Guest anincognito Posted January 16, 2010 Partager Posted January 16, 2010 Bonjour, Voilà, si vous voulez augmenter votre raison, et votre plaisir, profitez des jouissances que vous offre la vie, dans le respect de chacun, et de tout le monde, Pour finir, les religions sont une menace pour l'humanité, la raison, la réflexion, l'évolution, l'esprit libre, le libre arbitre, il faut s'en défaire. Ouvrez votre esprit, et brisez les barrières que vous imposent les idéologies de la stagnation, et vous verrez que la morale, et les valeurs sont ailleurs, que le mal vient de telles idéologies. -------------------------------------------------------------------------------------- Pourquoi "Athéisme réfléchi et éclairé?" Tout simplement pour faire un subtile distinguo entre ceux qui sont athées simplement parce que dans la vie ils se fichent de tout, ne respectent rien et ne possèdent aucune culture et aucune capacité de réflexion et de discernement et, à l'opposé, ceux dont l'athéisme est véritablement un choix intellectuel résultant d'une mûre réflexion et qui respectent pourtant profondément ceux dont les convictions sont différentes tout en restant tolérantes. Un des grands problèmes des hommes est qu'ils veulent tous se faire entendre mais ne veulent jamais écouter les autres et qu'ils croient tous qu'ils ont raison et que tous les autres ont tort... *** Lorsqu'une personne annonce à une autre personne croyante qu'elle est athée, il se passe chez l'autre personne une sorte de réaction inconsciente de suspicion, de répulsion d'incompréhension, de rejet, de crainte et de recul. Des siècles de tradition religieuse ont imposé à la plupart des hommes de "croire" à quelque chose ou à n'importe quoi, mais de préférence à ce qui permet aux religieux de s'enrichir et de diriger le monde. Généralement, le croyant, le fidèle d'une religion ne croit pas et ne s'intéresse pas aux croyances et aux convictions des fidèles des autres religions. Si les autres ont des croyances différentes, ils sont probablement dans l'erreur et c'est leur problème. On ne cherche pas plus loin. Personne ne se demande si ses croyances à lui sont bonnes ou non et si la vérité n'est peut-être pas chez les autres. Par orgueil, par commodité, par paresse intellectuelle et par nécessité sociale. Chaque fidèle est convaincu que sa religion est la meilleure. Mais comment peut-on prétendre avoir embrassé la meilleure religion alors que la plupart du temps les fidèles d'une religion ne connaissent quasiment rien des autres religions. Comment choisir une religion parmi plusieurs, sans parfaitement connaître toutes les religions ? Mais qui choisit véritablement sa religion ? Le plus souvent la religion est imposée aux enfants par la famille ou la société. Tout cela est d'autant plus étrange que les trois grandes religions monothéistes affirment vouer un culte au même et unique dieu qui leur aurait envoyé à toutes les trois son message, ses prophètes et ses livres… On nage bien en plein paradoxe et en pleine invraisemblance. La raison et le bon sens ne peuvent se satisfaire de théories bâties sur des principes aussi abstraits et intangibles. La recherche de la sagesse doit se faire en dehors des chemins obscurs des dogmes et des cultes religieux qui aliènent l'homme et font offense à l'intelligence humaine, par ailleurs si prodigieusement féconde et créatrice. L'humanité ne vivra que lorsque les dieux seront morts. L'athéisme est la seule clef qui permettra cette avancée. L'athéisme n'aura plus de raison d'être lorsque l'homme aura accédé à la raison. Certains croyants pensent que les athées ont de la haine pour les croyants. Ils sont le plus souvent dans l'erreur. Mais cette impression peut s'expliquer part le fait que les athées leur donnent d'une part le sentiment de les rejeter ou de les haïr comme étant fondamentalement différents d'eux et d'autre part de les mépriser et de les insulter en portant atteinte à leurs convictions les plus profondes et à leur Dieu. La foi d'un croyant est généralement une chose extrêment fragile et précaire et ils en ont eux-mêmes une conscience obsédante, ce qui les amène à prendre avec beaucoup de défiance et d'agressivité tous ceux qui pourraient les amener à avoir des doutes quant à leurs convictions et à leurs "certitudes". Ainsi, dans tout dialogue entre un athée et un croyant le croyant se sent obligé d'adopter une attitude un peu hautaine, méprisante ou condescendante vis-à-vis de son interlocuteur, voire même empreinte d'un rien de pitié. Le croyant veut affirmer la fermeté de ses convictions et se montrer parfaitement confiant dans sa foi et ses certitudes. En fait, la foi des croyants est une chose fragile, précaire, toujours remise en question. La nécessité de la répétition des offices du culte religieux et du rabachage des textes montre parfaitement le risque de dégradation de la foi si celle-ci n'est pas entretenue constamment. Mais, à travers des attitudes trop confiantes, le croyant ne fait que se protéger des influences extérieures qui pourraient à tout instant ébranler l'édifice de ses convictions fondées sur peu de chose. Chez le croyant, le doute est permanent, les questions demeurent sans réponses, les événements de la vie influent terriblement sur sa foi. Le dialogue avec un athée qui n'a aucun doute ni aucune incertitude sur ces choses et qui semble éclairé de la lumière de la raison gêne beaucoup le croyant et peut le mettre mal à l'aise. Il peut s'ensuivre un refus du croyant de poursuivre le dialogue par crainte d'être ébranlé dans ses convictions les plus profondes. L'athée, par contre, n'a pas à craindre d'être ébranlé dans ses convictions. Parfois, le croyant tentera de convaincre l'athée que celui-ci n'est qu'un croyant qui n'a pas été touché par la grâce ou autres subtilités qui échappent toujours à la raison. Mais la grande force des athées est précisément qu'ils n'ont pas à faire appel à des principes ou des textes sulfureux et glauques pour justifier leurs convictions, que celles-ci sont simplement fondées sur le bon sens, la raison et une vision saine des choses, que rien ni personne n'impose ou n'aliène la conviction d'un athée et qu'aucun athée n'use de prosélytisme pour tenter de convaincre des croyants de ses propres convictions. Être athée c'est simplement ne pas croire en "Dieu" ou en "un dieu" ou en une "divinité" quelconque. Être athée est un choix, contrairement à "croire" qui est le plus souvent imposé culturellement par la famille, l'éducation, la société. Être athée est une chose simple, claire et naturelle, contrairement à "croire" qui est le plus souvent une chose compliquée, ambiguë, confuse. Croire est un conflit permanent entre le doute et la foi ou la conviction dans la doctrine, le dogme et l'enseignement religieux. Être athée n'induit aucun doute et ne repose sur aucune doctrine, aucun dogme ni aucune religion. Un des aspects les plus étranges de la foi religieuse est l'affirmation de l'existence de l'âme humaine. Certains hommes sont arrivés à ne plus pouvoir supporter l'idée de leur condition et de leur nature de simple créature biologique, d'animal. Aussi, se sont-ils inventé une âme d'origine mystique qui leur aurait été donnée par Dieu. Ils ne sont plus des animaux avec leurs instincts et leurs pulsions hormonales basiques, mais des créatures douées d'intelligence, de raison et d'une âme d'origine divine. Une âme éternelle, naturellement. Pour les athées, il n'y a pas d'âme. Une intelligence et une raison, oui. Mais pour le reste, nous sommes des animaux de la classification des mammifères anthropoïdes et rien de plus. Et nous acceptons tout naturellement cet état. Pour nous, athées, lorsque nous observons le merveilleux spectacle de la nature et de l'évolution, nous vibrons à cette beauté et nous n'avons pas besoin d'une âme ni d'un dieu pour en apprécier les merveilles. Quant à l'idée de la mort qui angoisse tous les hommes, y compris les croyants, nous l'acceptons comme une inéluctabilité naturelle, comme notre naissance. La vie a un début et une fin. La sagesse est de l'accepter et de regarder les choses telles qu'elles sont. La certitude de l'échéance ultime est plus rassurante que le doute de l'incertitude de la survie éventuelle de l'âme. Citer Link to post Share on other sites
Roi Loubia 10 Posted January 16, 2010 Partager Posted January 16, 2010 Bonjour, Voilà, si vous voulez augmenter votre raison, et votre plaisir, profitez des jouissances que vous offre la vie, dans le respect de chacun, et de tout le monde, Pour finir, les religions sont une menace pour l'humanité, la raison, la réflexion, l'évolution, l'esprit libre, le libre arbitre, il faut s'en défaire. Ouvrez votre esprit, et brisez les barrières que vous imposent les idéologies de la stagnation, et vous verrez que la morale, et les valeurs sont ailleurs, que le mal vient de telles idéologies. -------------------------------------------------------------------------------------- Pourquoi "Athéisme réfléchi et éclairé?" Tout simplement pour faire un subtile distinguo entre ceux qui sont athées simplement parce que dans la vie ils se fichent de tout, ne respectent rien et ne possèdent aucune culture et aucune capacité de réflexion et de discernement et, à l'opposé, ceux dont l'athéisme est véritablement un choix intellectuel résultant d'une mûre réflexion et qui respectent pourtant profondément ceux dont les convictions sont différentes tout en restant tolérantes. Un des grands problèmes des hommes est qu'ils veulent tous se faire entendre mais ne veulent jamais écouter les autres et qu'ils croient tous qu'ils ont raison et que tous les autres ont tort... *** Lorsqu'une personne annonce à une autre personne croyante qu'elle est athée, il se passe chez l'autre personne une sorte de réaction inconsciente de suspicion, de répulsion d'incompréhension, de rejet, de crainte et de recul. Des siècles de tradition religieuse ont imposé à la plupart des hommes de "croire" à quelque chose ou à n'importe quoi, mais de préférence à ce qui permet aux religieux de s'enrichir et de diriger le monde. Généralement, le croyant, le fidèle d'une religion ne croit pas et ne s'intéresse pas aux croyances et aux convictions des fidèles des autres religions. Si les autres ont des croyances différentes, ils sont probablement dans l'erreur et c'est leur problème. On ne cherche pas plus loin. Personne ne se demande si ses croyances à lui sont bonnes ou non et si la vérité n'est peut-être pas chez les autres. Par orgueil, par commodité, par paresse intellectuelle et par nécessité sociale. Chaque fidèle est convaincu que sa religion est la meilleure. Mais comment peut-on prétendre avoir embrassé la meilleure religion alors que la plupart du temps les fidèles d'une religion ne connaissent quasiment rien des autres religions. Comment choisir une religion parmi plusieurs, sans parfaitement connaître toutes les religions ? Mais qui choisit véritablement sa religion ? Le plus souvent la religion est imposée aux enfants par la famille ou la société. Tout cela est d'autant plus étrange que les trois grandes religions monothéistes affirment vouer un culte au même et unique dieu qui leur aurait envoyé à toutes les trois son message, ses prophètes et ses livres… On nage bien en plein paradoxe et en pleine invraisemblance. La raison et le bon sens ne peuvent se satisfaire de théories bâties sur des principes aussi abstraits et intangibles. La recherche de la sagesse doit se faire en dehors des chemins obscurs des dogmes et des cultes religieux qui aliènent l'homme et font offense à l'intelligence humaine, par ailleurs si prodigieusement féconde et créatrice. L'humanité ne vivra que lorsque les dieux seront morts. L'athéisme est la seule clef qui permettra cette avancée. L'athéisme n'aura plus de raison d'être lorsque l'homme aura accédé à la raison. Certains croyants pensent que les athées ont de la haine pour les croyants. Ils sont le plus souvent dans l'erreur. Mais cette impression peut s'expliquer part le fait que les athées leur donnent d'une part le sentiment de les rejeter ou de les haïr comme étant fondamentalement différents d'eux et d'autre part de les mépriser et de les insulter en portant atteinte à leurs convictions les plus profondes et à leur Dieu. La foi d'un croyant est généralement une chose extrêment fragile et précaire et ils en ont eux-mêmes une conscience obsédante, ce qui les amène à prendre avec beaucoup de défiance et d'agressivité tous ceux qui pourraient les amener à avoir des doutes quant à leurs convictions et à leurs "certitudes". Ainsi, dans tout dialogue entre un athée et un croyant le croyant se sent obligé d'adopter une attitude un peu hautaine, méprisante ou condescendante vis-à-vis de son interlocuteur, voire même empreinte d'un rien de pitié. Le croyant veut affirmer la fermeté de ses convictions et se montrer parfaitement confiant dans sa foi et ses certitudes. En fait, la foi des croyants est une chose fragile, précaire, toujours remise en question. La nécessité de la répétition des offices du culte religieux et du rabachage des textes montre parfaitement le risque de dégradation de la foi si celle-ci n'est pas entretenue constamment. Mais, à travers des attitudes trop confiantes, le croyant ne fait que se protéger des influences extérieures qui pourraient à tout instant ébranler l'édifice de ses convictions fondées sur peu de chose. Chez le croyant, le doute est permanent, les questions demeurent sans réponses, les événements de la vie influent terriblement sur sa foi. Le dialogue avec un athée qui n'a aucun doute ni aucune incertitude sur ces choses et qui semble éclairé de la lumière de la raison gêne beaucoup le croyant et peut le mettre mal à l'aise. Il peut s'ensuivre un refus du croyant de poursuivre le dialogue par crainte d'être ébranlé dans ses convictions les plus profondes. L'athée, par contre, n'a pas à craindre d'être ébranlé dans ses convictions. Parfois, le croyant tentera de convaincre l'athée que celui-ci n'est qu'un croyant qui n'a pas été touché par la grâce ou autres subtilités qui échappent toujours à la raison. Mais la grande force des athées est précisément qu'ils n'ont pas à faire appel à des principes ou des textes sulfureux et glauques pour justifier leurs convictions, que celles-ci sont simplement fondées sur le bon sens, la raison et une vision saine des choses, que rien ni personne n'impose ou n'aliène la conviction d'un athée et qu'aucun athée n'use de prosélytisme pour tenter de convaincre des croyants de ses propres convictions. tu m excuse j ai pas pu lire tt mais j ai parcouru un peu le texte, bon moi je crois a la democratie, les crayants sont plus nombreux, donc j adhere:mdr: Citer Link to post Share on other sites
Guest anincognito Posted January 16, 2010 Partager Posted January 16, 2010 Être athée n'altère en rien l'intelligence ou le raisonnement de l'homme. Cela ne lui retire aucune qualité ou vertu morale. Un athée peut fort bien être un homme profondément humain, altruiste, généreux, charitable (bien que ce mot soit d'origine théologique), compréhensif, rempli d'amour, de pitié et de compassion. Le rapport qui existe entre croyance religieuse et intelligence est assez ambiguë. On sait que des hommes reconnus comme étant d'une très grande intelligence ont été croyants tout autant que d'autres ont été sans religion. La foi ou croyance religieuse pourrait être une sorte de nuance ou de particularité de l'intelligence humaine. Peut-être une vulnérabilité du sens critique dans l'abstrait. Un athée n'est pas une personne atteinte d'une maladie honteuse, mais seulement une personne qui a choisi une certaine voie de l'intelligence et de la raison. Un athée n'a aucune crainte, haine ni aversion pour des personnes qui n'ont pas ses convictions, ce qui n'est généralement pas le cas de beaucoup de gens qui ont des convictions religieuses. Enfin, un athée vit sa vie sans faire appel à des principes déistes nébuleux et assume ses responsabilités et ses obligations sans mettre ses actions ou ses erreurs sur le compte d'un dieu quelconque. Un athée n'a pas de dieu et peut mieux se consacrer à ses frères humains. Il y a eu de grands hommes croyants comme il y en a eu des athées et il n'y a pas plus de voyous ou de monstres sanguinaires athées que de religieux. Les athées sont peut-être matérialistes, mais ils réfléchissent autant, sinon plus que les autres, à toutes les choses qui nous entourent. Dans tous les cas, les athées n'ont jamais prêché ni accompli de "guerres saintes" ni autres barbaries commises par les croyants au nom et à la gloire d'un dieu d'amour, de clémence et de miséricorde. L'athéisme est l'état naturel de l'homme et n'est pas le résultat d'une manipulation de l'intelligence. Être athée c'est d'abord et avant tout être libre. Source: Athéisme réfléchi et éclairé Globalement, je suis d'accord avec le texte ci-dessus, sauf dans certains points, comme le fait qu'un athée est plus matérialiste. Citer Link to post Share on other sites
Roi Loubia 10 Posted January 16, 2010 Partager Posted January 16, 2010 ton texte est tolerent Citer Link to post Share on other sites
hurlevent 10 Posted January 17, 2010 Partager Posted January 17, 2010 Anincognito Je suis d'accord avec tes propos mais....tu prêches dans le désert. Moi je suis venue sur un forum à mojorité musulmane pour apprendre, pour connaitre. J'ai appris mais pas ce que j'aurais voulu apprendre. J'ai appris que l'islam c'est de tolérer les autres qui ne sont pas musulmans comme on tolère la bouse de vaches quand on veut avoir du lait. On s'installe pas à côté, on les fréquente pas, on ne les sent pas. On prend juste ce qu'ils ont de bon et on leur donne rien. Ni amitié, ni amour, ni concession, ni tolérance. J'ai appris que les non-muslumans étions des gangréneux, qui plus est, contagieux. J'ai appris que le Dieu des musulmans semblait siéger un nuage plus haut que le mien. Pratique pour faire ses besoins, c'est l'autre qui les reçoit sur la tête. J'ai appris qu,on doit tout leur donner: liberté de costume, de culte, de construction de mosquées mais qu'en retour on doit accepter qu'on ferme nos églises...majorité oblige. Leur majorité oblige. Bref j'ai appris tout ce que je ne voulais pas connaitre. Pour utiliser une expression d'ici: on a pété ma balloune: Ma conviction que tout le monde est bon quand on lui donne la chance de l'être. Au contraire , j'ai appris que seuls les musulmans sont bons et que tous les autres , on est le bois qui va chauffer l'enfer et réchauffer leur ciel. Mais savez-vous quoi? Je me plais bien avec ma gangrène. Vaut mieux une jambe coupée qu'un cerveau ramolli par une purée d'âneries. Citer Link to post Share on other sites
Darius 10 Posted January 17, 2010 Partager Posted January 17, 2010 Bonjour, Voilà, si vous voulez augmenter votre raison, et votre plaisir, profitez des jouissances que vous offre la vie, dans le respect de chacun, et de tout le monde, Pour finir, les religions sont une menace pour l'humanité, la raison, la réflexion, l'évolution, l'esprit libre, le libre arbitre, il faut s'en défaire. Ouvrez votre esprit, et brisez les barrières que vous imposent les idéologies de la stagnation, et vous verrez que la morale, et les valeurs sont ailleurs, que le mal vient de telles idéologies. -------------------------------------------------------------------------------------- Pourquoi "Athéisme réfléchi et éclairé?" Tout simplement pour faire un subtile distinguo entre ceux qui sont athées simplement parce que dans la vie ils se fichent de tout, ne respectent rien et ne possèdent aucune culture et aucune capacité de réflexion et de discernement et, à l'opposé, ceux dont l'athéisme est véritablement un choix intellectuel résultant d'une mûre réflexion et qui respectent pourtant profondément ceux dont les convictions sont différentes tout en restant tolérantes. Un des grands problèmes des hommes est qu'ils veulent tous se faire entendre mais ne veulent jamais écouter les autres et qu'ils croient tous qu'ils ont raison et que tous les autres ont tort... *** Lorsqu'une personne annonce à une autre personne croyante qu'elle est athée, il se passe chez l'autre personne une sorte de réaction inconsciente de suspicion, de répulsion d'incompréhension, de rejet, de crainte et de recul. Des siècles de tradition religieuse ont imposé à la plupart des hommes de "croire" à quelque chose ou à n'importe quoi, mais de préférence à ce qui permet aux religieux de s'enrichir et de diriger le monde. Généralement, le croyant, le fidèle d'une religion ne croit pas et ne s'intéresse pas aux croyances et aux convictions des fidèles des autres religions. Si les autres ont des croyances différentes, ils sont probablement dans l'erreur et c'est leur problème. On ne cherche pas plus loin. Personne ne se demande si ses croyances à lui sont bonnes ou non et si la vérité n'est peut-être pas chez les autres. Par orgueil, par commodité, par paresse intellectuelle et par nécessité sociale. Chaque fidèle est convaincu que sa religion est la meilleure. Mais comment peut-on prétendre avoir embrassé la meilleure religion alors que la plupart du temps les fidèles d'une religion ne connaissent quasiment rien des autres religions. Comment choisir une religion parmi plusieurs, sans parfaitement connaître toutes les religions ? Mais qui choisit véritablement sa religion ? Le plus souvent la religion est imposée aux enfants par la famille ou la société. Tout cela est d'autant plus étrange que les trois grandes religions monothéistes affirment vouer un culte au même et unique dieu qui leur aurait envoyé à toutes les trois son message, ses prophètes et ses livres… On nage bien en plein paradoxe et en pleine invraisemblance. La raison et le bon sens ne peuvent se satisfaire de théories bâties sur des principes aussi abstraits et intangibles. La recherche de la sagesse doit se faire en dehors des chemins obscurs des dogmes et des cultes religieux qui aliènent l'homme et font offense à l'intelligence humaine, par ailleurs si prodigieusement féconde et créatrice. L'humanité ne vivra que lorsque les dieux seront morts. L'athéisme est la seule clef qui permettra cette avancée. L'athéisme n'aura plus de raison d'être lorsque l'homme aura accédé à la raison. Certains croyants pensent que les athées ont de la haine pour les croyants. Ils sont le plus souvent dans l'erreur. Mais cette impression peut s'expliquer part le fait que les athées leur donnent d'une part le sentiment de les rejeter ou de les haïr comme étant fondamentalement différents d'eux et d'autre part de les mépriser et de les insulter en portant atteinte à leurs convictions les plus profondes et à leur Dieu. La foi d'un croyant est généralement une chose extrêment fragile et précaire et ils en ont eux-mêmes une conscience obsédante, ce qui les amène à prendre avec beaucoup de défiance et d'agressivité tous ceux qui pourraient les amener à avoir des doutes quant à leurs convictions et à leurs "certitudes". Ainsi, dans tout dialogue entre un athée et un croyant le croyant se sent obligé d'adopter une attitude un peu hautaine, méprisante ou condescendante vis-à-vis de son interlocuteur, voire même empreinte d'un rien de pitié. Le croyant veut affirmer la fermeté de ses convictions et se montrer parfaitement confiant dans sa foi et ses certitudes. En fait, la foi des croyants est une chose fragile, précaire, toujours remise en question. La nécessité de la répétition des offices du culte religieux et du rabachage des textes montre parfaitement le risque de dégradation de la foi si celle-ci n'est pas entretenue constamment. Mais, à travers des attitudes trop confiantes, le croyant ne fait que se protéger des influences extérieures qui pourraient à tout instant ébranler l'édifice de ses convictions fondées sur peu de chose. Chez le croyant, le doute est permanent, les questions demeurent sans réponses, les événements de la vie influent terriblement sur sa foi. Le dialogue avec un athée qui n'a aucun doute ni aucune incertitude sur ces choses et qui semble éclairé de la lumière de la raison gêne beaucoup le croyant et peut le mettre mal à l'aise. Il peut s'ensuivre un refus du croyant de poursuivre le dialogue par crainte d'être ébranlé dans ses convictions les plus profondes. L'athée, par contre, n'a pas à craindre d'être ébranlé dans ses convictions. Parfois, le croyant tentera de convaincre l'athée que celui-ci n'est qu'un croyant qui n'a pas été touché par la grâce ou autres subtilités qui échappent toujours à la raison. Mais la grande force des athées est précisément qu'ils n'ont pas à faire appel à des principes ou des textes sulfureux et glauques pour justifier leurs convictions, que celles-ci sont simplement fondées sur le bon sens, la raison et une vision saine des choses, que rien ni personne n'impose ou n'aliène la conviction d'un athée et qu'aucun athée n'use de prosélytisme pour tenter de convaincre des croyants de ses propres convictions. Être athée c'est simplement ne pas croire en "Dieu" ou en "un dieu" ou en une "divinité" quelconque. Être athée est un choix, contrairement à "croire" qui est le plus souvent imposé culturellement par la famille, l'éducation, la société. Être athée est une chose simple, claire et naturelle, contrairement à "croire" qui est le plus souvent une chose compliquée, ambiguë, confuse. Croire est un conflit permanent entre le doute et la foi ou la conviction dans la doctrine, le dogme et l'enseignement religieux. Être athée n'induit aucun doute et ne repose sur aucune doctrine, aucun dogme ni aucune religion. Un des aspects les plus étranges de la foi religieuse est l'affirmation de l'existence de l'âme humaine. Certains hommes sont arrivés à ne plus pouvoir supporter l'idée de leur condition et de leur nature de simple créature biologique, d'animal. Aussi, se sont-ils inventé une âme d'origine mystique qui leur aurait été donnée par Dieu. Ils ne sont plus des animaux avec leurs instincts et leurs pulsions hormonales basiques, mais des créatures douées d'intelligence, de raison et d'une âme d'origine divine. Une âme éternelle, naturellement. Pour les athées, il n'y a pas d'âme. Une intelligence et une raison, oui. Mais pour le reste, nous sommes des animaux de la classification des mammifères anthropoïdes et rien de plus. Et nous acceptons tout naturellement cet état. Pour nous, athées, lorsque nous observons le merveilleux spectacle de la nature et de l'évolution, nous vibrons à cette beauté et nous n'avons pas besoin d'une âme ni d'un dieu pour en apprécier les merveilles. Quant à l'idée de la mort qui angoisse tous les hommes, y compris les croyants, nous l'acceptons comme une inéluctabilité naturelle, comme notre naissance. La vie a un début et une fin. La sagesse est de l'accepter et de regarder les choses telles qu'elles sont. La certitude de l'échéance ultime est plus rassurante que le doute de l'incertitude de la survie éventuelle de l'âme. C'est vrai que a cause des religions qu'il ya eu des guerres etc mais c'est la vie l'humain a besoin de croire a une chose a un guide c'est ainsi :D Je suis musulman je crois en dieu pourquoi ? parce que ma mere me lisé le coran et tout ce qui est sur le livre pour moi est logique et véridique comment l'univers s'est crée ? de lui même impossible voila Mais je respecte l'avis de tous le monde Citer Link to post Share on other sites
kakashi31 10 Posted January 17, 2010 Partager Posted January 17, 2010 Anincognito Je suis d'accord avec tes propos mais....tu prêches dans le désert. Moi je suis venue sur un forum à mojorité musulmane pour apprendre, pour connaitre. J'ai appris mais pas ce que j'aurais voulu apprendre. J'ai appris que l'islam c'est de tolérer les autres qui ne sont pas musulmans comme on tolère la bouse de vaches quand on veut avoir du lait. On s'installe pas à côté, on les fréquente pas, on ne les sent pas. On prend juste ce qu'ils ont de bon et on leur donne rien. Ni amitié, ni amour, ni concession, ni tolérance. J'ai appris que les non-muslumans étions des gangréneux, qui plus est, contagieux. J'ai appris que le Dieu des musulmans semblait siéger un nuage plus haut que le mien. Pratique pour faire ses besoins, c'est l'autre qui les reçoit sur la tête. J'ai appris qu,on doit tout leur donner: liberté de costume, de culte, de construction de mosquées mais qu'en retour on doit accepter qu'on ferme nos églises...majorité oblige. Leur majorité oblige. Bref j'ai appris tout ce que je ne voulais pas connaitre. Pour utiliser une expression d'ici: on a pété ma balloune: Ma conviction que tout le monde est bon quand on lui donne la chance de l'être. Au contraire , j'ai appris que seuls les musulmans sont bons et que tous les autres , on est le bois qui va chauffer l'enfer et réchauffer leur ciel. Mais savez-vous quoi? Je me plais bien avec ma gangrène. Vaut mieux une jambe coupée qu'un cerveau ramolli par une purée d'âneries. Bonsoir hurlevent, je suis d'accord avec vous sur beaucoup de points , je veu vous conseiller de connaitre l'islam avant de connaitre les musulmans mais d'après ce que je viens de lire je crois que c trop tard, car vous avez déjà une image de l’islam, une image dessinée par les musulmans de nos jours. Citer Link to post Share on other sites
hurlevent 10 Posted January 17, 2010 Partager Posted January 17, 2010 Tu as tout compris, hélas. Le goût de connaitre n'y est plus. Quand on nous met en mode défense, la neutralité n'est plus possible. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted January 17, 2010 Partager Posted January 17, 2010 Moi qui croyais que pour y arriver, il fallait faire de l'alpinisme mayna, on n'arretera jamais d'apprendre ds ce forum:confused: Citer Link to post Share on other sites
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