieu Maâdene jusqu'à l'aéroport». Selon certains témoignages, les étudiants algériens changent de quartier et se faisant passer pour des Tunisiens, Marocains, Palestiniens pour ne pas être agressés. B.Zerzour, un autre étudiant, a affirmé qu'il a été contraint de fuir l'Egypte en raison des pressions. Pourtant, dit-il, «je devais soutenir juste après l'Aïd El-Adha». Ne supportant plus les comportements de certains Egyptiens et les humiliations, un maître assistant de l'université Ahmed Khider de Biskra, de retour à Alger, a juré de ne plus remettre les pieds en Egypte. «Si on déplace La Mecque en Egypte, je n'accomplirai pas le Hadj», a-t-il indiqué en affirmant qu'il a été jusqu'à parler le dialecte égyptien de la rue Abdine jusqu'à l'aéroport pour sauver sa peau. Une étudiante résidant au Caire a affirmé avoir reçu des appels anonymes, avec menaces de mort et injures contre sa personne et contre l'Algérie, et ce avant le match du samedi 14 novembre. Les différents témoignages recueillis auprès des étudiants font état de harcèlement moral, d'escroquerie et d'humiliations de chercheurs algériens par des responsables des universités égyptiennes. Le comble, selon nos interlocuteurs, est que les services de sécurité égyptiens se contentaient de les recenser seulement en affirmant qu'ils maîtrisaient le situation. Pour ce qui est des agressions physiques, les étudiants rencontrés, avant-hier, ont affirmé que certains ont été agressés à El Djiza, à El Maali, mais sans gravité. Ils ont affirmé que les cas les plus graves sont ceux de deux étudiants agressés à l'arme blanche par des Egyptiens au Caire. «Ces derniers sont pris en charge par notre ambassade en Egypte», ont-ils affirmé. Des étudiants coincés au Caire et en Alexandrie Les étudiants ayant fui l'Egypte sont porteurs d'un message, plutôt d'un appel aux autorités algériennes pour aider des étudiants sans ressources à rentrer au pays. «Une quarantaine d'étudiants sont coincés en Alexandrie», témoigne une étudiante. Elle explique que certains étudiants n'ont pas les moyens de se payer un billet pour le moment vu que leur bourse est bloquée pour des procédures de routine. Elle ajoute que ces étudiants sont dans l'incapacité de se rendre jusqu'à l'ambassade par peur d'être attaqués. Nos interlocuteurs ont également fait état d'étudiants coincés à El Maali. «Ils sont à 9 et 10 dans des appartement loués, après avoir été chassés par certains propriétaires qui leur avaient loué des appartements. Et avec la peur d'être encore une fois expulsés», relatent des étudiants encore sous le choc. Et d'affirmer que les étudiants qui sont encore coincés en Egypte demandent l'intervention des autorités algériennes pour qu'ils rentrent au pays. Humiliation à l'aéroport du Caire Les étudiants arrivés avant-hier ont affirmé par ailleurs avoir été humiliés par des agents de sécurité de l'aéroport du Caire. «On a été fouillés, nous et nos bagages à deux reprises», ont affirmé Aïcha et Malika en ajoutant que «des agents ont pris nos parfums, déodorants, dentifrices et même nos brosses à dents». Une mère de famille ayant accompagné son mari en stage de deux ans a affirmé que des agents de l'aéroport ont vidé le sac à dos, contenant du chocolat de sa petite fille en la laissant hurler devant tout le monde, sous prétexte que c'est du chocolat produit en Egypte ! Une étudiante a témoigné qu'un magasin d'artisanat au sein de l'aéroport a affiché une pancarte sur laquelle est écrit: «les Algériens sont interdits d'entrer au magasin». Un entrepreneur syrien arrivant du Caire à Alger, a connu le même sort que les Algériens. «Ils m'ont demandé que vas-tu faire dans ce pays de chiens ? J'ai répondu que l'Algérie est le pays d'un million et demi de chahids». Il poursuit: «Ils m'ont traité comme les étudiants algériens en me fouillant. Ils ont même jeté mes bagages et ils m'ont piqué les objets qui étaient dans ma trousse de toilette». Etonné, il poursuit, «ils ont même pris mon dentifrice !». Le Syrien a affirmé que «une fois qu'on a franchi les postes de contrôle, nous avons tous répété ‘Tahya El Djazaïr'». par M. Aziza : Quotidien dOran. Citer Link to post Share on other sites
couscousdiari 10 Posted November 25, 2009 Partager Posted November 25, 2009 Un supporter algérien détenu dans un commissariat au Caire Un supporter algérien des Fennecs, Kenniche Bouziane, est détenu depuis le 14 novembre dernier par les services de sécurité égyptiens dans un commissariat du Caire, indique dans une lettre adressée au ministère des Affaires étrangères le député Ali Brahimi. Le ressortissant algérien âgé de 51 ans et résidant dans la ville de Mohammedia, wilaya de Mascara, se trouve «précisément au commissariat de Haï En-Nasr, dans le deuxième arrondissement du Caire». Les services de sécurité égyptiens ont arrêté le 14 novembre dernier ce supporter algérien après avoir découvert sa boîte de tabac à chiquer. La police égyptienne aurait suspecté la présence de substances prohibées. «Des concitoyens parmi les supporters algériens auraient payé une caution de 1.400 dollars pour le faire libérer sans succès contrairement aux promesses des responsables égyptiens concernés». Dans le contexte algéro-égyptien actuel, inquiétant à plus d'un titre, sa famille vit un désarroi accablant. Elle attend des autorités de son Etat, écoute, protection, information, assistance et réconfort. Nous avons tous, grand espoir pour que votre département conjugue tous les efforts nécessaires pour aboutir à un dénouement rapide et heureux de cette tragédie familiale», lit-on dans cette lettre adressée par le député au ministère des Affaires étrangères. par Sofiane M.Quotidien d'Oran. ça va pas s arreter cette histoire,maintenant l égypte veut que l algérie lui demande pardon ,ils sont fou cela.c est eux qui on commencer,jai vu cette article sur site babnet tunisie. Citer Link to post Share on other sites
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