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Sonatrach : les dessous de l'Affaire !


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par B.M. ( journaliste au Soir d'Algérie )

 

Actualités : SCANDALE DE SONATRACH

 

Voici pourquoi Chakib Khelil savait !

 

S’il y a bien un Algérien qui cauchemarde à l’idée de voir l’aventure angolaise des Verts se terminer par un échec, c’est certainement Chakib Khelil. Dans les couloirs du ministère de l’Energie et de la direction générale de Sonatrach, on estime, en effet, que les succès de l’équipe nationale de football ont réussi à éclipser l’ampleur du scandale qui vient d’éclabousser la compagnie, nourricière de l’Algérie et, subséquement, son réel patron, Chakib Khelil.

Par Badreddine Manaâ

Mais si le ministre de l’Energie tient autant à ce que «l’affaire» ne capte pas l’intérêt des Algériens, pourquoi at- il convoqué une conférence de presse pour en parler, et défendre les cadres dirigeants mis en cause par la justice ? C’est le questionnement que l’on serait tenté de soulever. Un dilemme qui ferait sourire certains, dit-on. «Chakib Khelil n’est pas spécialement connu pour avoir une propension particulière à protéger ses collaborateurs. En fait, à travers cette initiative, il entendait transmettre deux messages. Le premier est qu’il n’a rien à voir avec ce scandale, dont il affirme même ne rien connaître. Le second est que l’enquête des services de sécurité et ses prolongements judiciaires se sont déroulés à l’insu du président de la République», expliquet- on. Deux éléments que réfutent catégoriquement certaines sources, qui affirment que Bouteflika était au courant du déclenchement de l’enquête et qu’il l’aurait autorisée, et que Chakib Khelil se tenait quotidiennement informé de l’évolution du dossier, depuis le début des auditions des cadres dirigeants de Sonatrach par les enquêteurs du DRS (Département du renseignement et de la sécurité du MDN), en septembre dernier. A ce propos, nos sources expliquent que le ministre dispose d’au moins trois moyens de s’informer sur cette affaire. Le premier est le «BRQ», à savoir le Bulletin de renseignements quotidien. Ce document, établi à partir des comptes rendus des différents services de sécurité, est, comme son nom l’indique, adressé chaque matin à M. Khelil. Outre le BRQ, le ministre de l’Energie dispose d’un conseiller à la sécurité, ayant le grade de colonel du DRS, qui le tient informé de tout événement lié à la sécurité au niveau du secteur de l’énergie et, donc, de Sonatrach. A commencer par les éventuelles enquêtes et, même, les suspicions pouvant peser sur certains cadres dirigeants de l’entreprise. Ce qui fait dire à d’anciens hauts cadres de l’Etat qu’à moins, donc, que ce conseiller ait totalement manqué à ses obligations, et que Chakib Khelil ne lise pas les bulletins de renseignements qui lui sont adressés, il est impossible que M. Khelil ignore réellement tout de l’enquête, comme il l’affirme. Mieux, certains cadres mis sous contrôle judiciaire dans cette affaire – et donc toujours en liberté – auraient confié, à des proches, avoir régulièrement rendu compte, personnellement, au ministre, du contenu de leurs auditions, qui se déroulaient dans les locaux de Sonatrach et, parfois, dans les locaux du DRS. Ce que beaucoup de sources estiment plus que plausible, du fait que rien, à commencer par le plus petit contrat de sponsoring, ne peut être décidé à Sonatrach sans l’aval préalable de Chakib Khelil. Pour étayer ces propos, des indiscrétions révèlent que, comme par hasard, dès que les enquêteurs se sont intéressés au contrat de gré à gré, passé avec des Turcs, pour la rénovation de l’ancien siège du ministère de l’Energie, pour la bagatelle de 65 millions de dollars, Chakib Khelil a ordonné la résiliation unilatérale de ce contrat. Dans les mêmes milieux, on affirme que le ministre de l’Energie se serait plaint, auprès du chef de l’Etat, d’un «harcèlement» dont il ferait l’objet, à travers l’audition des dirigeants de Sonatrach, par les services de sécurité. Ce à quoi Bouteflika aurait répondu qu’il était au courant de l’ouverture de l’enquête et qu’il fallait laisser les choses suivre leur cours normal. Ce faisant, le chef de l’Etat avait-il des garanties sur ce que l’enquête n’atteindrait jamais celui qui, avec Yazid Zerhouni, est l’un de ses hommes de confiance les plus proches ? Ou, au contraire, voulait-il le sacrifier sur l’autel d’une campagne de moralisation de la vie publique, dont les contours ont commencé à prendre forme avec les récents scandales dans les secteurs des travaux publics et des transports ? Difficile d’éluder une telle question, estiment les milieux proches du dossier, qui affirment que le nom du premier responsable du département de l’Energie revient dans la quasi-totalité des dossiers dans lesquels sont mis en cause des cadres dirigeants de Sonatrach. A commencer par l’affaire des marchés, juteux, passés de gré à gré, avec une entreprise allemande spécialisée dans les équipements de sécurité, et qui serait à l’origine de l’entrée en lice des services du DRS.

Au début du scandale, les bouées flottantes

En décidant, en 2005, par un beau matin, de saisir le ministre de l’Energie, par écrit, sur la question de la protection des bouées flottantes de chargement déployées à quelques kilomètres au large de Béjaïa, le wali de cette ville ne se doutait certainement pas que sa correspondance allait constituer l’élément déclencheur du processus qui allait aboutir à la révélation du plus gros scandale de l’histoire de Sonatrach. Ces bouées constituent, comme leur nom l’indique, des sortes de quais flottants destinés au chargement des gros pétroliers ne pouvant accéder aux ports. Même si, effectivement, ils ne sont pas à l’abri d’un acte de malveillance, qui ne peut être le fait que de professionnels, ces installations ne sont habituellement pas protégées, du fait de la complexité et, surtout, du coût exorbitant de tout système efficace de surveillance, expliquent les connaisseurs. Or, prenant appui sur la correspondance du wali de Béjaïa, Chakib Khelil la répercute sur Meziane, le P-dg de Sonatrach, avec instruction d’équiper, «dans les plus brefs délais», de systèmes de sécurité performants la moindre installation de Sonatrach et de ses filiales à travers le pays. Ce qui équivaudrait, ironise un spécialiste, à doter l’ensemble des frontières algériennes d’un système de télésurveillance des plus sophistiqués. Et comme il s’agit d’opérer dans «les plus brefs délais», la formule du gré à gré est toute indiquée, d’autant plus que le procédé est des plus courants dans ce secteur. Du coup, le juteux marché est confié au bureau d’études appartenant au fils du P-dg de Sonatrach, ainsi qu’au bureau d’études appartenant au fils d’un ancien P-dg du CPA, en sa qualité de représentant d’une entreprise allemande spécialisée dans les équipements de sécurité. Ce qui constitue une violation flagrante du Code des marchés publics, qui stipule que le responsable d’une entité publique ne peut contracter un marché avec un proche direct. Un «détail» manifestement oublié par le patron de la 12e compagnie pétrolière mondiale. Inutile de préciser, indiquent des proches du dossier, que les prix facturés dépassent, et de loin, ceux pratiqués sur le marché international. Mieux, précise-t-on, de petites installations n’ayant aucun caractère stratégique se sont vu équiper de matériel de surveillance digne d’une grande banque… Sur la lancée, les Détachements de surveillance et de protection (DSP), constitués essentiellement de Patriotes, et chargés de la protection des pipelines et autres installations isolées de Sonatrach, sont dissous et remplacés par des sociétés de sécurité, dont les propriétaires sont loin d’être d’illustres inconnus, sur la base de la même formule de gré à gré, et du sacro-saint impératif de «plus brefs délais». Mais il faut dire que, contrairement aux affirmations de Chakib Khelil, qui se targue d’avoir mis en place le fameux Baosem (Bulletin des appels d’offres du secteur de l’Energie et des Mines), le nombre de gros marchés contractés de gré à gré, malgré des appels d’offres toujours en cours, ne cesse d’augmenter. Nos sources évoquent, ainsi, la décision de Chakib Khelil d’attribuer la construction d’une usine d’ammoniac, à Arzew, à l’égyptien Orascom, alors qu’un avis d’appel d’offres venait à peine d’être publié. Ce qui avait, alors, provoqué l’ire de l’espagnol Fertiberia, qui venait d’acquérir 60 % d’Asmidal et misait beaucoup sur le projet de rénovation de son usine d’ammoniac d’Arzew. Les responsables auraient même protesté officiellement auprès du ministre de l’Energie et menacé de porter l’affaire devant les tribunaux. Ce marché suscitera, également, les protestations d’un autre opérateur, l’omanais Suhail Bahwan Group, dont le patron, un proche du sultan Qabous, se verra attribuer la construction d’une seconde usine d’ammoniac à Arzew, alors que le Baosem continuait à publier l’avis d’appel d’offres, toujours en cours, d’ailleurs ! Le même procédé sera adopté pour la construction d’une usine d’aluminium à Beni-Saf, à l’extrême ouest du pays.

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par B.M. ( journaliste au Soir d'Algérie )

 

Actualités : SCANDALE DE SONATRACH

 

Voici pourquoi Chakib Khelil savait !

 

S’il y a bien un Algérien qui cauchemarde à l’idée de voir l’aventure angolaise des Verts se terminer par un échec, c’est certainement Chakib Khelil. Dans les couloirs du ministère de l’Energie et de la direction générale de Sonatrach, on estime, en effet, que les succès de l’équipe nationale de football ont réussi à éclipser l’ampleur du scandale qui vient d’éclabousser la compagnie, nourricière de l’Algérie et, subséquement, son réel patron, Chakib Khelil.

Par Badreddine Manaâ

Mais si le ministre de l’Energie tient autant à ce que «l’affaire» ne capte pas l’intérêt des Algériens, pourquoi at- il convoqué une conférence de presse pour en parler, et défendre les cadres dirigeants mis en cause par la justice ? C’est le questionnement que l’on serait tenté de soulever. Un dilemme qui ferait sourire certains, dit-on. «Chakib Khelil n’est pas spécialement connu pour avoir une propension particulière à protéger ses collaborateurs. En fait, à travers cette initiative, il entendait transmettre deux messages. Le premier est qu’il n’a rien à voir avec ce scandale, dont il affirme même ne rien connaître. Le second est que l’enquête des services de sécurité et ses prolongements judiciaires se sont déroulés à l’insu du président de la République», expliquet- on. Deux éléments que réfutent catégoriquement certaines sources, qui affirment que Bouteflika était au courant du déclenchement de l’enquête et qu’il l’aurait autorisée, et que Chakib Khelil se tenait quotidiennement informé de l’évolution du dossier, depuis le début des auditions des cadres dirigeants de Sonatrach par les enquêteurs du DRS (Département du renseignement et de la sécurité du MDN), en septembre dernier. A ce propos, nos sources expliquent que le ministre dispose d’au moins trois moyens de s’informer sur cette affaire. Le premier est le «BRQ», à savoir le Bulletin de renseignements quotidien. Ce document, établi à partir des comptes rendus des différents services de sécurité, est, comme son nom l’indique, adressé chaque matin à M. Khelil. Outre le BRQ, le ministre de l’Energie dispose d’un conseiller à la sécurité, ayant le grade de colonel du DRS, qui le tient informé de tout événement lié à la sécurité au niveau du secteur de l’énergie et, donc, de Sonatrach. A commencer par les éventuelles enquêtes et, même, les suspicions pouvant peser sur certains cadres dirigeants de l’entreprise. Ce qui fait dire à d’anciens hauts cadres de l’Etat qu’à moins, donc, que ce conseiller ait totalement manqué à ses obligations, et que Chakib Khelil ne lise pas les bulletins de renseignements qui lui sont adressés, il est impossible que M. Khelil ignore réellement tout de l’enquête, comme il l’affirme. Mieux, certains cadres mis sous contrôle judiciaire dans cette affaire – et donc toujours en liberté – auraient confié, à des proches, avoir régulièrement rendu compte, personnellement, au ministre, du contenu de leurs auditions, qui se déroulaient dans les locaux de Sonatrach et, parfois, dans les locaux du DRS. Ce que beaucoup de sources estiment plus que plausible, du fait que rien, à commencer par le plus petit contrat de sponsoring, ne peut être décidé à Sonatrach sans l’aval préalable de Chakib Khelil. Pour étayer ces propos, des indiscrétions révèlent que, comme par hasard, dès que les enquêteurs se sont intéressés au contrat de gré à gré, passé avec des Turcs, pour la rénovation de l’ancien siège du ministère de l’Energie, pour la bagatelle de 65 millions de dollars, Chakib Khelil a ordonné la résiliation unilatérale de ce contrat. Dans les mêmes milieux, on affirme que le ministre de l’Energie se serait plaint, auprès du chef de l’Etat, d’un «harcèlement» dont il ferait l’objet, à travers l’audition des dirigeants de Sonatrach, par les services de sécurité. Ce à quoi Bouteflika aurait répondu qu’il était au courant de l’ouverture de l’enquête et qu’il fallait laisser les choses suivre leur cours normal. Ce faisant, le chef de l’Etat avait-il des garanties sur ce que l’enquête n’atteindrait jamais celui qui, avec Yazid Zerhouni, est l’un de ses hommes de confiance les plus proches ? Ou, au contraire, voulait-il le sacrifier sur l’autel d’une campagne de moralisation de la vie publique, dont les contours ont commencé à prendre forme avec les récents scandales dans les secteurs des travaux publics et des transports ? Difficile d’éluder une telle question, estiment les milieux proches du dossier, qui affirment que le nom du premier responsable du département de l’Energie revient dans la quasi-totalité des dossiers dans lesquels sont mis en cause des cadres dirigeants de Sonatrach. A commencer par l’affaire des marchés, juteux, passés de gré à gré, avec une entreprise allemande spécialisée dans les équipements de sécurité, et qui serait à l’origine de l’entrée en lice des services du DRS.

Au début du scandale, les bouées flottantes

En décidant, en 2005, par un beau matin, de saisir le ministre de l’Energie, par écrit, sur la question de la protection des bouées flottantes de chargement déployées à quelques kilomètres au large de Béjaïa, le wali de cette ville ne se doutait certainement pas que sa correspondance allait constituer l’élément déclencheur du processus qui allait aboutir à la révélation du plus gros scandale de l’histoire de Sonatrach. Ces bouées constituent, comme leur nom l’indique, des sortes de quais flottants destinés au chargement des gros pétroliers ne pouvant accéder aux ports. Même si, effectivement, ils ne sont pas à l’abri d’un acte de malveillance, qui ne peut être le fait que de professionnels, ces installations ne sont habituellement pas protégées, du fait de la complexité et, surtout, du coût exorbitant de tout système efficace de surveillance, expliquent les connaisseurs. Or, prenant appui sur la correspondance du wali de Béjaïa, Chakib Khelil la répercute sur Meziane, le P-dg de Sonatrach, avec instruction d’équiper, «dans les plus brefs délais», de systèmes de sécurité performants la moindre installation de Sonatrach et de ses filiales à travers le pays. Ce qui équivaudrait, ironise un spécialiste, à doter l’ensemble des frontières algériennes d’un système de télésurveillance des plus sophistiqués. Et comme il s’agit d’opérer dans «les plus brefs délais», la formule du gré à gré est toute indiquée, d’autant plus que le procédé est des plus courants dans ce secteur. Du coup, le juteux marché est confié au bureau d’études appartenant au fils du P-dg de Sonatrach, ainsi qu’au bureau d’études appartenant au fils d’un ancien P-dg du CPA, en sa qualité de représentant d’une entreprise allemande spécialisée dans les équipements de sécurité. Ce qui constitue une violation flagrante du Code des marchés publics, qui stipule que le responsable d’une entité publique ne peut contracter un marché avec un proche direct. Un «détail» manifestement oublié par le patron de la 12e compagnie pétrolière mondiale. Inutile de préciser, indiquent des proches du dossier, que les prix facturés dépassent, et de loin, ceux pratiqués sur le marché international. Mieux, précise-t-on, de petites installations n’ayant aucun caractère stratégique se sont vu équiper de matériel de surveillance digne d’une grande banque… Sur la lancée, les Détachements de surveillance et de protection (DSP), constitués essentiellement de Patriotes, et chargés de la protection des pipelines et autres installations isolées de Sonatrach, sont dissous et remplacés par des sociétés de sécurité, dont les propriétaires sont loin d’être d’illustres inconnus, sur la base de la même formule de gré à gré, et du sacro-saint impératif de «plus brefs délais». Mais il faut dire que, contrairement aux affirmations de Chakib Khelil, qui se targue d’avoir mis en place le fameux Baosem (Bulletin des appels d’offres du secteur de l’Energie et des Mines), le nombre de gros marchés contractés de gré à gré, malgré des appels d’offres toujours en cours, ne cesse d’augmenter. Nos sources évoquent, ainsi, la décision de Chakib Khelil d’attribuer la construction d’une usine d’ammoniac, à Arzew, à l’égyptien Orascom, alors qu’un avis d’appel d’offres venait à peine d’être publié. Ce qui avait, alors, provoqué l’ire de l’espagnol Fertiberia, qui venait d’acquérir 60 % d’Asmidal et misait beaucoup sur le projet de rénovation de son usine d’ammoniac d’Arzew. Les responsables auraient même protesté officiellement auprès du ministre de l’Energie et menacé de porter l’affaire devant les tribunaux. Ce marché suscitera, également, les protestations d’un autre opérateur, l’omanais Suhail Bahwan Group, dont le patron, un proche du sultan Qabous, se verra attribuer la construction d’une seconde usine d’ammoniac à Arzew, alors que le Baosem continuait à publier l’avis d’appel d’offres, toujours en cours, d’ailleurs ! Le même procédé sera adopté pour la construction d’une usine d’aluminium à Beni-Saf, à l’extrême ouest du pays.

 

Il est impossible que le ministre n'ait pas été au courant :crazy:

Il y a de graves "choses" derrière et pour éviter que le ministre ne soit éclaboussé "on" a préféré sacrifier le DG (dont l'état de santé est plus que précaire avec donc ....... une espérance de vie -allahou ya3lam- très réduite et donc peu de chance qu'il "parle" avant de .partir) .

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.... impossible ... .

 

ce que je ne comprend pas c'est cette manie de reprendre tout un post ( surtout quand il est long ), pour "poster" ( excusez la répétition ) un commentaire ? Et y a pas que toi Ladoz !!! " je vais encore passer pour "un moraliste" ou je ne sais quoi d'autre ! :crazy:

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ce que je ne comprend pas c'est cette manie de reprendre tout un post ( surtout quand il est long ), pour "poster" ( excusez la répétition ) un commentaire ? Et y a pas que toi Ladoz !!! " je vais encore passer pour "un moraliste" ou je ne sais quoi d'autre ! :crazy:

 

Monsieur Ladoz s'il vous plait :crazy: :mdr: ;) :mdr: :crazy: :(

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c'est outrant, révoltant, je ne comprends toujours pas comment des hommes peuvent tomber dans la bassesse à tel point.

 

"je n'étais pas au courant de ce qui se tramait", "je ne savais pas", "il était plus intelligent que nous" voici les réponses de nos maudits ministres, comme quoi, ces réponses ne prouvent pas leur négligence dans la gestion des affaires de leurs départements respectifs.

 

Messieurs les ministres, et si vous n'étiez pas au courant, qu'est ce que vous foutiez alors dans vos postes ???

 

le ministre de la santé française était au courant qu'une canicule allait tuer les vieux ??

 

le ministre de la santé française savait que du sang contaminé allait être utilisé dans les transfusions sanguines ???

 

certainement pas, mais la différence entre eux et vous, c'est que eux, comprennent la signification du mot honneur, alors que vous, vous êtes dépourvus de cet honneur et donc incapables de saisir son sens.

 

si les vrais coupables sont toujours épargnés, alors à quoi bon de rendre malade ce peuple par la mise à nu de ces malversations, n'est-ce pas là une façon de lever un bras d'honneur vers ce peuple ?? n'est-ce pas là une façon de dire à tous les fonctionnaires de la RATP que pour profiter de la vache, il faut être un ministre, seuls eux ont le droit d'être corrompus; n'est-ce pas là une façon de hypocrite de traiter le problème de la corruption en mettant hors d'état de nuire que les petits poisson ??

 

Puis, je ne comprends pas une chose, que foutent les services habilités à faire ces enquêtes pour que rien ne soit révélé avant qu'une brigade de la DRS fasse l'enquête ?? n'est-ce pas là la fonction du ministère de la justice et du ministère des finances ?? ou leurs responsables eux aussi ne savent rien ??

 

le plus sot s'instruit pas l'expérience, tous ces scandales ne suffisent pas pour que l'état apprenne qu'un pays ne peut pas être géré sans des gardes fous, sans des mécanismes de contrôles, sans des procédures préventives que font que l'argent du peuple soit protégé même si un ministre ou un quelconque fonctionnaire soit Méphistophélès. n'est-ce pas ce genre d'affaires dans le monde qui a fait que les états les plus modernes ont adopté la séparation des pouvoirs, l'autonomie des institutions, et l'indépendance des organes de contrôles ???

 

enfin, je ne cherche pas des réponses à mes questions, car moi aussi je préfère ne rien savoir.

 

 

Plutoniquement.

 

 

:gun_nep::gun_nep::gun_nep::gun_nep::gun_nep::gun_nep::gun_nep:

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mais je savais que vous n'étiez pas une Dame ,...loin s'en faut, une Dame est plus "intelligente" :04:

 

Juger de l'intelligence des autres ne me parait pas approprié :rolleyes: voire carrément ...ridicule :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:

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c'est outrant, révoltant, je ne comprends toujours pas comment des hommes peuvent tomber dans la bassesse à tel point.

 

"je n'étais pas au courant de ce qui se tramait", "je ne savais pas", "il était plus intelligent que nous" voici les réponses de nos maudits ministres, comme quoi, ces réponses ne prouvent pas leur négligence dans la gestion des affaires de leurs départements respectifs.

 

Messieurs les ministres, et si vous n'étiez pas au courant, qu'est ce que vous foutiez alors dans vos postes ???

 

le ministre de la santé française était au courant qu'une canicule allait tuer les vieux ??

 

le ministre de la santé française savait que du sang contaminé allait être utilisé dans les transfusions sanguines ???

 

certainement pas, mais la différence entre eux et vous, c'est que eux, comprennent la signification du mot honneur, alors que vous, vous êtes dépourvus de cet honneur et donc incapables de saisir son sens.

 

si les vrais coupables sont toujours épargnés, alors à quoi bon de rendre malade ce peuple par la mise à nu de ces malversations, n'est-ce pas là une façon de lever un bras d'honneur vers ce peuple ?? n'est-ce pas là une façon de dire à tous les fonctionnaires de la RATP que pour profiter de la vache, il faut être un ministre, seuls eux ont le droit d'être corrompus; n'est-ce pas là une façon de hypocrite de traiter le problème de la corruption en mettant hors d'état de nuire que les petits poisson ??

 

Puis, je ne comprends pas une chose, que foutent les services habilités à faire ces enquêtes pour que rien ne soit révélé avant qu'une brigade de la DRS fasse l'enquête ?? n'est-ce pas là la fonction du ministère de la justice et du ministère des finances ?? ou leurs responsables eux aussi ne savent rien ??

 

le plus sot s'instruit pas l'expérience, tous ces scandales ne suffisent pas pour que l'état apprenne qu'un pays ne peut pas être géré sans des gardes fous, sans des mécanismes de contrôles, sans des procédures préventives que font que l'argent du peuple soit protégé même si un ministre ou un quelconque fonctionnaire soit Méphistophélès. n'est-ce pas ce genre d'affaires dans le monde qui a fait que les états les plus modernes ont adopté la séparation des pouvoirs, l'autonomie des institutions, et l'indépendance des organes de contrôles ???

 

enfin, je ne cherche pas des réponses à mes questions, car moi aussi je préfère ne rien savoir.

 

 

Plutoniquement.

 

 

:gun_nep::gun_nep::gun_nep::gun_nep::gun_nep::gun_nep::gun_nep:

 

 

Pour avoir ces réponses il ne suffit pas d'etre ministre mais il faut en plus et surtout :crazy: avoir de "sérieux appuis" qui peuvent même vous sortir d'affaire après avoir avoué votre ....... culpabilité (n'est-ce pas Monsieur Sidi-Said ? :furious:) voir carrément "effacer" votre nom de certains dossiers (n'est-ce pas Monsieur Raouraoua ? :furious:)

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  • 2 weeks later...
Le journal Fracophone "El Watan" est entrain d'en remettre des couches et des couches :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:

La lutte entre Interêts Français et Américains fait rage :crazy:

 

La vraie question, c'est pourquoi on parle de la société Allemande et pas du groupe Thalès? Car eux aussi doivent être impliqué dans l'affaire TRC?

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La vraie question, c'est pourquoi on parle de la société Allemande et pas du groupe Thalès? Car eux aussi doivent être impliqué dans l'affaire TRC?

Les entreprises des pays Scandinaves , par exemple , ne donnent pas de "tchippa" dons elles ne remportent jamais de marché en Algérie (sauf lorsqu'il s'agit d'un domaine qu'elles sont les seules à maitriser)

Les "Allemands" ne donnent pas (ou peu) de "tchippa" donc :mdr::mdr: ils sont faciles à attaquer (puisqu'ils ne représentent aucun interêt)

On nous a encore une fois sorti ...........ORASCOM (comme par hasard :mdr: :mdr: ) et franchement ça me fait rire grave.

THALES , tu rigoles , "El Watan" qui va s'amuser à parler des lobbies et interêts Français :chut: :chut: :chut:

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le Journal El-Watan est un journal Opposant au Pays et a son Gouvernement .

il ne faut pas croire a ce qu'il écrit .

 

El Watan n'est pas "opposant" au régime mais "porte-parole" de l'aile Francophile de ce régime et défenseur des interêts Français.

Il peut se permettre quelques écarts parcequ'il dispose de sa propre imprimerie :mdr: :mdr::mdr:

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A micalement Votre € _ « ESPAGNE » _ €

 

Son Excellence abdelaziz Bouteflika exige un contrôle spécial et constant des cadres .Selon une ordonnance adressée au Premier ministre

Le Président de la république Son Excellence Abdelaziz Bouteflika a ordonné son Premier ministre de définir et de contrôler d’une façon constante, « les postes de responsabilité les plus exposés à la corruption ». Abdelaziz Bouteflika a exigé, également, à chaque responsable d’actualiser sa déclaration de biens, afin de découvrir d’éventuel signe de richesse « illégal ».

L’ordonnance de Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, adressée au premier Ministre Mr Ahmed Ouyahia, a été rendue publique, le 13 décembre dernier. La dite ordonnance, portant le n°13, intitulée « Ordonnance présidentielle portant dynamisation de la lutte contre la corruption », reflète l’inquiétude de Son Excellence le Président quand aux indices alarmant de ce phénomène, qui frappe plusieurs secteurs. Son Excellence Abdelaziz Bouteflika exige du gouvernement, à travers cette ordonnance, de prendre davantage d’actions urgentes, dans le cadre des efforts de prévention et de lutte contre la corruption.Son Excellence Abdelaziz Bouteflika a demandé de mettre en place une carte des plus importants postes de responsabilité qui sont exposés à la corruption, afin de les soumettre à un contrôle constant. Dans ce contexte, Son Excellence Abdelaziz Bouteflika a précisé que le contrôle des postes de responsabilités les plus sensibles « vise à protéger les cadres honnêtes qui servent la nation». Le Président a ajouté que le gouvernement «doit traiter les indicateurs de corruption, à l’image de l'apparition de signes de richesse rapide chez les fonctionnaires .le gouvernement doit, également, veiller à mettre à jour les procédures juridiques exigeant aux cadres de l’Etat de déclarer tous leurs biens. Chaque cadre doit, aussi, déclarer les biens de sa femme et de ses enfants et de justifier tout changement dans sa propriété individuelle et/ou familiale. »

Il est à noter que tous les responsables, y compris le Président de la république, sont appelés à déclarer leurs biens au président de la Cour suprême, pour ensuite les publier dans le Journal officiel. chacun d’eux doit respecte cette procédure.

« SANS RANCUNE »

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Son Excellence abdelaziz Bouteflika exige un contrôle spécial et constant des cadres .Selon une ordonnance adressée au Premier ministre

Le Président de la république Son Excellence Abdelaziz Bouteflika a ordonné son Premier ministre de définir et de contrôler d’une façon constante, « les postes de responsabilité les plus exposés à la corruption ». Abdelaziz Bouteflika a exigé, également, à chaque responsable d’actualiser sa déclaration de biens, afin de découvrir d’éventuel signe de richesse « illégal ».

L’ordonnance de Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, adressée au premier Ministre Mr Ahmed Ouyahia, a été rendue publique, le 13 décembre dernier. La dite ordonnance, portant le n°13, intitulée « Ordonnance présidentielle portant dynamisation de la lutte contre la corruption », reflète l’inquiétude de Son Excellence le Président quand aux indices alarmant de ce phénomène, qui frappe plusieurs secteurs. Son Excellence Abdelaziz Bouteflika exige du gouvernement, à travers cette ordonnance, de prendre davantage d’actions urgentes, dans le cadre des efforts de prévention et de lutte contre la corruption.Son Excellence Abdelaziz Bouteflika a demandé de mettre en place une carte des plus importants postes de responsabilité qui sont exposés à la corruption, afin de les soumettre à un contrôle constant. Dans ce contexte, Son Excellence Abdelaziz Bouteflika a précisé que le contrôle des postes de responsabilités les plus sensibles « vise à protéger les cadres honnêtes qui servent la nation». Le Président a ajouté que le gouvernement «doit traiter les indicateurs de corruption, à l’image de l'apparition de signes de richesse rapide chez les fonctionnaires .le gouvernement doit, également, veiller à mettre à jour les procédures juridiques exigeant aux cadres de l’Etat de déclarer tous leurs biens. Chaque cadre doit, aussi, déclarer les biens de sa femme et de ses enfants et de justifier tout changement dans sa propriété individuelle et/ou familiale. »

Il est à noter que tous les responsables, y compris le Président de la république, sont appelés à déclarer leurs biens au président de la Cour suprême, pour ensuite les publier dans le Journal officiel. chacun d’eux doit respecte cette procédure.

« SANS RANCUNE »

 

 

"Charité bien ordonnée commence par soi-même"

Wel fahem yefham :mdr::mdr::mdr:

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A micalement Votre € _ « ESPAGNE » _ €

 

"Charité bien ordonnée commence par soi-même"

Wel fahem yefham :mdr::mdr::mdr:

 

Je sais que tu ne comprends pas , mais toujours utile , Il ne faut pas faire une guerre pour détruire une nation, il suffit d’enseigner cette corruption qui touche au bon renom de notre Pays .

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A micalement Votre € _ « ESPAGNE » _ €

 

Bonsoir Hadj Messar.

 

 

wallah tu m'intrigues :)

 

Bonsoir PIuToN

A vrai dire Son Excellence Abdelaziz Bouteflika est à l’assaut des corrupteurs pour mettre terme à ce phénomène entre les corrompus et les corrupteurs, je ne prétends pas détenir la solution merveilleuse des problèmes de la corruption dans mon pays. Les racines de ce mal sont si profondes qu’on ne sait plus par quoi débuter ni par où commencer. Je ne suis pas un procureur de la république bien couvert par sa toge noire. Je ne suis pas un inspecteur enquêteur ou un Détective Privé qui pioche dans les affaires louches en guise de punir les actes illégaux. Je ne suis pas non plus un sanglier qui rabaisse son groin pour chercher les racines a profond. Je suis tout simplement un algérien conscient de la situation actuelle dans son pays. Un éducateur qui constate et décrit les faits tel qu’ils sont.

< SANS RANCUNE >

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A micalement Votre € _ « ESPAGNE » _ €

 

Je pense même qu'il doit être payé pour faire ça :mdr: :mdr: :mdr:

 

Non je regrette j'ai tous ce qu'il me faut je n'ai pas besoin d'être payé pour defendre mon Pays .C’est ce que les sages ressentent du baromètre de l’atmosphère sociale dans notre pays ces jours-ci et moi je fais parti de ces gens qui s'inquiètte pour leur Pays pas comme toi .

< SANS RANCUNE >

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Bonsoir PIuToN

A vrai dire Son Excellence Abdelaziz Bouteflika est à l’assaut des corrupteurs pour mettre terme à ce phénomène entre les corrompus et les corrupteurs, je ne prétends pas détenir la solution merveilleuse des problèmes de la corruption dans mon pays. Les racines de ce mal sont si profondes qu’on ne sait plus par quoi débuter ni par où commencer. Je ne suis pas un procureur de la république bien couvert par sa toge noire. Je ne suis pas un inspecteur enquêteur ou un Détective Privé qui pioche dans les affaires louches en guise de punir les actes illégaux. Je ne suis pas non plus un sanglier qui rabaisse son groin pour chercher les racines a profond. Je suis tout simplement un algérien conscient de la situation actuelle dans son pays. Un éducateur qui constate et décrit les faits tel qu’ils sont.

< SANS RANCUNE >

 

 

Fakhamatouhou son excellence le président Abderlaziz Bouteflika, imminent savant, et philosophe reconnu par plusieurs université de renommé mondiale, sait très bien que pour qu'un pays fonctionne correctement, il faut séparer les pouvoirs, donner la liberté à la presse.

 

Or, ce qu'on voit, c'est tout à fait le contraire. car Fakhamatouhou a instauré un pays qui est organisé comme une seule pyramide. le seul organe qui lui échappe pour l'instant c'est le DRS.

 

 

 

quand on a voulu qu'en algérie, les algériens mettent la ceinture de sécurité quand ils sont en voiture, ils l'ont fait.

 

et quand on voudra que la corruption disparaisse de la terre algérienne ça disparaitra.

 

la question algérienne est une question de volonté, ni plus ni moins.

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Fakhamatouhou son excellence le président Abderlaziz Bouteflika, imminent savant, et philosophe reconnu par plusieurs université de renommé mondiale, sait très bien que pour qu'un pays fonctionne correctement, il faut séparer les pouvoirs, donner la liberté à la presse.

 

Or, ce qu'on voit, c'est tout à fait le contraire. car Fakhamatouhou a instauré un pays qui est organisé comme une seule pyramide. le seul organe qui lui échappe pour l'instant c'est le DRS.

 

 

 

quand on a voulu qu'en algérie, les algériens mettent la ceinture de sécurité quand ils sont en voiture, ils l'ont fait.

 

et quand on voudra que la corruption disparaisse de la terre algérienne ça disparaitra.

 

la question algérienne est une question de volonté, ni plus ni moins.

 

:mdr: :mdr: :mdr:

Faut pas rêver non plus :mdr:

Peut-on scier la branche sur laquelle on est assis? :mdr: :mdr:

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