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"L'Algérie des parrains "


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attention !

C’est un papier pompé du net .

J’aurais bien voulu que le maximum de gens le lisent pour qu’ils connaisent la racaille qui nous gouvernent dont certains appelle excellence !

 

I- BELKHeIR , TOUFIK MEDIENE,SMAIN LAMARI ET LA MICRO-COLONIE DU CLUB DES PINS

 

En avril 2004, aussitôt Abdelaziz Bouteflika « réélu » président, Jacques Chirac se rend à Alger pour l’en féliciter et l’inviter à engager entre leurs deux pays un « partenariat d’exception » [1]].

Ambition louable s’il s’agissait d’établir entre la France et l’Algérie des rapports de coopération économique, culturelle, touristique ou scientifique sains et bénéfiques pour les deux peuples.

Or, il y a supercherie sur l’identité du partenaire, la micro-colonie du Club des pins qui domine et assujettit le pays et qui mène une guerre sans merci au peuple algérien, lequel ne sert que d’alibi à la manœuvre.

 

Le score de 84 % par lequel les Algériens sont censés avoir désigné Abdelaziz Bouteflika donne la mesure du mépris que le régime leur voue, eux qui le reçoivent partout où il se rend avec des pluies de pierres et des volées d’injures.

 

Aux yeux de l’opinion mondiale, le pouvoir entretient la fiction d’un renouveau. Or, Mohamed-Chérif Messaâdia, était le chef de file de la vieille garde « barbéfélène » jusqu’en 1988 où il fut sacrifié à l’autel de la « démocratisation » [2].

 

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Belkhadem, est le promoteur en 1984 du toujours en vigueur Code de la famille qui fait de la femme une chose.

Le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, contribua dès 1962 à asseoir le pouvoir absolu de la Sécurité militaire, aux côtés d’Ali Tounsi, actuel chef de la Sécurité intérieure, connu pour avoir été durant la guerre d’indépendance membre du « commando Georges » de sinistre mémoire.

 

Voilà quelques exemples de ces partenaires d’exception de la France, censés incarner la rupture avec le passé, sous la houlette d’Abdelaziz Bouteflika, fossoyeur en 1962 des rêves d’indépendance des Algériens et membre de l’équipe qui poussa – avec force assassinats –

à l’exode un million d’Européens et des dizaines de milliers de Harkis.

 

Déchu en 1979, condamné pour vol, il doit son retour en grâce en 1999 au fait qu’il présente aux yeux des vrais détenteurs du pouvoir, Larbi Belkheir, Toufik Mediene, Smaïn Lamari, le profil idéal pour masquer à l’opinion internationale la réalité cruelle d’une dictature féroce, un État terroriste, un sol vandalisé, un pays en voie de démantèlement.

 

Une économie sinistrée L’analyse que fait le banquier américain William Byrd [3] de l’économie algérienne susciterait l’épouvante chez n’importe quel diplomate honnête désirant traiter avec l’Algérie. Pour un niveau d’investissement flatteur de 32 % du PIB de 1971 à 2000, les « investissements étrangers sont concentrés dans le seul secteur des hydrocarbures, dans un territoire loin des populations algériennes qui n’en profitent ni en matière d’emploi ni en autres retombées. »

 

Le chômage est estimé à 30 % en 2001, le pire de l’ensemble des pays de la Méditerranée (hormis peut-être la Bosnie-Herzégovine), la réalité étant bien pire que ce que suggèrent ces données officielles fournies par l’OIT et le FMI. L’Algérie ne fonctionne que grâce à l’exportation des hydrocarbures (98 % du montant global) ; « 14 000 sociétés privées assurent l’équivalent de 90 % du volume global des importations du pays et dont la facture oscille entre 13 et 14 milliards de dollars par an » [4] ; tel est le résumé de l’accaparement d’un pays par une minorité parasite.

 

Selon le banquier, « la rente issue du secteur des hydrocarbures a permis la constitution d’une vaste organisation clientéliste informelle opérant sous le couvert des institutions officielles » dont la « fonction fondamentale est de protéger les transactions d’une caste d’opérateurs économiques [...]. Dans cette organisation, les actes de régulation sont trop souvent le fait d’un clan du régime cherchant à entraver l’action d’un concurrent. »

 

Des pseudo-« contrôles sanitaires » ne ciblant que « des importateurs non impliqués dans le système de pouvoir parallèle », des « capacités publiques [...] largement utilisées pour maintenir des positions dominantes sur un certain nombre de secteurs d’importation », des « impôts sélectifs [évalués] en fonction des relations dans le sérail militaro-sécuritaire et les agents du fisc [qui servent] de vecteurs de destruction des concurrents », des magistrats « relais des clans quand il s’agit d’éliminer juridiquement, voire d’emprisonner, des gestionnaires gênants pour les affaires de ces groupes d’intérêts »,

 

voilà quelques exemples de ce qui caractérise l’État algérien, une administration malfaisante, traître à son pays. Cette description d’un État à mettre au ban des nations rend pourtant à peine compte de la réalité d’un pays ravagé, une dépouille sur laquelle s’acharnent, telle une meute de vautours, les multinationales et les mafias politico-militaro-médiatico-affairistes.

 

Nous allons examiner quelques aspects de cette folle mise à sac, dans des secteurs où les 30 millions d’Algériens, responsables présumés de tous les maux, ne peuvent servir d’alibi. Banques à tiroir ouverts Tout le monde a en mémoire le méga-scandale Khalifa, qui n’a jusqu’ici fait de victimes que parmi les clients civils de la banque et le Trésor public, devenu propriété privée des réseaux dont Larbi Belkheir, « conseiller à la présidence », est la figure tutélaire [5].

 

Parrain des institutions du pays, et jouissant de soutiens inconditionnels en France, Larbi Belkheir est à l’abri de toute poursuite ; quant à Moumène Khalifa, le prodigue « golden »-président du groupe, d’innombrables mandats d’arrêts internationaux ne l’empêchent pas de couler des jours tranquilles à Londres.

 

L’épilogue de cette affaire n’est pas prêt d’être rendu, malgré des mises en examen spectaculaires : « L’ex-ministre des Finances Mohamed Terbèche, [...] Abdelmadjid Tebboune et Abdelmadjid Attar, respectivement ex-ministres de l’Habitat et des Ressources en eau, l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Abdelwahab Keramane, [...] l’actuel gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Laksaci, et le premier vice-gouverneur, Ali Touati [...], en leur qualité, pour le premier, de gouverneur de la BA durant la période 2003 et, pour le second, en tant qu’ancien responsable du contrôle des changes. [6] »

 

« Les responsables de ces organismes ont affirmé lors de l’instruction avoir pris la décision de retirer une grande partie de leur trésorerie des banques publiques pour les mettre dans les caisses d’El-Khalifa Bank à la suite d’“une instruction verbale” du ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune [...]. “En contrepartie des dépôts, les responsables d’El-Khalifa Bank versaient des dessous de table aux dirigeants.” »

 

Ces fonds ont permis notamment à Khalifa TV d’arroser généreusement le PAF (paysage audio-visuel français) et d’acquérir la villa « la plus chère » de Cannes pour abriter des soirées pharaoniques où était convié le gratin du show-business français [7].

 

« La plus grande escroquerie que le pays a connue et qui a causé au Trésor public la perte sèche de près de 7 milliards de dollars » égrène l’inventaire des délits financiers imaginables : « transferts illégaux d’importantes sommes en devises [...] au profit d’au moins une cinquantaine de personnalités politiques, sportives et culturelles, [...]

 

sommes énormes en devise offertes à travers les cartes Gold à des hautes personnalités de l’État, [dont] des patrons d’importantes institutions publiques ainsi que le frère du président de la République et ancien avocat du groupe Khalifa », salarié à raison d’« un demi-million de dinars par mois ». Les transferts illicites d’El-Khalifa permettent aussi aux frères Bouteflika d’acheter

 

« l’appartement du 182 faubourg Saint-Honoré (Paris » et au président de se distraire, puisqu’il « a embrassé Adel Imam en juillet [2003] grâce aux dollars tirés illégalement d’El-Khalifa à la demande de Khalida [Messaoudi] Toumi ».

Le président serait intervenu pour que la chanteuse Amel Wahby touche de Khalifa « un chèque en devises de 500 000 euros et un autre en monnaie nationale de 6 millions de dinars », etc. Selon le ministre de la Justice, « de hauts responsables ont été auditionnés dans cette affaire et un seul inculpé a été retenu, à savoir M. Keramane, l’ancien gouverneur de la BA. »

 

El-Watan, 12 septembre 2004, Le Jeune Indépendant,

 

[8] Larbi Belkheir & Co. peuvent donc dormir tranquilles.

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Ii- Generaux Et Ministres Combrioleurs

 

II- GENERAUX ET MINISTRES COMBRIOLEURS

 

L’activité bancaire en Algérie est une saga continue d’escroqueries.

 

Entre mille affaires, cette « success-story » à l’algérienne, celle de Ziane Habib « pompiste dans une station d’essence à ses débuts [9] », devenu propriétaire de la Banque générale méditerranéenne, spécialisée dans des activités mafieuses liées au remboursement de la « dette russe »,

 

une banque privée sans siège, qui compte dans son personnel Antoine Morot, PDG à son insu (il l’apprend lorsque le scandale éclate dans la presse), des consultants de choix, El-Hassar Choaïb, vice-gouverneur de la BA et Stambouli Bachir, haut fonctionnaire y travaillant notamment sur la « dette russe ». Ces irrégularités flagrantes n’ont pas empêché Abdelouahab Karamane de signer l’agrément de cette banque, avant d’être promu ministre chargé du Trésor et de la Réforme financière.

 

Mais, plus criant encore, la gestion de « la dette russe » dont s’est spécialisée cette !

banque donne à elle seule la mesure de la gangrène qui frappe l’État algérien. C’est en 1992 que la Russie accepte que l’Algérie lui rembourse en nature sa dette militaire de 4 milliards de dollars. C’est alors que « deux puissantes mafias se mettent d’accord », l’une algérienne et l’autre russe, pour se partager ce butin. Ce dossier, traité au plus haut sommet de l’État, présente « des caractéristiques d’une mise à sac en règle du Trésor public algérien. [10] »

 

Et lorsque, après 12 ans de « remboursements », M. Titerenko, ambassadeur de la Fédération de Russie à Alger, s’exprime devant la presse en juin 2004, le montant de la dette qu’il évoque est toujours de « 4 milliards dollars » et il peine à expliquer pourquoi des acteurs non « accrédités » par les mafias russe ou algérienne ne parviennent pas à participer à cette manne.

 

Une autre affaire, impliquant la Banque commerciale et industrielle d’Algérie (BCIA) [11] cette fois, est tout aussi révélatrice du rôle mafieux dévolu à l’institution bancaire.

 

Prise en flagrant délit d’escroquerie aux dépens d’une succursale de la banque publique BEA pour un montant de quelque 45 millions d’euros (en une transaction), la BCIA serait passée au travers des mailles du filet et pu réitérer l’arnaque à l’infini si le scandale n’avait éclaté.

 

Toutes les institutions contrôlées par la présidence (donc de Larbi Belkheir), Brigade économique et financière, IGF et Présidence, fondent alors sur elle pour la dissoudre en un temps record (un mois).

 

Les bénéficiaires de l’escroquerie ont évidemment eu le temps de migrer avec leur butin vers l’Europe, tandis que les principaux actionnaires de la banque, « la famille Kherroubi » se seraient réfugiés en Espagne, à l’abri des poursuites. Dossier clos !

 

Les banques publiques sont si souvent victimes de leurs propres directions, pour des sommes faramineuses, que cela en devient la norme [12].

 

Un lampiste, à l’identité invérifiable, est parfois « arrêté », tandis que les principaux acteurs volent vers la France où leur parviendront les échos ténus de leur jugement par contumace, qui n’aura jamais de suite. La prévarication atteint un tel degré que tenter de la décrire revient à la sous-estimer [13]. La certitude de l’impunité et telle que les escrocs n’hésitent plus à puiser l’argent dans les caisses du Trésor, sans ménagement.

 

Il suffit par exemple de solliciter un crédit et de ne pas le rembourser, charge ensuite aux gérants de la banque, aux ministres concernés, au président de la République, etc., de pourvoir à la clôture du dossier… « L’investisseur » change de quartier ou de succursale et recommence.

 

Le taux de non-recouvrement des créances dépasse officiellement le taux effarant de 75 % [14] ! Mais, au-delà du gouffre que cela laisse dans les caisses publiques, la pratique n’est que le premier cran d’un enchaînement qui fait de l’activité économique le monopole de mafias « accréditées ». Témoin, cette récente offensive contre le secteur juteux de l’alimentaire : « Les 188 entreprises publiques économiques (EPE) qui activent dans l’agroalimentaire sont plus que jamais condamnées “à s’ouvrir à l’investissement privé”, soutiennent des sources autorisées [les privés].

 

Dans le cas contraire, elles “seront à coup certain éjectées du marché”. [15] » Pourquoi ? « Évoluant dans une branche où la concurrence loyale et déloyale bat son plein, il n’y a pas plusieurs choix de sortie de crise pour ces EPE, mis à part celui “de recourir aux capitaux privés”. »

 

Voilà donc une des méthodes imparables qui créent les conditions propices à l’investissement étranger en Algérie : ruiner le Trésor public pour pouvoir imposer une « concurrence déloyale », puis ruiner les entreprises publiques pour les vouer à la privatisation au profit de joint-ventures réunissant « concurrent déloyaux », barons du régime et investisseurs étrangers « aimant » l’Algérie.

 

Ces entreprises grabataires redeviendront alors bénéficiaires, par le seul « miracle » de la privatisation, en deux temps trois mouvements [16]. Il existe une autre incidence de cette dynamique, plus sournoise : les journaux télévisés français, comme celui de David Pujadas [17], justifient ce pillage systématique par « le manque de compétence » en Algérie, contribuant ainsi par petites touches à dépeindre le peuple algérien sous des traits peu flatteurs d’incapables, justifiant a posteriori le sort peu enviable qui lui est réservé.

 

Tels sont quelques-uns des ingrédients du « libéralisme » financier algérien. Mais il n’y a pas un secteur qui échappe à cette insatiable razzia. Razzia sur le foncier Selon un rapport du CNES, « l’on assiste depuis des décennies à une dilapidation effrénée des terres à haut potentiel économique, notamment dans les régions du Nord. [...] Les prix de cession du domaine public procèdent le plus souvent des mesures accommodantes et des transactions privées qui gardent un caractère confidentiel. » Principaux foyers de cette hémorragie, la Présidence et le ministère de l’Agriculture,

 

ce dernier ayant joui en juillet 2000 d’un budget spécial de modernisation, appelé Plan national de développement agricole (PNDA), d’un demi-milliard d’euros annuellement.

Selon Le Soir d’Algérie, cet argent n’a servi qu’« à enrichir une meute de rentiers », dont des proches du ministre de l’Agriculture Saïd Barkat.

 

Car la principale activité à laquelle celui-ci se consacre consiste à « privatiser » les terres agricoles, pourtant inaliénables.

 

à suivre !!

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Iii- Les Amis Emiratis De Bouteflika

 

III- LES AMIS EMIRATIS DE BOUTEFLIKA

 

Dans l’algérois, les extorsions s’opèrent à grande échelle, parfois à coups de massacres de villages entiers. Personnage emblématique de cette frénésie, M. Melzi, directeur de SIH (Société d’investissement hôtelier), SSDVA et Club des Pins, trois sociétés immobilières dépendant de la présidence (donc de Larbi Belkheir).

 

Le domaine Bouchaoui, ex-Borgeaud, est livré à une véritable « orgie » dilapidatrice… Djillali Mehri, propriétaire de Pepsi-Cola-Algérie, Abdelmalek Nourani (wali d’Alger), Brahim Hadjas, PDG Union Agro, filiale d’Union Bank, et combien d’autres hommes derrière lesquels œuvrent dans une sorte d’anonymat ostentatoire Larbi Belkheir et autres généraux, se disputant les ultimes lambeaux de terres agricoles du pays le long du littoral… [18] « Les investisseurs du Moyen-Orient et du Golfe s’intéressent de près au secteur du tourisme en Algérie.

 

Plusieurs de leurs projets ont été retenus par la Société d’investissement hôtelier (SIH), une société par actions basée à Club des Pins et rattachée directement à la Présidence de la République. Pour les investissements lourds, “les hommes d’affaires étrangers peuvent directement négocier avec la SIH”, affirme M. Wardi, responsable [...] au ministère du Tourisme.

 

 

Une démarche suivie par les investisseurs arabes, le ministère de tutelle étant tenu quasiment à l’écart. Pour preuve, alors que le ministère attend les conclusions de l’étude devant déterminer la nature de l’investissement approprié à la plage Les Dunes, les terres ont déjà été clôturées pour accueillir un gigantesque complexe de l’homme d’affaires libanais Mustapha Hariri, cousin du Premier ministre Rafik Hariri. [...] Pas loin des Dunes, à Sidi Fredj, le milliardaire émirati Cheikh Hammed prévoit de construire un hôtel cinq étoiles. [...] Un autre Émirati, avons-nous appris, ambitionne d’investir près du complexe de Zéralda. [...]

 

Les Saoudiens ne sont pas en reste. Un important complexe touristique, avec centre commercial, est prévu dans la région de Boumerdès.

 

[19] » Et pour s’approprier les terres, les prétendants ne font pas dans la dentelle : « Des haies de tôle et de parpaing ont délimité 20 hectares des EAC sur arrêté du wali d’Alger, Abdelmalek Nourani, signé le 19 octobre 2002. Des agents de la résidence Sahel veillent sur la surface reprise, désormais interdite à la production agricole. Melouk Rabah, agriculteur de père en fils, assiste impuissant au grignotage de 3 hectares sur les 12 que compte l’EAC n°59 dont il fait partie [...].

 

“Il y a deux mois, des agents de la sécurité à Club des Pins, en compagnie d’ouvriers chinois, et assistés par la gendarmerie, sont venus dresser une clôture”, témoigne-t-il. Les agriculteurs ignorent tout de l’instruction interministérielle et de l’investissement prévu. Ils ignorent tout de leur avenir, espérant un “retour à la raison” du wali d’Alger.

 

74 familles sont priées de plier bagage, après indemnisation. Les haies dressées sillonnent les EAC et courent le long de la RN11. L’EAC n°37 a été amputée des cinq sixièmes de sa superficie (5 ha sur 6). À terme, toutes les exploitations disparaîtront pour céder place à un projet d’investissement touristique, qualifié par l’État d’“utilité publique”. “Seuls les routes, écoles, hôpitaux, aéroports peuvent être d’utilité publique”, estime un expert. “On m’a pris la quasi-totalité des terres [...]”, affirme un vieil agriculteur.

 

 

Mais ni le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme, classant ces assiettes foncières en “zone non urbanisable”, ni la loi 87-19 [...] ne peuvent lui être d’un quelconque secours. Dans la cacophonie des textes, le wali délégué de Chéraga, M. Benmansour, a adressé, le 25 décembre 2002, un arrêté à toutes les autorités locales, notamment à la gendarmerie, afin “d’engager les actions nécessaires pour arrêter immédiatement les travaux et la remise en l’état initial des lieux”. En vain. M. Benmansour qualifie la clôture d’illégale”.

 

Après la vente des villas de Moretti à des particuliers, notamment à des dignitaires du régime, la reprise de Club des Pins par l’État et sa fermeture au public, voici le béton menaçant les 76 hectares qui ont pu jusque-là lui résister. [...]

 

“Ils ont profité de notre crédulité.

Le meilleur d’entre nous a un niveau primaire. On ne savait pas ce qu’on signait” » se lamente un agriculteur dépossédé de ses terres [20]. Ces affairistes du Golfe auraient été sollicités par Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis pour pallier « la frilosité des investisseurs occidentaux ». En effet, pour masquer la mainmise d’une ultra-minorité sur le pays, il importe de la diluer dans une présence étrangère.

 

Les émirs du Golfe sont ainsi des candidats parfaits pour l’univers économique de Larbi Belkheir, parrain discret de ces transferts de propriété : moins regardants sur les principes, ils présentent des profils qui permettront, le moment venu, de leur reprendre d’une main ce qui leur a été cédé de l’autre. On pourrait pourtant considérer que tout investissement est bon à prendre. Mais ces « investissements » grèvent plus qu’ils ne soulagent les finances algériennes.

 

Il en va ainsi de cet Émirati, ami d’Abdelaziz Bouteflika, Al-Shorafa, un escroc notoire [21], impliqué dans les plus grands scandales de ces dix dernières années. L’ambition qu’affichait sa société United Easter Group (UEG) était pourtant digne d’un plan Marshall :

 

« Procéder à la construction d’une nouvelle aérogare à Alger et restructurer l’aéroport international, rénover les ports d’Alger et de Djendjen, construire des logements en coopération avec la CNEP, rénover le réseau de raccordement des eaux, améliorer la qualité de couverture en électricité, procéder à l’acheminement des produits dérivés du pétrole ».

 

Au final, ses relevés de compte montrent que « trois ans après l’ouverture de ses bureaux en Algérie, Al-Shorafa possédait moins de 100 dollars en banque. »

 

Et lorsque les banques publiques refusent de lui accorder des prêts, « des ordres venus directement de la présidence [les] contraignent à débourser l’argent demandé », fonds qui « n’aident même pas au démarrage du plus simple projet ».

A SUIVRE

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Iv - La Republique Des Prete-noms

 

IV- A --LA REPUBLIQUE DES PRETE-NOMS

 

Durant l’été 2003, la presse [22] publie des dossiers accablants de spoliations par les plus hautes sphères de l’État. Le ministère des Affaire étrangères a été dépouillé de son patrimoine foncier, Abdelaziz Bouteflika se taillant un part de lion avec, parmi « quatre villas, plusieurs appartements et des immeubles appartenant à la Présidence », la villa Ali-Chérif de 9000 m2, boulevard Mohamed Bouagara. Achetée en 1991 à 20 DA (soit 0,20 €) le m2, sa valeur est aujourd’hui estimée à 5 millions d’euros. Autres bénéficiaires de ce dépeçage méthodique, Ahmed Ouyahia (a acheté au dinar symbolique une villa cédée par l’ambassade de Yougoslavie), Ahmed Attaf (une villa près de l’ambassade des USA qui a coûté 5 milliards de centimes à l’État), Ahmed-Taleb Ibrahimi et nombre d’autres « personnalités », les cessions se faisant souvent « sur interventions personnelles de Larbi Belkheir, sur simple coup de téléphone, et Mohamed

Betchine. » Ces spoliations ont, comme chaque fois, une cascade d’incidences fâcheuses : en reprenant ces résidences des mains des missions diplomatiques étrangères, les ambassades d’Algérie dans les pays correspondants sont maintenant obligées de louer à prix d’or les locaux qu’elles occupaient jadis gracieusement. L’opposition assiste à cette razzia dans une quasi-indifférence. Ahmed Ouyahia, chef du RND, quant à lui « ne demande pas seulement la vente des terres, mais plus encore, il milite pour leur privatisation [23] »… Bouteflika le nomme derechef Premier ministre !

 

Razzia sur les ressources naturelles Sonatrach incarne la dernière présence algérienne dans le Sahara. Quelque contrôlée que soit cette société, son personnel algérien constitue un témoin gênant contre les spoliations à grande échelle qui s’y déroulent. Un témoin dont les dirigeants algériens n’ont eu de cesse de vouloir se débarrasser. En plaçant un malade en phase terminale de cancer comme PDG de Sonatrach, le ministre de l’Énergie et des mines Chakib Khelil garde la mainmise sur cette société, vouée selon lui à la privatisation, et préside à son démembrement. Tandis qu’il prépare les textes et travaille au corps l’APN pour faire adopter une loi sur les hydrocarbures, Nouredine Boukrouh, ministre de la Participation et de la coordination des réformes, assure la pédagogie du dossier : « Les Algériens, dit-il, interprètent mal la notion de privatisation et croient qu’elle est le contraire de la nationalisation. Il faut la démystifier et la désacraliser. Ce n’est qu’une modalité et non un idéal. Il faut également bannir les attitudes frileuses et éviter les prismes idéologiques. [...] La privatisation est la seule voie possible. L’État ne peut plus supporter les lourdes charges liées à l’assainissement des entreprises déficitaires [24] ».

 

Cette société qui doit dégager des bénéfices colossaux serait donc simplement… déficitaire. Mais, à y regarder de près, on constate que le « déficit » de Sonatrach est inscrit dans le cahier des charges de ses dirigeants, qui s’évertuent à la ruiner, au bénéfice de sociétés privées, telle Brown Root&Condor (BRC, filiale du groupe Haliburton, anciennement dirigé par Dick Cheyney), qui croule sous les contrats tous plus douteux les uns que les autres, après avoir « fait faillite à travers plusieurs pays. Elle s’est installée [...] avec la bénédiction de Chakib Khelil, qui lui a offert le premier contrat, avec une participation de Sonatrach à 50 %, pour financer un projet de construction de logements Cnep qui n’a pas jusqu’à aujourd’hui vu le jour. » Parmi les innombrables arnaques où la Sonatrach est chargée en bout de course de régler la facture, celle de « deux tourelles construites par l’entrepreneur Chabani, ami de Belkheir, en difficulté de paiement, [qui] a offert de les vendre. »Des opérateurs, telle la CAAR à 250 milliards de centimes, ont refusé le prix fixé par Chabani ; elles seront finalement acquises le double par Sonatrach, transaction opérée avec Chakib Khelil, dans l’illégalité la plus absolue. « Achetées en l’état à 420 000 DA le m2, elles nécessiteront 320 000 DA le m2 pour leur finition (contrat confié à BRC, évidemment), pour un coût total de 740 000 DA le m2, soit plus de dix fois le prix réel. [25] » « BRC a pu intervenir sur le projet d’Aïn-Oussera puis à construire, pour le ministère de la Défense, deux hôpitaux militaires à Oran et à Constantine, ainsi que deux ensembles sportifs et des logements. »

 

C’est aussi BRC qui réalise l’extension de la piste de l’aéroport de Tamanrasset pour permettre l’atterrissage de gros porteurs américains [26]. Spécialisée dans l’engineering, BRC est rapidement devenue en Algérie une société qui fait tout : pétrole, béton, transport aérien, services… Et si BRC peut saigner à ce point la Sonatrach, c’est qu’elle sait redistribuer ses prébendes : « BRC, c’ est une poule aux œufs d’or autour de laquelle tourne beaucoup de monde : les amis de Chakib Khelil, bien sûr, le clan du président [bouteflika], évidemment, mais aussi une société aérienne privée [Aigle Azur], des dirigeants de l’UGTA, d’honorables responsables militaires, des pontes du FLN, le fils de Zerhouni, des ministres. [...] Moumène Ould-Kaddour [patron de BRC] mène une vie de Pacha, [...] et passe ses soirées et ses week-ends au Sheraton [...], en famille avec Chakib Khelil et Réda Hemche », directeur de la cellule sponsoring de Sonatrach et consultant à la BRC. Les factures du Sheraton seraient effrayantes, « mais c’est Sonatrach qui paye [27] ». Le budget sponsoring de Sonatrach est colossal. S’il sert pour l’essentiel à payer les factures laissées par les ministres dans les hôtels de luxe parisiens, à seconder le groupe Khalifa pour arroser les médias français et le monde du show-business dans le cadre de l’Année de l’Algérie en France, etc., les journaux algériens ne sont pas délaissés. !

 

à suivre

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suite et fin "l'algerie des pretes noms

 

suite et fin

 

Et lorsque Sonatrach y achète à répétition des doubles pages [28] , c’est pour vanter les mérites… de la loi sur les hydrocarbures ! Les arguments de Chakib Khelil sont entendus : « préserver l’intérêt de la nation [29] », jurera-t-il : « Le seul objectif sera de créer de la richesse pour la collectivité nationale dont l’État est l’émanation, et il n’est question ni de privatisation, ni de restructuration, ni de démembrement de Sonatrach dans la nouvelle loi des hydrocarbures.

 

Non seulement les acquis des travailleurs seront maintenus, mais nous travaillons toujours à améliorer leurs conditions de travail et à créer de nouveaux postes de travail. Je demande à tous les travailleurs, chacun à son poste, de redoubler d’effort et de m’aider à atteindre cet objectif pour le bien-être de tous les citoyens de notre cher pays. »

 

En guise de bien-être, il y a, selon Inès Chahinez, celui de « Chakib Khelil et Réda Hemche par exemple, [occupés à] dilapider 10 milliards par mois en pots-de-vin politiques ; ou, plus grossier mais plus gracieux, comme Khalida Toumi qui distribue individuellement aux artistes des chèques de 500 000 dinars » pour en faire des VRP de Bouteflika.

 

Les arguments faussement « nationalistes » de Chakib Khelil ne bernent personne, pas même Abdelmadjid Sidi-Saïd, le chef de l’UGTA, qui, devant l’énormité du sacrifice à bénir, se braque en déclarant que « la démarche entreprise par les autorités du pays, afin de confier la gestion du secteur des hydrocarbures aux multinationales étrangères, est dictée exclusivement de l’étranger ». Il décrit « la tentative de vendre les richesses pétrolières du pays comme un acte de haute trahison envers la nation » et affirme que « si nous sommes dans cette situation, c’est parce que nos gouvernants son vendu!

s [30] ». Démagogie ? Lors de son passage à Alger, fin 2002, le Secrétaire d’État américain au Commerce, Marc Bodman s’est autorisé de dire : « Il faut que cette loi [sur les hydrocarbures] soit adoptée ».

 

Face à la fronde, Chakib Khelil fait mine de renoncer au projet, pour mieux revenir à la charge en septembre 2004, une fois Bouteflika réélu, et constater « qu’il n’est pas normal, du point de vue économique, de continuer d’obliger le groupe Sonatrach à s’occuper de projets qu’il estime non rentables comme le transport par canalisations. [31] »

 

On voit mal ce qui, « du point de vue économique », peut pousser des investisseurs privés à reprendre à la Sonatrach ces projets « non rentables », sinon pour ôter aux Algériens tout moyen de contrôle sur les volumes « transportés ».

 

Bref, que cela passe par la cannibalisation du marché de l’importation, par le pillage des banques, par l’accaparement de la rente pétrolière, par la spoliation des domaines publics, par la dilapidation des bie ns et des entreprises publiques ou par quelque activité lucrative que ce soit, seule la loi du milieu compte et les bénéficiaires se recensent parmi un noyau dur aux effectifs réduits : Larbi Belkheir, Toufik Mediene, , disposant d’un vivier inépuisable de prête-noms, secondés par des hommes dénués de scrupules, qu’ils aient pour nom Bouteflika, Khelil, Benachenhou, Ouyahia, Barkat, Temmar, Zerhouni, Tounsi, ou autre, pour concrétiser sous couvert des institutions les pires prédations…

 

Tels sont les principaux « partenaires » algériens du « partenariat d’exception » que projette Jacques Chirac avec l’Algérie. Un partenariat avec la micro-colonie du Club des pins, un État malfaisant, qui livre son pays au dépeçage foncier, financier, social, économique, culturel… Car, les 30 millions d’Algériens ne sont évoqués dans les discussions bilatérales que pour trouver les moyens de les empêcher de grossir les rangs des « clandestins » en France, et pour ceux qui y sont déjà, de les renvoyer en Algérie sans créer de vagues.

 

Pour ceux-là, le partenariat d’exception s’apparente à celui du racketteur avec des rackettés : ou ils se taisent et meurent en silence, ou ce sera encore pire pour eux [32], les recours auprès de qui ils peuvent se tourner étant eux-mêmes receleurs du racket, une bonne part de la manne détournée alimentant les alliés étrangers de ce dépeçage méthodique, des personnalités politiques, médiatiques, d!

iplomatiques, du monde financier, policier, d’institutions internationales, etc. Nous l’avons vu, si la caution judiciaire est souhaitable pour cette rapine, elle n’est pas une nécessité absolue : un simple barbelé et des gendarmes suffisent à tenir en respect les paysans spoliés sur le littoral algérois. Le Sahara présente quant à lui un double inconvénient. Le rapt des ressources naturelles exige un cadre législatif explicite et cette vaste étendue est difficile à contrôler.

 

Le ministre des Finances Abdelatif Benachenhou et celui de l’Énergie et des mines Chakib Khelil s’emploient à faire adopter (au nom des Algériens) les lois qui font perdre aux Algériens la souveraineté sur le Sahara. Quant à la sécurisation de ce territoire, qui de mieux alors pour y veiller que le gendarme du monde par excellence : les États-Unis d’Amérique ?

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c'est tt ce k tu as lu ????

IL LE sera sans rats !

 

Ah s'il n'y avait que le problème Sonatrach et Chakib Khelil ......

 

Ce pays est foutu pour des générations , et dans tous les domaines .

Un pays brouillon ou la moindre bonne copie s'envole pour d'autres cieux ou finit dans une poubelle .

Aujourd'hui on y élève ses enfants avec des valeurs d'opportunisme , de lâcheté et de prédation , le tout maquillé d'une religiosité superficielle et hypocrite .

 

Méfies toi mon ami des vérités "autorisées" , qui tout en etant vraies , ne sont que des dialogues ou des reglements de comptes entre clans bien installés , dont les rejetons sont déja en train de prendre la relève .

 

Je crains que le"rat" , n'ait encore de beaux jours chez nous , puisqu'il est devenu avec l'habitude un animal domestique .

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Halte AU PARTAGE DE NOTRE PAYS et a la Division du Peuple .

 

ET TU OUBLIE SA CASQUETTE ????

 

Selon les astronomes modernes, l'espace est limité. Voilà une pensée très réconfortante, particulièrement pour les gens comme toi qui ne se rappellent jamais où ils ont mis les choses , car quiconque rêve d'une liberté sans limites et sans frein porte en soi le germe du fascisme, même s'il crie son antifascisme à tue-tête.

 

< SANS RANCUNE >

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Selon les astronomes modernes, l'espace est limité. Voilà une pensée très réconfortante, particulièrement pour les gens comme toi qui ne se rappellent jamais où ils ont mis les choses , car quiconque rêve d'une liberté sans limites et sans frein porte en soi le germe du fascisme, même s'il crie son antifascisme à tue-tête.

 

< SANS RANCUNE >

Mais bon sang !

T’as rien compris !!!!

c’est pire que le fascisme !

Celui ci était porté par un parti ailleurs

Tandis qu'en Algérie ?

C'EST EXCEPTIONNEL !

Regarde en Italie aux usa en Russie

La maffia est civile et combattue par l'état ou ses institutions.

EN Algérie c'est pire :

C'est la maffia qui a son gouvernement et son armée avec comme capo di cappa un naboleonne voleur imposteur et traitre pour l'instaurer bessif .

Du jamais vu depuis les tontons macoute !

Regarde ce qu'ils ont fait d’Haïti que le dernier tremblement de terre a balayé de la planète.

Si çà continue comme çà ! ce sera le mm sort au bled au moindre véritable soulèvement populaire d’envergure.

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Halte AU PARTAGE DE NOTRE PAYS et a la Division du Peuple .

 

Mais bon sang !

T’as rien compris !!!!

c’est pire que le fascisme !

Celui ci était porté par un parti ailleurs

Tandis qu'en Algérie ?

C'EST EXCEPTIONNEL !

 

EN Algérie c'est pire :

C'est la maffia qui a son gouvernement et son armée avec comme capo di cappa un naboleonne voleur imposteur et traitre pour l'instaurer bessif .

Du jamais vu depuis les tontons macoute !

 

Si çà continue comme çà ! ce sera le mm sort au bled au moindre véritable soulèvement populaire d’envergure.

 

 

Depuis l'aube des temps, sur toutes les planètes de toutes les galaxies, combien de civilisations ont pu naître, poser des questions que nous posons, et puis s'évanouir dans un souffle de vent ?

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hmar igoud hmar

 

Depuis l'aube des temps, sur toutes les planètes de toutes les galaxies, combien de civilisations ont pu naître, poser des questions que nous posons, et puis s'évanouir dans un souffle de vent ?

puisque tu sais

que tu n'es pas éternel

alors bon dieu pourquoi

rak iy tchakam gaa yamat allah

li wahed nouss bnadem

toub li rabak houwa eddayam

rak hasbeh rabbbbbbbbbbbbb

 

54635805.gif

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