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Université De Tizi : Bientôt Un Réseau Régional Inter-bibliothèques Universitaires


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Guest anais

L’Algérie profonde (Dimanche 01 Juillet 2007)

 

UNIVERSITÉ DE TIZI OUZOU

Bientôt un réseau régional inter-bibliothèques universitaires

 

Par : Samir Leslous

 

Financé par l’Union européenne (UE), ce projet entamé depuis 2005 et qui sera entièrement finalisé au 31 décembre 2007, consiste en l’élaboration, dans un premier temps, d’un catalogue collectif qui permet à chacun de ses membres la mise en ligne de sa collection avec des résumés, et dans un second temps, la mise en ligne d’un fonds numérisé, des thèses de recherches et des sites de référence.

 

 

Ne voulant certainement pas rester en marge des bouleversements, ô combien positifs, des domaines de la communication et des nouvelles technologies, neuf établissements universitaires du pays ont décidé de se doter d’un nouvel instrument qui n’est pas seulement de nature à faciliter la diffusion du savoir au sein de la communauté universitaire et à contribuer au développement de l’université mais aussi de révolutionner le domaine de la bibliothéconomie en mettant fin à la méthode classique de la gestion de la bibliothèque.

Cet instrument, à savoir une bibliothèque universitaire sur le web, vient de faire l’objet d’une journée d’étude, organisée à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou avec la participation des représentants des neuf établissements universitaires faisant partie de ce consortium, des professionnels de la bibliothèque et de la documentation, de représentants du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du Cerist ainsi que des partenaires français et belges ayant participé à la concrétisation de ce projet financé à hauteur de 500 000 euros, par l’Union européenne dans le cadre du programme Tempus III Méda. Selon les explications fournies par les participants, ce projet entamé depuis 2005 et qui sera entièrement finalisé au 31 décembre 2007 consiste en l’élaboration, dans un premier temps, d’un catalogue collectif qui permet à chacun de ses membres la mise en ligne de sa collection avec des résumés, et, dans un second temps, la mise en ligne d’un fonds numérisé, des thèses de recherches et des sites de référence.

Ce qui permettra notamment aux chercheurs de gagner en termes de temps et d’efficacité dans leurs recherches. “L’université ne peut se développer sans un réseau interconnecté où toutes les références universitaires soient visibles et facile à retrouver”, expliquera la présidente de ce consortium composé des universités d’Alger, de Blida, de Tizi Ouzou, de Béjaïa, de Boumerdès, de Jijel, de l’École nationale d’administration, de l’École nationale polytechnique et aussi du Cerist. Après la présentation de plusieurs communications par les promoteurs algériens du projet et leurs partenaires de l’universités d’Aix-Marseille et de l’Université libre de Bruxelles, les participants ont ouvert un débat au cours duquel ont été développées plusieurs questions telles que les expériences étrangères, les manquements du projet Ribu, ses enjeux, son avenir après la fin du partenariat avec les étrangers, les possibilités de son amélioration et son extension pour devenir un réseau national tel que le Sudoc en France. Lors de ce débat, le représentant du Cerist, M. Dahmane, a beaucoup insisté sur la nécessaire implication de l’État, tout comme cela se fait en France et ailleurs, à travers une vision politique claire basée sur un programme définissant l’autorité nécessaire, les moyens technologiques ainsi que les compétences humaines à mobiliser dans le cadre de ce genre de projets.

 

Samir LESLOUS (Quotidine ; Liberté, Algérie)

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Guest anais

Fermeture Ecole Privée Bendali De Zeralda ??

 

Actualité (Dimanche 01 Juillet 2007)

 

L’avocat de l’école privée Bendali évoque l’absence de préavis

La décision de Benbouzid contestée

 

Par :Wahiba Labrèche

 

Qu’est-ce qui peut bien motiver le retrait d’autorisation de création d’établissements scolaires privés pour deux écoles ayant enregistré un taux de réussite de 100% à l’examen national de 6e ? À l’école Bendali de Zéralda, l’incompréhension règne.

 

“Le ministère expose comme motif de la décision de retrait d’autorisation le non-respect des règles régissant l’enseignement dans les écoles privées, notamment le non-respect des programmes, ce que nous contestons de façon formelle”, explique d’emblée maître Méziane, avocat de l’école.

Notre interlocuteur affirme que l’école Bendali de Zéralda n’a jamais été destinataire d’aucune mise en demeure et que l’école bénéficiait d’un délai de transition afin de se mettre en conformité avec les programmes et les directives du ministère de l’Éducation nationale. “Nous ne comprenons pas la décision du ministère dans la mesure où ce dernier avait accordé à l’école, au mois de juillet 2006, un délai de transition de deux années, c'est-à-dire jusqu’à l’année scolaire 2008-2009”, poursuit l’avocat, tout en précisant que les responsables de la Direction de l’éducation d’Alger-Ouest n’ont jamais émis la moindre remarque quant à l’application graduelle de la mise en conformité.

À ce titre, il précise que les inspecteurs de l’éducation ont toujours salué les efforts de la direction dans la mise en place des directives du ministère de tutelle, notamment le volet concernant les emplois du temps et l’élaboration des programmes et l’enseignement en langue arabe. “Les inspecteurs ont encouragé les responsables de l’école et les ont invités à poursuivre la réforme des programmes. Cette satisfaction, ils l’ont toujours exprimée dans les rapports établis suite aux différentes visites effectuées au niveau de l’école. Et puis, il faut noter que l’établissement Bendali a enregistré 100% de réussite à l’examen national de la 6e, une épreuve à laquelle participent nos élèves pour la première fois. L’école comptait présenter ses élèves à l’examen national du BEM à partir de l’année prochaine”.

Insistant sur l’illégalité de la décision du ministère, maître Méziane précisera qu’un recours sera présenté, aujourd’hui, auprès du ministre de l’Éducation nationale.

Ce dernier, par la voix de son chargé de la communication

M. Boumaâraf, affirme que la décision est sans appel et que le communiqué de mercredi dernier est très clair quant aux motifs du retrait d’autorisation.

À rappeler que le communiqué, émanant du département Benbouzid, précise la fermeture des deux écoles et intervient après de multiples inspections faisant état du non-respect des programmes officiels de l’éducation, aussi bien au niveau de la langue d’enseignement que celui du contenu pédagogique et du manuel scolaire.

Il est également indiqué que les inspections ont été suivies de plusieurs avertissements et mises en garde écrits adressés par le ministère aux responsables de ces deux établissements les 12 et 14 novembre 2006, le 3 février 2007 et le 30 mai 2007. Seulement, il est à préciser que le ministère de l’Éducation nationale, et conformément à la directive du 5 août 2005, avait soumis aux responsables des établissements scolaires privés, en date du 16 juillet 2006, un calendrier relatif à l’application des modalités de gestion de ces établissements.

Si la décision de fermer les écoles Bendali et Cours-Soleil est justifiée pour le ministère de l’Éducation nationale, il n’en reste pas moins qu’elle est qualifiée d’illégale par les responsables de l’école Bendali. Mais au-delà de cette bataille politique de fond qui oppose les partisans d’une ouverture sur la science et la modernité et les conservateurs, ce sont les élèves et leurs parents, qui ont fait le choix de prodiguer à leur progéniture un enseignement de qualité qui puisse leur garantir un avenir décent, qui sont pris en otages.

La décision prise par le département de Benbouzid pose également un problème de transfert vers les écoles publiques qui vont encore subir une charge supplémentaire (400 élèves rien que pour l’école Bendali), sans compter la qualité de l’enseignement qui laisse à désirer. Bien que jugés satisfaisants cette année, les résultats de la 6e et du BEM ne doivent pas faire oublier ceux des années passées, notamment à Djelfa.

Toutes les commissions d’enquête dépêchées sur les lieux pour connaître les raisons de l’échec ne peuvent avoir d’effet que si l’enseignant, comme premier acteur, dispose des conditions nécessaires à même de réussir sa noble mission.

 

Wahiba Labreche (Quotidien Liberté, Algérie)

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