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El-Guellil


Guest GlamourDZ

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La qualité n'est ni l'apanage d'un sexe à l'exclusion de l'autre, ni la violence, l'agressivité ou la cruauté, ni la créativité, ni l'intellectualité, ni la moralité ou le sens des responsabilités ou..., que sais-je encore. S'il y a vraiment une différence qui ne soit pas que de culture entre les sexes, et je le pense, et j'y tiens même, bizarrement peut-être, il faut qu'elle soit de structure, et qu'elle s'exprime autrement que par des «plus que, moins que».

 

Le billet, aujourd'hui, est écrit par ma petite soeur. Mokh... au féminin. Elle dit:

 

« Chaque année, c'est la même chanson. En ce jour «ji», on me demande de devenir « un-fam ». Mais cette fois-ci, personne ne m'a rien demandé, ni de me mettre dans la peau d'une femme, ni de parler d'elle, ni d'écrire sur elle. La rédaction semble décidée à laisser passer ce jour tout comme les autres jours de l'année. C'est de l'indifférence peut-être, mais je la préfère à l'hypocrisie galopante. Au moins ici, on n'essaie pas de se montrer plus royaliste que le roi: les jeux sont clairs.

 

Mon amie la femme, c'est ta nature humaine qui en a voulu ainsi, avance en arrière, et regarde si je suis devant. Dehors, on n'arrive pas à se détacher de cette hypocrisie. Mon amie vient de me téléphoner pour me dire que dans son entreprise, on a fait appel aux meddahates chobbènes et chabbates pour marquer ce jour du huit mars. Une femme cadre, sentant l'humiliation par cet acte, a pris le micro et, devant une salle pleine, s'est adressée aux organisateurs. «Merci, messieurs les hommes, dira-t-elle, de votre attention. Par ce geste, les femmes n'ont été qu'humiliées davantage. C'est très dégradant de la part d'une entreprise qui se respecte».

 

A la sortie, toutes ces femmes ont eu droit à une fleur. Vivent les fleuristes ! Vivent les pizzaiolos, vive el boutika ! Tout le monde s'est frotté les mains pour vider les poches de ces infâmes. Guellil je suis et guellil je resterai. Je ne veux pas mourir bête un jour.

 

On ferme les guillemets. Fêtes ce que vous voulez mais le temps d'un jour, les femmes vous disent: n'ayez pas honte d'être des hommes.

 

 

el-Guellil

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Guest GlamourDZ

Pffffffffffff

 

Aujourd'hui le discours d'El Guelil je le trouve pathétique, intégriste machiste et moche !!! pas trop envie de le mettre !!

 

comme quoi quand on dis des belles choses on peut aussi en dire des médiocres !! mais bon il parait qu'El Guelil n'est pas une seule personne !

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Guest GlamourDZ

Batal yabtal !

 

.

 

Combien coûte une baguette de pain ? ça dépend si tu l'achètes chez le boulanger du coin, ou au coin de la boulangerie qui ne fait que des pâtisseries.

 

Combien coûte une baguette de pain chez le revendeur de pain installé au coin du marché près d'une zoubia, servi à domicile par le boulanger qui n'arrête pas de revendiquer une augmentation ? ça peut coûter un séjour fi sbitar.

 

Combien coûte la médecine gratuite dans un hôpital à la veille des réformes ? Pour un VIP c'est gratis. Batal ! Pour un zaouali ça peut coûter les produits qu'il est obligé d'acheter à l'extérieur vu que les urgences sont en rupture de stock constante, et pour le guellil, ça peut lui coûter la vie. C'est mon avis. Rana fi dimocratia, et en démocratie techrak el-foum batal. Sauf, quand tu déranges les Algériens, ceux qui font les discours.. là, ya mon ami, batal tu seras accompagné, batal tu seras écouté, batal tu peux avoir un avocat et batal tu peux te retrouver en tôle où, batal tu mangeras, batal tu es hébergé, batal l'électricité, batal tu peux apprendre un métier, batal tu peux passer ta vie et batal tu peux crever. Ça vous donne la chair de poule ? C'est comme ça pourtant. C'est la seule chose batal, pour ceux qui trouvent que tout est ghali.

 

Et puisqu'on y est, pourquoi tout est ghali ? Ne pensez surtout pas que c'est parce que l'argent du pétrole est mal utilisé. Alors, disons-le clairement : l'argent de notre pétrole est bien utilisé. La preuve rana nzidou, toujours ndirou les économies. Nos réserves de changes ont atteint des milliards de dollars. Plus ça monte, plus tout augmente. Bientôt on va « s'entremanger. » Mais avant, il faut donner une bonne image à Juan Carlos.

 

El-Guellil

 

 

Spécial dédicace à formated :04:

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  • 3 weeks later...
Guest GlamourDZ

Je me répète?

 

.

 

Quand ne fonctionnait pas la berceuse et que le conte montrait ses limites, lorsque l'enfant ne voulait pas dormir, malgré toutes les bonnes recettes de grand-mère, la jeune maman, épuisée, changeait de registre: «Dors mon enfant, rgoud, dir ninni, sinon il va venir le bou-chkara». ça ne ratait pas, le gosse décidait de fermer les yeux et de se laisser bercer dans les bras de Morphée. Mais d'où nous venait ce «bou- chkara» qui terrorisait l'enfant indiscipliné ? C'était tout simplement un personnage qui faisait le porte-à-porte, mendiant et acceptant tout ce qu'on lui offrait, du morceau de pain, à la vieille paire de sandales, qu'il mettait dans une chkara avant de frapper à une autre porte. La légende disait que si l'aumône lui était refusée, il prenait un enfant qu'il mettait dans sa chkara, et depuis...

 

Donc soyons gentils, sinon on est bouffé par bou-chkara. Bou-chkara, celui des temps modernes... La chkara, c'est le symbole actuel de la chtara. La chkara, c'est l'argent qui ne passe pas par les banques et qui sert à toutes les transactions. L'argent qui circule dans la chkara est peut-être plus important que celui comptabilisé par les banques. Et les Algériens sont forts dans la chtara. C'est d'ailleurs pour ça qu'il ne faut pas en vouloir au président de la République quand il dit «les Algériens ne payent pas leurs impôts, ils préfèrent donner la chkara, corrompre pour éviter le fisc». Il ne parlait pas de nous ! Nous, dans les discours, on est appelés «el oummal - el fellahine - les retraités - les enseignants ou les chômeurs». Les Algériens ce sont ceux qui, grâce à d'autres Algériens, se sont servis dans la caisse Algérie et qui, parce qu'ils ne peuvent pas prouver l'origine de leurs fortunes, n'ont pas intérêt à déclarer leur chkara. Les autres payent leurs impôts à la source, bessif il deviennent très «con-tribuables». :04: Généralement leurs enfants travaillent au noir chez les bou-chkara, et ce n'est pas une légende. Amala avant de combattre la chkara noire qui envahit notre environnement, luttons contre la chkara au noir... l'or noir, c'est plus urgent ! Vous dites que je me répète ?

 

 

 

El-Guellil

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  • 4 months later...
Guest elkhamass

Denia

 

Un petit gamin qui passe de personnes en personnes dans le bus, tendant la main et marmonnant une prière approximative «rani jiaan yal moumnine» dont on a l'impression qu'il ne comprend absolument pas ce qu'il dit. Un petit bonhomme comme ça d'une dizaine d'années, qui parle faiblement, qui a l'air de tenir à peine sur ses jambes, s'accrochant aux sièges... ça attriste et ça apitoie. Ca donne envie de faire un effort, un geste.

 

Même si on a déjà donné à la dame qui est passée juste avant, quand à l'arrêt on attendait el car, en expliquant qu'elle s'était retrouvée à la rue suite à... (une histoire à l'algérienne) qu'il lui manquait pour acheter les médicaments d'une ordonnance qu'elle présente. Alors on farfouille et puis on se rend compte qu'on n'a plus de monnaie, tant pis ce sera pour une autre fois, on se sent coupable d'avoir acheté le pain l'autre jour en se débarrassant de sa monnaie plutôt qu'en utilisant un gros billet.

 

Et puis plus tard on descend du bus, et on voit le gamin tout faible qui, oh miracle, se met à courir vers deux adultes entourés par d'autres enfants et en leur tendant sa collecte assez conséquente. Et on se dit que vraiment c'est facile de profiter de la crédulité des gens !

 

Et pour couronner le tout, le lendemain rebelote la même femme, et comme par hasard il lui manque exactement la même somme pour s'acheter les mêmes médicaments... le même gosse qui a retrouvé sa faiblesse. Qui redescendra au même arrêt. Les receveurs le connaissent, il y en a qui lui refusent l'accès au bus. D'autres semblent l'attendre «C'est la misère qui le pousse à faire ce qu'il fait. Allah yastor... vous croyez que ses parents sont heureux de voir leur enfant tendre la main... denia bent el mekki, des fois elle fait rire mais souvent tbeki.»

El-guellil

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Guest elkhamass

A demain

 

La santé morale de nous autres est fortement liée à la prévision d'événements. On se rend compte assez jeune, en effet, que l'on ne se sentait bien que si on avait une perspective intéressante et encourageante à nous mettre sous la dent. L'espoir fait vivre, dit-on, et cela semble une expression assez proche de notre ressenti pour la faire nôtre aujourd'hui. A partir du moment où il y a une «carotte» suffisamment alléchante, on est capable de bien des choses, efforts physiques ou mentaux, concentration, efficacité. Si on ne trouve plus de carotte, ou si on se rend compte que l'on ne pourrait jamais l'atteindre parce qu'elle est trop loin ou trop incertaine, psychologiquement, on s'effondre.

 

Aujourd'hui, les choses se sont compliquées. Mais cette fois, tout ne dépend plus que de nous. On n'est plus seuls maîtres à bord. D'une minute à l'autre, une chute inopinée, une otite carabinée, un caprice hystérique peuvent détruire les plans pourtant les mieux construits. Impossible de prévoir à coup sûr une sortie, un loisir, voire un petit quart d'heure de temps libre, en silence. Il faut maintenant voler ces instants, les optimiser à mort, en prévoyant la possibilité de devoir tout arrêter dans l'instant, pour une urgente urgence.

 

C'est bientôt la rentrée sociale. Rentrée « sauciale ». C'est comme ça qu'elle devrait s'écrire. Sauciale because on va être mangés à toutes les sauces. L'été tire à sa fin. Les sorties à la mer nous ont plumés. Ce qui a poussé mon voisin à les appeler les sorties « mer...diques » d'abord parce que l'estivant se déverse dans l'eau au même titre que les eaux usées et que sur la plage il y a un peu de sable dans les canettes et bouteilles. La rentrée scolaire pointe du nez. Ça va sentir le roussi. On a déjà un avant-goût des prix. Une fois que le père de famille est plumé, c'est sidna ramdane et ses sauces... on parlera de la suite demain...

El-guellil

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Guest elkhamass

Smid

 

Koulchi meftoul de mains de maître. Le smig fait semblant d'augmenter mais le smid lui il ne se fait pas prier. Son prix grimpe sans crier gare. Semoule, dgig, smid, de mauvais jours attendent notre couscous. Déjà que sans être royal, ni républicain d'ailleurs, on avait toutes les peines du monde à le garnir. La viande ghelmi a déserté, depuis longtemps, notre couscous. El begri pas question felcouscous. Restait la volaille. Tant qu'il y avait la grosse vague de grippe aviaire et que les pouletiers le bradait, on pouvait se le permettre, sinon en temps normal ce n'est pas possible. On s'est donc rabattu sur el batata, el carrota et le reste des légumes. Mais voilà que Dame Batata se fait Désirée. Voilà qu'elle nous vient du Canada. Depuis maâlich, ni viande ni batata. Reste donc le couscous au lait. Pas très lait. On s'en sortait malgré l'augmentation vache et les subventions cash de l'Etat. Mais voilà que c'est le smid qui nous la fait. Que faire ? disait Lénine le défenseur des prolétaires. Se taire ? Ce n'est sûrement pas Alger capitale de la culture arabe qui va arranger les choses. Ce ne sont sûrement pas les médailles obtenues à domicile lors des Jeux africains qui vont nous faire oublier l'augmentation des prix de l'huile, du sucre et de tout le reste. C'est normal quand le mazout s'envole, le transport s'envole et l'effet boule de neige... Quand on disait hier qu'ils sont en train de nous bouffer à toutes les sauces...

 

Ramdane s'annonce, son immense rahma aussi. Ça va être koulni que je te mange. Et les responsables, au lieu d'intervenir sur le marché et l'inflation, vont se réunir pour penser, réfléchir à un immense restau pour distribuer la pitance à tous ceux qui ont voté. Ceux qui ne l'ont pas fait doivent ou s'expliquer ou mourir. Plutôt mourir que de s'expliquer devant des gens qui refusent de nous expliquer pourquoi ils sont au pouvoir.

 

El-guellil

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  • 2 weeks later...
Guest elkhamass

Ridicule, le tubercule !

 

C'est vrai que le ridicule n'a jamais tué personne. Mais, il peut nous faire, au moins, marrer. Ce matin, en sortant de la maison, j'ai rencontré mon voisin. Tout souriant, il me dit: «Tu connais la dernière ?». «Quoi, quelqu'un est mort ?», répondis-je. «Mais non, je parle de la dernière blague. Galak ya sidi, quand on mélange le ridicule avec le tubercule, ça donne quoi ?»: un dessert ? Eh oui, on est pas encore mort par les absurdités du marché ? mais on rigole au moins de notre quotidien. Le ridicule sert, tout de même, à nous remonter le moral à quelques jours de sidna Ramadhan. Ces spéculateurs du tubercule nous préparent, déjà, au menu qui va devenir un menu royal avec notre dame la patate portant le diadème au milieu de la table. Pourquoi pas ? Si tout le monde prend des ailes au souk, il est temps qu'elle se fasse désirée elle aussi. Sacré tubercule !

 

Avant, elle ne fréquentait que les maisons des pauvres, mais maintenant elle revendique une promotion. Elle ne veut s'attabler qu'avec les riches. «Eux au moins, dit-elle, ils savent me servir comme dessert. J'en ai marre, moi, d'être mijotée en ragoût. Il est temps que je monte en grade sur le dos des dégradés». Pauvre guellil, même la patate ne veut plus de lui. Yakhi hala, yakhi. Chaque année, c'est le meskine qui devient le dindon de la farce. Pourtant, là-haut, tout le monde s'en lave les mains. Personne n'est au courant de rien. On ne sait pas comment les prix prennent l'ascenseur qui se coince dans les hauteurs, ni pourquoi le mois sacré du Ramadhan donne toujours des idées diaboliques aux commerçants.

 

Pour revenir à la patate, à cause d'elle les Algériens ont changé leurs habitudes alimentaires. Lbatata n'est plus présentée en entrée ou en plat principal, mais au dessert. «Un pot de purée glacée, chéri ?». «Non, garde-le-moi pour demain». C'est vrai, le ridicule ne tue point

El-guellil

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Guest elkhamass

Et après !

 

 

Cogitons ensemble une petite histoire qui semble comique. Au bord de l'eau, dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons. L'Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer. «Pas très longtemps», répond le Mexicain. «Mais alors, pourquoi n'êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ?», demande l'Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille. L'Américain demande alors: «Mais que faites-vous le reste du temps ?». «Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste. Le soir, je vais au village voir mes amis, nous jouons de la guitare. J'ai une vie bien remplie». L'Américain l'interrompt: «J'ai un MBA de l'université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu'à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l'usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour New York, d'où vous dirigeriez toutes vos affaires». Le Mexicain demande alors: «Combien de temps cela prendrait-il ?». «15 à 20 ans», répond le banquier américain. «Et après ?». «Après, c'est là que ça devient intéressant», répond l'Américain en riant. «Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions». «Des millions ? Mais après?». «Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste et passer vos soirées à jouer de la guitare avec vos amis».

 

El-Guellil

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Guest elkhamass

Conseils

 

 

Imaginez la vie comme un jeu dans lequel vous jonglez avec cinq balles. Vous pouvez les appeler : Travail - Famille - Santé - Amis - Esprit. Vous jonglez avec ces balles.

 

Vous comprendrez vite que le travail est une balle en caoutchouc; si vous la laissez tomber, elle rebondit. Mais les quatre autres balles, Santé - Famille - Amis - Esprit, sont en verre. Si vous en laissez tomber une elle va, à coup sûr, rester par terre, à vos pieds, se fendre, s'abîmer ou même être brisée, fracassée, détruite. Elle ne sera plus jamais la même.

 

Vous devez comprendre cela et être vigilant pour maintenir un équilibre entre chaque domaine de votre vie.

 

Comment ? Voilà ce que propose un des patrons de Coca Cola.

 

Ne sous-estimez pas votre valeur en vous comparant aux autres. C'est parce que nous sommes tous différents que chacun de nous est spécial. N'établissez pas vos buts en fonction de ce que les autres jugent important. Il n'y a que vous qui sachiez ce qui est important pour vous.

 

Ne considérez pas comme acquises les choses les plus proches de votre coeur. Accrochez-vous à elles, comme si votre vie en dépendait. Sans elles votre vie n'a pas de sens.

 

Ne laissez pas votre vie vous glisser entre les doigts, en vivant dans le passé ou le futur. En vivant une journée à la fois, vous vivez TOUS les jours de votre vie.

 

N'abandonnez pas quand vous avez encore quelque chose à donner. Rien n'est jamais perdu tant que vous essayez.

 

N'ayez pas peur d'admettre que vous n'êtes pas parfait. C'est le fil fragile de notre imperfection qui nous relie les uns aux autres.

 

N'ayez pas peur de prendre des risques. C'est en prenant des risques qu'on apprend à être.

 

Ne traversez pas la vie en courant si vite que vous en oubliez, non seulement d'où vous venez, mais aussi où vous allez.

 

N'ayez pas peur d'apprendre. Le savoir n'a pas de poids, c'est un trésor que vous pouvez emmener partout avec vous.

 

Faites attention à ne gaspiller ni le temps ni les mots. Ni l'un ni l'autre ne peuvent êtres récupérés.

 

La vie n'est pas une course mais un voyage à savourer pas à pas.

 

El-Guellil

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Guest elkhamass

L'animal

 

 

Arrêtons de nous « entremanger. Tous on est dans la même galère. Depuis notre naissance, la vie va essayer de nous engloutir sous toutes sortes d'ordures et de décombres. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer ; chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais de nous battre. Pas contre le voisin. Cela me rappelle une légende de mon enfance.

 

Un jour, l'âne d'un fermier tomba dans un puits.

 

L'animal gémit pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait bien ce qu'il allait faire. Finalement, il se rappela que l'animal était vieux et que, de toute façon, le puits devait disparaître. Il en conclut donc qu'il n'était pas rentable de tenter de récupérer l'âne.

 

Il appela tous ses voisins et leur demanda de venir l'aider. Chacun saisit une pelle et ils commencèrent à combler le puits. Au début, l'âne, réalisant ce qui se produisait, se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de tout le monde, il se tût. Quelques pelletées plus tard, poussé par la curiosité, le fermier regarda finalement dans le fond du puits et fut étonné...

 

A chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne réagissait aussitôt : il se secouait pour enlever la terre de son dos et piétinait ensuite le sol sous ses sabots. Pendant que les voisins du fermier continuaient à jeter de la terre et des cailloux sur l'animal, il se secouait et montait toujours plus haut. Bientôt, tous furent stupéfaits de voir l'âne sortir.

 

Au fait, c'est qui l'âne ?

El-Guellil

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  • 1 month later...

Merveille

 

Un professeur demanda à un groupe d'étudiants: - Faites-moi une liste de ce que vous considérez être les sept merveilles du monde actuel.

 

Certains pensèrent à citer l'Everest, Venise, La Mecque, le Château de Versailles, le Kremlin, l'Ile de Pâques, les gratte-ciel, la Tour Eiffel, les chutes du Niagara, la Banquise, la forêt amazonienne, la conquête spatiale...

 

Malgré quelques désaccords, la majorité d'entre eux firent les réponses suivantes, sans ordre particulier: les Pyramides d'Egypte, le Taj Mahal, la Grande Muraille de Chine, Rome et la basilique Saint Pierre, le Grand Canyon, les Chutes du Zambèze, les lignes de Nazca.

 

Alors qu'il ramassait les réponses, le professeur se rendit compte qu'une élève n'avait pas encore remis sa feuille. Il lui demanda si elle éprouvait de la difficulté à terminer sa liste. L'élève lui répondit:

 

- Oui, un peu. Je n'arrive pas à me décider car il y a tellement de merveilles dans le monde.

 

Le professeur lui répondit:

 

- Eh bien, dis-nous ce que tu as trouvé et peut-être que nous pourrions t'aider...

 

La jeune fille hésita, puis dit:

 

- Je crois que les sept merveilles du monde sont: la vue, l'ouïe, le toucher, le goût, le sourire, les émotions, l'amour. La classe resta silencieuse. Ces choses sont tellement simples et ordinaires que nous oublions à quel point elles sont merveilleuses !

 

Mais voilà que sur la copie d'un autre élève, il découvre que la seule merveille du monde, c'est l'argent. Avec la chkara, écrivait-il, je pourrais acheter toutes les merveilles du monde.

 

- Avec l'argent, mon fils, lui dit-il, tu peux acheter un lit très confortable, tu peux te payer un oreiller. Mais tu ne pourras jamais acheter le sommeil. Car les choses les plus précieuses de la vie ne peuvent s'acheter.

 

El-Guellil

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  • 8 months later...

Petite histoire

 

Il était une fois la nuit. Une nuit totale qui n’était interrompue par aucun soleil et qui durait depuis toujours. Tellement que la Tribu ne savait pas ce qu’étaient le jour et ses lumières et que l’on baptisait les enfants avec des noms d’étoiles lointaines. La Tribu vivait ainsi dans les ténèbres depuis des années, avec des bougies et des feux fragiles à rallumer chaque fois. Même le pétrole n’existait pas.

 

Un jour pourtant, vint quelqu’un qui dit qu’il fallait changer les choses et il parla longuement au sommeil de ses semblables. Il les convainquit que l’on pouvait ramener le soleil même s’il brûlait les mains de celui qui le transporte et qu’on le vole aux autres qui l’ont caché chez eux. Aidé par quelques rares audacieux, il ramena ainsi, une nuit de ruse et de bravoure, ce soleil dont on ne se souvenait plus depuis des siècles.

 

Ce fut la fête et le premier jour de lumière pour la Tribu. Désormais, la nuit était intermittente et ne durait plus une vie.

 

La fête fut longue et l’on célébra le héros qui était pourtant mort après son exploit, en sacrifiant sa vie à la Tribu qui avait de la mémoire.

 

Quand la joie fut passée pourtant, se posa un problème: que fallait-il faire du corps du héros ? Fallait-il l’enterrer au risque que la descendance l’oublie ? Après conseil des sages, l’on décide cependant de garder le corps sans enterrement, dans une sorte de temple avec un gardien dévoué. Les années passèrent, et un jour la dépouille vénérée commença à sentir. L’odeur devint de plus en plus intolérable et l’on ne sut que faire. Même le gardien n’avait pas le droit de se plaindre et l’on fit semblant de rien. Un usage qui devint une loi puis une politique. L’on se refusa ainsi à reconnaître que les héros meurent comme tout le monde et que leur éternité, ils l’auraient peut-être souhaitée dans une descendance qui leur ressemble.

 

La nuit séculaire revint ainsi, mais cette fois-ci dans les coeurs. La Tribu vécut ainsi longtemps. Mais tellement malheureuse.

 

par El-Guellil

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par El-Guellil

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  • 2 years later...

Son premier défrisage, elle l'a appliqué très jeune quand elle a découvert la rubrique « Soins » dans un magazine oriental. Elle a décidé de masquer ses «frisés» avant de prendre le chemin du studio... du photographe. Ses mèches rotbine faisaient bien sur la photo envoyée. Depuis, les babylis, bigoudis, séchoirs, huiles, baumes, sérums et tous les produits capillaires n'ont plus de secrets pour elle. Mais à force de Wella, ses cheveux défrisés frisent le walou.

 

Heureusement les postiches sont là . Et puis les tresses africaines, ça fait tendance. Retour donc aux origines.Pendant toutes les années qu'elle était occupée à se torturer les tifs, ya latif, elle n'a pas vu le temps passer. C'est son ami d'enfance, le miroir qui, fidèle, lui renvoie sans mentir l'image de ses premières rides. Depuis les confidences de la mraya, elle n'est plus ghaya. Bonjour les crèmes de jour, tous les jours. Crème de nuit avec tout ce qui s'ensuit. Argile pour visage fragile. Masque qui ferait trembler Zorro... « Zorroni kouli simana marra», semblait lui dire l'esthéticienne... la sienne et celle de toute la high society...Premières caries. Premiers plombages. Premières extractions. Attention au « chourire ».

 

Première prothèse. Ch'est pas le moment de lâcher. Mordre la vie à pleines dents, c'est raté ! Mordre la vie à « plein dentier » voilà che qui lui restait. Du coup l'esthéticienne devient echthétichienne. Ce n'est plus des choins qu'il fallait mais un ravalement de façade. C'est qu'il y avait du boulot sur le chantier. L'argent de quelques bijoux bradés ajouté à ses économies la conduisent vers un pays voisin pour un lifting, marché de gré à gré... Le défrichage après le défrisage...Sa jeunesse retrouvée, elle décide de se payer un regard clair.

 

Avec son teint bronzé, des yeux pistache feraient merveille...- Bonjour monsieur, je voudrais des lentilles vertes...C'est ainsi qu'elle se présente chez le photographe. C'est cette photo que notre fermlia a fourni pour les affiches du vote sous laquelle on lira « flana cadre de la Santé, autodidacte ». Elle veut mentir à qui ? Ils veulent mentir à qui tous ces têtes de... listes ?

 

Maquillage - Par: El-Guellil

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Un professeur demanda à un groupe d'étudiants: - Faites-moi une liste de ce que vous considérez être les sept merveilles du monde actuel.

 

Certains pensèrent à citer l'Everest, Venise, La Mecque, le Château de Versailles, le Kremlin, l'Ile de Pâques, les gratte-ciel, la Tour Eiffel, les chutes du Niagara, la Banquise, la forêt amazonienne, la conquête spatiale...

 

Malgré quelques désaccords, la majorité d'entre eux firent les réponses suivantes, sans ordre particulier: les Pyramides d'Egypte, le Taj Mahal, la Grande Muraille de Chine, Rome et la basilique Saint Pierre, le Grand Canyon, les Chutes du Zambèze, les lignes de Nazca.

 

Alors qu'il ramassait les réponses, le professeur se rendit compte qu'une élève n'avait pas encore remis sa feuille. Il lui demanda si elle éprouvait de la difficulté à terminer sa liste. L'élève lui répondit:

 

- Oui, un peu. Je n'arrive pas à me décider car il y a tellement de merveilles dans le monde.

 

Le professeur lui répondit:

 

- Eh bien, dis-nous ce que tu as trouvé et peut-être que nous pourrions t'aider...

 

La jeune fille hésita, puis dit:

 

- Je crois que les sept merveilles du monde sont: la vue, l'ouïe, le toucher, le goût, le sourire, les émotions, l'amour. La classe resta silencieuse. Ces choses sont tellement simples et ordinaires que nous oublions à quel point elles sont merveilleuses !

 

Mais voilà que sur la copie d'un autre élève, il découvre que la seule merveille du monde, c'est l'argent. Avec la chkara, écrivait-il, je pourrais acheter toutes les merveilles du monde.

 

- Avec l'argent, mon fils, lui dit-il, tu peux acheter un lit très confortable, tu peux te payer un oreiller. Mais tu ne pourras jamais acheter le sommeil. Car les choses les plus précieuses de la vie ne peuvent s'acheter.

 

El-Guellil

 

entre nous :chut: j'ai eu les larmes aux yeux :(

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Sulfureux, confus, euphorique, mdigouti, coupable, capable, méfiant, gêné, heureux, rancunier, jetable, défait, angoissé, furieux, honteux, prudent, suffisant, démoralisé, bouleversé, rêveur, esseulé, amoureux, jaloux, blasé, époustouflé, anxieux, effrayé...

 

«Comment ça va? Kirak khouya ? Sans attendre une réponse, il a déjà présenté son verso !

 

Cette expression a depuis longtemps perdu son sens initial. En fait, elle n’a plus aucun sens. On bouge les lèvres et on sort cette banalité pour faire face au regard de l’autre: faut bien dire quelque chose quand on croise un visage connu ! Une «rencontration». C’est tout. Situation ma tachkorche.

 

Par contre, Il y a danger lorsqu’on dit kirak à une glu désabusée par la vie. Alors là, on a droit à tout son historique depuis presque sa naissance. C’est la bérézina assurée !

 

Un autre kirak, lui, laisse place à une stratégie urbaine consistant à feindre de ne pas voir l’autre pour éviter tout rapprochement, tout liant, que peut-être le «Comment ça va ?».

 

Il y a le «kirak, ya dra, ça va ?». Hypocrite, insidieux... C’est le tordu qui espère bien collecter quelques news croustillantes à raconter dans le quartier et au-delà. Il y a une tactique très connue qui consiste, au moment précis où l’information est entendue, à la traiter immédiatement selon ses codes intimes et la valeur du jour, et à la recracher aussitôt déformée, aggravée, appuyée et évoluée. Il suffit de lui répondre: «Ça va pas, le reste khatik...!». «Tu sais, j’ai rencontré untel. Je ne l’ai pas vu pendant des mois, il m’a fendu le coeur, il n’a rien voulu me dire, mais tu penses... J’ai tout lu sur son visage. Les problèmes qu’il a avec sa femme, ses rhumatismes, son boulot, sa voiture, ses enfants, son estomac... Khalota kbira !». Juste s’il ne vous a pas enterré !

 

Kirakoum ? - El Guellil.

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Une annonce pas comme les autres sur le Net : «Jeune homme oueld familia cherche jeune femme bent nass pour mariage».

 

Au fait, une fille qui répondrait à cette annonce, une fille donc branchée sur les forums de discussions, serait-elle une bent nass ? Il se trouve des garçons qui tabassent leur soeur surprise à discuter dans la rue avec un collègue de travail ou un camarade de classe. Frère qui n’hésite pas à présenter sa copine à cette même soeur tabassée hier.

 

La bent familia ne parle pas avec les hommes dans la rue. Un homme sur un forum, c’est du virtuel. Le oueld familia peut se permettre d’inviter sa bent nass à prendre une pizza entre les heures de travail. Se pose donc la question : c’est quoi un oueld familia et une bent nass ?

 

Chaque garçon oueld nass a sa représentation de la bent familia et chaque bent familia a son oueld nass dans sa tête. Blogs : Bent ennass, fille d’une bonne famille, d’une famille respectable. Bonne famille pour les uns, c’est le conservatisme, pour d’autres, c’est l’argent. Mais généralement, ça renvoie à l’image d’une fille issue d’une famille qui n’a pas trop de problèmes, bien vue socialement et respectant les convenances sociales. Convenances sociales, tout un programme !

 

Bent ennass, c’est une femme voilée, qui fait ses prières à la mosquée. Elle est issue d’une famille de bons musulmans où les femmes sont toutes voilées et les hommes sont tous barbus. Elle n’est pas censée parler aux hommes, elle veut avoir beaucoup d’enfants. On en connaît des voilées qui, après des déceptions, se mettent en hidjab pour retrouver leur hymen. Et des fraîchement barbus se faire une virginité après les 400 coups. Bent ennass, c’est une femme qui a confiance en elle pour affirmer l’unicité de ses valeurs. C’est celle que l’on peut qualifier de bent familia, «fille de bonne famille». C’est une fille qui sort du lot par son instruction, son savoir-vivre et sa capacité à évaluer ses limites et à forcer le respect.

 

Ainsi, bent elfamilia est coquette mais pas vulgaire. Bent elfamilia est décontractée mais pas arrogante. Bent elfamilia est fêtarde mais toujours sobre. Bent elfamilia est tout à fait indépendante car elle inspire la confiance : on n’a pas à la rappeler à l’ordre et on n’a pas à lui évoquer un quelconque passé dont elle serait peu fière.

 

Voilà, ya oueld ennas ! Choisis ta définition de bent familia. Mais de grâce, montre-nous ton pedigree…

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