Guest anincognito Posted December 10, 2009 Partager Posted December 10, 2009 Dès leur victoire, le 10 octobre, sur la Zambie, les Egyptiens ont déclenché contre l’Algérie une guerre médiatique qui dépassait les enjeux d’une rencontre de football. Le but, qui sautait aux yeux, consistait à conditionner les esprits pour préparer Gamal à succéder à son papa, en 2011. La première contribution fut publiée par TSA, le 20octobre, sous le titre de « Répliques aux Egyptiens ». Ayant souhaité « calmer le jeu », en ces moments là, la presse écrite se contentait de rapporter les déclarations des assaillants. Quelques jours après, plusieurs titres se sont mis avec courage et talents à défendre la dignité de l’Algérie. Par contre, notre TV a conservé à ce jour sa « politique de l’autruche ». Après la « punition divine » de Khartoum, les masques de l’hypocrisie égyptienne sont tombés. Désormais, la chasse à l’Algérien est ouverte au pays d’Osiris (Dieu de la mort) ; tandis que les insultes en des termes les plus vils sont déversées, à travers leurs médias, sur l’Algérie, son histoire, ses martyrs, ses gouvernants et son peuple. Tous les Egyptiens participent à cette campagne de dénigrement de l’Algérien : l’Egyptien lambda, l’artiste obscure et celui de grande notoriété, les hommes de « loi » qui brûlent publiquement notre drapeau, les faiseurs d’opinion, les plus hautes autorités de ce pays et même les hommes de religion (les « douctours » de la foi). Alors que les Algériens ont démontré leur bravoure au Caire et à Khartoum, aujourd’hui nous nous sentons tels des orphelins, car ne disposant pas des mêmes moyens (TV) pour riposter, tandis que nos représentants officiels se taisent ou se montrent conciliant tels des soumis. C’est une situation bien frustrante qui ne correspond guère à notre personnalité. Pour tenter de comprendre les raisons de cette attitude, il est utile de replonger dans le passé. Le peuple algérien fut l’artisan de la deuxième plus grande révolution moderne (après celle du Vietnam). Sa réussite découle de l’adoption de certaines valeurs spirituelles : 1) la fin du culte de la personnalité, symbolisée par le « lâchage » du Zaïm Missali l’Hadj pour déclencher la révolution sous une direction collégiale (Boudiaf); 2) le don de soi au profit du but suprême : l’indépendance, symbolisé par la phrase de Ben M’hidi : « Je préfère mourir avant l’indépendance pour ne pas assister à vos déchirements pour le pouvoir ! », ainsi que son sourire apaisé alors qu’il était entre les mains des parachutistes ; 3) le sens de l’organisation de Abane et surtout l’application équitable des lois pour tous. Ces trois valeurs furent à l’origine du succès de la révolution algérienne, sous la conduite du CCE, puis du GPRA et qui fut couronnée par le cessez-le feu du 19 mars 1962. Nos dirigeants d’alors prévoyaient une Algérie algérienne : « ni inféodée à Moscou, ni à Washington, ni au Caire », nord-africaine et méditerranéenne. C’était sans compter sur un autre courant qui attendait tranquillement la fin de la guerre pour prendre le pouvoir. Ce fut l’Egypte de Nasser qui a préparé Ben Bella pour être le « Zaïm » de la révolution alors qu’il n’a pas participé à son déclenchement, n’a pas reconnu son organisation (Congrès de la Soummam), n’a pas participé à sa réalisation. Sorti de prison, en arrivant à Tunis, il annonce son programme : « Nous sommes des Arabes, nous sommes des Arabes, nous sommes des Arabes ! » Etant inconnu des Moudjahidine de l’intérieur du pays, il prend appui sur le clan d’Oujda, dont les chefs (Boumediene, etc.) furent exilés par le GPRA au Mali. Puissamment équipée, l’armée des frontières fonce en direction de la capitale afin de prendre le pouvoir. Voulant leur barrer la route, près de 1000 vrais Moudjahidine furent tués aux confins de la Wilaya 4 (algérois). Ce fut le moment choisi par de nombreux opportunistes, dont des Harkis, qui ont pris le maquis à Alger afin de combattre le colonialisme, l’impérialisme, etc. Plus de 7 ans furent nécessaires aux révolutionnaires algériens pour arracher à la 4epuissance mondiale l’indépendance de l’Algérie ; en 47 ans, les baathistes, les « révolutionnaires de 19 mars », ont transformé ce splendide pays en une terre inhospitalière que ses enfants fuient en acceptant d’être dévorés par les poissons. Leur stratégie est résumée par l’anecdote attribuée à Boumediene qui ordonnait à son chauffeur de mettre le clignotant à gauche, mais de tourner à droite ; ils louent à longueurs de discours la grandeur de la « nation arabe », tout en plaçant leur famille et leur fortune en Occident, il en est de même pour les vacances, les soins, etc. Au cours de ces dernières décennies, les Baathistes formés par Nasser furent rejoints au pouvoir par les Islamistes formés par les « douctours » de la foi (les Frères musulmans égyptiens). Les premiers comme les seconds ne peuvent pas répondre aux insultes des Egyptiens pour plusieurs raisons : - ils sont des internationalistes : pour les Baathiste, l’Algérie n’est qu’une partie intégrante de la « Nation arabe » (comme proclamé par la charte du néo-FLN) ; tandis que pour les Islamiste, ce n’est qu’une partie de la « Oumma islamia » (ils ont « orientalisé » même le nom algérien de Madjid Bougherra en « Abou Djerra »). - Les deux sont victimes du complexe d’Œdipe : ils ne peuvent pas se révolter contre le « père », ni même contre le « grand frère ». - La peur de découvrir leurs propres faiblesses : en ripostant aux Egyptiens, ces pies qui n’ont pas leur langue dans la poche, vont dévoiler tous les secrets de leurs poulains qui seront ridiculisés devant leur peuple. C’est pour cela que la grandeur et l’honneur de l’Algérie furent défendus par les Nationalistes algériens qui n’ont qu’une seule nation : l’Algérie et qui sont fiers d’être des Algériens. Notre EN fut animée par l’esprit révolutionnaire du vrai FLN de Boudiaf, Ben M’hidi, Abane : 1) Elle est composée d’un groupe de copains et non pas de vedettes (Zaïms); 2) Tous pour le même but : la qualification ; 3) Une organisation sans faille et une application dans l’intérêt du but et non pas des personnes. Son combat fut dur, mais la qualification arrachée avec les honneurs : ce qui a donné beaucoup de joie à notre peuple qui a communié avec ses héros. Ces derniers jours, nous avons beaucoup apprécié la Redjla de Raouraoua et l’opération Khartoum ; par contre, la sortie de certains responsables fut pitoyable : ils donnent l’impression de se mettre à genoux devant le nain égyptien qui est le valet d’Israël. Cette attitude fut présente dans l’émission TV de Karim Boussalem consacrée aux « harcèlements » des … Occidentaux envers « ses frères » Arabes et Musulmans, suite au vote des Suisses contre les minarets ! Aucune parole ne fut consacrée à ses compatriotes, les vrais frères et sœurs, qui furent sauvagement agressés, ni aux symboles de la révolution publiquement piétinés par les Egyptiens. Contrairement au football, nos représentants politiques ne semblent pas chercher la grandeur de l’Algérie et des Algériens. Espérons une prise de conscience des élites militaires et intellectuelles, car la classe « boulitique » actuelle (pouvoir et opposition) n’est là que pour « mandjer ». Source TSA-Algérie Citer Link to post Share on other sites
Jeudissi 10 Posted December 10, 2009 Partager Posted December 10, 2009 C'est des analyses anachroniques. Les arabo-baathistes en Algérie n'existent pas, en tous les cas ceux qui en restent n'ont pas le pouvoir. Le pouvoir est tenu par les tenants de l'idéologie de l'argent et des intérêts personnels. Boutef voulait aider Moubarek à mettre son fils, parce que lui même veut mettre son frère. S'il pouvait aider Sarko à placer Jean Sarkozy à l'Epad même en payant de sa poche, il l'aurait fait. C'est des dictateurs qui s'entendent entre eux, POINT. Le délire des baathistes ou je ne sais quoi c'est vraiment de la connerie, s'il y a une idéologie qui est au pouvoir c'est celle des généraux éradicateurs et ils n'ont rien de baathiste. Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted December 10, 2009 Partager Posted December 10, 2009 Tu n`as pas tout a fait tort ! Mais ce pouvoir se complait a se laisser côtoyer par des ba3thistes notoires pour asseoir mieux son emprise sur le pays ! Les ba3thistes sont bien dans le pouvoir et a chaque fois que l`occasion s`y prête, ils enfoncent un peu plus leur clou: actuellement, leur seules actions visibles sur le terrain consistent a arabiser un peu plus chaque jour! A titre d`exemple, depuis quelques mois, la justice n`accepte plus aucun document écrit dans d`autres langues que l`arabe! La banque d`Algérie a instruit les banques pour que les chèques de banques ne soient écrits qu`en arabe ! Dans l`éducation, on trouve aujourd'hui des arabisants dans des postes d`inspecteurs de langue française ! Le mutisme de l`ENTV, chaine Unique et Inique, muselée par un ba3thiste notoire: 3azedine mihoubi! Citer Link to post Share on other sites
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