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Bonjour

 

Albert Camus

 

je suis pour l'oeuvre de l'homme

 

quand a son associatin a l'Algerie

 

çà, non!!!!!!!!

 

Biographie d'Albert Camus

NOUVELOBS.COM | 04.01.2010 | 10:30

2 réactions

Alors que la France célèbre le cinquantenaire de sa mort, voici les grandes dates de l'itinéraire exceptionnel d'Albert Camus.

Albert Camus (AFP) Cinquante ans après sa mort, le 4 janvier 1960, Albert Camus demeure un symbole pour la littérature française, pour la philosophie et le journalisme. Malgré sa mort brutale à 46 ans dans un accident de voiture, tout le monde se souvient de son itinéraire exceptionnel. De sa jeunesse passée dans les quartiers populaires d’Alger à la consécration avec le prix Nobel de littérature en 1957. Aujourd’hui encore, son œuvre est enseignée dans les lycées. Albert Camus est un philosophe accessible, souvent décrié, dont les romans, "L'Etranger", "La peste"… portent un regard humaniste sur le monde, pour plus de justice et de liberté.

 

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Enfance dans un quartier populaire d'Alger

Né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie, Albert Camus est le deuxième fils de Lucien et Catherine Camus et de Catherine. Moins d'un an après sa naissance, son père est mobilisé en métropole. Sa mère, à moitié sourde, qui ne sait ni lire ni écrire, retourne chez sa mère à Berlcourt, quartier populaire de l’est d’Alger. Blessé lors de la bataille de la Marne, son père meurt le 11 octobre de la même année dans un hôpital militaire. Albert Camus n’aura jamais connu son père, autrement qu’en photo ou au travers d’anecdotes. Dans "Le Premier Homme", roman autobiographique inachevé, Albert Camus écrit : "Il avait été vivant, et pourtant il n'avait jamais pensé à l'homme qui dormait là comme à un être vivant, mais comme à un inconnu qui était passé autrefois sur la terre où il était né; dont sa mère lui disait qu'il lui ressemblait et qui était mort au champ d'honneur".

 

Installée chez sa mère, Catherine Camus confie l'éducation de ses deux fils à sa propre mère, une femme "rude, orgueilleuse, dominatrice" qui les élève "à la dure". (Extrait d'un brouillon de "L'envers et l'endroit").

 

 

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LA SUITE DE L'ATICLE

 

 

Reconnaissance envers son instituteur

Albert Camus grandit sous l'immense soleil d'Alger et fait ses études à l'école communale. En 1923, son instituteur, Louis Germain, le remarque et lui donne des leçons particulières pour entrer en sixième au Grand Lycée d'Alger. Camus lui sera toujours reconnaissant et c'est à lui qu'il dédiera en 1957 son discours de prix Nobel. " Son instituteur de la classe du certificat d'études, avait pesé de tout son poids d'homme, à un moment donné, pour modifier le destin de cet enfant dont il avait la charge, et il l'avait modifié en effet", peut-on lire dans "Le Premier Homme".

Reçu au concours, Albert Camus entre en 1924 au lycée Bugeaud. A cette époque, il se découvre une passion pour le football et se fait rapidement une réputation. En 1930, à la suite de crachements de sang les médecins lui diagnostiquent une tuberculose, maladie qui l'éloignera des terrains.

 

Premier livre publié à 24 ans

En 1934, Albert Camus épouse Simone Hié et un an plus tard il commence à rédiger ses carnets. Il adhère au Parti communiste qu'il quittera en deux ans après et fonde à Alger le Théâtre du Travail (qui deviendra le Théâtre de l'Equipe en 1937).

En avril 1936, la pièce collective "Révolte des Asturies" est interdite de représentation par le maire d'Alger, mais elle sera publiée aussitôt aux éditions Charlot. En mai, Albert Camus est reçu au Diplôme d'Etudes Supérieures de Philosophie avec son mémoire "Métaphysique chrétienne et néoplatonisme. Plotin et Saint-Augustin". Il met un terme à sa relation avec Simone Hié.

A 24 ans, il publie son premier livre, aux éditions Charlot, "L'envers et l'endroit" et s'attèle à la rédaction d'un roman "La mort heureuse".

 

Camus, journaliste

En 1938, Albert Camus entre à l'Alger Républicain, quotidien qui soutient le programme du Front populaire. Sa série d'articles, "Misère de la Kabylie", provoquera en 1940 l'interdiction du journal par le Gouvernement Général de Kabylie. Cette même année, il se marie à Francine Faure et part pour Paris. Après avoir collaboré quelques mois à la rédaction de Paris-Soir, il prend la direction du journal clandestin Combat. Au lendemain des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki, Albert Camus y publie un éditorial, aujourd'hui très connu, qui dénonce l'usage de la bombe atomique.

Lors de cette période, il publie "L'Etranger" et "Le mythe de Sisyphe" (1942), essai dans lequel il expose sa philosophie de l'absurde. L'homme est en quête d'une cohérence qu'il ne trouve pas dans la marche du monde. "L'une des seules positions philosophiques cohérentes, c'est ainsi la révolte", écrit-il. Mais Albert Camus pose aussi la question des moyens : tous les moyens ne sont pas acceptables pour atteindre le but que l'on s'est fixé.

 

Brouille avec Jean-Paul Sartre

En juin 1943, il rencontre Jean-Paul Sartre avec qui il se lie d'amitié et devient lecteur chez Gallimard. Trois ans plus tard, il quitte définitivement Combat et publie "La peste" qui connaît rapidement un franc succès.

Engagé à gauche, il dénonce le totalitarisme en Union soviétique dans "L'homme révolté" (1951) puis se brouille avec Jean-Paul Sartre, après la publication d'un article dans la revue Les Temps modernes d'un compte rendu blessant de "L'homme révolté". Albert Camus répond à cette critique dans la revue et Jean-Paul Sartre lui répond à son tour. "Un mélange de suffisance sombre et de vulnérabilité a toujours découragé de vous dire des vérités entières… Il se peut que vous ayez été pauvre mais vous ne l'êtes plus. Vous êtes un bourgeois…Votre morale s'est d'abord changée en moralisme, aujourd'hui elle n'est plus que littérature, demain elle sera peut-être immoralité ?", écrit ce dernier.

 

Sa position sur l'Algérie est incomprise

En 1953, Albert Camus débute la rédaction du "Premier Homme" et il entre en 1955 à la rédaction de l'Express, dont il démissionnera plus tard en raison de désaccord avec le directeur Jean-Jacques Servan-Schreiber en raison de positions divergentes sur la question algérienne. Sa position incomprise l'isole peu à peu, lui le pacifiste dont la mère réside toujours dans un quartier populaire d'Alger. Son appel à la "Trêve pour les civils" lancé en janvier 1956 l'éloigne de la gauche, qui soutient la lutte pour l'indépendance algérienne, alors que des menaces de mort sont proférées à son encontre. La même année, il publie "La Chute", livre pessimiste dans lequel il dénonce l'existentialisme et ne s'épargne pas.

 

Une des consciences du XXe siècle

Le 16 octobre 1957, le prix Nobel de littérature est décerné à Albert Camus "pour l'ensemble de son œuvre mettant en lumière les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes". A Stockholm après avoir reçu son prix, il est interrogé par un étudiant algérien sur le caractère juste de la lutte pour l'indépendance menée en dépit des attentats terroristes. Camus lui répond : "Si j'avais à choisir entre cette justice et ma mère, je choisirais encore ma mère". Cette phrase lui sera souvent reprochée.

Le 4 janvier 1960, Albert Camus qui a quitté sa maison de Lourmarin pour Paris dans la voiture de Michel Gallimard, trouve la mort dans un accident de voiture.

En vingt ans, ses romans, ses prises de positions politiques ont fait d'Albert Camus l'une des consciences du XXe siècle et lui valent une audience internationale. C'est cet homme épris de justice que l'Académie Nobel consacre à seulement 44 ans et que Nicolas Sarkozy souhaite voir entrer au Panthéon, 50 plus tard.

 

(Nouvelobs.com)

 

 

 

Tipaza l'histoire, oui, il faut la connaître...

Albert Camus est entré au PCA, en fait une "annexe" du PCF, en 1936. A l'époque les communistes font bon ménage,sur instruction de Staline avec les radicaux-socialiste...

08.01 à 13h24 - Alerter

jpjpb358177 ah bon

rien sur le fait que camus soit membre du parti communiste alg?rien et pas du Pcf (francais) Sarkosy a raison supprimons les ?tudes d'histoire....

07.01 à 23h25 - Alerter

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