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Facile de donner des leçons


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a entendre certains ils s'oublient en regardant ailleurs

 

Liberté d’expression et de la presse

 

Une nouvelle arme a vu le jour au Maroc pour contrer toute voix dissonante. Elle est économique. Des journalistes ont été jugés à payer des amendes colossales. Des condamnations qui poussent les journaux et les magazines concernés au dépôt de bilan. Une façon de museler les voix qui ne courbent pas l’échine.

Les tribunaux ont usé et abusé de l’article de loi qui condamne toute personne ayant « porté atteinte aux valeurs sacrées du Royaume ».

Cette sacralité se cristallise autour de trois lignes rouges infranchissables : la monarchie, la religion et l’intégrité territoriale.

L’ASDHOM a été saisie de plusieurs cas d’atteintes aux droits de l’Homme et n’a eu de cesse d’interpeller les autorités marocaines pour honorer leurs engagements en matière de respect des droits de l’Homme. Le cas des prisonniers de Sidi Ifni, des onze étudiants à Marrakech, dit groupe de Zahra Boudkour, qui ont écopé de deux à quatre ans pour avoir réclamé des conditions d’étude décentes, de celui des étudiants de Fès, de celui de défenseur des droits de l’Homme, Chakib El Khyari, condamné à trois ans pour avoir dénoncé le trafic de tout genre qui ronge la région Nord du Maroc et celui des arrestations opérées au sein des militants du parti « la Voie Démocratique » pour avoir distribué des tracts appelant au boycott des dernières élections municipales du 12 juin montrent que le Maroc a encore du chemin à parcourir en matière des libertés individuelles et fondamentales.

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Liberté d’expression et de la presse

 

Une nouvelle arme a vu le jour au Maroc pour contrer toute voix dissonante. Elle est économique. Des journalistes ont été jugés à payer des amendes colossales. Des condamnations qui poussent les journaux et les magazines concernés au dépôt de bilan. Une façon de museler les voix qui ne courbent pas l’échine.

Les tribunaux ont usé et abusé de l’article de loi qui condamne toute personne ayant « porté atteinte aux valeurs sacrées du Royaume ».

Cette sacralité se cristallise autour de trois lignes rouges infranchissables : la monarchie, la religion et l’intégrité territoriale.

L’ASDHOM a été saisie de plusieurs cas d’atteintes aux droits de l’Homme et n’a eu de cesse d’interpeller les autorités marocaines pour honorer leurs engagements en matière de respect des droits de l’Homme. Le cas des prisonniers de Sidi Ifni, des onze étudiants à Marrakech, dit groupe de Zahra Boudkour, qui ont écopé de deux à quatre ans pour avoir réclamé des conditions d’étude décentes, de celui des étudiants de Fès, de celui de défenseur des droits de l’Homme, Chakib El Khyari, condamné à trois ans pour avoir dénoncé le trafic de tout genre qui ronge la région Nord du Maroc et celui des arrestations opérées au sein des militants du parti « la Voie Démocratique » pour avoir distribué des tracts appelant au boycott des dernières élections municipales du 12 juin montrent que le Maroc a encore du chemin à parcourir en matière des libertés individuelles et fondamentales.

 

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