Ahmedou Ould Souilem appelleà sauver les Sahraouis de Tindouf

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Madrid - M. Ahmedou Ould Souilem, l'un des membres fondateurs du "polisario", a lancé, vendredi à Madrid, un appel à la communauté internationale pour mettre un terme au calvaire des Sahraouis dans les camps de Tindouf et Lahmada en Algérie.

M. Ould Souilem, fin connaisseur de la situation de cette population, a exhorté les Associations de défense des droits de l'Homme et les Organisations de la société civile en Espagne de faire pression sur les autorités algériennes pour libérer les Sahraouis à Tindouf sur le territoire algérien et leur permettre de regagner leur pays pour gérer leurs affaires.

 

Les derniers développements de la question du Sahara démontrent que ce conflit artificiel a pris "un nouveau tournant", après que la communauté internationale dans sa majorité ait adopté l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour le Sahara, a souligné M. Ould Souilem.

Il a relevé, dans ce contexte, que les Sahraouis voient dans cette proposition, une solution de juste milieu, sans vainqueur ni vaincu.

 

Cette nouvelle orientation a suscité les craintes de l'Algérie et du "polisario" qui se sont empressés d'orchestrer "une campagne programmée et dont le timing a été bien choisi pour atteindre des objectifs politiques bien déterminés", a-t-il expliqué.

Face à l'accueil favorable réservée à l'initiative marocaine d'autonomie auprès de la communauté internationale et parmi les populations sahraouies, le "polisario" et son alliée l'Algérie n'ont eu d'autres recours que de procéder à "une escalade médiatique et politique, utilisant pour ce faire la dénommée Aminatou Haidar".

 

M. Ahmedou Ould Souilem, qui a assumé plusieurs hautes fonctions au sein du "polisario" avant de regagner récemment le Maroc, a eu à Madrid plusieurs rencontres avec la presse écrite et les médias audiovisuels espagnols et internationaux, pour mettre à nu les manÂœuvres des séparatistes et de l'Algérie visant à nuire au Maroc et à saper les efforts déployés par le Royaume pour trouver une solution à la question du Sahara à travers la proposition d'autonomie des provinces du sud.